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  • DERRIÈRE L’ISLAMISATION DE LA FRANCE, LA FRACTURE RACIALE

    Notre communauté de la ré-information patriote, si faible numériquement soit-elle, n’en témoigne pas moins d’un extrême dynamisme. Néanmoins, ce foisonnement d’idées, de livres et d’initiatives émanant de la « réinfosphère », pèche par une insuffisante prise en compte de la fracture raciale de notre pays. On doit cette lacune au fait que la majorité des blogs de la réinfosphère sont animés par des catholiques imprégnés d’universalisme chrétien voyant l’Autre comme un frère et concentrant principalement leur lutte contre l’islam politique.

    Ainsi, par exemple, le charismatique François Billot de Lochner, directeur du collectif France Audace, ne propose pour résoudre le malaise identitaire, dans son dernier ouvrage Eviter la mort de la France, que le tarissement des flux migratoires, alors même que les naissances extra-européennes sur notre territoire dépasseront dans 10 ans celles des autochtones.

    Son site, Liberté Politique, souhaite convertir les musulmans au christianisme afin de les assimiler. Mais ce désir se bloque à plusieurs problèmes concrets. D’une part, il ne s’est jamais vu dans l’Histoire qu’un peuple en train de devenir démographiquement minoritaire puisse intégrer à sa culture et à sa religion des minorités en passe de le dominer par le nombre. D’autre part, si la conversion avait lieu, elle serait minée par des différences identitaires. En effet, l’universalisme des grandes religions planétaires butte systématiquement sur la diversité ethnique qui a tendance à modifier le dogme originel en fonction des spécificités ethno-culturelles. Pour pouvoir divulguer leur foi à l’Humanité, le christianisme et l’islam postulent que les êtres humains sont identiques. Or ce paradigme est faux. Les distinctions culturelles et sociologiques ont pour source des différences biologiques irréfragables.

    Exemple chrétien : le dogme de l’incarnation du Christ a été défini non pas à l’aube du christianisme mais plusieurs siècles plus tard au travers des conciles œcuméniques organisés par une élite impériale européenne dont les aïeux vénéraient des dieux et héros païens incarnés, engendrés de vierges. Mais ce dogme fut majoritairement rejeté par les chrétiens sémites d’Afrique du Nord et du Moyen Orient qui adoraient dans leur passé pré-chrétien des dieux purement spirituels. Aujourd’hui comme hier, 90% d’entre eux sont donc monophysites, (*) excluant pour certains la nature humaine et pour d’autres la nature divine du Christ.

    Ces fractures existent aussi dans l’islam, même radical. Celui-ci émane des bédouins de la pureté du désert de la péninsule arabique et considère qu’on ne doit rendre un culte qu’à un Dieu absolu et uniquement spirituel. Toute vénération des saints est donc totalement prohibée. Or l’islam radical qui gagne toujours plus d’Africains subsahariens ne parvient guère à les extraire de leur culture animiste ancestrale. La secte islamiste nigérienne Boko Haram qui souhaite étendre l’islam radical dans tout l’arc saharo-sahélien a eu beaucoup de mal à conclure une alliance avec l’organisation Daesh implantée en Libye, répugnée par ses pratiques animistes jugées infâmes. Comme l’a exprimé avec justesse le romancier ivoirien Ahmadou Khourouma : « l’Afrique est habitée par des animistes, les uns teintés de christianisme, les autres d’Islam ».

    Pour finir, quand bien même tous les extra-Européens seraient de fervents cathos-tradis, la France resterait un enfer. Il suffit simplement de voir ce que sont devenues les Amériques, dont l’écrasante majorité des populations est chrétienne. Comme nous pouvons le constater sur la carte Sécurité voyageurs de notre ministère des Affaires étrangères, les pays d’Amérique latine les plus sûrs sont ceux où l’homogénéité raciale à dominance européenne est la plus forte, comme par exemple l’Argentine (87% de blancs) et le Chili (58% de blancs). Plus la société est diverse et plus elle est dangereuse à l’instar de la Colombie (37% de blancs, 49% de métis 10,6% de noirs et 3,4% d’amérindiens) ou du Mexique (15% blancs, 70% métis, 12% indigènes, 3% autres).

