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  • Ces Français pauvres, moins bien traités que les immigrés illégaux qui affluent

    Le 21e rapport annuel sur l’état du mal-logement en France de la Fondation Abbé-Pierre s’inquiète de « l’aggravation » de la situation. 

    . 900 000 personnes « privées de logement personnel »

    .  141 500 personnes « sans domicile »

    . 17 929 personnes logées dans un des 582 bidonvilles référencés comme tel par la Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (Dihal)

    . 85 000 personnes logées dans des « habitations de fortune »

    . 2,9 millions de personnes logées dans des conditions « très difficiles » (manque de confort, surpeuplement, promiscuité, etc.)

    .  1 % des logements sans eau courante, douche ni WC

    . 1,9 million de logements sans chauffage central

     Les Français vivant dans la précarité ne sont-ils pas suffisamment nombreux pour que les autorités et les œuvres de bienfaisance se soucient d’abord d’eux avant de prétendre accueillir, nourrir, loger et entretenir une masse d’immigrés ?

    http://www.medias-presse.info/ces-francais-pauvres-moins-bien-traites-que-les-immigres-illegaux-qui-affluent/48543

  • PEGIDA à Dresde, bastion de la Résistance allemande - PEGIDA in Dresden, Hauptstadt des Widerstands

  • Rappel : MoreCowBells Nouvelles révélations sur les pratiques de la NSA

    Un an et demi après le début des révélations d’Edward Snowden, on croyait tout savoir sur la surveillance massive de l’Internet par l’agence de renseignement américaine, la fameuse National Security Agency (NSA). Or les découvertes se poursuivent. 
    Le Monde et le site Internet allemand Heise ont pu consulter un nouveau lot de documents confidentiels montrant que la NSA s’attaque de façon massive et systématique au DNS (Domain Name System), qui gère les répertoires de noms à l’échelle mondiale. 
    Sur Internet, tout ou presque commence par une requête vers un nom de domaine. Les serveurs DNS, « postes d’aiguillage » indispensables, reçoivent les demandes de connexion sous forme d’adresses formulées en langage compréhensible par un humain (par exemple « lemonde.fr »), puis ils trouvent le numéro Internet (IP) correspondant, lisible par les machines (195.154.120.129). 
    Les fournisseurs d’accès et les grands organismes possèdent leurs propres serveurs DNS internes, mais pour s’assurer que les noms sont toujours valides, ils doivent rester en liaison permanente avec les grands « serveurs racine » situés au sommet de la pyramide, qui centralisent les répertoires pour le monde entier. Il existe aujourd’hui treize groupes de serveurs racine. Ils sont gérés par douze organismes, dont neuf sont américains (le département de la défense, la NASA, des sociétés privées, des universités…). 
    Par ailleurs, l’attribution et la vente des noms de domaine sont supervisées par l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Icann), une association installée en Californie et qui est placée sous la tutelle du département du commerce américain. 
    Les numéros IP « en chiffres », correspondant aux adresses « en mots », sont gérés par l’Internet Assigned Numbers Authority (IANA), un organisme rattaché à l’Icann et qui travaille en liaison avec l’agence fédérale NTIA (National Telecom and Information Administration). A noter que la NSA collabore officiellement avec la NTIA, en matière de cryptographie. 
    Le gouvernement des Etats-Unis a annoncé qu’il souhaitait réduire son rôle au sein de l’Icann avant la fin 2015, mais les modalités de ce transfert de pouvoir restent à définir. 
    Enfin, pour les organismes qui ne veulent pas ou ne peuvent pas se payer leur propre serveur DNS interne, il existe sur Internet des serveurs intermédiaires gratuits et libres d’accès. 
    A nouveau, les principaux appartiennent à des sociétés américaines comme Google, qui collecte ainsi des masses de renseignements sur l’origine et la destination des connexions Internet dans le monde entier. La surveillance systématique du DNS, système ouvert, ne pose donc pas de problèmes théoriques complexes, mais elle nécessite des moyens humains et matériels importants. 
    A ce paysage déjà très américain, il faut ajouter la NSA. Les documents consultés par le site Internet allemand Heise et Le Monde décrivent un vaste programme spécialement consacré à l’espionnage du système des noms de domaine, baptisé « MoreCowBells » (Davantage de cloches à vaches). 
    A l’origine, « More Cow Bells » est le titre d’un sketch musical datant de 2000, diffusé par l’émission satirique hebdomadaire « Saturday Night Live » diffusée sur la chaîne de télévision américaine NBC. Par la suite, le sketch est devenu culte, notamment sur la Toile. En choisissant ce nom, les fonctionnaires de la NSA ont peut-être voulu montrer qu’ils avaient de l’humour, et qu’ils appréciaient la culture populaire jeune et branchée. 
    MoreCowBells a plusieurs fonctions. C’est d’abord un outil de « surveillance passive ». Dans ce cadre, il sert à cartographier les réseaux internes de grandes entreprises, d’administrations et d’organismes divers. 
