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  • Qui paye les factures téléphoniques des demandeurs d’asile ? Les contribuables !

    « Les autochtones doivent payer pour les frais de téléphone des réfugiés». Ce message a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux autrichiens. Une demande de l’association Caritas vient étayer cette affirmation.

    Caritas est une ONG internationale aux mains de chrétiens de gauche. Elle avait initialement pour but de venir en aide aux victimes de catastrophes naturelles et aux pauvres. Aujourd’hui, ses différentes antennes en Europe se consacrent quasi exclusivement aux « migrants ». 

    En Autriche, Caritas a demandé au gouvernement d’attribuer une subvention pour payer les frais de téléphone des demandeurs d’asile. 

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  • A Longpont comme à Chartres, on priait déjà « la Vierge qui doit enfanter » avant même de connaître le Christ

    Du Projet Cotignac 500 :

    On raconte qu’un jour, il y a très longtemps, des bûcherons gaulois auraient découvert, dans le creux d’un chêne à Longpont, près de Montlhéry (91), à 25 km au sud-ouest de Paris, une statue de bois représentant une femme avec un enfant dans les bras. L’effigie était accompagnée d’une inscription latine mystérieuse pour les païens : Virgini pariturae « À la Vierge qui va enfanter ». Les druides auraient alors commencé à vénérer cette image de la déesse mère.

    Plus tard saint Denis (+ 272) et son compagnon saint Yon, seraient passés par Longpont.

    Ils expliquèrent alors aux druides comment la prophétie sur la Vierge s’était enfin réalisée avec la naissance du Christ. Celle que les Gaulois du bord de l’Orge vénéraient sans la connaître était bien la Vierge Marie, mère du Sauveur. Saint Yon serait resté sur place, où il aurait annoncé l’Évangile. Il aurait été décapité vers 290. Avant de partir pour Paris, saint Denis aurait laissé à Longpont une précieuse relique : un morceau du voile de la Sainte Vierge.

    Une statue et une relique seraient donc à l’origine du sanctuaire de Notre Dame de Longpont.

    Depuis ces origines, présence chrétienne et dévotion mariale n’ont jamais été démenties en ce haut lieu. Le sanctuaire est même devenu une grande étape sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle (via Turonensis, ou chemin de Tours).

    Au tournant du XIe siècle, Longpont connaît un essor prodigieux.

    Guy Ier, comte de Montlhéry, (+ vers 1095) et son épouse Hodierne entreprend la construction d’une église en lieu et place de la chapelle originelle. La première pierre est posée en 1031 en la fête de l’Annonciation (25 mars), en présence du roi Robert le Pieux et de l’évêque de Paris, Humbert de Vergy. Le chantier va durer 150 ans.Dès 1040, Geoffroy, nouvel évêque de Paris, confirme que le sanctuaire est « bâti et dédié en l’honneur de la Mère de Dieu ». En 1061, Guy Ier et son épouse, Hodierne de Gometz, obtiennent du puissant abbé de Cluny, saint Hugues, l’implantation d’un prieuré à Longpont. Vingt-deux moines s’y installent.

    Hodierne est une figure marquante de la sainteté féminine au Moyen Âge.

    L’Église ne l’a pas canonisée, mais ce fut une sainte femme qui prêta assistance aux personnes démunies et aux ouvriers du chantier de l’église, en transportant eau et ciment. Un jour, un forgeron, mal inspiré par son épouse, lui donne une tige de métal brûlant en guise d’instrument servant à porter les récipients d’eau. Mais un miracle se produit : elle ne sent rien. Depuis 1931, la « Croix rouge feu » est conservée au fond de la basilique. En 1142, le roi Louis VII inaugure à Longpont une foire commerciale, fixée en septembre. En 1155, le pape Eugène III confie au prieuré le service religieux de paroisses avoisinantes. Le nombre des pèlerins croît. Les dons affluent. En 1200, un chroniqueur parle d’un « lieu de grande dévotion ». Un siècle plus tard, Longpont est devenu un centre spirituel majeur.

    Au XIIe siècle, le clergé fonde une confrérie : les Frères de Notre-Dame de Longpont.

    Leurs prérogatives et leurs devoirs sont étendus : secours aux pauvres, obsèques, etc. Au fil du temps, cette infrastructure devient une archiconfrérie et dépasse un millier de membres en 1747. Mise en sommeil en 1793, elle décline au XIXe siècle avant de ressusciter en 1851 sous le vocable de Confrérie de Notre-Dame de Bonne-Garde. Le Saint-Siège et l’épiscopat portent aussi un bel intérêt au site. En 1665, l’archevêque de Paris, Hardouin de Péréfixe, obtient du pape une bulle d’indulgence pour les pèlerins de Longpont. Le pape Alexandre VII accorde aussi la rémission des péchés aux fidèles qui entrent dans la confrérie après s’être confessés et avoir communié. Grégoire XVI puis Pie IX confirmeront toutes les indulgences antérieures.