    Les Etats-Unis n’échappent pas à la règle. Ces fractures se montrent au grand jour lors des élections. Les Blancs qui seront minoritaires en 2060 votent à plus de 60% pour le parti républicain, alors que les Noirs donnent 90% de leurs voix et les Latinos 70% des leurs au parti démocrate. Au sein de ces populations, il y a une ethnicisation du christianisme : les Latinos pratiquant un catholicisme quasi-identitaire, aux côtés de protestants divisés, si l’on schématise, entre baptistes afro-américains et méthodistes anglo-américains. Dans ce pays multiracial dont nous avons une image tronquée par les réussites de Facebook, Google et de l’industrie hollywoodienne, le reporter Michel Floquet nous rappelle qu’un enfant sur quatre mange à la soupe populaire alors que 50% du budget annuel sont consacrés à une armée qui perd toutes ses guerres, que 30 personnes environ meurent quotidiennement sous les balles d’armes à feu et qu’un quart des jeunes noirs est dans des prisons contenant la plus grande population carcérale, dépassant proportionnellement celle de la Chine et de la Corée du Nord !

    Comme chez nous, l’écrasante majorité des extra-Européens s’est implantée à partir des années 1970 grâce à la loi du Président Johnson libéralisant l’immigration. Les Afro-américains issus de cette nouvelle vague récente sont beaucoup plus nombreux que les descendants d’esclaves et de la ségrégation. De mémoire, il y a 50 millions d’hispaniques dont 11 millions d’illégaux. Un flux continu d’immigrés se déverse du Mexique charriant un grand nombre de criminels et de trafiquants de drogues. Ils émanent des cartels mexicains qui ont en 2015, torturé et tué, à proportion égale, deux fois plus de victimes que Daesh, selon le géopolitologue Alexandre Del Valle. Un grand nombre de Latinos ne s’intègre pas, refusant de parler l’anglais et souhaitant rattacher les Etats du sud au Mexique qui les avaient perdus lors de la guerre américano-mexicaine (1846-1848). En ayant ces données en tête, on comprend la popularité d’un Trump !

    Par conséquent, au côté d’une lutte implacable contre l’islam radical, le redressement de la France – puisque c’est elle qui nous intéresse au premier chef – nécessitera la mise en place, sur une période de 40 ans, d’une remigration de tous les extra-Européens ne pouvant ou ne voulant s’intégrer économiquement et culturellement. Au côté de cette remigration, notre diplomatie devra favoriser l’émergence de pouvoirs forts et durables en Afrique afin qu’ils mettent en place des politiques de régulation des naissances à l’instar de la Chine afin d’enrayer une démographie suicidaire, principale cause de la paupérisation et de la radicalisation islamique du continent noir et du déferlement migratoire sur l’Europe.

    Jean Dutreuil

    Source : Nouvelles de France

    https://la-dissidence.org/2016/04/15/derriere-lislamisation-la-france-la-fracture-raciale/

  • Lecture critique la Constitution de 1791

    Dès que, par un véritable coup d’État, les États Généraux se sont déclarés Assemblée Nationale représentant la Nation souveraine, ils ont proclamé qu’ils étaient appelés à fixer la Constitution du royaume, à opérer la régénération de l’ordre public et à maintenir les vrais principes de la monarchie. Ils ont juré, au jeu de paume, de rester assemblés jusqu’à ce que la Constitution du Royaume « soit établie et affermie sur des fondements solides ». Dès son origine, l’Assemblée s’impose l’établissement d’un ordre constitutionnel stable comme but de son action révolutionnaire.

    Fixer la Constitution, ou en créer une ? 

    Fixer la Constitution française : la tâche allait immédiatement s’avérer épineuse. La Révolution française devait, dès ses premières années, révéler une incompatibilité absolue entre les notions de révolution et de constitution : il fallait bien s’en douter. On allait découvrir qu’il serait impossible de trouver une traduction constitutionnelle au mouvement révolutionnaire, et, d’ailleurs, de 1789 à 1799, les constitutions vont fleurir. Lorsqu’on a commencé à les appliquer, on s’est dépêché de les violer, de les tourner, puis de les suspendre.

    La Constitution de 1791 est donc un intéressant sujet d’investigations, d’abord parce qu’elle est la première du genre, et ensuite parce qu’elle est une sorte de modèle de ce qu’il ne faut pas faire.

    Pour tenter de comprendre, nous examinerons d’abord les difficultés d’élaboration, et puis nous verrons les fruits de ce chef d’œuvre inlassablement célébré.

    Des difficultés existaient d’abord en un point précis de l’esprit des députés. On s’était solennellement et inconsidérément grisé de discours en jurant qu’on allait « fixer » la Constitution du Royaume mais le mot lui-même recouvrait une ambiguïté :

    • allait-on préserver et défendre la constitution coutumière existante ? ou
    • allait-on en créer une ?