    Pour espionner les serveurs DNS, la NSA leur envoie en continu des rafales de demandes de connexion. Elle utilise pour cela un outil baptisé « Packaged Goods » (marchandises emballées), un réseau international d’ordinateurs clandestins qui, en apparence, n’ont aucun lien avec le gouvernement des États-Unis. Les machines visant spécifiquement les grands serveurs DNS sont installées, notamment, en Malaisie, en Allemagne et au Danemark. Au total, elles les interrogent plusieurs milliers de fois par heure, 24 heures sur 24. Les résultats sont envoyés au quartier général de la NSA toutes les quinze à trente minutes. 
    Les demandes de connexion se font avec des adresses fictives mais plausibles. Celles-ci sont fabriquées à partir de listes de mots-clés figurant fréquemment dans les adresses à usage interne des serveurs Web et email, des bases de données, etc. – généralement des noms barbares, impossibles à deviner directement, et qui ne sont publiés nulle part. 
    Ainsi, de proche en proche, MoreCowBells parvient à reconstituer un annuaire assez complet des adresses valides d’un réseau d’entreprise ou d’administration. Puis, pour chaque adresse, il va chercher le numéro IP correspondant. Certains serveurs facilitent d’ailleurs sans le vouloir la tâche de la NSA. Quand ils reçoivent une demande pour une adresse qui n’existe pas, ils renvoient un message d’erreur accompagné de deux suggestions – les deux adresses valides les plus proches, par ordre alphabétique… La constitution de « l’annuaire » devient ainsi assez aisée. Contactée par Heise, la NSA a répondu qu'elle ne faisait "« aucun commentaire sur ses activités spécifiques supposées en matière de renseignement à l'étranger »"
    Par ailleurs, des documents révélés par Edward Snowden en 2013 ont montré que la NSA intercepte directement le trafic Internet circulant sur certains câbles internationaux, et participe secrètement à la gestion de nœuds de communication appartenant au secteur privé. Dans le flot de requêtes DNS banales adressées à une entreprise (www.companyX.com), MoreCowBells pourra ainsi relever celles qui semblent les plus intrigantes (par exemple « deepstorage.internal.companyX.com »), et les mémoriser, afin de les exploiter plus tard. 
    Selon les nouveaux documents consultés par Le Monde, MoreCowBells sert en priorité à surveiller quasiment en temps réel "« des sites Web de gouvernements étrangers, des forums terroristes et extrémistes, des sites de téléchargement de logiciels malveillants… »" 
    La surveillance vise même des sites américains "« dans le cadre d’une demande d’assistance émanant du département de sécurité intérieure »". L’objectif est de les défendre contre une attaque venue de l’étranger. Plus généralement, la NSA se trouve ainsi en possession d’une masse de « métadonnées » techniques sur le trafic Internet global, qu’elle pourra croiser avec d’autres types de métadonnées collectées par ses autres programmes de surveillance : qui communique avec qui, quand, combien de fois, etc
    MoreCowBells sert également à préparer des offensives de la NSA visant à pénétrer ou à perturber un serveur ou un réseau étranger. Par exemple, il va détecter un service créé par une entreprise à l’usage exclusif de ses employés, mais qui est en fait accessible depuis l’extérieur car il a été mal configuré : pour un hacker expérimenté, équipé de logiciels d’attaque, le service devient alors une porte d’entrée vers l’ensemble du réseau de l’entreprise, qui pourra être piraté de diverses façons. 
    Enfin, quand une attaque est déclenchée, l’interrogation des serveurs DNS va servir à évaluer son efficacité en temps réel. Grâce à MoreCowBells, la NSA saura si le service attaqué continue à fonctionner ou s’il a été coupé. S’il a été déplacé vers un autre serveur par mesure de protection, elle va le repérer à nouveau, ce qui permettra de reprendre l’attaque. 
    Par petites touches discrètes, l’Agence nationale de sécurité (NSA) des Etats-Unis a confirmé la véracité des révélations faites par Edward Snowden et les médias américains depuis 2013. 
    Dans un article publié en janvier 2015 par la revue de mathématique américaineNotices, Michael Wertheimer, le directeur de la recherche de la NSA, reconnaît ainsi que l’agence a tenté d’imposer à la communauté internationale l’usage d’un algorithme de cryptographie qui était piégé ; son générateur de nombres aléatoires composant les clés de chiffrement contenait une porte dérobée qui permettait de prévoir les chiffres générés, et donc de casser facilement des clés pourtant réputées inviolables. 
    S’adressant à ses pairs de la communauté des mathématiciens américains, Michael Wertheimer s’est livré à un début de mea culpa inhabituel : "« Rétrospectivement, la NSA aurait dû cesser de promouvoir l’algorithme dual EC_DRBG dès que les chercheurs en sécurité ont découvert la possibilité d’une porte dérobée. »" Puis il a qualifié de "« regrettable »" la décision de continuer à soutenir l’usage de ce générateur faussement aléatoire. Pour l’avenir, il a affirmé que "« nous serons plus ouverts et plus transparents à propos de nos contributions à l’élaboration de normes cryptographiques »"
    Cela dit, en matière de collecte d’informations personnelles et de respect de la vie privée des citoyens, Michael Wertheimer réaffirme que la NSA est presque irréprochable : "« Les algorithmes de la NSA éliminent approximativement 99,998 % des données auxquelles elle a accès… Après ce processus de filtrage, les données restantes doivent remplir des conditions très strictes avant d’être sélectionnées pour traitement et analyse. »" 

