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  • Attentats : pavoiser aux côtés des responsables ?

    8491-P1.jpgNous sommes Emmanuelle Prévost. La sœur de ce jeune garçon de 29 ans, François-Xavier, assassiné au Bataclan, appelle au boycott de l’hommage national rendu aux victimes vendredi. Elle refuse de se retrouver assise aux côtés de ceux qu’elle juge responsables de la mort de son frère.
    « Merci monsieur le président, messieurs les politiciens, mais votre main tendue, votre hommage, nous n’en voulons pas et vous portons comme partie responsable de ce qui nous arrive ! C’est plus tôt qu’il fallait agir », écrit Emmanuelle Prévost, qui précise que sa famille n’y prendra pas part. La jeune femme estime que depuis les attentats qui ont frappé Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher en janvier, « rien n’a été fait » : « 10 mois plus tard, les mêmes hommes sont en mesure de recommencer et de faire cette fois-ci 10 fois plus de morts ». Et elle passe en série, les fautes, les carences, le laxisme effarant. Elle rappelle qu’en France, il est possible d’être en lien avec un réseau terroriste, de « voyager en Syrie et de revenir librement ». « En France, les personnes fichées S circulent librement, empruntent les transports en commun, louent des voitures, travaillent à nos côtés, sans faire l’objet d’aucune obligation de suivi ni de surveillance ». Elle ajoute qu’il a fallu attendre la tuerie du 13 novembre pour se poser enfin la question de la dissolution des « 89 mosquées recensées comme étant radicales », « c’est-à-dire qu’elles appellent ou profèrent la haine ».

    Ce que dit Emmanuelle aujourd’hui résonne au plus profond de nous-mêmes. Il y a des mois que nous écrivons que ce gouvernement devra un jour répondre de ses actes de haute trahison et de collaboration avec l’ennemi intérieur et extérieur. L’appel d’Emmanuelle a été énormément suivi, repris et approuvé sur Facebook. Le père d’une autre victime – Aurélie de Peretti – a également fait savoir qu’il ne se rendrait pas à l’hommage auquel il a été convié.

    En janvier 2015 déjà, des millions de Français ont marché en chœur derrière les responsables de la politique d’islamisation de masse. Quinze jours après les massacres du 13 novembre, François Hollande donne le sentiment de vouloir nous rejouer la scène. Il faut pavoiser aux couleurs de la Hollandie et peut-être même permettre au « chef de guerre » de retrouver l’état de grâce de janvier 2015, l’embellie permettant d’atténuer la bérézina annoncée des très prochaines élections.

    On sera curieux de savoir combien de drapeaux français vont flotter sur la banlieue ? Combien de drapeaux frappés du croissant islamique ? Et combien de drapeaux de l’E.I ?

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/195488/attentats-pavoiser-aux-cotes-responsables/

  • Premier Forum de la Dissidence de Polémia – Les tables rondes

    Synthèse de Bernard Mazin, essayiste.

    ♦ « Et pour leurs coups d’essai veulent des coups de maître » : c’est sous l’égide de cet alexandrin du Cid que s’étaient résolument placés les organisateurs de ce Premier Forum de la dissidence de Polémia. Et ce fut un vrai coup de maître, puisque cette manifestation a rassemblé plus de 600 auditeurs – et ce sont les vrais chiffres ! – dont l’attention n’a pas faibli durant les cinq heures d’interventions et de débats.

    Il est vrai qu’après les Journées de la Réinformation et les Bobards d’Or, Jean-Yves Le Gallou et son équipe n’ont plus rien à prouver en matière de savoir-faire ni de capacité à mobiliser toutes celles et tous ceux qui refusent le Système.

    Je ne m’étendrai pas sur l’allocution introductive de Jean-Yves Le Gallou (1), qui a déjà été mise en ligne sur le site, ni sur la conclusion de Michel Geoffroy (2), qui va l’être incessamment. Au risque d’être accusé de flagornerie, car ils m’honorent tous deux de leur amitié depuis plus de quatre décennies, je me bornerai à remarquer que l’un comme l’autre ont su communiquer à l’auditoire la passion qui les anime, liée à la profondeur des analyses que requiert la gravité des sujets abordés.

