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  • Populisme : Les hyènes se lâchent

    Populisme, voilà le dernier anathème que beaux penseurs, très médiatiques, jettent à ceux qui osent ne plus sacrifier à ce politiquement correct, érigé en unique comportement moral tolérable. Allez savoir pourquoi n’est plus à la mode de leur lancer les habituels blâmes accusateurs de fascisme, d’extrême droite, voire de les associer facilement à la peste brune de sinistre mémoire ; et toute cette hargne pour les discréditer !

    Populisme signifie, aujourd’hui la même chose honteuse, pour ces thuriféraires de la bonne conscience.

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    Ici ou là, un peu partout, il est vrai, semble être rejetée la bien-pensance si conventionnelle : des chefs libérés, comme le satanique Trump, aux Etats-Unis., l’insupportable Hofer, en Autriche, les le Pen, en France… , recueillent un incroyable écho favorable parmi des millions d’électeurs, outrés d’avoir à se taire et devoir se terrer sous l ‘impérieuse morale dominante. Le sacro-saint réflexe républicano-démocratiste, s’acharne donc à présenter ces responsables politiques et leurs inacceptables succès comme l’infâme résurgence de la bête immonde.

    Pourtant, populisme si terrifiant évoque : populaire, et renvoie directement au mot : peuple, mais cela n’est pas pour plaire aux chantres officiels de la démocratie sans frontière qui veulent omettre que « demos » , en grec, d’où est née : démocratie, pour gouvernement du peuple , comme « populus » , en latin, désignent identiquement la somme des citoyens qui sont la nation : toutes leurs libres aspirations font les états. Mais peut-être faut-il comprendre que démocratie, comme panacée politique, n’aurait plus rien de commun avec les envies, les besoins, les goûts et les rêves des peuples souverains !

    Il n’est qu’à se rappeler, pour y réfléchir, les balbutiements de cette glorieuse tendance manifestée ouvertement, par exemple lors des élections Algériennes où le FIS remporta légalement des municipales ; la France grande donneuse de leçons de démocratie soutint le déni de la République algérienne pourtant défaillante et fort critiquable, en ce qui concernait les fameux Droits de l’homme. De même, le coup d’état militaire du très libéral général Al Sissi, en Egypte, contre la gouvernance des Frères musulmans, pourtant choisie par saine élection, après l’éviction du raïs Moubarak, fut mondialement encensé par les gouvernements occidentaux, fer de lance du démocratisme prosélyte international. Et que l’on ne compte pas alléguer, pour se trouver de fausses excuses, le choix d’un moindre mal, ou de tenter d’évoquer, en recherche de dédouanement, bien à posteriori, un avisé pressentiment contre ce qui devait advenir d’un islamisme intégriste radical en ignoble terrorisme !!!

    D’une part, on tendait déjà à officialiser que le bon peuple, malgré sa souveraineté, pouvant se révéler dramatiquement inconscient, et indécrottablement inconsistant, n ‘avait plus aucune légitimité à décider de son avenir, ni à choisir librement ses guides : d’autres part, on affirmait que la sanction du moralisme, comme vérité absolue imposée, devenait souveraine contre les peuples.

    Mais que faudrait-il pour ne plus être traité abjectement de populisme, pour ne plus subir cette haineuse vindicte, pour ne plus être voué aux gémonies ? Cela exige certainement de ne plus être soi-même, de refuser sa liberté d’exprimer sereinement ce que l’on peut ressentir et ce que l’on veut pour son propre intérêt. Mais encore peut-être de passer joyeusement sous les fourches caudines de ces impitoyables censeurs, dévots démocratistes, pour avoir osé affirmer d’inaliénables spécificités comme urgentes et vitales nécessités, et revendiquer haut et fort sa volonté de se soustraire à un système cohercitif, assez contraignant et bien délétère, avec des règles iniques et des diktats inadaptés et indignes. C’est bien pour tous ces abus que tant de citoyens, dans leurs droits, regimbent, secouent l’insupportable joug et veulent se soustraire au règne infâme d’un moralisme spécieux. Et qu’importe ce que des âmes partisanes veulent imposer contre la force du réel et toutes ses incontournables vérités ! Celles-ci se manifestent inéluctablement et déterminent populairement ce qui est le vrai et le meilleur pour chacun.

