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  • L'ÉTONNANTE INDULGENCE DE L'UE VIS-À-VIS DE LA DÉRIVE "NATIONALE-ISLAMISTE" D'ERDOGAN

    par Alexandre del Valle

    Ex: http://www.les4verites2brane.com

    Tandis que la situation politique et sociale de la Turquie ne cesse de s'aggraver sous l'égide de Reccep Tayip Erdogan, et que celui-ci participe largement à la déstabilisation de toute la région, l'UE continue à faire preuve d'une étonnante indulgence à l'égard de ce pays.

    Depuis le début de la guerre civile syrienne, et depuis la dérive autoritaire du néo-sultan Recep Taiyyp Erdogan, presque plus personne n'ose soutenir que le parti de la Justice et de Développement (AKP) au pouvoir à Ankara et son leader charismatique incarnent encore l'espoir d'un "islamisme modéré et pacifique", et que la Turquie moderne vantée par les partisans de son adhésion à l'Union européenne demeure encore un garant de la stabilité au Proche-Orient et de la paix entre le monde musulman et l'Occident, un pont qu'il vaudrait mieux avoir "avec nous que contre nous" selon ses thuriféraires.

    En 2002, lors de l'accession au pouvoir de l'AKP en Turquie, les rares voix qui n'étaient pas en extase devant le prétendu équivalent turc (AKP) des "chrétiens démocrates" européens, et ceux qui, comme moi, osaient écrire que la Turquie dans l'Europe serait un Cheval de Troie islamiste (2002) et non pas une garantie de paix et de laïcité, étaient immédiatement rangés dans la catégorie infâme des "turcophobes" et des adeptes du "choc des civilisations" entre l'Occident et le monde musulman, la Turquie réislamisée étant présentée comme une "chance" inouïe de faire en sorte que l'Europe ne soit plus un "club chrétien", gage de paix avec le monde islamique...

    Après avoir souligné la caractère absurde et masochiste d'un argument consistant à donner des gages de reniement de ses propres racines spirituelles pour être accepté par une entité qui réaffirme sans complexe les siennes, nous avions annoncé que l'ouverture des négociations avec Ankara en vue de l'adhésion à l'UE déclencherait un double processus de déstabilisation de l'Union européenne - incapable de digérer l'Etat successeur de l'Empire ottoman encore plus nationaliste et aussi peu fairplay que la Grande-Bretagne – et d'affaiblissement-démantèlement du modèle kémaliste-laïc, combattu tant par les islamistes turcs qui le jugent "apostat" que par les eurocrates de Bruxelles et les Etats-Unis qui le trouvaient trop anti-démocratique, militariste et hostile au libéralisme.

    Là réside le secret de la longévité du néo-sultan Erdogan: il a réussi à déjouer tous les pronostics de coups d'Etat en utilisant comme boucliers face aux militaires turcs anti-islamistes, le rôle stratégique de la Turquie au sein de l'OTAN, son prétendu désir d'Europe et de réformes, puis sa soi-disant capacité à exporter au Moyen-Orient un modèle d' "islamisme démocratique" soft face au terrorisme jihadiste. Ceci explique pourquoi les stratèges des puissances atlantiques ont empêché l'armée turque de renverser l'AKP d'Erdogan. D'où le fait que le néo-sultan irascible ait pu faire juger et emprisonner moult militaires de haut rang, maints policiers, intellectuels ou journalistes kémalistes laïques, sans que l'armée ne bouge. Aujourd'hui, le pays laïque d'Atätürk n'est plus qu'un vieux souvenir et il laisse la place à une nouvelle Turquie "national"-islamiste", néo-ottomane donc expansionniste.

    SOURCE : atlantico 29.04.2016
  • Double manipulation par l’image et par le titre de BFMTV lors du défilé du FN du 1er mai 2016

    Source : OJIM

    BFMTV s’était déjà illustré pour sa tentative de désinformation lors de la manifestation en l’honneur des victimes des attentats terroristes à Bruxelles.

    Le 1er mai 2016, lors du rassemblement organisé par Jean-Marie Le Pen, en marge du rassemblement officiel du FN, des journalistes auraient été chahutés aux cris de «journalistes collabos ».

    Immédiatement, BFMTV titre : « 1er mai, Canal+ de nouveau chahuté au défilé du Front National », en illustrant son article… d’une image des débordements de la manifestation de gauche contre la loi travail place de la Nation.

    Le site « FdeSouche » a rapidement mis en ligne et soulevé la supercherie médiatique de BFMTV.

