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  • Accueil de migrants : les Allemands commencent à déchanter

    Les Allemands, jusqu’ici favorables à Angela Merkel et à sa politique d’accueil des migrants, commencent à revenir sur leur position.

    L’Ifop nous donne quelques chiffres révélateurs de cette prise de conscience. En effet, en septembre dernier, 55% des Allemands estimaient que “l’accueil de migrants est une chance à saisir pour [leur] pays, car cela permettra de stimuler [leur] économie”. Or ils ne sont que 48% aujourd’hui à défendre cette position.

    En parallèle, 33% jugeaient que “[leur] pays compte déjà beaucoup d’étrangers ou de personnes d’origine étrangère, et [qu'] accueillir des immigrés supplémentaires n’est pas possible”. Ils sont maintenant 47%.

    Comme le précise le rapport de l’Ifop :

    En Allemagne, l’opinion se durcit. Alors qu’en septembre seul un tiers des Allemands estimait que l’accueil d’immigrés supplémentaires n’était pas possible, c’est désormais 47 % de la population, soit près d’une personne sur deux, qui partagent cet avis. Et l’augmentation est plus forte parmi les sympathisants de gauche.

    Pour consulter cette étude, c’est par ici !

     

    http://fr.novopress.info/

  • C’EST DE L’ARROGANCE DE CROIRE QU’EN 150 ANS D’INDUSTRIALISATION NOUS AVONS CHANGÉ LE CLIMAT !

    LES BOBARDS DE LA COP 21 VISENT ESSENTIELLEMENT À TAXER LA POLLUTION ET À MARCHANDISER LE CARBONE. 
    Spécialiste reconnu des avalanches, le Suisse Werner Munter planche nuit et jour depuis trois ans sur le réchauffement climatique. Et, pour lui, l’homme n’y est pour rien !

    Il y a une semaine, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pointait une nouvelle fois d’un doigt accusateur l’homme et le CO2 qu’il produit comme principaux coupables du réchauffement climatique. Pour Werner Munter, spécialiste mondialement reconnu des avalanches, qui se penche compulsivement sur le phénomène depuis trois ans, « ces gens sont des imbéciles qui répètent en boucle des bêtises, le savent et sont payés pour ! » Le Bernois nous a longuement reçus dans son appartement d’Arolla (VS) pour étayer ces accusations entre une tranche de viande séchée et deux verres de Cornalin. Son diagnostic climatosceptique, loin d’être celui d’un hurluberlu, est partagé par d’éminents scientifiques dont deux Prix Nobel. Il nous l’explique.

    Vous affirmez que l’homme n’a rien à voir avec le réchauffement. Pourquoi ?

    Précisons tout d’abord que je ne conteste pas le réchauffement lui-même. Je l’ai d’ailleurs constaté en tant que guide de montagne en voyant les glaciers reculer. Celui qui nous fait face par exemple a perdu 100 m depuis que j’ai acheté cet appart en 1989. En 2005, le pilier Bonatti des Drus s’est effondré à cause du réchauffement du permafrost. Ce que je remets en cause, ce sont les causes de ce réchauffement. Elles n’ont rien à voir avec l’homme ou avec le CO2 comme on nous le serine. Je suis arrivé à cette conclusion pour trois raisons.

    Quelles sont ces raisons ?

    La première, c’est tout simplement l’analyse des données climatiques reconstituées sur des millions d’années. Rien que dans les 10 000 dernières années, il y a eu cinq pics de températures comparables à celui que nous vivons. Ces optima correspondent à des cycles naturels. Au Moyen Age, il était par exemple possible d’aller en vallée d’Aoste depuis Arolla avec les troupeaux car le glacier n’existait plus. Lors des deux premiers optima, le Sahara était une savane avec des lacs, des arbres et des éléphants. Avant cela, pendant des centaines de milliers d’années, il a fait plus chaud qu’aujourd’hui. Et parfois jusqu’à 7 degrés plus chaud ! Or le GIEC se concentre sur les 150 dernières années. Autant dire qu’il regarde autour de son nombril. Les reconstructions paléoclimatiques montrent aussi que, pendant des centaines de millions d’années, il n’y a pas eu de corrélations entre le CO2 dans l’atmosphère et la température sur terre.

    Votre second argument ?