    On peut rêver de véritable démocratie mais elle serait directe, participative, plutôt que de subir cette pseudo-démocratie aliénante, jouant astucieusement de représentation, privant le peuple souverain de ses fondamentales prérogatives.
    Alors oui ! Il est possible de s’honorer d’être traité de populisme et de ne plus se taire et se cacher par crainte d’une atroce dénonciation, somme toute bien oiseuse.

    Il faut laisser glapir les hyènes, et attendre paisiblement de ricaner bientôt à leurs dépens.

    Gustave Sintaud, 14/06/2016

    Source : Metamag.fr

    http://www.polemia.com/populisme-les-hyenes-se-lachent/

  • Jo Cox défendait le boycott d’Israël – Vous avez dit conspiration ?

    jo-cox-palestine

    L’assassinat du député britannique Jo Cox est pour le moins étrange. Il tombe à point pour inverser le sort du référendum concernant le Brexit puisque Jo Cox était classée pro-UE.

    Mais une autre prise de position de Jo Cox mérite attention. Elle s’affichait volontiers en faveur d’une Palestine libre et justifiait le boycott des produits israéliens, ce qui lui avait valu d’être pointée du doigt comme « anti-israélienne » par les médias israéliens.

    jo-cox-boycott-israel

    Et voilà que, comme par hasard, le député Jo Cox, est assassinée par  un « partisan dévoué » de l’Alliance nationale, un groupe néo-nazi basé aux Etats-Unis.

    D’une pierre deux coups ? Est-on en droit de remarquer que son meurtre permet à la fois d’éliminer un député considéré « anti-israélien » et de faire balancer le référendum en faveur de l’Union européenne et des mondialistes ?

    http://www.medias-presse.info/jo-cox-defendait-le-boycott-disrael-vous-avez-dit-conspiration/56554

  • Journal du Lundi 20 Juin 2016 : Politique / Le SIEL rend hommage aux policiers

  • L’appel du 18 juin ou l’histoire d’une imposture

    Le texte ci-dessous, de 2010, n’a rien perdu de sa valeur.

    « Le 18 Juin 2010 va être célébré le 70ème anniversaire du célèbre appel de Londres de Charles de Gaulle. Or la version officielle, qui va être lue à la BBC, est un faux, comme le démontre le général d’aviation Le Groignec, compagnon de Saint-Exupéry, dans son livre paru en 2004 « Philippiques contre les Mémoires gaulliens. » (Nouvelles Editions latines )

    Le texte prétendu être celui de l’appel du 18 Juin commence par cette phrase : « Des gouvernants de rencontre ont pu capituler, cédant à la panique, oubliant l’honneur, livrant le pays à la servitude. Cependant rien n’est perdu …. »