  • Les homosexuels "mariés" votent... FN

    Selon une étude du CEVIPOF :

    "Malgré l’opposition farouche, à défaut d’être unanime, du Front national et des Républicains au mariage pour tous, une majorité des personnes interrogées ayant voté aux élections régionales et ayant bénéficié directement de celui-ci s’est prononcée pour ces partis. À agglomération de résidence, âge, éducation et revenu par unité de consommation équivalents, l’avantage du PS parmi les couples mariés homosexuels en comparaison des couples mariés hétérosexuels existe mais demeure faible alors que les bénéficiaires du mariage pour tous sont systématiquement moins enclin à voter pour le PS que les couples homosexuels non mariés. Par conséquent, force est de conclure que, dans ce cas, tenir une promesse électorale - l’adoption du mariage pour tous -nn’a pas été suffisant, dans le présent contexte, pour fidéliser cet électorat. Réciproquement, la question des droits des homosexuels ne constitue manifestement pas, pour cette partie de l’électorat gay, le déterminant direct du comportement électoral. Paradoxalement, cela peut être interprété comme un signe de succès du mariage pour tous. En effet, si ce dernier visait à normaliser la place des homosexuels dans la société, les couples homosexuels témoignent bien, d’un point de vue électoral, d’une forme de normalisation politique. À défaut de pouvoir expliquer la plus forte propension des répondants masculins des couples homosexuels à voter Front national par la présence avérée de certains d’entre eux au sein de la direction frontiste, par le ralliement spectaculaire de certains activistes gays au FN ou par la discrétion de Marine Le Pen sur le mariage pour tous et sa mise en avant de la défense de la laïcité, on ne peut que souligner une convergence entre ces phénomènes. Là, comme ailleurs, le FN réussit manifestement le tour de force d’agréger des électorats aux antipodes : à la fois une proportion importante d’un segment électoral a priori peu disposé à le soutenir– les couples homosexuels et les parties les plus homophobes de l’électorat français qui le soutiennent depuis le milieu des années 80."

