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  • Le FN affûte ses armes pour la présidentielle : en ligne de mire, les femmes !

    Il était d’usage, avant LMPT, de brocarder le poids électoral supposé insignifiant de cette « droite des valeurs ». On ne le peut plus.

    C’est Europe 1 qui le rapporte : la présidente du FN est en train d’affûter ses armes pour la présidentielle. Elle n’a pas, entre autres,« complètement arrêté sa stratégie, notamment pour attirer l’électorat féminin ».

    Le Front national serait très divisé sur « les questions d’avortement et de contraception », qui provoqueraient « un véritable schisme au sein du parti ». « Marion Maréchal et, avec elle, une partie des cadres du FN »seraient « contre l’idée d’abandonner le discours traditionnel, qui exalte la famille et fustige des avortements volontiers qualifiés de confort, convaincus qu’il y aurait plus à perdre qu’à gagner à changer leur fusil d’épaule ». Florian Philippot défendrait le point de vue inverse, et voudrait que le FN le fasse savoir « publiquement » – d’où, sans doute, le ballon d’essai Sophie Montel le 1er mai dernier – « afin de rassurer l’électorat féminin ».

    On notera qu’il n’est nulle part question, ici, d’intimes convictions mais de stratégie. Ne tentons donc pas de sonder les cœurs et les reins des uns et des autres et restons cyniquement dans le registre de la stratégie.

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  • Journal du Vendredi 03 Juin 2016 : Société / Paris les pieds dans l’eau

  • La logique des partis politiques : totalitaire au sens où ils ont tendance à se prendre pour le tout

    De François Marchilac dans l'Action française 2000, à propos du rendez-vous de Béziers :

    6a00d83451619c69e201b8d1f1490c970c-250wi.png"[...] Quant au Front national, la venue de ses représentants a été plus brève que prévue. Pour une histoire, paraît-il, de marchepied : où va se nicher, chez certains, le souci du bien commun ! Descartes démontrait le mouvement en marchant. De même, il ne suffit pas de revendiquer le patriotisme : pour être crédible, il faut le pratiquer en ne rajoutant pas la division à la division.

    Le pays ne peut plus se le permettre. Mais le Front national ressemble désormais à l’ex-UMP et au Parti socialiste, le centralisme démocratique en plus – c’est son côté ringard. Doit-on s’ étonner du départ anticipé de Marion Maréchal-Le Pen, esprit libre s’il en est – ce n’est pas l’Action française qui dira le contraire ? Mais c’est la logique même des partis politiques, totalitaire au sens où ils ont tendance à se prendre pour le tout, qui est en cause. En gazouillant de façon grossière contre « l’ extrême droite » réunie à Béziers, Philippot a seulement démontré qu’ il refuse le débat avec les Français et qu’il considère toute parole libre comme un crime de lèse-Tsarine.

    Dommage, car si cette agression gratuite d’un électorat plutôt favorable ou gagnable devait désormais servir de ligne politique au Front, ses bastions acquis ces derniers années risqueraient de se transformer, en 2017, en autant de villages Potemkine. Les résultats de 2016 sont déjà en demi-teinte et, devant l’épreuve de la réalité, l’enracinement du Front se révèle souvent celle d’un château de cartes. De plus, quel manque d’élégance, en parlant d’« extrême droite », que d’user à l’ égard des patriotes de tous horizons réunis à Béziers de la même malveillance que les médias de l’oligarchie à l’égard du Front national. Syndrome de Stockholm ? Ou simple servilité à l’égard du système ? Philippot, en cherchant à marquer contre le camp patriote dans sa diversité, a surtout marqué contre le sien. Délibérément ? En tout cas, l’impatience, accompagnée de fébrilité, est mauvaise conseillère. Le Siel, en revanche, en dehors duquel le Rassemblement Bleu Marine est une coquille vide, n’a pas abdiqué sa personnalité. Marine Le Pen est-elle capable de comprendre que c’est le meilleur service que Karim Ouchikh pouvait lui rendre ? Rien n’est moins sûr. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/06/la-logique-des-partis-politiques-totalitaire-au-sens-o%C3%B9-ils-ont-tendance-%C3%A0-se-prendre-pour-le-tout.html

  • Politique magazine, numéro de juin : « De mieux en mieux »

    Découvrez le numéro de juin ! 

    Alors que la France s’embrase socialement ...

    Politique magazine dresse un état des lieux de la politique française. La situation se dégrade de façon dramatique malgré les inlassables « ça va mieux » de Hollande. Une question : jusqu’où le pays peut-il descendre ?