    C’est sous la houlette talentueuse de Philippe Christèle, l’un des animateurs et contributeurs « historiques » de la Fondation Polémia, que se sont enchaînés les trois temps des travaux de l’après-midi :

    Table ronde n°1 – Les valeurs, ou l’épuisement de Mai-68 et le retour des permanences anthropologiques

    Animée par Gabrielle Cluzel, chroniqueuse à Boulevard Voltaire, cette première table ronde réunissait trois participants de qualité qui ont expliqué les raisons de leur engagement pour la dissidence et la manière dont ils le traduisent dans leur vie individuelle et collective.

    Béatrice Bourges, fer de lance de la Manif’ pour Tous et animatrice du Printemps français, a eu dès 2005-2006 le pressentiment que la question de l’homoparentalité allait être un sujet fondamental des années à venir. C’est donc tout naturellement qu’après l’élection de François Hollande, elle s’est jointe au combat contre le mariage pour tous, jusqu’à en devenir l’un des hérauts, en même temps que l’une des héroïnes.

    En quoi est-ce une dissidence ? Au cœur de son attitude est la question des valeurs, entendue comme la conviction que l’homme est un être spirituel, une personne sacrée. Si l’on partage cette conception de l’homme et du monde, il en résulte que ce dernier doit être organisé en fonction du Bien commun.

    Si, au contraire, l’homme n’est qu’un amas de cellules, on débouche sur la recherche d’un « homme augmenté » au service de la marchandisation du monde.

    La dissidence, c’est s’opposer au Système de façon résolue, car une société qui ne se fonde pas sur des valeurs court à sa perte. Cela signifie, certes, s’associer à des actions de groupe anti-Système, mais cela commence par des actes individuels, et être prêt à des sacrifices, jusqu’au sacrifice ultime s’il le faut.

    Béatrice Bourges précise ensuite, au fil du débat, plusieurs points de sa pensée :

    • A la suite des attentats du 13 novembre, les mesures prises ne peuvent pas être à la mesure des enjeux, car on ne désigne pas l’ennemi. Lors des manifestations contre le mariage pour tous, les gens ne se sont pas mobilisés parce qu’ils étaient concernés personnellement, mais parce qu’ils avaient conscience qu’il s’agissait d’un enjeu de civilisation, et qu’ils étaient confrontés à une menace, à un ennemi identifiables.

    • Les vrais ennemis des dirigeants en place ne sont pas les djihadistes, mais les dissidents que nous sommes, et l’oligarchie en est de plus en plus consciente. Il faut donc s’attendre, et être prêt, à faire face à une intensification des mesures liberticides.

    • Dans l’option : être libérale ou pas ?, Béatrice Bourges se qualifie de non libérale, car la forme exacerbée du libéralisme que nous observons laisse la porte ouverte à la marchandisation du monde. Il faut donc décrypter la novlangue, dénoncer sans relâche l’oligarchie et la confiscation de la démocratie.

    • Une rupture sera nécessaire, mais avant de se compter à nouveau, il faut avant tout savoir si l’on peut compter sur soi-même. Notre patrie est sous une chape de plomb qui se fissure et finira par exploser, mais il ne faut pas se cacher que lorsque le Système va exploser, on va en baver. Toutefois, comme la France est bourrée de talents, Béatrice Bourges est convaincue que le redressement sera plus rapide que prévu et, en attendant, prêche pour la radicalité contre le modérantisme. Le jour du choix radical viendra, mais on ne sait pas quand. Dans l’immédiat, il faut s’y préparer avec nos sacrifices et nos dissidences individuels, si dérisoires puissent-ils paraître.

    Charlotte d’Ornellas, chroniqueuse à Boulevard Voltaire, est venue à la dissidence par refus des compromissions du monde médiatique : journaliste de formation, elle s’est rapidement tournée vers les médias alternatifs, et a fait sien le combat pour la défense des Chrétiens d’Orient.