    Il y a peut-être une autre raison : les personnes homosexuelles ont plus de raisons de craindre le déferlement migratoire. Mais ce n'est que mon avis...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le sens de l’existence : fidélité, liberté, honneur, excellence

    Ce sens est défini par les quatre mots-clés qui sont : les racines, la mission, la tenue et l’exploit. Hayek montre bien que nous n’avons créé ni notre langage, ni notre raison, ni note civilisation. Comment un individu pourrait-il créer ce qui le précède ? Nous avons donc, que cela plaise ou non, un héritage qui est constitutif de notre être. Sans cet héritage, comme on l’a vu avec les « enfants sauvages » perdus en forêt et élevés par des animaux, notre personnalité et notre raison même seraient inexistantes. — Par Ivan Blot, homme politique, philosophe, écrivain, essayiste.

    On peut considérer que puisque nous avons un héritage, nous devons en remercier nos ancêtres et notre nation et ne pas être ingrats. Qui dit héritage dit histoire et l’homme pleinement homme a une « conscience historique » à l’inverse de l’animal.

    Les racines de l’existence, la fidélité

    Qui dit héritage et histoire dit donc « fidélité ». Les mots « foi » et « fidélité » ont une commune origine. Un homme « sans foi ni loi » est un homme à qui l’on ne peut pas faire confiance. Du point de vue éthique, la fidélité est donc une vertu fondatrice.

    Mais il y a plus, car les traditions qui constituent notre héritage contiennent un savoir, une sagesse énorme sélectionnée par des siècles de pratique de millions d’hommes. Se priver de cet héritage en voulant faire table rase (tabula rasa) est donc un acte absurde et suicidaire. La sagesse des traditions est plus grande que celle de l’individu limité dans le temps et dans ses capacités rationnelles individuelles. L’orgueil individuel est donc stupidité. Les tentatives de tout refaire à nouveaux frais et d’éradiquer les traditions s’appellent historiquement des « révolutions ». Les révolutions permettent à la barbarie présente dans le cerveau primitif de l’homme de réapparaitre. C’est pourquoi elles mènent au sang et aux meurtres. L’homme a toujours le choix entre sauvagerie, barbarie et civilisation et la tâche de préserver et d’accroitre la civilisation n’est pas une tâche anodine, elle est vitale. Le rejet des traditions est en effet mortel, mort lente ou rapide selon les cas.

    Ce qui fait la différence entre l’animal et l’homme, ce sont donc les traditions, elles-mêmes évolutives par petites touches à travers les événements historiques. Au mot racine, on peut donc associer le mot FIDÉLITÉ, condition même de la pérennité de la vie et de l’apparition de l’existence comme mode de vie spécifiquement humain.

    La mission de l’existence, la liberté

    Comme tous les philosophes existentiels l’ont compris de Pascal à Kierkegaard, de Nietzsche à Heidegger, l’homme peut mener une vie sans existence authentique et se laisser balloter de plaisirs fugaces en plaisirs fugaces. Il peut aussi refuser cette vie limitée au « divertissement » (Pascal) et mener une existence éthique (Kierkegaard). Il peut, comme l’écrit Heidegger, être simplement jeté dans le monde (il l’est toujours d’ailleurs au départ) ou « missionné ». C’est la conscience et le sentiment d’avoir une mission à réaliser sur terre qui distingue le plus l’homme de l’animal. Pour choisir cette mission, l’homme peut tenir compte ou non de ses racines, voire les rejeter au prix d’une énorme perte d’information. C’est en cela que l’homme est doué de LIBERTÉ.

    Mais la liberté conduit, comme l’a écrit le tragédien grec Sophocle, sur le chemin du bien comme sur le chemin du mal. On peut choisir une mission de rebelle (Al Capone) ou de révolutionnaire (Pol Pot, Fouquier-Tinville). On peut aussi choisir une mission humanitaire et croire naïvement que le bien naît seulement du bien à l’encontre d’Héraclite qui proclamait l’unité des contraires. La réalité est que la paix créé la guerre et que la guerre créé la paix. C’est pour cela que le Christ dans Sa sagesse affirme ce qui peut paraitre scandaleux : « Je suis venu apporter non la paix mais l’épée ». On peut enfin estimer que la mission est de faire fructifier l’héritage de sa civilisation au lieu de la renier et s’engager sur la voie du dépassement de soi-même vers le bien, par des actes créateurs, où l’homme devient « co-créateur » du monde (Nicolas Berdiaeff). Le fait d’avoir une mission donne du sens à l’existence et la rend plus belle, ce qui n’exclue pas le tragique. Elle permet de s’élever sur le chemin qui va de la bête vers le héros. L’existence peut être comme disait De Gaulle : « sans caractère, morne tâche d’esclave, avec lui, jeu divin du héros ! »