    Se rendant compte de son « erreur » (ou ayant été pris la main dans le sac, au choix), BFMTV a changé le titre de son article et sa photo d’illustration, obligeant le journaliste (R.I) a publier un ERRATUM: « Contrairement à ce qui a été annoncé dans un premier temps, les débordements décrits dans cet article se sont déroulés lors du rassemblement organisé ce dimanche matin par Jean-Marie Le Pen, et non pas lors de celui organisé par le Front national. Quant à l’illustration de l’article, présentant des manifestants aux prises avec les forces de l’ordre la semaine dernière, elle était inadaptée. Nous présentons nos excuses aux lecteurs qui ont pu se voir tromper par nos imprécisions. »

    http://fr.novopress.info/

  • Rivarol : un aristocrate de l'esprit

    « Ce qui n'est pas clair n'est pas français ». On reconnaît le célèbre Discours sur l'universalité de la langue française de Rivarol. Il se trouve repris, avec ses œuvres dont pour la première fois on peut dire que ce sont ses œuvres complètes dans un recueil que nous offre la collection Bouquins, intitulé L'art de l'insolence et qui, en plus de 1 000 pages, pour 34 euros, nous offre, en plus de Rivarol, Chamfort et Vauvenargues.

    Ces trois auteurs ont illustré le XVIIIe siècle, mais il faut le dire, ils n'ont guère en commun que la langue (un français simple et raffiné), le goût de l'épigramme et aussi une destinée interrompue. Vauvenargues, ami de Voltaire qui fit son panégyrique, est un stoïcien qui cherche Dieu et meurt à 31 ans. Chamfort un académicien matérialiste, qui manque trois fois son suicide, avant de mourir quelques mois plus tard, à 54 ans, en 1794, d'une « humeur dartreuse ». Rivarol un bel esprit, qui meurt à 41 ans, sans avoir fourni le grand ouvrage sur le pouvoir politique qu'il méditait. Ces trois destins sont interrompus, ils n'ont pu donner leur pleine mesure...

    S'il faut lire Rivarol. encore aujourd'hui, ce n'est pas pour son Discours sur l'universalité de la langue française, même s'il chatouille notre chauvinisme, c'est plutôt me semble-t-il pour sa contribution de journaliste à la connaissance de la Révolution française. Dans ce rôle, que ce soit au Journal Politique et National de l'abbé de Castrie ou bien dans ce brulôt. intitulé Les Actes des apôtres, il manifesta une lucidité et une ironie cinglante, dont nous pouvons encore percevoir la pertinence. Il nous prévient : « Nous croyons rendre à la patrie un service important en dénonçant le persiflage comme une aristocratie et de l'espèce la plus dangereuse : car on peut définir le persiflage, l'aristocratie de l'esprit ». Antoine de Rivarol, qui était fils d'un simple aubergiste d'origine italienne, un certain Rivaroli, se dénonçait ici lui-même avec ironie : il fut un formidable persifleur - un véritable aristocrate de l'esprit, un bretteur, jamais meilleur que dans la tourmente révolutionnaire.

    Habile, vertueux ou... magicien ?

    Plus l'occasion est minuscule, plus il excelle, en particulier dans Les Actes des apôtres, cette série de pamphlets, écrits pour saluer, en le tournant en dérision, le nouvel Évangile révolutionnaire. Voyez la manière dont il règle son compte à M. Suard, ancien fonctionnaire de la police de Louis XVI, membre de l'Académie, passionné de Révolution, mais aujourd'hui inconnu au bataillon des révolutionnaires : « M. Suard, l'homme de son temps qui fait le mieux ce qui est à faire, a passé de la police à la liberté, et il n'y a pas trouvé grande différence. Toute la révolution selon lui se réduit à ceci : qu 'on pouvait jadis penser sans parler et qu'on peut aujourd'hui parler sans penser ». Cette parlure sans pensée, c'est ce que l'on appelle l'idéologie. La parole n'est effectivement plus l'expression de jugements ou de raisonnements personnels, mais le gage d'une adhésion à la non-pensée collective. Rivarol, il faut le dire, est passionné par cette puissance de la parole qui peut aller jusqu'à se substituer à la pensée. Contre la Révolution il n'avait que son esprit. Face à la Révolution, il n'a su concevoir qu'un dictionnaire, dont il a d'ailleurs surtout écrit un abondant Discours préliminaire. « Celui qui créa l'alphabet (il parle de Dieu bien sûr) remit en nos mains le fil de nos pensées et la clé de la nature ». Le crime de la Révolution est d'abord un crime contre ce don de Dieu, un crime contre le langage, un abus de mots.