    Elle a toujours orienté son activité en fonction de la réponse à la question : Que veut-on défendre ? Elle constate qu’après les attentats contre Charlie Hebdo, les médias revendiquaient le droit de se vautrer dans le blasphème : ils ne trouvaient rien d’anormal à ce qu’on caricature Mahomet, au risque de choquer les pieux musulmans et faisaient l’impasse sur les caricatures beaucoup plus violentes qui avaient été publiées au fil des années contre la religion catholique. La liberté d’expression était le faux-nez du « Jouissons sans entraves » des héritiers de Mai-68. Après le 13 novembre, Libé a tenté, mais sans succès cette fois-ci, de reprendre la même tactique en refusant de prier pour Paris et en appelant à une partouze géante contre l’EI !

    Là où nos ennemis proposent de s’éclater, Charlotte d’Ornellas propose de s’enraciner. Il faut en effet réveiller notre peuple qui souffre de désespérance. On ne peut livrer tout ce que notre pays représente à des étrangers. Et il n’est pas mauvais de rappeler que le catéchisme de l’Eglise catholique énonce expressément que l’amour de la patrie est un acte de charité.

    Thibaut Degarde, l’un des jeunes espoirs de la Génération 2013 et de l’Institut ILIADE, rappelle brièvement les objectifs de l’Institut voulu par Dominique Venner. Il met l’accent sur la destruction de la France et de l’Europe voulue par le Système.

    Le libéralisme est l’ennemi de toutes les civilisations, car il refuse ce qui fait leur essence, à savoir la conscience de leurs limites, de leur finitude, et le partage de valeurs communes. Autrement formulé, la mondialisation prétend, contre toute évidence et contre toute logique, instaurer une civilisation planétaire et c’est ce contre quoi nous devons nous battre. La dissidence n’est rien d’autre que la conscience de la permanence des limites et des valeurs partagées.

    ILIADE veut aider à la prise de conscience de la déchéance historique de l’Europe, conséquence du cosmopolitisme libéral-libertaire.

    En définitive, il ne s’agit pas, en retrouvant nos racines françaises et européennes, d’appeler à un Grand Soir, mais à un retour à l’Ordre. Cette perspective peut paraître utopique, mais l’intervenant souligne que des possibilités d’agir existent dans les interstices de l’Europe bruxelloise, comme en témoigne le succès de la « révolution conservatrice » menée en Hongrie par Viktor Orban.

    A une question posée sur la Suisse, pays à la fois libéral et identitaire, Thibaut Degarde note qu’à ses yeux, il s’agit largement d’un faux semblant : certes, la Suisse résiste mieux que le reste de l’Europe aux assauts migratoires et à l’invasion de l’islam, et se maintient à un niveau de patriotisme que l’on peut lui envier. Mais cela est dû à sa situation géographique. Sur le fond, il est à craindre qu’elle ne suive la même pente que ses voisins, tant la pression de l’idéologie du « tout-marché » paraît irrésistible. Thibaut Degarde invoque à ce sujet l’ouvrage de Jean-Claude Michéa L’Empire du moindre mal.

    Dans un intermède consacré à « la dissidence en libraire », Claire Chardon nous a présenté le blogue Metapo infos ((http://metapoinfos.hautetfort.com), qui se propose, pour lutter contre le Système, de diffuser « des idées venues d’ailleurs » et qui, à ce titre, a toute sa place dans la réinfosphère. Elle commente six ouvrages récents qui participent à la dissidence, dans des genres différents (3). Certains d’entre eux, nul ne s’en étonnera, ont été recensés sur le site de Polémia.

    Table ronde n°2 – L’art de la dissidence

    Ce n’est pas minimiser le prestige et les qualités des intervenants précédents et de ceux qui ont suivi que de souligner l’impatience particulière de l’auditoire et l’ovation qui s’est déclenchée à l’arrivée de Robert Ménard, orateur de la deuxième table ronde. Le maire de Béziers, ancien patron de Reporters sans frontières, et cofondateur du site Boulevard Voltaire, est l’un de nos plus fins connaisseurs des médias, et les campagnes de dénigrement auxquelles il est en butte de leur part depuis qu’il est passé de l’autre côté de la barrière lui donnent une légitimité particulière à parler de « l’art de la dissidence ».