    La tenue, l’honneur

    La mission, qui est liberté, vous contraint à la tenue, qui est devoir et discipline. La tenue est ce qui vous empêche de déchoir. Elle est associée au sens de L’HONNEUR. Le héros qui a le choix entre se planquer ou affronter un ennemi supérieur en nombre, a de la tenue, il est honorable. C’est pourquoi la condition militaire a toujours été honorée dans l’histoire. Il fallait autrefois faire le métier des armes pour pouvoir être anobli. Le proverbe « noblesse oblige » exprime ce sens de l’honneur. La noblesse ne mendie pas des « droits » mais revendique au contraire des devoirs. Elle permet ainsi à l’homme de sortir de lui-même, de cet égocentrisme de petit enfant car à l’intérieur de l’homme privé de lumière extérieure, il n’a que de la boue, comme l’a justement écrit feu le philosophe Jean-François Mattéi (si l’on entend par « boue » les pulsions incontrôlée du cerveau reptilien).

    Nietzsche a écrit : « l’homme est une corde tendue entre la bête et le surhomme » où le surhomme selon lui, devait remplacer Dieu, qu’il croyait mort dans la conscience des hommes. En effet, sans l’idéal apporté par la « mission », la tenue disparait et l’homme régresse vers l’animalité ou vers la barbarie. Mais il est difficile à l’individu isolé, très faible qu’on le veuille ou non, de tenir son poste et sa mission, et de conserver la tenue, sans institutions extérieures pour le pousser à s’élever. L’homme a besoin de traditions, et dans ces traditions, il y a les institutions. C’est pourquoi, lorsque un peuple est vaincu, le vainqueur retire souvent au vaincu ses institutions et traditions propres. Il lui brise ainsi les reins.

    L’exploit, l’excellence

    Pourvu d’une mission, marque de liberté, et d’une tenue, donc du sens de l’honneur, la personne est appelée à accomplir des exploits. Cela peut être des actes héroïques mais cela peut aussi être des actes créateurs (les symphonies de Beethoven). Les actes en question sont aussi des actes d’amour : l’amour créé du nouveau, des êtres ou des œuvres. Sans amour, l’homme est condamné à la stérilité, dans tous les sens du terme, stérilité biologique ou stérilité culturelle. Pour qu’il y ait exploit, il est nécessaire de rechercher l’excellence, vertu majeure des anciens Grecs. Tout se tient : pas d’excellence sans tenue, capacité de se dépasser. Pas d’excellence sans une mission inspiratrice. Pas d’excellence sans puiser dans l’héritage immense des racines, des traditions. Racines, mission, tenue et exploits forment le quadriparti de l’existence. L’existence est plus que la vie.

    Ivan Blot

    Source : Institut Iliade

    http://reconquetefrancaise.fr/le-sens-de-lexistence-fidelite-liberte-honneur-excellence/

  • Royalistes, AU TRAVAIL !

    LA CELLULE D’ÉTUDE, INSTRUMENT DE RECONQUÊTE

    Quelle action politique pour notre XXIe siècle ? Loin des solutions faciles et artificielles, l’UCLF prône le travail, la persévérance, l’exemple ; bref : l’effort sur soi. En effet, peut-on sérieusement désirer réformer la société ― donc les autres ― sans commencer par se réformer soi-même ? Effort dans l’étude de ce qu’est la monarchie traditionnelle, pour mieux la faire connaître. Effort dans la prise de responsabilités au sein de la Cité, pour donner l’exemple d’une bonne autorité et la faire aimer. Efforts qui sont autant de conditions à la reconquête des esprits et des cœurs.