    La concentration de CO2 – qui est soit dit en passant un gaz vital et non pas un poison – dans l’atmosphère est négligeable. Il y en a un peu moins de 0,5‰ dans l’atmosphère, et au maximum 5% de cette quantité est imputable à l’homme. Pour un million de molécules d’air, il y a seulement 20 molécules de CO2 produites par l’homme. Et chaque année, notre industrialisation rajoute 4 molécules de CO2 pour chaque million de molécules d’air, mais la moitié est absorbée par les océans et les plantes. Et on veut nous faire croire que cette infime proportion due à l’homme est une catastrophe ? J’ai beaucoup de peine à le croire (rires).

    Pourquoi dès lors la thèse officielle fait quasi consensus ? Vos collègues scientifiques ne sont pas tous des imbéciles !

    Ces théories visent à nous culpabiliser. Quand des scientifiques comme ceux du GIEC disent qu’ils veulent sauver la planète, je dis qu’ils ne sont pas crédibles. Ils mentent pour préserver des intérêts économiques dont les leurs. Car il y a tout un business derrière la lutte contre le réchauffement. Il y a une volonté de faire peur aux gens par exemple en dramatisant la montée des océans, alors que ceux-ci ne s’élèvent que de 2 à 3 mm par an ! C’est aussi une manipulation intellectuelle de parler de CO2 en tonnes plutôt qu’en proportion. Des tonnes, ça impressionne, mais rappelons que l’atmosphère pèse 5 000 000 000 000 000 tonnes !

    Votre dernier argument est que la thèse officielle contredit les lois de la physique. C’est-à-dire ?

    Celle de la thermodynamique en particulier. Pour faire simple : la terre fait 15° en moyenne. L’atmosphère censément polluée de CO2 est grosso modo à -30° à 10 km d’altitude. Qu’elle réchauffe la Terre qui est bien plus chaude qu’elle est une aberration. La thermodynamique nous dit que la chaleur va toujours vers le froid et jamais dans le sens inverse, ce que correspond à notre expérience quotidienne.

    Alors au final, comment expliquez-vous ce fichu réchauffement ?

    Je n’ai pas de réponse car trop de facteurs entrent en jeu. Par contre, j’ai des hypothèses. Je soupçonne par exemple les variations de l’intensité du rayonnement solaire – qui répondent à des cycles – de jouer un rôle central, tout comme les processus nucléaires complexes et méconnus qui sont à l’œuvre au centre de notre Terre. Quoi qu’il en soit, c’est de l’arrogance de croire qu’en 150 ans d’industrialisation nous avons changé le climat. La nature est bien plus forte que l’homme, nous ne sommes pas les maîtres de la Terre !

    Source : Werner Munter

    http://www.europe-identite.com/

  • Du « parti de la vie » par Rüdiger NON-CONFORME

    Le nom de Philippe Baillet ne vous est peut-être pas inconnu : il est le traducteur français de Julius Evola mais également l’auteur de nombre d’articles et de quatre autres livres. Le parti de la vie se compose justement de huit de ses études, certaines déjà publiées, d’autres considérablement enrichies par rapport à leur première version. Deux d’entre elles (sur Yukio Mishima et Giorgio Locchi dont un texte inédit en français se trouve d’ailleurs en annexe) sont inédites. 

    Ces articles ont été rassemblés à dessein et explorent plusieurs aspects de ce que l’auteur nomme « le parti de la vie ». Il le désigne comme suit : « ce vaste mouvement historique européen dont Nietzsche fut tout à la fois le fondateur, le penseur inaugural et, parfois, le poète. Il englobe donc l’œuvre de Nietzsche lui-même et tout ce qui s’inscrit vraiment dans sa postérité, dont notamment le phénomène national-socialiste [et] le fascisme historique ». L’ombre du philosophe au marteau plane donc plus que toute autre sur cet ouvrage. 

    Dans une préface éclairante, Philippe Baillet explique le but de son livre : donner les traits fondamentaux d’une vision du monde, d’une Weltanschauung, qui, à la suite de Nietzsche, se veut un rejet de ce monde moderne « voué au culte de la marchandise, à la fabrication de l’artifice et à l’attrait pour le difforme ». Face à des Européens affaiblis et perdant peu à peu leurs instincts essentiels, engoncés dans leurs pseudo-valeurs égalitaristes et humanistes, Le parti de la vie se veut un plaidoyer en faveur des éternelles lois de la vie, de la sélection, de la perfection, en un mot : de l’esthétisme. 