    Présenté par Gabrielle Cluzel, il s’est livré, avec sa faconde habituelle et son style très direct, au jeu des questions réponses. Voici le résumé de ses propos :

    A la question de ce qui avait été l’élément déclencheur de sa prise de conscience de la nécessité d’une posture dissidente, notamment lorsqu’il a décidé de se présenter à l’élection municipale à Béziers, il répond que « le réel lui a sauté à la gorge ». Il ne s’agissait pas de débats idéologiques, ni de la France présentée par les journalistes : il a été littéralement sidéré par les difficultés quotidiennes de la France réelle, par la souffrance vécue par les habitants. Etant lui-même originaire de Béziers, où sa famille pied-noir s’est installée après l’abandon de l’Algérie, il a vu comment la ville s’est transformée au fil des années et il a voulu passer du comportement du râleur qui se contente de tout critiquer à celle de l’acteur du changement. Il est en effet convaincu que l’on peut changer les choses en s’engageant résolument, pour peu évidemment que le contexte soit favorable.

    Encore faut-il ne pas s’éparpiller ; c’est pourquoi il est hostile au cumul des mandats et se borne à être « maire à plein temps ».

    Comment rendre les gens courageux ? lui demande Gabrielle Cluzel : pour Robert Ménard, le courage, c’est de dire à un moment donné « ça suffit ! » et en tirer les conséquences. Force est toutefois de constater que s’il y a beaucoup de gens brillants et talentueux, sur cent personnes brillantes, il n’y en a guère plus d’une qui soit courageuse.

    Quelle est la recette de son succès ? Il faut s’adresser aux gens directement en contournant les médias installés. Ainsi a-t-il créé, pour s’opposer au monopole de la Dépêche du Midi, qui lui est hostile, et pour tenir un discours de vérité, un journal municipal qui est distribué gratuitement à tous les Biterrois.

    En même temps, il faut :

    être extrêmement attentif à la légalité, car tous les adversaires sont en embuscade. Pour illustrer le résultat de cette politique prudente, il rappelle qu’il a gagné les 6 procès intentés par la LDH ;
    éviter les exagérations dans lesquelles se complait parfois notre mouvance. Même si la restriction des libertés doit nous préoccuper, nous ne sommes pas dans un régime totalitaire, et il existe encore de nombreux interstices dans lesquels se loger.
    Robert Ménard observe que sur le terrain médiatique des batailles sont en train d’être gagnées : le Monde n’est plus le « quotidien de référence » qu’il était autrefois, les médias sont de plus en plus sous le feu de la critique et se battent désormais dos au mur.

    En ce qui concerne le lien entre son expérience locale et la politique nationale, il rappelle qu’il est en désaccord avec le FN sur trois sujets :

    le programme économique, qui ne lui paraît pas réaliste ;
    le mariage pour tous, car il déplore la discrétion dont le FN a fait preuve dans le débat ;
    l’abandon de l’euro, thème qu’il considère comme inutilement anxiogène et peu audible par le peuple de droite.
    Pour autant, sa position est claire : on ne peut pas gagner sans le FN et on ne peut pas gagner qu’avec le FN. Il faut donc tous concourir à faire triompher Marine Le Pen, sans tenir compte des querelles du passé, qui n’ont aucun intérêt. « Arrêtons de nous chamailler, car sinon, il sera trop tard. » Les Français ont envie d’entendre un discours d’union, pas de division, et il n’y a pas de différence essentielle entre Marine Le Pen, Philippe de Villiers et Nicolas Dupont-Aignan.

    En saluant l’orateur, Jean-Yves Le Gallou remarque que la dissidence ne se borne pas à l’action électorale, mais qu’en ce qui concerne ce type d’action, il n’hésite pas à préconiser de voter MLP aux prochaines régionales, même si, comme Robert Ménard, il n’est pas d’accord avec toutes les options stratégiques et tous les modes de management du FN.