    Or, historiquement, Charles De Gaulle n’a pu prononcer cette phrase insultante pour le Maréchal Pétain et le général Weygand pour les deux raisons suivantes : · 1° A cette date du 18 juin 1940, ces « gouvernants de rencontre » n’avaient pu capituler, car non seulement l’armistice n’était pas signé, mais les plénipotentiaires français n’avaient pu encore rejoindre les lignes allemandes étant donné les difficultés des communications. Cet armistice ne sera signé que le 22 juin avec l’Allemagne, et le 24 juin avec l’Italie. Par ailleurs on ne peut confondre armistice et capitulation. L’armistice est un acte politique, une suspension d’armes où le vaincu peut négocier certaines conditions, c’est le contraire d’une capitulation où le vaincu doit se soumettre sans condition au vainqueur, ce à quoi De Gaulle a consenti le 19 mars 1962 en capitulant devant le FLN, ennemi vaincu sur le terrain, pour se débarrasser du « boulet algérien ».
    En demandant un armistice, la France demande et obtient, le 22 juin 1940, que ni la marine, ni l’Afrique française, ne soit livrées à l’ennemi, qu’un tiers du pays reste en zone libre, et que Lyon et Clermont Ferrant soient évacués par l’armée allemande. En cas de capitulation il y aurait eu deux millions de prisonniers de plus, et tout le territoire aurait été occupé : les Allemands, en effet, avaient atteint Valence et se trouvaient à une étape de Marseille lorsque l’armistice a été signé. · 2° Devant l’échec total de cet « appel du 18 Juin » auquel n’avait répondu aucun chef militaire de l’armée, de la marine ou de l’aviation, notamment aucun officier de la division que Charles De Gaulle commandait devant Arras en mai 1940 (suprême affront !) aucun homme politique, aucun diplomate français accrédité à Londres ou dans une autre capitale étrangère , aucun gouverneur ou responsable des colonies de l’Afrique française, aucun ministre résidant dans les pays sous protectorat ou sous mandat, Charles De Gaulle va s’affoler, car il se trouve désormais à Londres complètement isolé, en rupture de ban, sans mission officielle. En effet, la guerre continue et le gouvernement français le somme de rentrer en France, sous peine d’être jugé comme déserteur. Alors de Gaulle écrit au général Weygand la lettre suivante à la date du 20 juin 1940 :

    Londres le 20 Juin 1940 Mon Général, J’ai reçu votre ordre de rentrer en France. Je me suis donc tout de suite enquis du moyen de le faire car je n’ai, bien entendu, aucune autre résolution que de servir en combattant ….. ( MEMOIRES DE GUERRE) Charles de Gaulle- Edition PLON 1954 tome I – page 269)

    Depuis 1958, cette lettre est dans les livres scolaires, car incompatible avec la légende, avec l’Histoire de France revue et corrigée par la falsification gaulliste, en vigueur encore aujourd’hui.

    La suite reste entourée de mystère. Car de Gaulle ne dispose à cette date d’aucun moyen de transport pour rejoindre Bordeaux où siège le gouvernement français. Il est probable que Churchill, qui venait de rompre avec la France, refusa de lui donner un avion pour que de Gaulle rentre en France. La dissidence de la « France Libre » est donc née sous la contrainte de l’Angleterre, vérité que s’efforce de masquer l’imposture de la version officielle actuelle. Si de Gaulle avait pu rejoindre Bordeaux, comme il en avait manifesté l’intention le 20 Juin 1940, il n’y aurait probablement jamais eu ni de saga, ni de fabulation gaulliste. En effet, quand un officier français écrit une telle lettre pleine de déférence et d’esprit de discipline à son supérieur hiérarchique le 20 juin 1940, il ne peut être le même que celui qui aurait déclaré le 18 juin, deux jours avant, au micro de Londres, parlant du même supérieur, que ce dernier appartenait à « un gouvernement de rencontre qui a capitulé, cédant à la panique, oubliant l’honneur, livrant le pays à la servitude ».

    C’est pourtant ce faux, fabriqué après coup, qui est répandu dans tous les livres scolaires depuis 1958, qui est inscrit dans le marbre au 4 Carlton Garden à Londres, et que nous allons entendre dire et répéter des milliers de fois lors de la célébration officielle du mythe de l’Appel du 18 Juin 1940, pour continuer à entretenir le mensonge de la légende gaullienne de l’homme providentiel. »

    Jean-Marie AVELIN Alain ALGUDO et Geneviève de TERNANT
    Président Vice-présidents Et l’équipe de Veritas

    http://www.contre-info.com/lappel-du-18-juin-ou-lhistoire-dune-imposture

  • Politique et éco n°94 : Les droits de l’homme contre le peuple

  • Tuerie d’Orlando : comment les médias ont voilé l’ennemi

    FRANCE (NOVOpress avec OJIM)