    Fort d’une culture et d’une érudition impressionnantes, l’auteur revient en détail sur plusieurs grandes figures chez qui l’on retrouve des qualités essentielles. L’historien italien du phénomène fasciste Renzo de Felice est par exemple loué, non pour ses opinions politiques mais pour la probité philologique de son œuvre, « signe de grande santé intellectuelle ». Plus loin, c’est Abel Bonnard en tant que « poète de l’ordre » et ennemi acharné de la laideur et de l’individualisme qui voit son œuvre (en particulier Les Modérés datant de 1936) décryptée par Baillet. Celui-ci analyse les aspirations profondes des figures qu’il présente et souligne ce qu’elles peuvent apporter à notre vision du monde. Ainsi Mishima et son « dépassement de l’individualité ». Comme l’indique le sous-titre du Parti de la vie, l’Asie tient une place réelle dans l’ouvrage en ce sens que les enseignements de sa pensée traditionnelle peuvent nous aiguillonner, nous Européens, vers la prise de conscience des impasses de l’intellectualisme. Des similitudes existent et il est souligné par exemple que, chez Lao-Tseu comme chez Nietzsche, on perçoit ce fil directeur qu’est la vitalité, fruit d’une « vision biocentrique de la vie ». 

    Alors que de nombreux mythes entachent la connaissance et la réelle compréhension du fascisme et du national-socialisme, Philippe Baillet revient sur plusieurs d’entre eux. Il met en lumière bien des faits méconnus ou incompris mais pourtant lourds de sens. La partie de l’ouvrage consacrée à Giorgio Locchi est, à cet égard, révélatrice. Même s’il est oublié aujourd’hui, Locchi demeure une référence fondamentale pour son analyse du phénomène fasciste en Europe. Pour lui, le phénomène fasciste, interprété de manière plus philosophique qu’historique, est « la première manifestation politique d’un phénomène culturel et spirituel : [le] “ surhumanisme ”. » Fruit d’une vision du monde où le mythe est primordial, on y retrouve, comme chez Nietzsche, cette idée de « sélection voulue, systématique et appliquée ». Par ailleurs, Locchi insiste sur l’origine nietzschéenne du système de valeurs du phénomène fasciste (donc de la Révolution Conservatrice et, par incidence, du national-socialisme où se retrouve le « même univers de pensée »). Ce système de valeurs basé sur le surhumanisme et l’homme nouveau est singulièrement opposé à celui de l’égalitarisme qui comprend « le christianisme en tant que projet mondain, la démocratie, le libéralisme, le socialisme, le communisme ».

    En à peine plus de 200 pages, Philippe Baillet remplit le but assigné à cet ouvrage : fournir des cartouches intellectuelles à notre vision du monde. Son livre est riche et, surtout, il est à méditer en ces temps incertains. Face au spectre des « guerres raciales et civilisationnelles, entrecroisées avec des guerres civiles » qui nous attendent, nous devons impérativement nous préparer avec une doctrine claire nous permettant de nous affirmer en tant qu’héritiers de la tradition européenne. Ce livre nous y aidera. 

    Rüdiger Non-Conforme

    • Philippe Baillet, Le parti de la vie. Clercs et guerriers d’Europe et d’Asie, Akribéia, 2015.

    • D’abord mis en ligne sur Cercle non conforme, le 10 mars 2016, puis repris par Euro-Synergies, le 13 mars 2016.

    http://www.europemaxima.com/?p=4778

  • Le communautarisme est une immense faillite

    Jacques Julliard est un journaliste et essayiste français, historien de formation et ancien responsable syndical ; éditorialiste du Nouvel Observateur durant 32 ans, il est ensuite passé à Marianne.

    ♦ Les attentats de Bruxelles ont-ils sonné le glas du communautarisme? Ce serait trop beau. Certes, la preuve par Molenbeek et Schaerbeek a été apportée qu’à laisser se constituer des ghettos ethniques au cœur des cités, on joue notre liberté et notre sécurité à la roulette russe, ou plutôt islamiste.

    Mais la culture de l’excuse a encore de beaux jours devant elle.

    Quand on ne trouve à l’action des terroristes que des mobiles légitimes, tels que la frustration, le refus de la discrimination et des fractures sociales, le désir de «socialisation» (sic), sans parler du « contexte international », on n’est pas très loin de leur donner raison (ainsi Corinne Torrekens, directrice de DiverCity, un groupe de conseil en sciences sociales et politiques lié à l’Université libre de Bruxelles, Libération, 24-03-2016).