    Du sens donné au mot Constitution 

    La Constitution de l’Ancienne France : entre sa déformation par le janséniste Le Paige et sa négation par un abbé Mably socialisant

    Cette ambiguïté prolongeait en réalité un conflit ancien, engagé au milieu du siècle. En effet, aux côtés du parlement, Le Paige avait, dans ses Lettres historiques [1] évoqué la Constitution de la Monarchie, et il s’était empressé, comme ses amis parlementaires, de déformer cette constitution pour attribuer aux magistrats un partage de fait du pouvoir législatif royal, partage totalement incompatible avec la réelle Constitution qui existait, et sur laquelle on vivait.

    Contre cette doctrine artificielle, badigeonnée d’histoire, Mably a nié l’existence d’un ordre constitutionnel et il a cherché à démontrer la présence d’une espèce de champ intellectuel instable qui était marqué par les alternances d’anarchie et de despotisme. Dans son ouvrage Observations sur l’Histoire de France (Genève, 1765, 2 vol.) Mably avait exposé que les Français n’avaient pas encore de Constitution parce qu’ils n’avaient pas encore été en mesure de manifester une volonté politique soutenue, volonté politique absolument nécessaire à la fixation des formes de leur existence politique et à la préservation de leur liberté.

    Vattel et Rousseau changent le sens du mot « Constitution »

    Dans les pamphlets politiques pré-révolutionnaires, le conflit entre Le Paige et Mably trouve un écho d’autant plus large qu’un autre débat se développe autour de la notion même de constitution. Vattel, dans son Droit des gens, puis Rousseau, ont changé la signification traditionnelle de « constitution ».

    « Constitution » jusque là, désignait le mode d’existence, la disposition d’une entité quelconque comme, par exemple, la constitution du corps humain dont, depuis l’Antiquité, la Cité était regardée comme le prolongement. Dans la conception française, le Royaume est un corps dont le Roi est la tête, et dont les groupes sociaux naturels sont les membres.

    Vattel, lui, analyse la Constitution comme une forme de gouvernement instituée par une nation pour s’assurer les plus grands avantages de l’association politique, association politique individualiste et volontariste.

    L’argumentation de Vattel est développée dans un sens encore plus radical, bien sûr, dans le Contrat social. À partir de ce moment-là, (mais le processus était déjà commencé précédemment) on rejette l’analogie classique entre la Constitution de la Cité et la constitution du corps humain. Le Contrat social souligne que si la première est l’œuvre de la nature, la seconde est un acte politique, produit de la volonté de la nation, par lequel un peuple souverain crée sa forme spécifique de gouvernement. Cet acte n’est d’ailleurs pas accompli définitivement, selon l’interprétation de Rousseau. Ce serait trop simple ; une fois la Constitution fixée, l’instance souveraine doit se rassembler régulièrement pour manifester sa présence et sa force. En de pareils moments où l’être politique suprême, le peuple souverain, se rassemble, les effets de la Constitution sont suspendus. En somme, la Constitution ne dépend pas seulement d’un acte fondateur, mais aussi d’une réaffirmation perpétuelle de cet acte. Citons Rousseau :

    « Il n’y a dans l’État aucune loi fondamentale qui ne se puisse révoquer, non pas même le pacte social. »

    L’abbé Sieyès, ou la Constitution expression d’une volonté nationale

    Sieyès a exprimé avec clarté les implications de ce volontarisme dans sa brochure Qu’est-ce que le Tiers-État ? Il rejette le sens traditionnel de « constitution » entendue comme un ordre social et politique inhérent à la nature des choses, et il lui préfère le sens d’une institution artificielle de gouvernement. Pour Sieyès, la nation est l’ultime réalité politique :

    « La volonté de la nation est toujours légale, elle est la loi elle-même ; il suffit que sa volonté paraisse pour que tout droit positif cesse devant elle comme devant la source et le maître suprême de tout droit positif. »

    Ces lignes étaient écrites contre les partisans d’une Constitution traditionnelle de la Monarchie française, mais elles étaient en même temps très inquiétantes pour les auteurs mêmes de la nouvelle Constitution.