    Les XIIIe, XIVe et XVe siècles constituent l’époque glorieuse de Longpont.

    Rois, princes, dignitaires de l’Église ou commun des mortels, tous s’y rendent en pèlerinage. Le futur saint Louis, sa sœur Isabelle de France, et leur mère Blanche de Castille, apprécient l’endroit. Les rois Louis VI, Louis VII, Philippe le Bel (1304 et 1308), Philippe VI, Charles VIII, François Ier s’y rendent aussi… Le fils de Philippe le Hardi, Louis de France, y effectue un séjour pieux. Saint Bernard y vient en 1131. Plus tard, Anne de Bretagne finance le chantier du portail de l’église. Quant à sainte Jeanne de Valois, fondatrice des Annonciades, elle place Longpont parmi les lieux spirituels majeurs. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, deux périodes de déclin sont suivies de deux restaurations de l’abbaye. Au XIXe siècle, le curé d’Ars n’eut pas le loisir de s’y rendre mais adhéra à la confrérie de Longpont. La princesse Eugénie de son côté offrit au sanctuaire une belle pièce d’étoffe.

    Pendant la Révolution, les moines devront se disperser et les reliques seront cachées.

    Le portail, déjà mutilé durant les guerres de religion, sera encore saccagé et la flèche de la croisée du transept abattue. Privée d’entretien, l’église de Longpont s’abîme terriblement dans les années qui suivent. Elle sera finalement amputée. Le chœur et le transept seront démolis en 1819. Seule la nef est laissée à la disposition des paroissiens.

    A partir de 1843, un jeune et dynamique curé, l’abbé Auguste Arthaud, va réussir à relever l’église de ses ruines.

    L’abside et le transept seront totalement reconstruits entre 1875 et 1878. L’église de Longpont redeviendra alors un des plus grands lieux de pèlerinage marial de l’Ile-de-France (40 000 personnes par an avant 1914).

    L’église sera érigée au rang de basilique le 6 avril 1913 par le pape Saint Pie X

    En 1969, Notre Dame de Bonne Garde est proclamée patronne du nouveau diocèse de Corbeil-Essonnes par Mgr Malbois, son premier évêque. Mgr Herbulot, son successeur veillera au rayonnement de Notre Dame de Longpont. La basilique est depuis le lieu de nombreux rassemblements diocésains et son reliquaire continue de se remplir.

    Père Frédéric Gatineau, recteur de la Basilique de Longpont-sur-Orge (91)

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Troquer la monnaie unique pour une monnaie commune ?

    Pour mobiliser leurs concitoyens au premier tour des prochaines élections présidentielles, les candidats souverainistes partisans d’une sortie de l’Europe actuelle et de son évocation démonstrative la plus emblématique – l’€uro -, doivent user d’un argumentaire qui ne heurte pas majoritairement leurs électeurs potentiels. Car pas moins de 56 % des Français sont opposés à la disparition de l’€uro et au retour au franc, suivant un sondage OpinionWay.
    L’exemple suisse offre un support discursif d’opportunité. La Tribune du 30 décembre 2015 publie un article de Romaric Godin sous le titre : « Les Suisses voteront pour ôter aux banques leur pouvoir de création monétaire. » Pour nous, n’est-ce pas le fondement d’une initiative stratégique qui viserait à démanteler insidieusement le mythe de l’€uro qui persiste dans l’esprit du public français ?
    Depuis plusieurs mois, l’inquiétude des épargnants s’accentue. Leur support privilégié, le Livret d’épargne populaire, est délaissé, les pauvres n’ont jamais été aussi nombreux, les déficits ne cessent de s’accentuer au profit des organismes financiers. La directive sur le redressement et la résolution des crises bancaires (BRRD) est perçue comme une spoliation par les épargnants sur les réseaux sociaux. Le gouvernement actuel et ses représentants, ainsi que les médias, ont été étrangement silencieux sur les répercussions des défaillances récentes auprès des déposants en Grèce et à Chypre, en ignorant les débats traitant de ces sujets, en Islande ainsi qu’en Irlande. Le gouvernement Valls a ainsi passé sous silence l’ordonnance n° 2015-1024 signée en catimini le 20 août 2015. Il l’a fait au mépris des Français qui estiment, à 71 %, que les banquiers n’ont pas tiré les leçons de la crise et qui adhèrent, à 74 %, à l’idée selon laquelle les banques n’accordent pas suffisamment de crédits aux entreprises.
    Pour mener ce combat, les partis qui sont et qui ont été au pouvoir ne peuvent être qu’inopérants face aux lobbys bancaires euro-atlantistes dont ils sont dépendants, non seulement par leurs supports logistiques, mais surtout par la collusion de leurs élites. Les règles changent, mais les initiés ne cessent d’innover pour les transgresser.
    La création monétaire doit redevenir un privilège de l’État-nation, pour que le déficit budgétaire qui enrichissait autrefois les sujets cesse d’appauvrir aujourd’hui les citoyens. La réappropriation par référendum de ce privilège royal doit systématiquement provoquer la sortie de l’eurogroupe et l’adoption d’une monnaie nationale avec, en contrepartie, un €uro monnaie commune.
    Les récents événements vécus par les Grecs et leur nouveau gouvernement qui s’est agenouillé devant les représentants de la BCE, du FMI et de la Commission européenne doivent nous inciter à prendre garde.
    Il convient d’assortir la proposition soumise à référendum d’un complément : le rétablissement de la fonction bancaire du Trésor public, indispensable support logistique de gestion étatique des transitions.