    Chaque époque et chaque culture développe son propre sens de la pudeur et de l’obscénité, lequel peut parfois se crisper dans un puritanisme effrayant. Si pour les maniaques de l’État Islamique, un simple visage de femme dans l’espace public tient à une scandaleuse provocation, les médias français ont eux aussi des pudeurs névrotiques, mais elles sont d’un autre ordre. C’est au visage de l’ennemi qu’il faut imposer le voile intégral selon nos vierges effarouchées du politiquement correct, et plus cet ennemi provoque, tue, massacre et revendique, plus il faut rajuster les pans de tissu noir, dissimuler à nouveau une mèche de cheveux, resserrer le rectangle afin que ne passe qu’un regard anonyme, quitte à déployer pour cela les plus invraisemblables trésors rhétoriques. Dès qu’on évoque les attaques islamiques, en France, on n’est plus dans l’information, mais dans un concours de sophistique. À défaut d’obtenir une perspective éclairante sur les faits, on pourra du moins saluer des prouesses de virtuoses.

    « Ce nouveau drame des armes à feu… »

    Le 12 juin, dans Libé, on titre : « L’État islamique revendique la fusillade à Orlando » et on rapporte les éléments cruciaux qui établissent cette réalité avec une redoutable pédagogie. « Plusieurs heures après l’attentat, celui-ci a été revendiqué par une branche de l’État islamique, alors que plusieurs médias américains (…) avaient auparavant affirmé qu’Omar Mateen avait appelé la Police peu avant la fusillade pour prêter allégeance à l’État islamique. » Avant, après, déclaration du tueur lui-même, confirmée ensuite par le groupe dont il se revendique : difficile d’être plus clair. Pourtant, dans le même article, le journaliste de Libé croit essentiel de noter une réflexion du père du tueur interviewé précipitamment par une chaîne de télévision juste après les événements, et qui déclare donc que cet acte n’a « rien à voir avec la religion », tout en affirmant par ailleurs : « Nous n’étions au courant de rien. » S’il n’était au courant de rien, on ne voit pas en quoi il serait fondé à caractériser l’acte en question… Le témoignage n’a en fait strictement aucune valeur : on interroge le père parce qu’il faut bien interviewer quelqu’un, il débite mécaniquement le lieu commun obligatoire sur le fait que rien n’a jamais à voir avec la religion, si elle est islamique, que ce qui la magnifie, puis admet que père ou pas, il n’en sait pas davantage que le journaliste. Cette non-information est donc glissée là, juste après les faits bruts, afin de les couvrir du mantra habituel, comme un martèlement automatique dont on n’interroge pas une seconde la pertinence. Enfin, le plus extraordinaire demeure la conclusion de l’article : « Ce nouveau drame des armes à feu… » Le tout illustré par un tableau sur les dernières fusillades américaines. Les 50 morts du Pulse d’Orlando auront donc été victimes… des armes à feu ! Il faut en ce cas admettre que les victimes du Bataclan, comme les caricaturistes de Charlie Hebdo auront également été victimes d’armes à feu, et nous devons peut-être nous attendre bientôt à de grandes mobilisations contre les armes à feu afin que ces dernières cessent de supprimer le quidam pour un oui ou pour un non, cette manie se faisant pour le moins irritante. Ce type de papiers devrait être étudié par des psychiatres comme cas d’école, tant ils témoignent d’un trouble cognitif manifeste, tant ils révèlent en leur sein ce moment où l’aiguillon idéologique vient faire dérailler la succession logique du discours.

    Une arme ou un bipolaire ?