    Table ronde n° 3 – La dissidence sur l’identité

    On ne présente plus Renaud Camus, écrivain et essayiste de talent, que l’on a parfois le tort de réduire à « l’invention » du Grand Remplacement. C’est à lui que revient le privilège de lancer l’échange sur le réveil des identités.

    Il précise en premier lieu qu’il n’est pas le premier « prophète de malheur » à avoir pronostiqué le Grand Remplacement : Jean Raspail et Enoch Powell l’ont fait avant lui et ils ont aussi payé au prix fort leur discours de vérité.

    L’attitude de Renaud Camus est paradoxale, car il n’est pas chauvin de nature et il est devenu patriote par désespoir et par refus : refus de la société du mensonge dans lequel nous vivons, refus de la novlangue et de ce qu’il a dénommé le « faussel », c’est-à-dire le déni de réalité, refus enfin des pensées et des paroles interdites.

    Comme il a tout perdu du fait de sa dissidence, il a fait le choix de l’assumer jusqu’au bout. A titre d’illustration, il défend bec et ongles le maintien dans le vocabulaire du terme de « race », qui a été confisqué par les racistes et par les antiracistes, et que certains entendent faire disparaître purement et simplement de la langue française. Il rappelle qu’il s’agit d’un mot très ancien, qui ne recouvrait aucunement une acception biologique, et qui a été utilisé depuis des siècles par les écrivains pour signifier la beauté, l’art ou la poésie (cf. le « génie de la race »).

    A la question « Qu’est-on prêt à perdre ? », Renaud Camus note qu’il y a une grande similitude entre les dissidents « antiremplacistes » et ceux de l’URSS. Ces derniers se battaient contre tout le Système communiste, et les antiremplacistes se battent contre les remplacistes qui sont de gauche, mais aussi de droite. Il relève avec humour que l’UMP devenue Les Républicains adopte un sigle qui pourrait tout aussi bien désigner Les Remplacistes…

    On peut être prêt à perdre beaucoup lorsqu’on combat pour la vérité contre le mensonge. On perd, certes, une certaine sérénité d’esprit devant les échecs et les déceptions, par exemple en constatant la faiblesse de la mobilisation pour défendre notre identité. Pourtant, il reste toujours l’espoir que l’éveil se produira : l’effondrement brutal du Système soviétique offre à cet égard un précédent qui doit inciter les dissidents d’aujourd’hui à rester confiants dans l’avenir.

    Tout est fait pour nous faire croire que nous sommes des monstres, alors que la morale est de notre côté. C’est le remplacisme qui est une monstruosité, car il procède de l’idée que l’homme est un objet jetable et remplaçable.

    Il ne suffit donc pas de dire, selon une conception purement mathématique et démographique, qu’il faut faire plus d’enfants pour remplacer les remplaceurs. Il faut avoir une conception plus écologique du monde : nous vivons dans un monde de laideur, et ce n’est pas parce que nous n’aurons plus d’enfants « de souche » qu’ils vivront dans la beauté, entre le MacDo, le centre commercial et les éoliennes.

    Julien Rochedy, Génération 2013, ancien directeur du FNJ, adopte une position plus pessimiste : il considère que les déséquilibres liés à l’immigration ont d’ores et déjà provoqué une hétérogénéité irrémédiable des populations, et que les Etats continuent à raisonner en termes de peuples, alors qu’il faudrait raisonner en termes de populations. Quelle attitude adopter entre l’acquiescement au Grand Remplacement, la remigration et l’assimilation, qui lui paraissent tout autant de chimères ? Dans l’immédiat, il lui semble que la seule option raisonnable est de commencer à s’organiser.

    En quoi cela consiste t’il ? Il n’est pas question d’action à court terme, mais de vision de longue durée. Son postulat est que le « peuple français » n’est plus qu’un concept vide de sens. Notre monde est mort, ou à tout le moins en déclin. Il faut donc penser à des « sanctuaires », qui permettront de prendre la suite et de redémarrer, même si nous ne travaillons que pour nos arrière-petits-enfants.