    Jean-Augustin Vincent - Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EuVVuyZFupcTiIEDkh.shtml

  • Charlotte d’Ornellas – journaliste : « pour éviter la désinformation, il faut une fois de plus être honnête.» [interview]

    13/02/2016 – 06h00 Paris (Breizh-info.com) – Depuis quelques années, une jeune femme occupe une place de plus en plus importante dans le journalisme de réinformation ; il s’agit de Charlotte d’Ornellas, qui travaille aujourd’hui pour Boulevard Voltaire, mais aussi occasionnellement pour de nombreux autres médias. Nous l’avons d’ailleurs retrouvée très récemment sur TV Libertés, comme nous l’avions présentée.

    Afin de mieux découvrir Charlotte D’Ornellas, qui est aussi par ailleurs une bénévole très engagée sur le front humanitaire du Proche-Orient, aux côtés de Chrétiens d’Orient, nous l’avons interrogée. Elle nous parle à coeur ouvert de son métier, de ses idéaux, de son engagement caritarif.

    Breizh-info.com : Pouvez vous vous présenter à nos lecteurs ?

    Charlotte d’Ornellas : Orléanaise, j’ai rejoins Paris à 17 ans pour y étudier la philosophie, avant de partir pour l’Australie un an, et d’entrer en école de journalisme dès mon retour.

    J’ai effectué mon stage de fin d’études au Liban, à L’Orient le Jour, avant de me lancer dans ce métier difficile mais passionnant de journaliste. J’ai gardé le goût de l’Orient, et j’ai continué à m’y rendre très régulièrement.

    En France, je me suis mise à traiter toutes les questions de société, par intérêt de la chose politique bien plus que de la vie politique !

    Breizh-info.com : Qu’est ce qui fait un bon journaliste pour vous ? Qu’est-ce qui vous a donné cette passion du reportage ?

    Charlotte d’Ornellas : Tous les journalistes du monde ont des idées, une histoire, une éducation, des convictions, il est assez ridicule de faire semblant de ne pas être influencé par toutes ces choses. En revanche, cela n’empêche pas nécessairement d’être honnête !

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  • Bibliothéque du militant

    Le choix d’un livre est toujours délicat. Comment intéresser sans ennuyer ? De nos jours, avec les nouvelles technologies, il est peut-être encore plus compliqué de trouver le temps de lire. Prendre un livre, le peser, le parcourir, tourner quelques pages, c’est déjà un acte. Gavé souvent par la littérature scolaire où le temps s’est arrêté sur quelques “illustres” incontournables, souvent par la contrainte et l’obligation, l’étudiant croit perdre son temps. Or, c’est par l’esprit que se forge l’âme et la volonté. Chacun doit prendre conscience de la haute culture civilisationnelle et de l’enseignement qui en découle. Je ne parle pas ici de l’érudition universaliste jacobine des institutions, mais bien au contraire de ce qui peut inspirer le militant. Comment le rendre plus fort, plus érudit, plus compétitif, plus dialecticien, plus ouvert sur les réalités de son siècle. Lire, lire, lire. Tout militant défend une cause. Quelle soit juste ou non, c’est à chacun de trouver les arguments afin de faire valoir son choix. Sans étude, sans recherche, il n’y a que la loi du bâton et la tension du pavé. Or, ce que l’on pense, ce que l’on évoque, ce que l’on impose doit être le reflet d’un savoir compétent et maîtrisé. Le politique, de par ses convictions, sait de quoi il parle. C’est ce qu’il a compris d’une doctrine qui le différencie, comme le grain de l’ivraie. D’autant que l’on se bat toujours mieux lorsque l’on sait pourquoi. La lecture est une arme ! Le dialogue un combat ! La victoire est celle de l’intelligence et de l’érudition, du discernement et du pragmatisme ! Les quatre vont ensemble de manière indissociable.

    C’est par la lecture que l’on se forge un idéal. L’héroïsme, le charisme et la droiture sont les atouts du héros ! Les mythes fondateurs sont l’expression du destin des hommes. L’action héroïque est l’accomplissement du devoir, transcendé par le courage, la vitalité, la vaillance. Mythes et héros sont les racines culturelles qui unissent fraternellement les dieux et les hommes, les archétypes et les prototypes. Elles sont entretenues depuis l’aube des temps comme notre bien civilisationnel le plus précieux : l’exemple. En tant qu’idéaliste, c’est à chacun de tirer les leçons de cette tension exigeante.