    Selon L’Express, le lendemain, qui rapporte également les propos du père, on apprend que ce dernier, qui affirme donc que la tuerie n’a « rien à voir avec la religion » : « affirme de fortes opinions politiques » (savourons l’euphémisme) et qu’il a notamment « manifesté son soutien pour les Talibans. » (lesquels Talibans, habitués à sanctionner les actes de sodomie par des exécutions publiques, auraient, on l’imagine, été offusqués par la tuerie d’Orlando). Dans le corps de l’article, un témoignage du patron de la police fédérale nous explique d’Omar Mateen avait déjà été interrogé par le FBI parce que soupçonné de liens avec d’éventuels terroristes. Auparavant, le témoignage de l’ex-femme : elle décrit son mari comme musulman pratiquant mais dit qu’elle ne l’aurait pas entendu faire l’apologie du terrorisme. En revanche, elle affirme que quelques mois après leur mariage, Mateen se serait montré « instable, bipolaire ». Pourquoi ? Parce qu’il lui arrivait de la battre quand il rentrait et que la lessive n’avait pas été faite. Bref, il lui arrivait de se comporter comme un certain islam archaïque, précisément, le lui autorisait… Titre du papier : « Un tueur « instable et bipolaire ? » » On nous prouve tout le long que le coupable est un islamiste radical engagé tel que lui-même l’a affirmé pour éclairer son acte, mais non, l’angle à adopter pour appréhender les faits serait de garder en tête que le tueur était…. bipolaire. Ce ne sont plus les armes à feu qui sont coupables, non, ce coup-ci, la responsabilité incombe à la santé mentale.

    La Manif pour tous ?

    Parmi les plus remarquables contorsionnistes du déni, on trouve Anthony Bellanger qui, dans sa chronique du 13 juin dans le 7/9 de France Inter, réalise un morceau d’anthologie dans la mauvaise foi, la confusion, l’aveuglement idéologique, l’esbroufe rhétorique et la malhonnêteté intellectuelle la plus décomplexée.

    Après avoir résumé les faits, le journaliste annonce : « Tout est en place pour servir l’agenda de ceux qui viendront vous dire : « Je vous l’avais bien dit ! » » On ne voit pas quel est le rapport avec l’agenda des personnes en question, mais on comprend dès cette introduction que le défi que se pose notre acrobate est de tordre les faits de manière à ce qu’ils ne racontent pas ce qu’ils racontent. Ça a l’air d’un attentat islamiste ? Trop simple. Attendez un peu… D’abord, pourquoi juin ? Parce que ce serait le mois de toutes les « gay prides » du monde.

    On pourrait simplement penser que c’est surtout, cette année, le mois de ramadan et qu’au seuil de ce mois, le 26 mai dernier, le porte-parole de l’État islamique a appelé tous les musulmans du monde à tuer des occidentaux, mais, Bellanger a quelque chose de plus futé à nous proposer, en s’intéressant davantage à la nature des victimes qu’à celle du coupable. « Pas question de le nier », admet-il, tout de même, être gay en islam n’est pas exagérément simple, il arrive qu’on en meure pour des raisons juridiques. « Mais, et c’est très important de le souligner, toutes les religions ont des choses à reprocher à l’homosexualité. » Certes, mais il y a quand même une nuance entre « reprocher » et « condamner à mort », mais là, subitement, on ne fait plus du tout dans la nuance. Voilà que l’artiste entre alors en pleine amalgamite aiguë. « Je ne soulignerai jamais assez comment le débat sur le mariage pour tous en 2012 a réveillé partout dans le pays la bête de l’intolérance et de la violence faite aux gays au nom d’une certaine morale catholique. » Cap de l’odieux franchi à pleines turbines. Faire un lien entre les familles cathos de la Manif pour tous en France, et le massacre d’Orlando, en Floride, comme ça, d’une phrase à l’autre, sans le moindre scrupule, c’est possible. Dans le camp du Bien : tout est permis.

    On aimerait pourtant avoir des preuves de ce qui est avancé. Quelles violences concrètes ont pu subir les homosexuels français durant l’épisode de la Manif pour tous ? Les Veilleurs ont-ils lynché quelqu’un ? Personne. Ah si : un couple homosexuel, en avril 2013, qui a étalé les stigmates de cette violence sur le Net. Mince, en dépit de l’exploitation idéologique de l’agression, il avait fallu admettre que ses auteurs, Malik et Taieb, n’étaient pas des Versaillais, et que leur « homophobie » tenait plus à leur fond culturel musulman qu’à leurs liens avec Frigide Barjot. Il aurait fallu, pour poursuivre ce genre de parallèles odieux, que le double meurtre de policiers, le lendemain, dans les Yvelines, par un autre « déséquilibré », Larossi Abballa, soit également relié par Bellanger à la haine anti-flics telle qu’elle est objectivement entretenue depuis deux mois par les militants à temps plein de Nuit debout, qui scandent bien, quant à eux : « Tout le monde déteste la police ! », alors qu’on n’entendit jamais, lors des Manifs pour tous, des slogans tels que : « Tout le monde déteste la jaquette ! »
    La haine anti-minorité ?