    Dossier  

    Vingt après l’assassinat des moines de Tibhirine et 100 ans après la disparition de Charles de Foucauld se pose la question de leur héritage.  Un héritage qui n’est pas sans soulever des questions qui résonnent avec force dans l’actualité qui est la nôtre.

    Et aussi dans ce numéro…  54 pages d’actualité et de culture !

    Sommaire

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le Maroc renonce à l'arabe et réintroduit le français dans l'enseignement

    Pendant que Najat Belkacem introduit l'arabe au CP en France, les Marocains se débarrassent progressivement de l'arabe au profit du français dans l'enseignement des matières scientifiques, et prévoient d'introduire l'enseignement du Français... dès la première année du primaire, soit dès le CP ! Une décision qui remonte au mois de février 2016. Au nom de la laïcité, pour échapper à l'Allahicité :

    "« Pour eux [les islamistes], arabisation et islamisation vont de pair car la langue est liée à la pensée », se félicite Ahmed Assid, un professeur de philosophie aux positions laïques. « Ce retour aurait dû se faire depuis longtemps. Nous avons perdu trente ans à cause de petits calculs idéologiques. Avant d’arabiser, l’Etat marocain aurait dû d’abord réformer la langue arabe dont le lexique et les structures n’ont pas varié depuis la période préislamique », ajoute-t-il." [...]

    "« A partir des années 1960, le Maroc a commencé à “importer” des enseignants d’Egypte et de Syrie afin de conduire le processus d’arabisation. C’est à cette époque que le wahhabisme et la pensée des Frères musulmans se sont progressivement introduits dans le royaume », souligne l’historien Pierre Vermeren." [...]
    Dans l'idée de Madame Belkacem, à travers la langue, il y a bien une volonté d'islamiser les esprits dès le plus jeune âge. Les Français se laisseront-ils faire ?

    Marie Bethanie

  • Ils ne passeront pas

    Jean-Luc Mélenchon, avait fait planer le doute jusqu’au dernier  moment sur sa participation, évoquant le cas de «(Marine) Le Pen, excédée et soumise à des changements permanents et à une lourdeur croissante de ce qui lui était imposé (huit débats) ( et qui) avait fini par refuser de participer.»  Pour la dernière  «Des paroles et des actes» sur France 2, le patron du Parti du gauche était finalement présent hier soir sur le plateau de David Pujadas. Avec l’esbroufe, les outrances et la mauvaise foi mais aussi le talent qu’on lui connait, M. Mélenchon s’est drapé dans le costume du  candidat à la présidentielle de cette gauche antilibérale qui se sent cocufiée par François Hollande, souvenez-vous,  celui qui affirmait être l’ennemi de la finance dans son discours du Bourget… Une émission, signe des temps, qui a vu M. Mélenchon s’essayer à séduire les catégories populaires en flirtant, à la marge, avec des thématiques frontistes: défense des frontières, du concept de nation, d’un protectionnisme solidaire comme réponse aux diktats de l’UE, à l’idéologie ultra-libre échangiste bruxelloise; refus d’accueillir toute la misère du monde dans une France paupérisée; critique implicite de la guerre d’agression contre la Syrie cause  déclarée première de la vague migratoire de ces derniers mois…

    Certes, M. Mélenchon, au-delà de ses tics archéo-marxistes, de ses approximations, reste aussi prisonnier de sa vision désincarnée, abstraite d’une France rapetissée au seule niveau du  triptyque républicain. A ce sujet sa connivence dans son débat  avec le maire LR de Tourcoing, Gérald Darmanin, était très éclairante. N’en déplaisent à ces derniers,  la défense de l’identité française,qui ne se réduit pas à la défense de la sacro-sainte laïcité, n’est pas une aberration «ethniciste.»

    Le FN n’a jamais réduit la nationalité française a une couleur de peau, il accueille depuis toujours dans ses rangs des Français de toutes origines, mais nous ne pensons pas pour autant qu’il est souhaitable que notre  pays ait demain la physionomie de la Seine-Saint-Denis où de la ville de Tourcoing. Ce que le général De Gaulle disait à Alain Peyrefitte dans une réflexion restée célèbre mais que la « droite » à laquelle appartient M. Darmanin repousse avec horreur : « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »

    Propos de bon sens qui ne sont pas les seuls à heurter  les négationnistes  des partis du Système. Sur le site boulevard voltaire,  Floris de Bonneville évoquait la commémoration dimanche par François Hollande et Angela Merkel du centenaire de la très sanglante bataille de Verdun. Il rapportait cette information relayée par Jean-Dominique Merchet, qui tient le blogue Secret défense hébergé sur le site de L’Opinion, selon laquelle François Hollande aurait choisi, lors de  cette commémoration, de ne pas citer le nom du vainqueur de Verdun, le général (futur maréchal) Pétain.