    Le politique est homme de son époque, vivant dans l’actualité du quotidien, soumis aux lois de la société. Il incarne la droiture de ses propos, de ses faits et gestes par le juste combat politique et civilisationnel qu’il a choisi et déterminé. Il préfigure toujours l’intelligence, l’enthousiasme et l’énergie de la jeunesse. Le militant est un rebelle. Ce n’est ni un pirate dévoyé, ni un lansquenet à la solde.Cela n’est pas incompatible bien au contraire.

    Nous ne naissons pas communiste ou fasciste. Ces deux idéologies sont d’un autre siècle. Les enjeux historiques et politiques sont différents. Mais après les premières pulsions viriles, chacun doit chercher les raisons qui font de lui quelqu’un à l’esprit différent dans un monde toujours en transformation. Si une bonne condition physique est indispensable à tout militant, sa tête doit être bien pleine ! Et bien sûr, sélective, car chacun a le devoir de savoir de quoi il parle, afin argumenter son discours. Cette culture spécifique lui permettra de rester en contact permanent avec l’Histoire, la politique et la spiritualité. Pour savoir de quoi l’on parle, il faut d’abord croire en son propre discours. La parole est une arme qui, bien maniée, permet de faire admettre une opinion soit complémentaire, soit contradictoire. Nous sommes d’un pays, peut-être aussi d’une nation ou d’une région particulière. Notre propre famille est aussi le réceptacle et l’alchimie qui ont engendré notre propre vie. Nous sommes d’ici et pas d’ailleurs, ça c’est la réalité. Voilà notre premier héritage culturel. En fait, nous pourrions dire aussi que l’on n’échappe pas à son destin, puisque celui-ci est en relation direct avec l’ a.d.n. qui est en bout de chaîne de notre arbre généalogique.

    Comment aimer un peuple quand on ne sait pas comprendre et accepter les siens ? La cellule familiale est le premier maillon de la chaîne.

    Nous savons tous que les idées des parents ne sont pas, voire, rarement celles des enfants. Pourtant, il n’en demeure pas moins vrai que le prisme par lequel nous pensons, créons, vivons, est en rapport direct avec notre éducation au sein même de la cellule familiale. Rejet ou harmonie de la famille sera l’expression contrariée ou en accord avec l’idéal du futur militant. C’est ce rapport étroit qui relie les éléments d’une famille. Négative ou positive, la cellule familiale est dans tous les cas le moule de notre pensée, le ferment de notre idéal. Mais, de gré ou de force, dans les deux cas, nous devenons ce que nous sommes par, ou à cause de la famille. Alors, quel rapport y a-t-il entre le militant et ce discours ? C’est notre réflexion et notre intelligence qui vont permettre de faire la différence entre tous ces éléments épars. Ainsi que le soutenait Benito Mussolini à Paris, en 1933 : « le fascisme, c’est une conception historique dans laquelle l’homme n’est ce qu’il est qu’en fonction du processus spirituel auquel il concourt, dans le groupe familial et social, dans la nation, et dans l’histoire à laquelle toutes les nations collaborent. »

    Nous vivons dans une communauté. Famille, nation et patrie charnelle, éducation et religion des ancêtres sont intimement liées afin de définir ce que nous sommes. C’est ainsi ! En revanche, une prise de conscience engendre une perception particulière face à la masse non-différenciée du peuple. Celle-ci forgera la personnalisation d’un individu. Ce n’est pas inné, il faut un déclencheur : chacun, jouissant d’un libre arbitre, se différenciera, ou non, de la communauté qui l’entoure. C’est le pouvoir d’approuver ou de refuser les conditions particulières. Un politique doit s’affirmer dans ses convictions. Il en va ainsi de l’être différencié dont parle Julius Evola dans un contexte que Nietzsche ne contredirait sûrement pas. Le politique et le religieux ne sont pas des individus tout à fait comme les autres. Cet homme ou cette femme est engagé dans un processus particulier. Il se définit par sa qualité critique, contestataire, mais aussi par un attachement quasi spirituel avec l’idéal qu’il a choisi, défini et interprété.

    Comment définir une pensée par la lecture. En fait, il y a quatre directions complémentaires : La mythologie – l’Histoire – la politique – la religion. Cette anthropologie est intimement liée et indissociable.

    1°) La mythologie et les cycles légendaires sont à la source de notre culture plusieurs fois millénaires. Ce sont les archétypes sacrés de la sagesse et de la folie qui inspirent le héros. C’est une perception métaphysique du monde. L’Occident mais aussi les autres civilisations n’auraient pas de repère sans le passé légendaire de ses peuples. 1 Dès notre plus jeune enfance nous sommes bercés par des rêves chevaleresques de combats épiques et picaresques. L’acte du héros ! Les natures angéliques et féeriques donnent à l’ensemble une construction mentale qui nous rapproche de l’idéal que l’on porte en soit, à la fois guerrier et spirituel. Droit, justice, beauté, amour. L’esprit du militant n’est pas obscur et revanchard, il est lumineux et noble tant dans ses paroles que dans ses actes. Il est un homme différencié.

