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  • Syrie : la mise en garde russe porte ses fruits ? accord sur la cessation des hostilités

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
    Les États-Unis et la Russie sont tombés d’accord dans la nuit de jeudi à vendredi sur une « cessation des hostilités » en Syrie dans un délai d’une semaine afin de relancer le processus de paix et de stopper l’exode de civils.

    À l’issue de cinq heures d’intenses négociations à Munich (Allemagne), les deux pays et leurs principaux alliés ont convenu d’une cessation des hostilités dans tout le pays dans un délai d’une semaine et décidé un accès accru et « immédiat » de l’aide humanitaire aux civils en détresse.
    L’arrêt des hostilités concernera toutes les parties au conflit à l’exception des « groupes terroristes Daech (acronyme du groupe État islamique en arabe) et Al-Nosra (Al-Qaïda) », ont précisé les ministres des Affaires étrangères russes, Sergueï Lavrov et américain, John Kerry. Les États-Unis et la Russie vont piloter les « modalités » de mise en œuvre de cette cessation des hostilités. Sans doute les avertissements du premier ministre russe Dmitri Medvedev ont-ils été entendus.

    Dans un entretien au quotidien économique allemand Handelsblatt, paru aujourd’hui, le Premier ministre russe adresse une solennelle mise en garde aux États-Unis et à leurs vassaux.
    Dmitri Medvedev a en effet estimé qu’une offensive terrestre étrangère en Syrie présenterait « Le risque de déclencher une nouvelle guerre mondiale ». « Les Américains et nos partenaires arabes doivent bien réfléchir : veulent-ils une guerre permanente ? Pensent-ils qu’ils pourraient gagner rapidement une telle guerre ? Quelque chose de cet ordre est impossible, particulièrement dans le monde arabe », avertit M. Medvedev.

    L’Arabie saoudite a en effet récemment évoqué l’idée de dépêcher des troupes au sol en Syrie, dans le cadre de la coalition internationale contre le groupe jihadiste État islamique.
    Une proposition soutenue directement par le Pentagone. Pour Washington, il s’agit de contrer, par alliés interposés, l’offensive victorieuse de Bachar El-Assad contre Daech. À tel point qu’on peut se demander qui est l’ennemi principal pour les États-Unis : Bachar ou Daech… Rappelons qu’après la signature de l’accord nucléaire avec l’Iran, le Premier ministre israélien Netanyahu et son ministre des Affaires étrangères Moshé Yaalon n’avaient pas caché leur sympathie finale pour Daech. Rappelons également que depuis la mise sur pied de la coalition Occidentale anti-Daech, à l’été 2014, l’aviation américaine a mené quelque 10 000 sorties dont le seul résultat tangible semble d’avoir favorisé l’expansion du groupe islamo-terroriste. Vous avez dit bizarre ?

    Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a par ailleurs fait une offre concrète de cessez-le-feu, lors de la réunion du « Groupe international de soutien à la Syrie », hier à Munich.
    Offre qui a donc été acceptée et ce alors qu’au même moment, en parfait petit vassal des États-Unis, le président français François Hollande demandait l’arrêt des frappes aériennes russes en soutien à l’armée syrienne contre Daech. L’indépendance de la politique étrangère française n’est décidément plus qu’un souvenir.

    http://fr.novopress.info/

     

  • Hédonisme et sens de l’honneur : incompatibilité ou alternative ?

    Dr Bernard Plouvier

    L’étude de l’histoire démontre aisément l’opposition entre les partisans du bien-être, pour eux-mêmes et leurs proches, et les humains motivés par le sens de l’honneur… qui n’est pas l’équivalent de la gloriole.

    Or, l’histoire humaine démontre également que certaines périodes favorisent la première attitude et d’autres la seconde. L’opposition n’est nullement permanente, mais se fait plutôt selon un phénomène de bascule, en fonction des conditions de l’époque. Autrement dit, l’inné et l’acquis jouent leur rôle dans ce choix individuel et collectif. On peut le démontrer par deux exemples suffisamment proches de nous pour que l’oubli et les déformations induites par les concepteurs de dogmes historiques n’aient pas embrouillé les faits.