    Dans le Journal Politique et national, il se fait analyste, je ne sais si les historiens d'aujourd'hui l'ont lu d'assez près. Voici son diagnostic sur la Révolution, il s'adresse à l'Assemblée nationale : « Je dis que vous ne pouviez éviter le bien que vous avez fait parce qu'il était une conséquence nécessaire de la subversion générale de l'Ancien régime. Les abus sont tombés d'eux-mêmes parce qu 'ils n 'avaient plus de support, le mal a cessé parce qu 'il ne pouvait durer : il n'est point de gloire pour vous. Louis XVI, après les pénibles tâtonnements de l'inexpérience, après avoir essayé quarante ministres en quinze ans, a demandé répit à son peuple ». La suite me fait irrésistiblement penser à notre temps et aux déficits abyssaux dans lesquels nous plongeons « La première place de l'Etat, celle de ministre des Finances, n'était plus tenable. On n 'y vivait depuis longtemps que de tours d'adresse et d'industrie ; le plus sage y était le plus embarrassé. Enfin on s'est vu réduit à chercher non un homme habile mais un homme vertueux, ce qui est en France le comble de la détresse. Mais des vertus ne suffisaient pas ; il fallait des miracles et M. Necker cède à la vanité d'en promettre »... Décidément, rien de nouveau sous le soleil morne de la politique française : à quand la Révolution ?

    Guillaume de Tanoüarn monde&vie 27 avril 2016

  • Action française : [Lyon] ACTION - FORMATION - CAMARADERIE !

    ACTION - FORMATION - CAMARADERIE ! Retour en images sur un vendredi d’AF entre camarades Lyonnais et Grenoblois !

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Lyon-ACTION-FORMATION-CAMARADERIE

     

  • La logique partisane est une logique de secte

    Dans Les 4 Vérités, Guillaume de Thieulloy écrit :

    "Marion Maréchal-Le Pen a le don de mettre les pieds dans le plat, avec un charme juvénile qui exaspère les vieux crocodiles du marigot politiquement correct. Sa campagne pour les élections régionales fut un modèle de campagne de droite (comme, d’ailleurs, celle de son rival local, Jacques Bompard) : alors que, depuis des décennies, les élus de droite choisissent toujours de complaire aux médias de gauche plutôt qu’à leurs électeurs, elle assumait tranquillement que ses électeurs étaient plus fréquentables que les médias de gauche.

    Et, plus elle assumait, plus elle montait dans les sondages ; plus aussi elle gagnait de sympathie parmi les électeurs de droite qui ne votaient pourtant pas pour elle. Elle administrait ainsi la preuve que l’union des droites était parfaitement possible, non pas par des combines d’appareils partisans, mais sur des valeurs et un « programme commun » comme on disait en 1981.

    J’ai d’ailleurs entendu dire (mais, sauf erreur, la presse n’a pas relayé cette information et je ne sais donc pas si c’est une rumeur ou une réalité) que la benjamine de l’Assemblée avait proposé de soutenir des candidats non affiliés au FN, mais qui partageraient une partie du programme. Que ce soit ou non une proposition de Marion Maréchal, il me semble que c’est le bon sens même: la logique partisane est une logique de secte et il faut en sortir si nous voulons sauver la France de l’impasse où l’idéologie soixante-huitarde l’a enfermée. [...]

    Comme tout le monde, j’ignore l’avenir et, en particulier, comment les élections de 2017 vont se présenter. Mais ce qui me semble certain, c’est que, pour la droite tout entière, qu’elle soit encartée à l’ex-UMP, au FN ou nulle part (ce dernier cas étant de loin le plus fréquent), les déclarations de Marion Maréchal-Le Pen sont un signe d’espoir. Elles montrent qu’il n’est pas nécessaire de rendre hommage au politiquement correct pour progresser. Paradoxalement, d’ailleurs, les médias sont extrêmement friands de cette élue qui ne leur offre pas l’allégeance requise. Quant aux réactions à ses déclarations, elles montrent que la base est prête à l’alliance programmatique. Cette alliance est extrême- ment simple à préparer : fin du socialisme en tout domaine, c’est-à-dire fin du fiscalisme, fin de l’immigration de masse, fin de la culture de l’excuse et de la repentance... Sur ce programme, des élus et, plus encore, des électeurs FN, LR et non inscrits sont d’accord. Qu’attend-on ?"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Conférence Dextra du vendredi 6 mai : Les nouvelles féodalités

    FéodalitésORfin.jpg

    Chers amis, ce vendredi 6 mai.
    Alexandre Apreval,
    Viendra nous parler des nouvelles féodalités.
    Nous vous attendons nombreux pour cette conférence passionnante, à partir de 19 h
    Au Cristal 96 boulevard de Port-Royal Paris 5ème.
  • En France, mieux vaut casser du flic que critiquer l'islam

    Pierre Cassen, Président de Riposte laïque

    Dans un excellent article paru sur Boulevard Voltaire, Floris de Bonneville imaginait le discours que tiendrait François Hollande s’il se comportait vraiment en président de la République, suite aux agressions graves des forces de l’ordre qui se déroulent en France depuis plusieurs semaines.