    2°) L’Histoire inclut notre Culture, nos racines, nos combats, nos victoires et nos défaites… et les compromissions qui font partie des lois inexorables de l’existence des pays réels. La patrie ne vit pas seule à l’écart des autres nations. Elle s’inclut dans une dynamique qui est une tension permanente entre elles. Action – réaction, c’est le lot de l’Histoire de l’Humanité. L’unité d’un peuple se crée dans sa capacité à comprendre et à aimer les complémentarités ethniques2 et régionales qui le compose, sans jamais faire valoir leurs particularités. Être Français, devrait déjà être en soi un honneur. Notre Histoire nous prouve à chaque moment les difficultés de créer un État, de mener un peuple, de l’aimer et de le sauvegarder parfois même contre son gré, ses particularités, ses jalousies, son ignorance ou sa bêtise. C’est le lot qui accompagnent toujours le fardeau du chef, et du militant… L’un comme l’autre prêche par amour du peuple et pour le peuple.

    3°) La politique, c’est l’instant particulier de l’idéal contrarié par la réalité des faits historiques. C’est un combat permanent. Une tension particulièrement exigeante. Les passions et les réactions qu’elle engendre nous ramènent souvent à une fatalité que le militant tente de contrecarrer. Ce dernier cherchera dans la littérature les exemples historiques de ses chefs en prenant bien conscience des échecs et des succès dans le processus du combat politique. Il se doit d’en tirer la quintessence pour le profit de son parti, en ne perdant jamais de vue son amour inconditionnel du peuple.

    4°) La religion, le sacré et les mythes fondateurs : c’est l’espace providentiel où s’exécute le rite et l’ésotérisme qui lient spirituellement le politique à l’éthique de son peuple. Le destin d’une nation est de croire ! L’athéisme est niveleur. L’athéisme tue toute forme d’espoir. L’athéisme rend individualiste et égoïste. Le communisme est un avatar de l’athéisme. La Révolution Française de 1789 et le jacobinisme sont l’expression d’épouvante qu’inspire cette pensée néfaste. Il importe peu de partager une religion précise et unique. Mais il est indispensable à toute tête bien pleine, d’avoir des convictions étroites avec les Puissances ou les Dieux qu’il s’est choisi philosophiquement. Ce n’est pas toujours un but, mais c’est une direction, un cap, une référence.

    Ces quatre ingrédients sont indispensables. Fondus mais jamais confondus. Ils sont complémentaires. Si l’un des éléments vient à manquer l’œuvre ne sera pas complète.

    A 16 ans, mon frère aîné me tendit un livre en me disant virilement : « lis ! » Il est difficile de revenir sur les raisons individuelles qui amène à tel ou tel choix… Quoi qu’il en soit, voici une liste possible de lectures :

    • L’Histoire de France. Jacques BAINVILLE
    • Ma Doctrine. Adolf HITLER
    • Les carnets de Turner. Andrew MACDONALD.
    • Orientation. Julius ÉVOLA
    • Les indo-européens. Jean HAUDRY
    • Révolte contre le monde moderne. Julius EVOLA
    • Pensées corsaires. Gabriele ADINOLFI
    • Les Waffen ss . Henri LANDEMER
    • Le soldat oublié. Guy SAJER
    • Combat pour Berlin. Joseph GOEBBELS
    • Le cœur rebelle. Dominique VENNER
    • Persiste et signe. Léon DEGRELLE
    • Réponse à l’Espagne José Antonio PRIMO de RIVERA
    • La garde de Fer. Corneliu-Z-CODREANU

    Bien sûr cette liste n’est pas exhaustive. Elle va à l’essentiel. Mais, il est aussi d’autres considérations comme nous l’avons évoqué plus haut. Cela ne peut être qu’un avant-goût d’une longue bibliothèque à parcourir. Comme vous avez pu le constater cette sélection reprend certains rêves politiques contrariés… Mais ce qui est passionnant, au-delà des performances ou contre-performances de ces exemples du XXe siècle, c’est leur enracinement dans leur valeur respective, leur entêtement politique qui les mènent au sacrifice ultime. Vision nationaliste dépendante de la culture historique du pays réel. Ainsi, la France a son destin, comme les autres Nations… Mais il y a équations. Comment ne pas retomber dans les mêmes pièges. Tout l’avenir politique d’un mouvement se doit de s’interroger, de répondre et de trouver les parades à ce qui semble à priori être une fatalité. Les enjeux contemporains ne sont plus ceux d’hier, et ceux de demain se profilent à peine….