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  • Etat d’urgence pour quoi faire ? Les casseurs-pilleurs de gauche s’en donnent à cœur joie dans Paris

    Deux Franprix

    Hier soir une partie de la manifestation de « Nuit debout » autorisée malgré l’état d’urgence, a quitté la place de la République suite à l’intervention télévisée de François Hollande, pour se diriger vers les Xe et XIXe arrondissements, où elle a pu casser et piller à son aise. Ainsi qu’en témoignait sur BFMTV aujourd’hui un concessionnaire automobile dont le commerce a été ravagé: « qu’est-ce que ça aurait été s’il n’y avait pas eu d’état d’urgence? » Ils étaient en foule ainsi que le montre la prise d’assaut d’un des Super marché Franprix.

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  • Le Meilleur des mondes ou l’illusion d’un bonheur éternel

    Le visionnaire Aldous Huxley, dans sa célèbre dystopie Le meilleur des mondes, crée une société fictive mêlant productivisme, technocratisme, eugénisme et contrôle intégral de l’individu. En préfigurant les totalitarismes, il a montré avant l’heure en quoi le scientisme aveugle ne pouvait mener qu’au désastre.

    Paru en 1932, période de la montée des nationalismes et des totalitarismes, Le meilleur des mondes est devenu une référence du roman d’anticipation, à l’instar du 1984 de George Orwell. Cette dystopie, arborant un visage terrifiant, se déroule en 600 N.F (Nouvelle Ford). Ford, devenu une sorte de Jésus Christ moderne dans le livre, est l’un des créateurs d’une forme de travail dans laquelle les ouvriers consomment ce qu’ils produisent pour un salaire de 5 dollars. C’est la naissance de la célèbre Ford T noire si uniforme, si novatrice, initiatrice de la consommation de masse. Pétri d’une culture autant scientifique que littéraire, Aldous Huxley est l’auteur de quarante-sept livres qui ont pour principaux thèmes les dangereuses mutations des sociétés occidentales et la quête spirituelle des êtres.

    La dystopie d’Huxley est eugéniste, elle n’hésite pas à mettre à mort les enfants qui ne correspondent pas aux critères prédéfinis. Les êtres humains ne sont plus vivipares, les enfants sont créés dans des tubes par des machines et leur destin est tracé dès le départ. Lors de leur développement, si une difformité ou une malformation apparaît, ils appartiendront aux castes inférieures Deltas et Epsilon, celles des monstres. On peut délibérément augmenter le nombre de cette caste en intervenant tôt dans la gestation et en modifiant le milieu de croissance. En revanche si un surplus d’intelligence est détecté, les êtres appartiendront à l’élite, la caste des Alphas et Bêtas. Dès leur naissance, les enfants sont conditionnés. Les mécanismes cérébraux qui sous-tendent la mémoire, les pensées, les émotions, les comportements sont sous contrôle permanent grâce à des procédés multiples et sophistiqués. Des livres et des fleurs sont montrés accompagnés très tôt aux enfants accompagnés systématiquement d’une décharge électrique ; l’objectif est d’associer de façon permanente douleur et lecture ou douleur et fleurs. La lecture est proscrite car pouvant amener des idées subversives, de même que la contemplation de la Nature susceptible de favoriser la solitude, état insupportable dans cette société où la présence des autres autour de soi se doit d’être permanente. L’innovation scientifique poussée à l’extrême empêche les gens de vieillir, et les prive de la survenue des marques dues au temps, comme les rides. Nous sommes sur le chemin du rêve transhumaniste, celui de l’homme augmenté, qui grâce à la science voit ses capacités croître jusqu’à faire de lui un être immortel. Mais serait-il toujours humain à ce moment-là ? La réalité de la mort donne du prix à la vie ; s’en affranchir, est-ce vivre encore ? [....]

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    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-Meilleur-des-mondes-ou-l

  • Journal du Vendredi 15 Avril 2016 : Politique / Dialogues citoyens : dialogues de sourds

  • Hémorragie militante au PS : Macron en embuscade ?

    Le Parti socialiste connaîtrait actuellement une sévère hémorragie de ses adhérents.

    C’est une nouvelle qui n’étonnera que nos lecteurs revenant d’une longue villégiature sous les tropiques, là ou le Wi-Fi ne passe pas, mais le Parti socialiste connaîtrait actuellement une sévère hémorragie de ses adhérents. Sandec ?

    Les chiffres du désastre varient : depuis quatre ans, le mouvement en question aurait donc perdu entre 10 et 20 % de ses forces militantes. Pour les amateurs de chiffres plus détaillés : – 400 unités en Isère et en Loire-Atlantique, et – 624 en Haute-Garonne ; ce, depuis que François Hollande a miraculeusement repris les rênes du char d’un État naviguant désormais, non point au-dessus d’un volcan, mais plutôt dans un bidet fuyant à grandes eaux.