    Quel est le programme politique des légitimistes ? Retour à la table des matières

    Avant de répondre il faut préciser deux points :

    Ni l’Union de Cercles Légitimistes de France, ni Vive le Roy (sa bibliothèque), ne constituent des partis politiques. Le mot même de parti est aberrant si l’on pense que l’objet de la politique est le bien communde la Cité et non celui de l’une de ses parties. Nous nous demandons toujours par quelle alchimie mystérieuse, au soir des élections, à 20h00 très précisément, le candidat d’un parti se transmute en un instant ― du moins l’assure-t-il ― en « président de tous les Français » !!! Est-ce crédible ?

    La démocratie fausse sournoisement les cartes car, avec son égalitarisme, tout un chacun est appelé à donner son avis sur des décisions politiques qui demanderaient à des experts des années de travail. La situation est analogue à celle d’un malade, qui au lieu de consulter un médecin, confierait sa santé à une assemblée égalitaire où la voix du spécialiste pèse autant que celles des ignorants ! En fait, c’est pire que cela : nous confions la santé de notre société à l’opinion, jouet de la propagande des idéologies et des féodalités financières. Si nous sommes royalistes, c’est justement pour ne plus faire de politique à un niveau qui n’est probablement pas le nôtre, pour que cet art difficile soit pris en main sérieusement par des ministres choisis par le roi pour leurs compétences, comme cela était le cas dans l’Ancienne France.

    Dans ces conditions, il nous est impossible de proposer un programme politique à la manière d’un parti : nous n’avons ni une connaissance exhaustive de la situation, ni forcément le ou les remèdes, et nous nous méfions des « ya qu’à ».

    En revanche, nous avons des principes d’action qui sont ceux de la monarchie traditionnelle. Entre autres :

    • Restauration de l’autorité (de Dieu par le sacre et autres manifestations publiques, du roi, et de ses représentants, du prêtre, du père de famille), et reconnaissance publique de la dignité de toute personne qui travaille pour le bien commun.
    • Promotion de la famille.
    • Décentralisation, toujours dans l’esprit de responsabiliser les hommes pour les faire participer au bien commun : autonomie des provinces qui la désirent, constitution de corporations pour les métiers qui le souhaitent...

    Mais alors, quelle action concrète proposez-vous ? Retour à la table des matières

    Tout d’abord soulignons que notre objectif n’est pas de faire une « contre-révolution », mais le contraire d’une révolution, autrement dit : partir de la situation actuelle et réformer progressivement la société, l’infléchir par le biais de lois, d’incitations, d’aides ...

    Cependant, soyons réalistes : nous n’en sommes pas encore là.
    Les sciences humaines nous révèlent l’instabilité d’un gouvernement qui n’a pas l’assentiment des élites du pays et celui d’une portion critique de population favorable.
    Or l’esprit égalitaire a tout infecté, pire ! la démocratie a entretenu les intelligences dans l’illusion que le “TOUT, TOUT DE SUITE” était possible par le vote, sans autre effort que des campagnes électorales bien menées.
    L’histoire montre qu’aucune lutte démocratique n’a jamais donné aux tenants du Droit naturel (catholiques, monarchistes... ) l’accès au gouvernement : nombreux sont ceux qui ont perdu leur âme et celles de leurs enfants pour ne l’avoir pas compris, et cela dans des conditions autrement plus favorables qu’elles ne le sont aujourd’hui (rappelons nous la triste affaire du Ralliement de l’Église à la République de Léon XIII).

    Aussi, est-il intéressant de nous pencher sur la façon dont la Révolution a triomphé en 1789.
    À cette date les esprits étaient mûrs : ils avaient été travaillés pendant tout le siècle par ce que Augustin Cochin appelle les « sociétés de pensée » qui avaient envahi tout le Royaume.
    Pendant un siècle nos adversaires avaient distillé sans relâche, au sein de petits groupes, la passion de l’égalité et l’horreur de l’autorité. Ce travail, s’il était secret ou au moins discret, fut titanesque tant par l’intensité que par la durée. Nombre de ceux qui l’avaient initié sont morts sans en avoir vu les fruits.