    L’avenir d’un peuple n’est pas de subir. C’est aux militants de lui rappeler !

    Texte de C.R. pour la communauté National Social Radical.

    https://nationalsocialradical.wordpress.com/

  • Ça se confirme : Erdogan fait du chantage aux « migrants »

    Nous l’évoquions récemment, la Turquie fait chanter l’UE avec la crise des « migrants ».

    Erdogan fait chanter l’Union européenne avec la crise des migrants. Tout le monde s’en doutait, mais cela a été confirmé par le site d’information grec euro2day.gr, repris depuis par le journal allemand Der Spiegel.

    Nous pouvons ouvrir les portes sur la Grèce et la Bulgarie n’importe quand et nous pouvons mettre les réfugiés dans des bus… Comment traiterez-vous alors les réfugiés si vous n’obtenez pas un accord ? Vous allez les tuer ?

    aurait déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan au président du Conseil européen Donald Tusk et à celui de la Commission Jean-Claude Juncker lors d’une rencontre en novembre dernier. Il aurait aussi ajouté :

    Il ne s’agira pas juste d’un seul garçon mort près des côtes turques, il y en aura 10 000, 15 000. Comment allez-vous faire face à ça ?

    L’Union européenne et la Commission européenne n’ont pas démenti ces informations, mais n’ont pas non plus souhaité les commenter. Bref, elles en attestent la véracité, mais tentent de les étouffer.

    Ankara et l’Union européenne (UE) ont signé en novembre un accord pour tenter d’enrayer le flot des migrants partant des côtes turques vers la Grèce. En échange de trois milliards d’euros et d’une relance du processus en vue de son adhésion, la Turquie s’est engagée à mieux contrôler ses frontières maritimes et à lutter contre les passeurs.
    Mais cet accord n’a eu que peu d’effet. Les Européens exigent des Turcs qu’ils agissent plus, vite. Les Turcs leur reprochent en retour de ne pas accueillir assez de réfugiés.

    Des révélations qui prennent un relief particulier au moment où Turcs et Européens se disputent sur le sort des Syriens fuyant les combats dans la région d’Alep et qui restent pour le moment bloqués à la frontière turco-syrienne.
    « La Turquie veut obtenir plus de concessions, notamment plus d’argent de l’UE », résume Marc Piérini, ex-ambassadeur de l’UE à Ankara, et chercheur à la fondation Carnegie Europe, « c’est un marchandage pas très glorieux, notamment pour l’Europe qui a mis sous le tapis ses valeurs de démocratie et de liberté ».

    Autre hypothèse avancée, la fixation de ces réfugiés le long de la frontière permettrait à Ankara de réaliser une zone-tampon empêchant les Kurdes d’occuper cette partie de la frontière.

    http://fr.novopress.info/198198/ca-se-confirme-erdogan-fait-du-chantage-aux-migrants/#more-198198

  • Barbara Mazières (FN) : "il faut pouvoir dialoguer avec cette droite de conviction"

    Barbara Mazières (FN), chargée de mission à la tête de la fédération FN du Maine et Loire, déclare à Nouvelles de France :

    "Le Front national sort d’un séminaire interne. Il semble que la ligne « Philippot » s’impose à votre mouvement. Qu’en pensez vous ?

    Nous n’avons pas dû avoir les mêmes informations. Il y a eu des discussions franches et libres. Certains points ont pu être affirmés comme la défense de la souveraineté – mais nous sommes tous d’accord là-dessus. Pour le reste, le Front National n’est pas un mouvement monobloc dans lequel un politburo dicterait ce qu’il faut penser de tout. Ce qui nous rassemble c’est la volonté de préserver notre souveraineté.

    Vous venez des milieux catholiques engagés en politique à la faveur de la Manif pour tous. Vous avez même affirmé que le combat contre la loi Taubira était l’une des raisons de votre engagement auprès de Marine Le Pen, vous qui militiez auparavant au RPF de Charles Pasqua et Philippe de Villiers. Comment réagissez vous aux déclarations laïcistes ou néo-jacobines de certains cadres du FN ?

    Concernant la défense de la famille, je note surtout que le FN est le seul parti à affirmer qu’il abrogera la loi Taubira, et je pense que les reniements sur le sujets de bon nombre de ténors républicains, pourtant mis en avant lors des Manif pour tous, devraient faire réfléchir nos amis restés aux LR.

    S’agissant du laïcisme, je crois qu’il faut distinguer deux choses: la laïcité, saine distinction entre spirituel et temporel, concerne l’État, mais la société n’a pas à être laïque. Comme le disait De Gaulle : « La République est laïque, mais la France est chrétienne. » Dans la société, ce qui doit primer, c’est la liberté, notamment la liberté d’expression. L’Etat doit rester dans sa sphère et n’a pas à s’immiscer dans la conscience des citoyens. La religion a toute sa place dans notre société.