    « François Hollande note-t-il,  se serait grandi si, au lieu d’ignorer jusqu’au nom du général Philippe Pétain, il avait fait transférer ses cendres de l’Île-d’Yeu à l’ossuaire de Douaumont (pour qu’il) puisse reposer parmi ses poilus, ses hommes qui le vénéraient car il était soucieux de leur vie dans les tranchées. Pétain avait compris qu’un soldat devait être ravitaillé, évacué s’il était blessé, relevé après un combat sévère. C’est lui qui avait mis en place un ballet continu d’ambulances, de camions de munitions et de ravitaillement qu’on allait appeler, plus tard, la Voie sacrée.»

    Et de rappeler a contrario, le discours tenu par Charles De Gaulle à Verdun à l’occasion du cinquantenaire de cette bataille »: « Si, par malheur, en d’autres temps, en l’extrême hiver de sa vie, au milieu d’événements excessifs, l’usure de l’âge mena le maréchal Pétain à des défaillances condamnables, la gloire qu’il acquit à Verdun, qu’il avait acquise à Verdun vingt-cinq ans auparavant et qu’il garda en conduisant ensuite l’armée française à la victoire, ne saurait être contestée ni méconnue par la patrie. »

    Selon Merchet, « si l’historien Antoine Prost estime qu’il n’y a pas une virgule à changer au discours de Charles de Gaulle, les milieux officiels estiment que parler de Pétain est un message qui n’est pas d’une grande actualité »… Il est certes évident que  nos compatriotes ont des préoccupations autrement plus urgentes, actuelles, immédiates. Mais elles ne seront pas non plus exposées par le discours de Hollande qui ne  manquera pas, prenons-en le pari, de se livrer à la propagande habituelle  sur  la nécessaire  soumission  de notre pays  à l’Europe de Bruxelles  comme gage indépassable de paix, de prospérité et  de sécurité des Français.

    Si l’on voulait une preuve, une de plus, de cette déconnexion entre le peuple et les élites elle  résiderait dans le prix, stupéfiant, d ’ « homme d’Etat de l’année» qui vient d’être décerné à François Hollande  par la fondation américaine «Appeal of Conscience». Il «honore les dirigeants qui soutiennent la paix et la liberté, par la promotion de la tolérance, la dignité humaine et les droits de l’homme, en défendant ces causes dans leur pays et en travaillant avec d’autres dirigeants mondiaux pour bâtir un avenir meilleur pour tous ».

    Libération nous apprend que de «cette fondation (a été)  créée en 1965  (par)  le rabbin Arthur Schneier. Il est le leader spirituel de la synagogue de Park East dans l’Upper East Side, place forte de la haute bourgeoisie new-yorkaise, et détenteur de la Presidential Citizens Medal, une décoration civile prestigieuse qui lui a été remise par l’ex président Bill Clinton. Il l’a reçue pour service rendu comme représentant international pour quatre administrations, et comme survivant de l’Holocauste ayant dévoué sa vie à surmonter la haine et l’intolérance, lit-on sur le site de la fondation. Il préside également à l’ONU la Commission américaine pour la Conservation de l’Héritage de l’Amérique.»

    En fait de bâtir un avenir meilleur pour tous  constate Bruno Gollnisch, la construction bruxelloise, liberticide, méprisant les aspirations populaires, soumise à la finance mondialisée, aux Etats-Unis, celle là même qui est, dans les faits, défendue par François Hollande, n’est pas le meilleur des instruments. A l’aune de l’anniversaire de Verdun, des terribles guerres civiles européennes du siècle passé qui ont entraîné le déclin de notre civilisation, ceux qui abandonnent les destinées de notre continent, par conviction, lâcheté ou résignation, à l’idéologie euromondialiste  ne sont pas dignes de diriger l’Europe, et encore moins la France, plus vieille nation du monde avec la Chine.