    Il faudra encore beaucoup de crimes et de souffrances pour que l’on admette que le « vivre ensemble », cette expression inepte, indécente, derrière laquelle on camoufle l’apartheid des cultures, n’est qu’une blague, une blague sanglante. Nos sociétés sont multiculturelles et sont vouées à le devenir un peu plus chaque jour. La rapidité, le bon marché des transports, les énormes écarts de prospérité entre les nations font que les pays riches d’Europe et d’Amérique sont en train de devenir des mosaïques ethniques, tandis que les pays pauvres conservent pour l’essentiel leur identité. Pour les pays d’accueil, le communautarisme est une solution de facilité et une marque de candeur extrême. Pour permettre au migrant de « conserver ses racines », on somme le pays d’accueil de renoncer aux siennes, ce que les populations locales n’acceptent pas ; elles ont l’impression d’être déracinées sur leur propre sol.

    Ajoutez à cela un phénomène nouveau, qui est la marque propre de l’islamisme, et qui contraste avec l’immigration du passé : la détestation du pays hôte. Le résultat, c’est ce cocktail détonant qui est en train de gagner toute l’Europe et que l’on appelle sommairement le populisme. Le communautarisme, c’est-à-dire la juxtaposition sur un même territoire de communautés différentes par l’origine géographique, la langue, la religion, l’histoire, la culture, la philosophie, est une immense faillite. L’Europe, si le phénomène devait persister, ne lui survivrait pas. L’Allemagne, les Pays-Bas, les pays scandinaves l’ont reconnu depuis peu. La Belgique, le Royaume-Uni ne tarderont pas à le faire. Nos nations multiculturelles sont donc devant une alternative brutale, sans échappatoire: intégration ou guerre civile. Seule la version universelle de l’humanisme, héritée de la chrétienté, des Lumières et de la Révolution française, nous permettra d’échapper à ce désastre.

    Jacques Julliard 3/04/2016

    Sources : Le carnet de Jacques Julliard, FigaroVox,
    et LaFautearousseau

    Note de la rédaction :

    Nous joignons à cette excellente chronique de Jacques Julliard une note isolée, mais pertinente, qui nous vient du Québec et qui pourrait apporter quelques lumières à nos élites embarrassées dans leur crise des migrants.
    Polémia remercie son auteur et le lecteur la trouvera ci-après :

    « D’un correspondant québecois

    Corps du message

    SOURIEZ, VOUS ÊTES TUES (Causeur)

    J’habite au Québec. Il y a quelque temps de cela, une juriste d’ici relatait l’entretien qu’elle avait eu, à l’occasion d’un colloque quelconque, avec une collègue française au sujet de l’immigration. Au fil de la conversation, ma compatriote mentionne qu’ici, nous choisissons nos immigrants : les candidats doivent, entre autres, avoir un niveau de scolarité suffisant pour être éventuellement employables. C’est tout juste si la juriste française ne l’a pas traitée de fasciste.
    C’est en cela que consiste la principale différence : la France se veut une terre d’accueil et elle ne refuse personne. Mais après cela, bonne chance pour vous faire une place dans le marché du travail et être un citoyen à part entière. Je ne dis pas que chez nous il n’y ait pas de chômage parmi les Maghrébins (pour ne parler que d’eux) établis ici ; mais nous n’avons pas de banlieues remplies de jeunes désœuvrés comme dans certains pays d’Europe.»

    http://www.polemia.com/le-communautarisme-est-une-immense-faillite/

  • Najat contre les complotistes

    Florence Robine, Directrice générale de l'enseignement scolaire, a envoyé un message aux enseignants du public pour les mettre en garde contre... les théories du complot. Y aurait-il donc un complot contre l'Education Nationale ?!

    "Les discours complotistes et conspirationnistes, s'ils ne sont pas nouveaux, ont pris une ampleur préoccupante avec le développement d'internet. L'École, comme lieu de transmission des savoirs, est directement visée par ces discours, qui nient la raison et la recherche de la vérité. D'où la grande importance pour la communauté éducative de mieux appréhender ces phénomènes et d'adopter les moyens de lutte les plus efficaces. Le 9 février dernier, le ministère a réuni au Muséum national d'histoire naturelle à Paris des collégiens, des lycéens, des professeurs, des journalistes, des psychiatres et partenaires associatifs pour échanger sur le phénomène complotiste et conspirationniste. Nous avons réuni sur le site éduscoll'intégralité des interventions de cette journée, ainsi que des entretiens et d'autres outils pédagogiques. Ces ressources vous permettront de travailler avec vos élèves, dans le cadre de l'enseignement moral et civique, de l'éducation aux médias et à l'information ou tout autre cadre qui vous paraîtra approprié."