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  • LA « GÉNÉRATION Y » SACRIFIÉE

    Dans une vaste étude parue cette semaine, le Guardian se penche sur les revenus dans les pays développés et démontre que les jeunes vingtenaires et trentenaires sont les grands perdants de la croissance sur ces trente dernières années.

    Vous vous en doutiez sûrement déjà un peu, mais la récente étude publiée par le Guardian le prouve. La Génération Y (composée de ceux qui sont nés entre 1980 et 1995) est la grande oubliée des trente dernières années de croissance dans les pays développés.

    Les journalistes britanniques se sont penchés sur la vaste base de données du Luxembourg Income Study, et en ont tirés plusieurs enseignements très intéressants sur les niveaux de richesse des différentes générations dans huit pays développés (la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, l’Allemagne, le Canada, l’Australie, l’Italie et l’Espagne).

    Des retraités plus riches que les jeunes

    Dans tous ces pays, exceptés l’Australie, le revenu disponible (c’est à dire celui qui reste après avoir payé ses impôts) des vingtenaires a progressé beaucoup plus lentement que celui des Baby-boomers et retraités. Pire, dans certains pays comme la France et les Etats-Unis, le revenu disponible de la Génération Y est inférieur de 20% à la moyenne nationale. Alors qu’en 1978, les jeunes de cet âge avaient plutôt tendance à être plus riches que la moyenne !

    La situation est complètement inédite et explique le sentiment croissant de déclassement ressentis par certains jeunes comme l’exprime Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE, au Guardian : “Un nombre croissant de gens pensent que dans leur pays les enfants gagneront moins bien leur vie que leurs parents”.

    Lire la suite sur start.lesechos.fr

    https://la-dissidence.org/2016/04/15/la-generation-y-sacrifiee/

  • Depuis trois ans, les Veilleurs luttent contre l’assoupissement des consciences

    Ils étaient une cinquantaine ce mardi soir devant la préfecture de Montpellier, assis dans le calme, sur la place des Martyrs de la Résistance. Ces gens là n’appartiennent pas au mouvement « Nuit Debout » ultra-médiatisé depuis quelques jours, mais sont pourtant en résistance face à la politique du gouvernement socialiste. Si les deux mouvements n’ont pas grand chose en commun, les « Veilleurs » peuvent se prévaloir d’être les initiateurs de ce mode de contestation.

    Les veilleurs, une résistance philosophique

    Mouvement né lors des grandes manifestations populaire contre la loi Taubira, ouvrant le mariage aux couples homosexuels au printemps 2013, les « Veilleurs » se rassemblent dans toute la France depuis trois ans. Des rassemblements pacifiques qui se sont multipliés dans toute la France. En tout, ils ont été présents dans une centaine de ville. A Montpellier, ces rassemblements ont lieu tous les deuxièmes mardi du mois.

    Veilleurs Montpellier

    Le principe ? Lorsqu’ils se réunissent, les veilleurs passent leur soirée à lire des textes philosophiques entrecoupés de quelques chants de tradition. « Nous nous appuyons sur la culture face à la démission de la pensée, à l’assoupissement des consciences et au délitement progressif du sens de l’homme », déclare une montpelliéraine qui participe à ces rassemblements depuis le début, « les Veilleurs ont choisi de demeurer vigilants pour réveiller l’âme du peuple auquel ils appartiennent ». A chaque veillée son thème, ainsi mardi soir, les veilleurs de Montpellier ont échangé autour d’une citation d’Alphonse de Lamartine : « Un grand peuple sans âme est une vaste foule ».

    Les veilleurs, être et durer ?

    Une démarche militante et intellectuelle qui n’a pas toujours été vue d’un bon œil par certains. A Montpellier, ville du premier mariage gay de France, le mouvement a connu dès ses premières heures une forte opposition de la part de l’extrême gauche et du lobby LGBT. Une opposition aussi virulente que succincte. Depuis deux ans, les veillées se déroulent sans aucune opposition. Un motif de satisfaction pour les organisateurs qui ont démontré leur capacité à être et à durer dans le temp

    Rendez -vous le mardi 10 mai à 20h30 devant la préfecture, pour la prochaine veillée à Montpellier.

    Photos : Lengadoc Info

    http://www.lengadoc-info.com/3370/societe/3370-veilleurs-montpellier/