    Mais sur l’union des droites que vous défendez également, ne vous opposez-vous pas à la ligne actuelle du FN ?

    Les notions de droite et gauche n’ont plus vraiment de sens aujourd’hui. Je pense que le débat se situe entre mondialistes et souverainistes, atlantistes et partisans d’un monde multipolaire composé de peuples libres et divers. Personnellement, je retrouve dans le Front National les thèmes défendus par Charles Pasqua; j’y retrouve aussi la vision gaullienne qui me tient à cœur. Je me situe clairement dans le camp des souverainistes. Tous les souverainistes doivent s’unir dans le combat de la dernière chance. Il est sûr, qu’à titre personnel, je me sens clairement plus proche d’un Philippe de Villiers ou d’un Thierry Mariani que d’un Jean-Pierre Chevènement, mais je remarque que les jeunes ne s’embarrassent pas de ces détails: le syndicat étudiant La Cocarde, présidée par Maxime Duvauchelle est en ce sens une très belle initiative. Il entend intégrer, sans les fondre, les différents courants du souverainisme. L’important est de ne pas vouloir être hégémonique. Dans un combat politique, nous pouvons avoir des alliés qui ne soient pas des vassaux et qu’il faut respecter.

    En France, une élection présidentielle ou législative se gagne, on peut le regretter, à deux tours. Nous avons un réservoir de vote énorme à droite; il faut pouvoir dialoguer avec cette droite de conviction qui n’ose pas encore franchir le pas de voter pour nous. Il faut en avoir conscience. Nos ennemis jouent de nos divisions et de nos égos. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/02/barbara-mazi%C3%A8res-fn-il-faut-pouvoir-dialoguer-avec-cette-droite-de-conviction.html

  • Monsanto va être poursuivi pour crimes contre l’humanité à la Cour pénale internationale