    Et sinon, l'école peut-elle apprendre à lire, écrire et compter ?

    Michel Janva

  • Attention, écoles musulmanes !

    Le ministre de l’Education nationale, alerté par les maires, vient de s’émouvoir de l’expansion des écoles musulmanes, sous contrat avec l’Etat mais le plus souvent sans. La plupart de ces établissements sont sous influence salafiste. Comment peut-on s’en étonner puisque le Premier ministre a reconnu que le salafisme « est en train de gagner la bataille idéologique et culturelle » (voir Présent du 6 avril) et l’école n’est-elle pas le lieu privilégié pour livrer cet assaut dès le plus jeune âge ? Ce ne sont pas les musulmans supposés « modérés » qui choisissent ces établissements scolaires là, mais les partisans d’un islam rigoriste, proches de l’UIOF, filiale française des Frères musulmans. Les autres se contentent de l’enseignement public ou… de l’école catholique. Il n’est en effet plus rare, dans certaines banlieues, qu’on trouve dans les écoles catholiques la moitié d’élèves musulmans, voire 80 % dans d’autres, ce dont l’épiscopat français a fini par s’émouvoir lors de la récente assemblée de Lourdes.

    Cfc59vtWIAEJ7Ix.jpgAlors que le gouvernement avait négligé le phénomène pendant des années, il a décidé, après les attentats de novembre, de dépêcher dans les écoles de l’islam un bataillon d’inspecteurs de l’éducation. Ces fonctionnaires, jusque-là, n’étaient pas arabophones. On vient d’y songer, il était temps ! Mais même sans comprendre l’arabe, les inspecteurs y ont constaté des « pauvretés pédagogiques », indique-t-on rue de Grenelle, l’essentiel étant d’y vivre l’islam plus que d’apprendre la littérature française des mécréants. Un ex-enseignant du lycée Averroès de Lille, sous contrat, en a témoigné : « Sous couvert de projet éducatif républicain, il pratique un double jeu et diffuse de manière sournoise, une conception de l’islam qui est celle des Frères musulmans. »

    Que faire ? Le ministre de l’Education nationale a déclaré : « Nous explorons toutes les voies possibles y compris celle d’une évolution essentielle du droit. » Cela vise surtout les écoles hors contrat. Il convient de rappeler ici les dégâts collatéraux infligés aux catholiques par la percée de l’islam. Pour ne pas « discriminer » les fidèles de Mahomet, en bannissant le voile à l’école on a interdit dans le même mouvement la croix aux catholiques. L’idée étant que tout ce qu’on refuse aux musulmans doit l’être aux chrétiens. Certains de ceux-là demandent donc que, puisque l’appel à la prière du muezzin n’est pas possible en France, les cloches des églises soient aussi interdites. C’est une des conséquences du refus de constater les racines chrétiennes de l’Europe dans le Traité de Lisbonne, concocté par Sarkozy.

    Le changement de législation dans un sens restrictif visant les écoles musulmanes sera évidemment appliqué aux chrétiens, de nombreux parents, désireux d’échapper à l’idéologie du genre, suscitent des établissements vraiment libres et catholiques. Parmi les reproches faits aux écoles musulmanes, il y a, selon Najat Vallaud-Belkacem, un manque de volonté d’y « développer l’esprit critique ». Il faut entendre par là une critique de la religion que nos socialistes veulent appliquer à toutes, la foi devant fondre au rouge soleil des Lumières et, actuellement, par ricochet, ils espèrent bien atteindre l’Eglise en prétendant lutter contre la Mosquée.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent n° 8583 daté du 8 avril 2016

    http://fr.novopress.info/200197/attention-ecoles-musulmanes/#more-200197

  • Début dans le combat pour le Roi...

    Comment peut-on encore être royaliste aujourd'hui ?

    Comment peut-on encore contester notre bonne République, bien ancrée dans notre pays et que personne ne remet en cause ?

    Comment peut-on encore s'opposer aux belles valeurs de Liberté, d'Egalité et de Fraternité, prônées par la France depuis sa résurrection d’entre les ténèbres en 1789 ?

    Comment peut-on encore être arriéré, passéiste et obscurantiste à notre époque ?