    En août 1914, la quasi-totalité des hommes de 20 à 35 ans des pays d’Europe occidentale, danubienne et orientale se sont rués à l’assaut les uns des autres, emportés par leur chauvinisme. Cet enthousiasme guerrier, signalé par tous les témoins, n’est discuté que par les universitaires qui évoquent « l’été 14 » comme s’il formait un tout homogène. Or, s’il est évident qu’au mois de juillet la majorité des opinions publiques espérait encore que l’on puisse éviter une guerre pour un motif aussi futile que l’assassinat d’un prince héritier, en août, une fois la guerre enclenchée, les Nations (à l’exception de la magyare, où l’on haïssait l’archiduc assassiné) se sont ruées à la guerre, ignorant tout de ce que seraient ses tristes réalités.   

    L’été de 1939, il n’y a, certes, nulle passion guerrière en France, où aucun intérêt national n’est en jeu, mais l’on est enthousiaste par inconscience en Pologne, et en Grande-Bretagne, où l’on compte faire la guerre avec l’Armée française et la Royal Navy.

    Ce contraste ne fait que refléter la dissemblance entre les situations. Chauvinisme et croyance, fortement ancrée dans chaque opinion publique, en son « bon droit » en 1914. Refus « de se faire casser la gueule pour rien » en 1939. On ne peut pas reprocher les illusions, bellicistes pour les pères, pacifistes pour les fils (en outre, horrifiés par les récits des survivants du premier épisode), sans remarquer l’énorme différence de contexte entre les deux périodes.  

    Il existe des individus génétiquement programmés pour être, en toutes circonstances, des lâches et d’autres des téméraires. Chacun de ces deux groupes ne doit pas dépasser 5 à 10% de l’humanité. Le reste, soit l’écrasante majorité, choisira l’une ou l’autre option, en tenant compte de l’ambiance générale et de la conjoncture, c’est-à-dire de ce que l’on croit savoir des événements et des intentions de ceux que l’on présente comme des ennemis.

    Pourquoi évoquer ces banalités, objectera-t-on ? Parce que notre époque est l’un de ces moments de l’histoire des civilisations où se présente l’alternative : hédonisme versus sens de l’honneur.

    En Occident, les Nations autochtones sont confrontées à ce que la globalo-mondialisation pouvait offrir de pire. Face à la destruction rapidement progressive de l’industrie, de l’agriculture et du commerce nationaux, face à une immigration-invasion africaine et moyen-orientale, en énorme majorité musulmane, qui expose à la probabilité d’une substitution de population dominante durant la seconde moitié de notre XXIesiècle et à l’implantation de l’anachronisme islamique, face à la confiscation de tous les pouvoirs par les maîtres de l’économie, les Nations européennes autochtones doivent choisir entre les petits plaisirs, les petites joies, le confort et la révolte, l’insurrection, le refus de ce monde de médiocrité intellectuelle et spirituelle.

    Hédonisme versus Honneur. Il faut choisir… avant que d’être submergés. Car, s’il est vrai que ce sont les minorités agissantes qui font l’histoire, il n’en est pas moins vérifié que, sauf à pouvoir utiliser unilatéralement des armes de destruction massive, la guerre à un contre cinq ou six - ce fut la proportion des combats en Europe durant les années 1943-45 - est constamment perdue !  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Effroyable prédiction de Poutine concernant l’Europe et la crise des migrants