    Renaud Camus est d’accord avec Julien Rochedy sur la multiplication des sanctuaires dans les domaines culturel, éducatif, spirituel, mais il observe que l’idée sous-jacente d’une nouvelle féodalité suppose une temporalité longue de plusieurs siècles, qui n’est guère mobilisatrice.

    Le troisième intervenant, Damien Rieu, Génération 2013, ancien porte-parole de Génération identitaire, apporte une autre vision de la dissidence. A ses yeux, la dissidence n’est pas qu’une posture individuelle, elle doit s’incarner dans des mouvements, de jeunesse notamment, dont Génération identitaire offre un exemple très éclairant.

    Relatant les différentes actions destinées à occuper le terrain médiatique, Damien Rieu souligne que ces actions n’ont de sens que si elles obéissent à une stratégie, et si elles s’accompagnent d’efforts importants de formation (Universités d’été qui prennent de plus en plus une dimension européenne). L’objectif ne se résume pas à « faire des coups » mais en obligeant les médias à parler des actions menées, le but est de transmettre des messages à notre peuple.

    En complément, un travail métapolitique monte en puissance : activités sportives ; accueil des SDF de souche ; organisation de lieux de vie, etc.

    Damien Rieu ne partage pas le pessimisme de Julien Rochedy. Il lui semble que les jeunes sont de plus en plus mobilisés à droite. La gauche est idéologiquement moribonde, la mouvance identitaire est extrêmement présente sur les réseaux sociaux et les connexions européennes augmentent.

    En conclusion, Julien Rochedy ne conteste pas le constat que les jeunes ont enterré la gauche, mais il persiste à penser que nous vivons dans un monde mort. Il faut donc s’organiser, pour défendre notre culture, notre sécurité et notre avenir. L’inscription dans le temps long n’est peut-être pas roborative, mais à la fin, c’est nous qui triompherons.

    Bernard Mazin, 23/11/2015

    Notes :

    (1) http://www.polemia.com/premier-forum-de-la-dissidence-de-polemia-introduction-de-jean-yves-le-gallou/
    (2) http://www.polemia.com/premier-forum-de-la-dissidence-de-polemia-conclusion-de-michel-geoffroy-premiere-partie/
    http://www.polemia.com/premier-forum-de-la-dissidence-de-polemia-conclusion-de-michel-geoffroy-deuxieme-partie/
    (3) Charles Robin, La Gauche du capital, Ed. Krisis
    Rodolphe Christin, L’Usure du monde, Ed. L’Echappée
    Jean Bricmont, La République des censeurs, Ed. L’Herne
    Paul Fortune, Poids lourd, Ed. 1975
    Serge Michailof, Africanistan, Ed. Fayard
    Jean-Philippe Jawosky, Rois du monde, Ed. Les moutons électriques.

    http://www.polemia.com/premier-forum-de-la-dissidence-de-polemia-les-tables-rondes/

  • 12 migrants chrétiens, jetés par-dessus bord par des musulmans, ont péri en Méditerranée

    15 migrants musulmans ont été arrêtés par les autorités italiennes, accusés d’avoir jeté par-dessus bord 12 migrants chrétiens originaires du Nigéria et du Ghana.

    Les faits se sont déroulés le 17 novembre dernier, dans un canot pneumatique parti des côtes libyennes faisant route vers le nord.
    Ce sont des occupants du canot qui ont dénoncé les coupables aux autorités. Des rescapés qui, eux-mêmes menacés, ont réussi à s’opposer « en constituant une chaîne humaine » sur le canot, selon une déclaration de la police de Palerme.

    Ce scénario s’est déjà produit le 16 avril dernier, 12 personnes avaient péri en Méditerranée.
    Nous n’avons à ce jour aucune information signalant que des migrants chrétiens auraient jeté par-dessus bord des migrants musulmans.

    http://fr.novopress.info/

  • L’Association des Maires de France, infiltrée par les ayatollahs de la laïcité, relance la guerre des crèches de Noël

    A l’approche de Noël, les ayatollahs de la laïcité ont infiltré l’Association des Maires de France (AMF) qui publie un guide de la laïcité, « Laïcité. Le vade-mecum de l’AMF« , estimant que « la présence de crèches de Noël dans l’enceinte des mairies n’est pas compatible avec la laïcité« . On notera que cette Association des Maires de France est présidée cette année par François Baroin, très inspiré par les recommandations maçonniques. 