     Le 12 mai dernier, Gilles-William Goldnadel  écrivait  dans Le Figaro  que  «l’Europe politique est prise en étau entre le chantage ottoman à l’ouverture des frontières à 72 millions de Turcs et cette poussée migratoire irrésistible qui vient du sud. Difficile de choisir entre la Charybde d’un sultan islamiste chargé d’empêcher une immigration islamique en Europe dont il a rêvé mille et une nuits et la Scylla de cette invasion massive inépuisable, dès l’instant où l’on a renoncé à prendre son propre destin dans sa main ferme (…). si l’Europe se trouve réduite à soumettre sa protection au dictateur ottoman, ne restera plus que le Franxit pour sauver ce qu’il nous reste d’indépendance et de dignité.» Puissent les sacrifices immenses de nos poilus, de générations entières de Français  ne pas avoir été vains!

    http://gollnisch.com/2016/05/27/ils-ne-passeront-pas/

  • Le génome d’un Carthaginois révèle une origine européenne

    CARTHAGE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Une équipe internationale de chercheurs a procédé auséquençage du génome mitochondrial complet d’un jeune homme de Carthage. Cette ville de l’actuelle Tunisie était une colonie phénicienne à l’époque, vers 500 ans avant Jésus-Christ.

    On savait déjà que ce Carthaginois était de race europoïde. C’est ce que révélait son squelette et plus particulièrement son crâne : il avait l’apparence d’un Européen de type méditerranéen et mesurait 1,70 m. Cette origine est confirmée par l’étude génétique, publiée par la revue Plos One. En effet, l’homme appartenait à un groupe génétique européen appelé U5b. Cet haplogroupe est hérité de la population de chasseurs-cueilleurs d’Europe de l’Ouest.

    Aujourd’hui, moins de 2% des Européens de l’Ouest portent cette marque génétique. On en trouve notamment trace dans l’Europe de l’Ouest, par exemple au Portugal. Cette proximité fait dire aux chercheurs que ce Carthaginois-là n’avait probablement pas d’origines proche-orientales, alors que les Phéniciens sont supposés être des Sémites. En revanche, par leurs multiples implantations en Méditerranée occidentale, les Phéniciens ont pu faciliter la venue d’Européens en Afrique du Nord.

    Ce génome constitue le témoignage génétique le plus ancien que l’on ait trouvé de la présence européenne dans une zone géographique qui était alors berbère. Cette présence remonte donc a minima au VIe siècle avant l’ère chrétienne. Les scientifiques espèrent désormais pouvoir séquencer l’ADN de Phéniciens de souche, pour en savoir plus sur l’origine de ce peuple.

    http://fr.novopress.info/201403/genome-dun-carthaginois-revele-origine-europeenne/

  • Toujours les mêmes

    Face je perds, pile tu gagnes: la loi travail place le gouvernement Valls dans une position inextricable. Accusé par la droite d’avoir expurgé ce texte de sa substance sous la pression de son aile gauche, elle cristallise l’opposition d’une très grande majorité de Français, de tous bords. Pour autant, nos compatriotes sont tout aussi nombreux à dénoncer les violences des milices autoproclamés  antifascistes et les grèves pilotées par une extrême gauche ultra-minoritaire qui prend en otage une économie française déjà bien chancelante. Soucieux comme Alain Juppé en son temps de rester droit dans ses bottes, Manuel Valls  a réaffirmé sur  BFMTV qu’il n’y aura « pas de retrait du texte, de l’article 2 »  (portant sur la négociation dans l’entreprise et le compte personnel d’activité pour les salariés,  NDLR)… mais qu’il peut « toujours y avoir des modifications (…). Il faudra modifier sans doute le texte qui va revenir du Sénat dans quelques semaines »… Sur son blogue, Marine a demandé hier au gouvernement « de retirer immédiatement la loi travail, de permettre le déblocage de la France, et de revenir devant les urnes s’il ne se sent pas capable de cet acte d’indépendance face à l’Union européenne »; quant à « certains représentants syndicalistes, qui ne représentent qu’eux-mêmes et qui sont toujours aux abonnés absents quand il s’agit de combattre les vrais problèmes (en l’occurrence l’obsession ultra-libérale bruxelloise), (ils) portent une lourde responsabilité dans le chaos que connaît aujourd’hui le pays. »

    Extrémistes dont la prose délirante se retrouve parfois dans la bouche des dirigeants des partis bourgeois. Avec l’aide intéressée de leurs obligés des médias, écrits et audiovisuels, contrôlés quasiment exclusivement par de grands groupes financiers et/ou des personnalités acquises au mondialisme. A l’image du triste Laurent Joffrin, employé de Patrick Drahi qui, avec un certain retard à l’allumage, s’est fendu hier d’un article louangeur pour le pamphlet (particulièrement indigent et qui ne se vend pas) sur le programme du Front, du juppéiste Maël de Calan. Une occasion  pour le patron de Libé de répéter une énième fois que le FN est « un parti nationaliste attrape-tout, sans cohérence, qui procède par anathèmes et non par propositions. » Quel mépris pour l’intelligence des Français, considérés par la Caste comme un peuple d’abrutis pour en avoir fait le premier parti de France !