    Récemment, après la publication d’une affiche anti-flics de la CGT, le ministre de l’Intérieur s’était senti obligé de défendre ses hommes en rappelant qu’en 2015, 18.000 policiers et gendarmes avaient été blessés en service. Cela représente tout de même 50 membres des forces de l’ordre mis hors de combat chaque jour.

    Sans doute par pudeur, Cazeneuve n’a pas ajouté que les seules forces organisées qui attaquaient la police étaient les racailles islamisées et les milices gauchistes.

    On pourrait attendre, quand 150 des nôtres ont été exécutés par des soldats d’Allah en 2015, que l’appareil d’État, sa police, sa justice, son armée mettent toutes leurs forces pour éradiquer la menace islamiste. Pour cela, le gouvernement devrait permettre aux forces de l’ordre de protéger efficacement les Français, en arrêtant d’avoir 50 blessés tous les jours. Il devrait, d’autre part, donner des consignes à la justice pour qu’elle cesse de persécuter ceux qui, en expliquant ce qu’est réellement l’islam, permettent aux Français de comprendre pourquoi, depuis le 11 septembre 2001, 29.000 attentats mortels ont été commis au nom de ce dogme.

    Mon expérience m’amène à constater qu’on est loin de ces priorités, dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve. Depuis deux mois, qu’ai-je vu, dans la mouvance du combat contre l’islamisation de la France à laquelle j’appartiens ?

    Caroline Alamachère, rédactrice d’un site de réinformation, a été condamnée, le 10 mars dernier, par la 17e chambre, à 8.000 euros de dommages et intérêts à verser à une directrice d’école catholique, et à une amende de 1.500 euros. Son crime : avoir protesté contre le fait que, dans cette école, les élèves avaient dû apprendre par cœur une sourate du Coran.

    Alain Jean-Mairet, président (suisse) d’un site répondant du droit helvétique, a été condamné par la même instance à 5.000 euros d’amende et à payer 3.000 euros à la LICRA. Son crime : avoir, sur ce site, autorisé un apostat de l’islam, tunisien, à publier un texte très critique sur les dérives sexuelles qu’autorisent les textes sacrés de l’islam. L’argument avancé : à cause d’Internet, l’article était disponible en France ! Notre pays s’est donc autoproclamé police mondiale contre l’islamophobie.

    Le 14 avril dernier, j’ai été victime d’une perquisition en mon domicile. Sur commission rogatoire d’un juge parisien, les policiers m’ont « confisqué » mon téléphone portable et mon ordinateur. Mon crime ? Je suis suspecté (sans le début de la moindre preuve) d’être le misérable qui aurait envoyé un tweet représentant Anne Hidalgo, à genoux, en train de lécher une babouche musulmane, le jour où elle commémorait le ramadan, dans sa mairie. J’ai donc dû puiser dans mes économies pour me rééquiper au plus vite.

    Quelques jours après, la dessinatrice Ri7 était convoquée par la même juge, et se voyait mise trois fois en examen ! Son crime : avoir été l’auteur du dessin incriminé, et qu’il ait été repris dans trois articles sur Riposte laïque !

    Je conclus donc de tout cela que, dans la France socialiste, c’est bien d’être Nuit debout ou antifa. On peut casser du flic, on peut manifester, même pendant l’état d’urgence, on peut occuper la place de la République trois semaines durant en toute impunité, la transformer en dépotoir et en urinoir géant, vandaliser les boutiques, symboles du capitalisme et de l’exploitation, et aller se coucher tranquillement, à l’aube, sans être inquiété, en retrouvant son ordinateur à la maison.

    Et en plus on est bichonné par les médias et invité sur les plateaux de télévision.

    Je crois bien que je vais redevenir gauchiste : c’est nettement moins dangereux que de lutter contre l’islam !

    Source Boulevard Voltaire cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/05/03/en-france-mieux-vaut-casser-du-flic-que-critiquer-l-islam-5796710.html