    Vladimir Poutine a présenté deux voies possibles pour l’Union Européenne par rapport à la crise des migrants
    L’une d’elle serait de défendre par la force physique et l’armée les frontières de Schengen, la deuxième serait de laisser venir les migrants clandestins et avec eux des terroristes, ce serait alors la fin de l’Union Européenne ce qui pourrait induire/amener la troisième guerre mondiale et même un nouvel holocauste. 
    Selon le président russe, le plus important serait d’en finir avec l’arrivée des migrants au sein de l’UE et de dire clairement aux migrants, par les dirigeants de l’UE, de cesser de venir en Europe car ils seront rejetés.
     « Si les politiciens de l’UE ne se réveillent pas à temps, en moins d’une année l’enfer se déchaînera en Europe
    Pour les migrants qui fuient la guerre, ils devront être gardés dans des camps de réfugiés en Turquie jusqu’à ce que la guerre soit finie Syrie. 
    Selon Poutine, si les politiciens de l’UE ne se réveillent pas à temps, en moins d’une année l’enfer se déchaînera en Europe. 
     
     

  • Les trois leçons de Cologne (article paru dans L’Action Française n°2925 du 04 février 2016)

    En un mois, les agressions sexuelles de Cologne ont plus fait “bouger les lignes” que n’importe quel discours de bon sens sur l’incapacité de l’Europe à réellement supporter un afflux massif d’immigrants. Un symbole a chassé l’autre, et le corps précis d’Aylan Kurdi a été balayé par mille ombres allemandes, qui ont fait de Cologne le visage brumeux et nocturne du danger migratoire. Cologne a tout d’abord permis de dresser, à charge et à décharge, le véritable portrait de l’immigration. Ensuite, Cologne a permis de mettre à jour les contradictions des humanistes, écartelés entre deux causes. Enfin, les nations européennes, et l’Union elle-même, ont révélé leur incapacité à traiter de façon cohérente et unanime le problème. Trois leçons majeures.

    1) Révélations

    Les agressions sexuelles de Cologne ont eu un effet de dévoilement extraordinaire à plusieurs niveaux, en faisant voler en éclats le mythe d’un “immigré bon sauvage”, fuyant un mal dont il n’était que l’innocente victime, apportant à l’Occident le trésor de son cœur et de sa science, en pointant du doigt l’étrange traitement médiatique et politique du phénomène. Quel est le portrait du vrai migrant ? Les immigrés présents en Allemagne sont majoritairement des hommes, musulmans, seuls ou isolés, qui ont laissé leur famille derrière eux (ils n’ont pas droit au regroupement familial tant que nombre de formalités ne sont pas remplies), venus surtout pour des raisons économiques (le site Atlantico déclare que « selon l’agence Frontex, 60 % des migrants arrivés en Europe en décembre 2015 sont des migrants économiques et non des réfugiés politiques ») – et donc venus de pays qui n’ont rien à voir avec des zones de guerre. Pour dédouaner les Syriens des agressions, l’Allemagne a ainsi révélé que nombre d’immigrés interrogés ou arrêtés étaient en fait algériens ou marocains, ce qui au passage écorne le mythe d’une intégration réussie. Car que se passe-t-il à Düsseldorf, juste à côté de Cologne ? Le quartier dit du “Maghreb” recèle des bandes criminelles, qui sévissent aussi à Dortmund et Essen, et dont les membres viennent du Maroc et de l’Algérie. Un quartier où la présence des Maghrébins date des années soixante-dix… Un quartier criminogène : « à Düsseldorf, 40 % des jeunes Marocains et Algériens deviennent criminels au cours des douze premiers mois de leur séjour en Allemagne, contre 0,5 % pour les Syriens » (Libération, citant l’étude “Casablanca” de la police de Düsseldorf, menée en 2014).