    Au nombre des déclarations indécentes, d’une bêtise hargneuse assez crasse, le très opportuniste président de l’UDI, béquille centriste de LR,  Jean-Christophe Lagarde, s’est signalé à  notre attention. Lundi dernier il affirmait sur Europe 1 que si Norbert Hofer était élu à la présidence de l’Autriche, » ce sera la première fois depuis Hitler qu’un chef d’Etat d’extrême droite est élu en Europe ». « Marine Le Pen espère être la troisième ». M. Lagarde aurait-il été plus inspiré de ne pas interrompre brutalement ses études d’histoire, ce qui l’aurait peut être dissuadé de  se livrer à ce type de comparaison débile?…

    Soyons juste, le très immigrationniste et communautariste Jean-Christophe Lagarde poursuit de sa haine active le FN pour des raisons objectives, qui résident certainement dans sa volonté de se maintenir à la tête de la très multiculturelle  ville de Drancy. Il n’ignore peut être pas  que la ligne politique du FPÖ est plus prosaïquement  celle d’une droite nationale, patriote, conservatrice, identitaire… à moins d’assimiler tout réflexe patriotique aux heures les plus sombres. FPÖ qui a codirigé l’Autriche, dans le cadre d’une coalition gouvernementale pour la première fois en 1983 (avec  les sociaux-démocrates du SPÖ) puis en 1986, en 2000…

    Ce qui gêne M. Largarde et ses semblables, qui misent sur les électeurs de la France plurielle qu’ils considèrent comme captifs (à tort ?) pour garder postes et prébendes, c’est aussi l’image plus ou moins subliminale attachée à l’Autriche. Celle que rappelait notamment Françis Bergeron sur le site eurolibertés, un symbole de cette « Europe Chrétienne » , qui depuis Vienne,  « fit face aux Ottomans, aux XVIe et XVIIe siècles, et donna le signal de la reconquête. »

    Ce qui irrite aussi M. Lagarde, et plus largement une classe politicienne qui entend parachever l’avènement de l’Europe d’après, c’est « ce sondage réalisé à la sortie des urnes »  signalant que  « 86 % des ouvriers ont voté pour le candidat FPÖ Norbert Hofer. Pourtant, celui-ci n’obtient pas de bons résultats dans les quartiers ouvriers de Vienne, ce qui semble montrer que l’électorat originaire de pays musulmans et du Tiers-monde, qui a en partie colonisé ces quartiers, s’est mobilisé pour faire barrage à Norbert Hofer. Un échec de celui-ci à quelques milliers de voix près est la conséquence de l’immigration incontrôlée en provenance de ces pays » (Lionel Baland). Autant de signaux qu’il s’agit  de dissimuler à nos compatriotes, aux Européens, mais que la présidentielle autrichienne révèle au grand jour.

    De la même manière note Bruno Gollnisch,  les difficultés rencontrées par le FN pour trouver des établissements bancaires acceptant de lui accorder un prêt dans le cadre des élections de 2017 (présidentielle et législatives), devraient interpeller les Français. Alors même que personne ne peut imaginer que le mouvement de Marine Le Pen  n’atteigne pas l’étiage nécessaire pour obtenir le remboursement par l’Etat de ses frais de campagne, le trésorier du Front, Wallerand de Saint-Just, a expliqué au  Scan du Figaro que  l’opposition nationale s’est heurtée une nouvelle fois (pour l’instant) au refus des banques françaises ! « La direction du Front National a adressé une série de courriers aux banques françaises ainsi qu’à 45 banques internationales. »

    Nos amis au fait des réalités le savent, ce sont les mêmes qui font en sorte le le FN  ne puissent obtenir  de prêts bancaires pour le  financement de ses campagnes à venir (ou qui s’en  félicitent), qui fustigeront la trahison, l’incohérence, le double-langage des dirigeants frontistes dans le cas ou une banque étrangère répondrait favorablement à cette demande.

    http://gollnisch.com/2016/05/26/toujours-les-memes-2/