    C’est donc le chemin de la conquête des intelligences et des cœurs que les légitimistes proposent. Cette solution est certes austère, mais réaliste, honnête et s’impose comme un devoir :

    • À la passion de l’égalité opposons la raison, d’où la nécessité de l’étude.
    • À la haine de l’autorité opposons l’amour en commençant par nous réformer nous-mêmes : là où nous vivons, prenons des responsabilités, donnons l’exemple d’une autorité bienveillante, ferme mais humble, soucieuse du bien commun, et elle même soumise à son autorité immédiate.

    Pour utiliser la raison il faut apprendre ; pour aimer la monarchie et la faire aimer, il faut la connaître ; l’étude est donc incontournable.
    L’UCLF propose la multiplication de cellules d’étude sur tout le territoire.

    Il s’agit ni plus ni moins que de rendre la monarchie traditionnelle familière et désirable à nos contemporains, de leur en montrer l’harmonie, la beauté, la bonté, la nécessité par la raison et par l’exemple.

    Qu’est-ce qu’une cellule d’étude ? Retour à la table des matières

    Contrairement à une société de pensée dont l’objet est d’élaborer une vérité commune aux membres, la cellule d’étude a pour objet la soumission au réel par l’étude de ce qui est : le meilleur service que nous pouvons rendre à la vérité est de ne pas la travestir.

    Il s’agit de former des royalistes autonomes et responsables, capables d’apporter des réponses à des situations concrètes à la lumière de bons principes.

    Au début, deux ou trois personnes suffisent à former une cellule ; plus tard, on peut élargir le groupe par cooptation à six ou dix mais pas plus. Au delà, certaines personnes ont du mal à prendre la parole.

    Le responsable de la cellule est de préférence le fondateur (ou la fondatrice) ou l’autorité désignée par le président de cercle (quand celui-ci existe déjà).

    Lorsque les membres sont suffisamment formés (au moins 2 ans si les réunions sont régulières), ils quittent la cellule pour en former de nouvelles ou agir dans le cadre d’un cercle.

    En quoi consiste une réunion de cellule ? Retour à la table des matières

    Une fréquence d’au moins deux réunions par mois est nécessaire pour obtenir des résultats satisfaisants

    Une séance dure aux environs de 2 heures (bien essayer de s’en tenir à cette durée car des séances trop longues risquent de décourager certains membres).

    Même si plusieurs membres de la cellule ne sont pas croyants, il est bon de se reconnaître soumis au principe d’autorité, en commençant la réunion par une prière à Dieu, Source de l’autorité. De même, il est souhaitable de placer la cellule sous la protection d’un saint patron.

    En première partie (environ 15 à 20 min) on peut faire une petite revue de presse ou/et communiquer des informations, de préférence locales (Les membres de la cellule vivent dans un milieu bien concret).

    La seconde partie consiste à faire la lecture commentée d’un texte. Pour des débutants, on peut tout à fait se contenter d’une lecture simple.

    Le site viveleroy.fr rassemble des documents facilement imprimables à partir de votre navigateur et qui sont autant de supports à l’étude en cellule. Mieux ! l’UCLF propose un programme d’étude en trois cycles à cette page.

    S’efforcer d’entretenir une ambiance amicale et sereine : chasser l’orgueil, pas de compétition, mais le souci permanent d’expliquer ou de chercher si on n’a pas immédiatement la réponse. Quand cela est nécessaire, il ne faut pas hésiter à se reprendre mutuellement, tant sur la forme que sur le fond, en veillant à donner les explications avec tact et charité, et toujours en respectant l’autorité.

    La méthode est-elle efficace ? Retour à la table des matières

    Depuis vingt ans, cette méthode a fait ses preuves : si elle est peu valorisante dans un premier temps et demande de la persévérance, elle est formidablement efficace. Les progrès sont sensibles dès la première année. Elle permet en outre de nouer de solides amitiés.
    Plusieurs textes du site Vive le Roy ont ainsi été écrits par des membres de cellules.

    Les cellules d’étude légitimistes ont d’abord été cantonnées dans l’Ouest, berceau de leur fondation. L’outil internet permet maintenant leur essaimage à l’ensemble du pays. La multiplication des études augure donc des fruits abondants d’ici à quelques années...

    ... à la Grâce de Dieu.

    http://www.viveleroy.fr/Royalistes-AU-TRAVAIL,53