    Bref, un immigrant n’est pas d’emblée un citoyen comme un autre par le seul fait qu’il réside en un endroit : il apporte avec lui toute (la richesse de) sa culture, qui n’est pas celle de son lieu de résidence – sauf à habiter dans des ghettos (et encore). On s’en doutait, mais pourquoi diable cet argument est-il aujourd’hui brandi pour absoudre les immigrés ? Il y a désormais, officiellement, une sociologie différente de l’immigré allemand. Il n’est plus cette statuette vertueuse et désirable, il a repris un poids de réalité conséquent. Le voilà mal intégré, désireux de faire venir sa famille, qui l’a envoyé en mission pour ce faire dans une perspective d’immigration économique sociale. Le voilà ghettoïsé, volontairement ou non. Le voilà clandestin et malfaiteur, volontairement ou non. Le voilà inadapté. Les journaux le découvrent, le révèlent, le considèrent avec étonnement, et même un peu d’indignation. Les politiques sont surpris, et déclarent, dans les villes, les régions et les pays, qu’il lui faut bien se comporter ou qu’il devra repartir (car l’immigré se retrouve nanti d’un pays d’origine, bien identifié, facilement repérable). Le voilà individualisé, en somme : là où Aylan avait réussi à indifférencier tous les immigrants, les viols de Cologne ont réussi à leur rendre leur individualité, à fragmenter les représentations. Désormais, il y a les intégrés et les autres, les coupables et les innocents, les hommes et les femmes, les légaux et les clandestins, les désirables et ceux dont on ne veut plus. Le temps de l’illusion économique et morale est fini. [....]

    Pour lire la suite, acheter l’Action française 2000 au numéro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Les-trois-lecons-de-Cologne

  • Retour vers la Quatrième République...

    Le remaniement ministériel de jeudi est l'exemple même de ce qu'il aurait fallu éviter si l’État et la politique voulaient garder quelque crédit aux yeux de nos concitoyens... Il n'a été, en définitive, que le retour assumé par le chef de l’État aux us et coutumes de la Quatrième République, défunte de ses errements (et de ses principes aussi) en 1958, et que nos socialistes molletistes (référence à Guy Mollet, et non aux œufs du même nom...) contemporains semblaient regretter au point, pour le président de la République, de ne gouverner que par « ententes et compromis ». Ainsi, l'entrée au gouvernement d'un radical de gauche, dont la qualité politique principale est surtout d'être le dirigeant d'un vieux parti-témoin de la République, et celles de présumés écologistes qui confondent « remaniement » et « reniement » (en particulier Mme Cosse, exemple caricatural de l'arrivisme et de la combinaison), montrent bien l'ampleur de l'hypocrisie d'une certaine Gauche dont les principes sont grands et la vertu, elle, bien petite...

    Dans l'opinion publique, et je parle aussi de celle qui ne se contente pas de s'exprimer dans les urnes, c'est, non pas l'incompréhension, mais plutôt ce désaveu méprisant à l'égard d'une classe politicienne qui, visiblement, n'entend rien et ne veut rien comprendre : alors que l'on demande des hommes d’État, il n'y a que des individualités et des calculateurs... La faute à ces derniers, ou, bien plutôt, la faute à un régime qui, au-delà de quelques uns de ses serviteurs qui sont aussi bons commis (dans le sens honorable du terme) du Bien commun, oublie le sens même de l’État et de son service ?

    Si le général de Gaulle, issu d'une tradition monarchiste pour laquelle il importait d'abord de servir et non de « se » servir, avait voulu en finir avec la Quatrième République, c'était pour restaurer l’État et le libérer de la pression des partis et, au-delà, de la Finance, cette « fortune anonyme et vagabonde » qu'il exécrait au plus haut point. Son jugement à l'égard du dernier président de la Troisième République, Albert Lebrun, pour lequel il éprouvait « compassion et cordialité », serait sans doute encore plus sévère à l'égard de nos politiciens et gouvernants actuels que cette simple reconnaissance désolée qui condamnait l'ancien « fantôme de la Troisième République » et, plus encore alors, cette dernière disparue dans la défaite de juin 1940 : « Au fond, comme chef de l’État, deux choses lui avaient manqué : qu'il fût un chef ; qu'il y eût un État », soupirait de Gaulle...

    En somme, en quelques mots et en restant poli à l'égard de ceux qui occupent la tête de ce « semble-État » qu'est devenue la Cinquième République, tout est dit : pour hier, certes, mais encore plus, désormais, pour aujourd'hui...

    http://nouvelle-chouannerie.com/