    DE L’UNION DE LA SOCIÉTÉ CIVILE NAÎT UN TRIBUNAL INTERNATIONAL CONTRE LE COLOSSE DES BIOTECHNOLOGIES.
    Après les maintes controverses autour de ses OGM et de sa stratégie impérialiste, la firme américaine Monsanto est encore une fois sous le feu des projecteurs !
    Elle est invitée du 12 au 16 octobre 2016 à La Haye (Pays-Bas) à venir se défendre devant un tribunal contre de multiples chefs d’accusation. En effet, un collectif international de juristes, d’ONG, de mouvements citoyens et de personnalités (constitué en un comité de 24 personnes et 21 associations) souhaite poursuivre en justice la multinationale, accusée
    « de polluer l’eau, les sols ou l’air, d’accélérer l’extinction de la biodiversité et la progression de ce que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle l’« épidémie de maladies chroniques évitables » (cancers, maladies d’Alzheimer ou de Parkinson…) ou encore de menacer la souveraineté alimentaire des peuples, par le jeu des brevets sur les semences et de la privatisation du vivant »(Libération).
    Voici ce qui a été annoncé lors d’une conférence de presse jeudi dernier, en pleine COP21. Mais est-ce possible en l’état actuel du droit ou ne s’agit-il que d’un énième coup médiatique ? En quoi ce tribunal est-il insolite et novateur ? Tour d’horizon des différents enjeux avec cette revue de presse de la Mission Agrobiosciences.
    Rien n’a été laissé au hasard…
    Le procès, tout d’abord.
    Même s’il est vrai que ce tribunal n’aura pas de reconnaissance institutionnelle, il se différencie des précédentes actions menées en ce sens car il se composera de véritables juges et avocats internationaux, à l’image de Corinne Lepage (avocate et femme politique française engagée fortement en faveur de l’écologie et spécialiste du droit de l’environnement). Il s’agira aussi de vrais chefs d’inculpation, établis à l’aide du droit international en vigueur, notamment les « Principes directeurs sur les entreprises et les droits de l’homme »(approuvés en 2011 par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies) et les crimes de droit international tels que définis par la Cour Pénale Internationale (CPI).
    Marie-Monique Robin, réalisatrice entre autres du documentaire « Le Monde selon Monsanto » et « marraine » du Tribunal Monsanto, l’affirme clairement dans Le Monde : «  une vraie procédure judiciaire, de vrais juges, de vrais avocats, de vrais témoins ». L’entreprise Monsanto est d’ailleurs invitée à se présenter munie de son aréopage d’avocats pour tenter de contrer les arguments de l’accusation.
    Le choix du lieu.
    La Haye, ville où siège le gouvernement des Pays-Bas mais aussi la CPI et la Cour internationale de justice, ainsi que de nombreuses autres institutions européennes et internationales, notamment l’Office européen des brevets… Le Monde nous rappelle que la Haye a été en outre le théâtre d’un autre tribunal (un vrai, celui-ci) qui a condamné en juin 2015 l’Etat néerlandais à réduire ses émissions de GES (gaz à effet de serre) de 25 % d’ici à 2020 par rapport à 1990. Cette décision donnait alors raison à l’ONG Urgenda qui estimait que « l’effort actuel était insuffisant au regard de la contribution des Pays-Bas au réchauffement planétaire, et qu’il était du devoir du gouvernement de protéger sa population contre les impacts attendus du dérèglement climatique ».
    Des actions similaires ont depuis vu le jour en Belgique et en France, portées respectivement par les associations Klimaatzaak et « Notre affaire à tous ».
    Un pavé dans la mare pendant la COP21 ?
    Même si l’estimation du niveau d’émissions de GES provenant de l’ « agriculture industrielle » varient en fonction des sources (ONU, Inra, Greenpeace, etc.) et des variables prises en compte, tous semblent au moins s’accorder sur le fait qu’il s’agit d’un paramètre important ayant un impact non négligeable sur le changement climatique. C’est en fait « le symbole d’une agriculture industrielle et chimique qui pollue, accélère la perte de biodiversité, impacte la santé des peuples et contribue de manière massive au réchauffement climatique » explique Bio à la une, et ce, parce que les firmes comme Monsanto semblent courir uniquement après le profit. Elles menacent donc « la santé des humains et la sûreté de la planète ».
    Le cas Monsanto devrait servir d’exemple pour toutes les autres (sous-entendu, Syngenta, Bayer, BASF et compagnie) en situation oligopolistique sur les marchés des biotechnologies et des produits phytopharmaceutiques.
    Pourquoi avoir attendu si longtemps ?
    Les faits ne datent pas d’hier. Plusieurs actions isolées ont déjà été menées contre Monsanto aux quatre coins du monde. Mais Libération pointe du doigt la façon habile dont les firmes « très bien outillées » de ce type contrent tout recours en justice en provisionnant chaque année des sommes astronomiques dédiées à cet enjeu et en rendant le parcours des victimes difficile. Enfin, en cas de défaut avéré, elles préfèrent toujours « conclure un règlement amiable, de manière à éviter qu’émerge une jurisprudence défavorable. » En outre, « pour l’heure, aucun outil juridique ne permet de poursuivre au pénal une entreprise ni ses dirigeants qui sont responsables d’un crime contre la santé humaine ou l’intégrité de l’environnement » explique Marie-Monique Robin.
    Ce tribunal se fait donc l’écho de toutes les victimes via une attaque, certes factice, mais groupée et d’ampleur inégalée.
    Et maintenant ?
    La mission est de taille. Le travail consiste désormais en l’établissement de « tous les faits reprochés au géant de l’industrie biochimique avant de le juger pour les dégâts directs et indirects causés par ses produits vendus dans le monde entier » (Bio à la une). Seront mis en exergue les exemples du glyphosate (molécule active du fameux herbicide de Monsanto, le Round up) et ses multiples conséquences potentielles ou avérées (autisme, cancer, intolérance au gluten et intoxication, selon Bio à la une), mais aussi les PCB (polychlorobiphényles, ou pyralènes, des polluants organiques persistants (Libération)) et la dioxine. Et la liste n’est pas exhaustive…
    Un an ! C’est à peu près le temps qu’il reste pour rassembler ces chefs d’inculpation, les participants issus des cinq continents mais aussi et surtout les fonds nécessaires estimés à 1 million d’euros (rien que ça !)
    « à travers la plus vaste plate-forme de crowdfunding international jamais réalisée à ce jour » (Libération). L’enjeu est de parvenir à faire évoluer un droit naissant, celui de l’environnement et d’impulser une dynamique de modification du droit international, notamment en amendant « le statut de Rome à l’origine de la Cour pénale internationale » (Le Monde) pour intégrer le crime d’ « écocide » (au sens général de destruction de l’écosystème, et donc de notre planète) dans les compétences de jugement de la CPI, au même titre que les « Les crimes :  de génocide, contre l’humanité,  de guerre et  d’agression ».
    Est-ce enfin l’heure de vérité de Monsanto ?
    Pas encore. La firme n’est plus à un scandale ou procès près. Dans l’immédiat, le message ne s’adresse de toute façon pas tant aux titans du secteur phytopharmaceutique qu’aux grandes instances juridiques et pénales qui auront sans doute les yeux rivés sur cet autre tribunal à la Haye en octobre prochain. S’il s’avère que ce projet rencontre bel et bien le succès attendu (en terme de modification du droit), il se pourrait alors que le géant Monsanto montre des premiers signes de faiblesse…
    Revue de presse de la Mission Agrobiosciences, 8 décembre 2015.
    Sources :
    Monsanto : pour que justice germe Coralie Schaub, Libération, 2 décembre 2015
    Justice environnementale : « Pour nous citoyens, le droit est une arme » Angela Bolis, Le Monde, 4 décembre 2015
    Des citoyens et des ONG s’unissent pour créer un tribunal international contre Monsanto Camille Anger, Bio à la une, 6 décembre 2015