    Jean-Charles Taugourdeau, député de Maine-et-Loire et maire de Beaufort-en-Vallée, a annoncé en réunion de groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale demander prochainement à son conseil municipal de quitter l’Association des Maires de France (AMF) : « À l’heure où nous expliquons que, pour le citoyen, lutter contre le terrorisme c’est ne jamais renoncer : ne jamais renoncer à nos habitudes, à nos passions, à nos modes de vie, à notre identité, à notre culture, à nos traditions… je suis choqué par la demande de l’AMF d’une loi contre les crèches dans les mairies. Je pense, en tant que député, que nous avons bien d’autres lois à voter pour lutter contre le terrorisme. Éradiquer le terrorisme ne doit pas commencer par éradiquer nos traditions en nous coupant insidieusement de nos racines… mine de rien, une à une ! J’ai l’intention de demander à mon conseil municipal d’acter ce retrait de l’AMF et de créer une association des Maires pour la France. »

    Chez Les Républicains, Christian Estrosi (Nice), Laurent Marcangeli (Ajaccio) et Laurent Waucquiez (Le Puy-en-Velay) ont déjà annoncé que leurs mairies accueilleraient une crèche de Noël. Et Hervé Mariton réclame que l’AMF retire son vade-mecum.

    Au Front National, un communiqué a annoncé que les maires de ce parti ne souhaitaient « plus faire partie d’une association qui sous prétexte de respecter la laïcité, bafoue la culture et les traditions de notre pays« .

    http://www.medias-presse.info/lassociation-des-maires-de-france-infiltree-par-les-ayatollahs-de-la-laicite-relance-la-guerre-des-creches-de-noel/44422

  • Les électeurs FN sont massivement opposés aux socialistes

    C’est ce qu’indique un sondage Harris Interactive qui a été publié vendredi. Les électeurs FN estiment à 27 % que la victoire de Les Républicains aux régionales serait une bonne chose, et à 27 % une mauvaise. En revanche, ils ne sont que 3 % à estimer que la victoire de la gauche serait une bonne chose et 76 % une mauvaise.

    Cela contredit les déclarations de certains dirigeants du FN sur le fameux « ni droite, ni gauche »
    Surtout à l’heure où les libertés des Français sont fortement menacées par le pouvoir socialiste.
    Les électeurs de droite attendent une opposition digne de ce nom. Force est de constater que la droite ne la leur offre pas. Les caciques de « droite » tentent plutôt de doubler la gauche dans la propagande « padamalgamiste ».
    La stratégie gagnante pour le FN est donc de montrer qu’il est profondément anti-socialiste. À condition de ne pas annoncer trop de mesures démagogiques d’aggravation de l’État-providence…

    Ce rejet du PS s’observe aussi plus généralement chez les Français à 10 jours des élections régionales

    Avec 29 % des intentions de vote au premier tour du scrutin, le FN est en tête, selon un sondage TNS Sofres-Onepoint, publié mardi. Les Républicains/UDI/MoDem récoltent 27 %, et le PS est distancé à la troisième place, avec 22 %.
    Et ce, malgré l’effet « attentats », qui avait profité au PS après le massacre de Charlie Hebdo, en janvier dernier
    Plus frappant encore, le FN fait un carton chez les jeunes. 30 % des 18-24 ans voteraient pour lui. Le Parti socialiste, lui, s’écroule dans cette tranche d’âge, avec seulement 15 % des intentions de vote. Contre 19 % lors du précédent sondage du 29 octobre.
    Serait-ce le début du réveil de la jeunesse après les affreux attentats islamistes du 13 novembre qui l’ont visée ?

    http://fr.novopress.info/195483/les-electeurs-fn-massivement-opposes-aux-socialistes/

  • Ludovine de La Rochère - Conclusion du meeting #QPPR de Rennes (Régionales 2015)

  • Pour défaire le radicalisme, supprimons l’abattage rituel et interdisons le port du voile