    Face à ces questions (qui sont plus des injonctions) que lui pose notre très chère république, le pauvre royaliste, amoureux de son pays, fier de son Histoire, pourrait courber le dos, baisser la tête et rentrer dans le rang des  “bons citoyens”, cependant, il n’en est rien. Pourtant il est peu de dire que la république a tout tenté pour les éradiquer, elle a assassiné deux Rois de France, et  décapité tous les “anti-républicains”, ensuite, elle les a insultés, humiliés, voués aux gémonies et, enfin, les a marginalisés. Car quoi de pire que d’être considéré comme un pestiféré, un paria, quoi de pire que de sentir le poids du regard accusateur de nos compatriotes ?

    Il est cependant un élément qui semble avoir échappé à la “créatrice d’hommes nouveaux” en marche depuis la révolution française. Dans son entreprise de réécriture de notre civilisation, elle pensait pouvoir facilement écraser les royalistes afin d’éteindre l’espoir, l’espoir qui fait vivre, qui nous encourage à persévérer. Seulement, après deux cents ans de matraquage, voilà que les royalistes sont toujours là. Pourquoi ? L’espoir semble depuis longtemps éteint de voir la monarchie revenir. C’est que les royalistes ont un atout primordial, celui de cristalliser cet espoir en un être : le Roi. Ainsi l’espoir de revoir un jour les lys refleurir en France, ne peut que s’accomplir autour de Sa Majesté le prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, aîné des Capétiens et héritier des Rois qui ont fait la France. Le royalisme est donc immortel, tant qu’il y a un Roi, représentant vivant de la nation, il demeure.

    Après cette introduction, je me permets de me présenter : j’ai 22 ans et je suis étudiant en architecture à Paris. Comment suis-je devenu royaliste ? En fait, pendant longtemps je l’ai été, sans même le savoir, ainsi je suis passionné depuis ma plus tendre enfance par l’Histoire de France. J’ai été bercé par cette épopée nationale, ces héros, ces batailles, ces moments les plus glorieux, comme les plus dramatiques. A cet âge, alors que je voyais notre pays décliner, je rêvais d’un régime meilleur pour la France, un régime capable d’aller vers l’avant tout en respectant son Histoire. Cependant, (preuve que la propagande républicaine fonctionne), je ne pensais pas qu’il existait encore un prétendant au trône, et encore moins des royalistes. Je pensais que la IIIe république avait réussi où la Ire  avait échoué.

    J’ai commencé à être royaliste à proprement parler au collège, grâce à une triple action, tout d’abord c’est le programme biaisé d’histoire qui m’a fortement indisposé. En effet il faisait la part belle aux réécritures orwelliennes, ainsi le Moyen Age devenait une période obscure, la révolution française une libération. Ensuite j’ai rencontré un vieux légitimiste qui m’a appris que le royalisme n’était pas mort, il me parla du duc d’Anjou, et me donna quelques revues sur le sujet qui me confortèrent dans ma prise de position. Enfin, c’est grâce à internet que j’ai découvert la présence d’une véritable activité royaliste grâce à de nombreux sites, forums et vidéos. Ils m’ont  permis de murir ma réflexion, et de définitivement tourner le dos à cette triste république.

    Après des années à être un “royaliste passif”, je me suis décidé à dégainer ma plume en criant “Montjoie Saint Denis !” C’est une grande joie pour moi que de participer à ce combat contre le mensonge, et l’obscurantisme, que mène Vexilla Galliae depuis maintenant plus de 3 ans. Et c’est un véritable honneur que mes (futurs) articles soient publiés sur ce site où se côtoient des personnes issues d’horizons variés, mais tous emplies d’une même ardeur pour le Roi : Dominique Hamel, le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, Daniel de Montplaisir, Franz de Burgos, et tant d’autres...

    J’essayerai dans mes futurs articles d’aborder des sujets variés, que ce soit sur l’Histoire, sur l’actualité ou encore sur des royalistes. Bref, de combattre pour le Roi et pour la France, car comme l’écrivait André Chénier :

    S’il est écrit aux cieux que jamais une épée

     N’étincellera dans mes mains,

     Dans l’encre et l’amertume une autre arme trempée

     Peut encore servir les humains.”

    Vive le Roi !

    Vive la France !

    Ad Victoriam !

    Pierre du Landreau

    http://www.vexilla-galliae.fr/royaute/idees/1905-debut-dans-le-combat-pour-le-roi