    C'est bien la volonté purement française de faire respecter ses propres lois qui est en cause.
    Comment et par quoi commencer face aux dérives d’un système politico-religieux qui frappent l’Europe et dont l’évolution semble en panne ? Deux mesures concrètes et immédiates pourraient être prises afin, non seulement de rendre l’islam compatible avec les démocraties occidentales, mais aussi de faire cesser la stigmatisation communautaire qui touche les musulmans parfaitement adaptés à la vie occidentale.
    1) Supprimer l’abattage rituel : il heurte profondément l’idée que l’on se fait en Europe du respect des animaux, on l’a vu à Alès. On pourra toujours arguer qu’empêcher de manger halal serait une grave atteinte à la liberté de culte, mais ce serait oublier qu’un occidental qui s’installe durablement au Maghreb se prive définitivement de viande de porc sans que cela n’émeuve personne. Une forme de réversibilité n’a donc rien de choquant.
    Cette mesure permettrait de faire le ménage dans les menus communautaires et les entreprises de restauration proposant des viandes au parcours entaché de doute. Il restera aux musulmans de France la possibilité de ne pas choisir les produits contenant du porc pour que la nourriture reste en partie compatible avec les croyances liées à la religion.

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  • La peste belge ça suffit !

    La France est en guerre contre le terrorisme. Mais quel terrorisme exactement ?

    Pour les médias de propagande la réponse est simple : tout le mal vient des Belges. Salauds de Belges !

    L’auto-radicalisation des Belges

    Pourtant à l’origine, nous, on aimait bien les Belges, notamment les hommes : Tintin, Spirou et Fantasio notamment. Sans oublier Milou et le Manneken Pis. On aimait bien aussi les histoires belges.

    Mais hélas les Belges se sont autoradicalisés. On ne sait pas comment c’est arrivé : sans doute la mauvaise influence conjuguée de la bière et des frites. La radicalisation c’est un mal belge, tout le monde le sait maintenant.

    Depuis, les Belges nous font des tas d’histoires et font tout pour nous empoisonner la vie. Avec leurs coutumes bizarres comme celle de voiler leurs femmes, par exemple, de prier dans les rues, de manger de la viande vidée de son sang ou de se laisser pousser la barbe.

    On dit aussi qu’ils se livrent à toutes sortes de trafics en vivant des subsides publics parce qu’ils font beaucoup d’enfants.

    Salauds de Belges !

    Les maudis Belges ont aussi perverti notre belle jeunesse industrieuse, notamment en Seine-Saint-Denis, aux Minguettes, à Toulouse ou à Vénissieux.

    Le parler belge s’est ainsi imposé dans nos jolies banlieues : on n’entend plus que des expressions belges comme « nique ta mère », « nique ta race » ou « nique les keufs ». Et les coutumes belges se sont aussi imposées : filles voilées, vendeurs de brochettes, courses de voitures et jeunes barbus notamment.

    Les criminels belges

    Mais voilà maintenant que les Belges radicalisés commettent au surplus des attentats sanglants non seulement chez eux mais aussi chez nous en hurlant leur célèbre cri de guerre belge : Allah Akbar. Cela devient insupportable !

    On nous dit que le cerveau des attentats du 13 novembre était en Belgique. Un cerveau belge, voilà qui devrait faire rire tous les Français si l’affaire n’était pas aussi grave.

    Heureusement que la police française, si efficace, elle, l’a promptement mis hors d’état de nuire. Un terroriste belge de moins !

    Belgique go home !

    A l’évidence il faut vite renvoyer chez eux tous ces terroristes belges.

    Nous en avons assez de ces patronymes belges : Abdelhamid, Abdeslan ou Hasna.

    Rentrez donc dans votre Flandre et votre Wallonie natales ! Ou bien restez en Syrie où on nous dit que vous aimez beaucoup voyager. Comme cela vous ne quitterez plus Daech.

    Daech : voilà d’ailleurs un autre nom qui sonne bien flamand !

    Michel Geoffroy, 20/11/2015

    http://www.polemia.com/la-peste-belge-ca-suffit/