    Quelle leçon faut-il retenir de ce massacre ? « La leçon ultime, c’est que les gays sont une minorité parmi d’autres visées par la violence, la haine et le meurtre. » (« la méchanceté, le lynchage et l’humiliation », aurait pu continuer d’égrainer le chroniqueur redondant). Et voilà Bellanger alignant alors une suite de minorités : chrétiens en pays musulmans, chiites en pays sunnites, Noirs aux Etats-Unis… « C’est le fait minoritaire qui est systématiquement visé. » Notre prestidigitateur ne le formule pas directement, mais il vient pourtant d’accomplir un miracle : les musulmans en France sont minoritaires, il faut donc retenir de la tuerie d’Orlando qu’il est urgent de protéger les… musulmans ! Admirons l’audace ! On remarquera tout de même que la démonstration est fondée sur une prémisse franchement discutable : les minorités seraient toujours menacées par la majorité. Est-ce si vrai ? Pourtant, la révolution communiste fut essentiellement le fait d’une minorité radicale ayant tenu sous son joug un pays immense durant 70 ans. L’épisode de la Terreur, en 1793, fut bien le fait d’une minorité livrant à sa démence la majorité de la population. La minorité croate en Yougoslavie, durant la Seconde Guerre Mondiale, leva des Oustachis génocidaires contre la majorité serbe avec l’appui de l’envahisseur allemand. En somme, il existe des minorités dangereuses pour la majorité, comme des minorités menacées par la majorité. Et puis, il y a des minorités décroissantes et issues d’une ancienne majorité, comme les Chrétiens en terre d’islam, et puis des minorités nouvelles venues dans une dynamique conquérante, comme la minorité musulmane en Europe. Peut-on mettre toutes ces « minorités » sur le même plan ? Non, mais un concept flou, où l’on peut faire rentrer n’importe quoi, permet une espèce d’effet levier propre à renverser la conclusion logique d’une démonstration.
    Natures des victimes ou nature des bourreaux

    Ces quelques exemples extraits des médias dominants ne sont qu’un florilège, mais un florilège qui résume parfaitement la posture générale. Lors des événements de Cologne, au dernier jour de l’an, après le déni, les médias avaient, on s’en souvient, incriminé l’antiféminisme. On nous a parlé, après Orlando, d’homophobie. Après Charlie : de haine de la liberté d’expression. L’hypercasher traduisait le regain d’antisémitisme. On n’osa, le 13 novembre dernier, arguer de la « terrassophobie », de la haine du football ou des préjugés anti-rock. De la haine des flics, aujourd’hui. Du mépris de l’armée, hier. C’eut été, pourtant, continuer d’utiliser la même grille de lecture de manière cohérente, grille de lecture qui consiste, pour mieux voiler l’agresseur, à focaliser sur ses cibles et à réinterpréter l’acte non en fonction de celui qui le commet mais en fonction de celui qui le subit. Ce qui permet de biaiser à chaque fois, de morceler la cohérence du réel afin de le flouter.

    Qu’aurait-on compris au nazisme si, afin de ne pas susciter de la germanophobie, on s’était contenté de dénoncer l’antisémitisme de manière générale, l’anticommunisme de manière générale, le mépris des slaves de manière générale, les attaques à la liberté d’expression de manière générale, l’handicapohobie, la gitanophobie, la haine du métissage de manière générale, sans jamais identifier la cohérence du programme et la logique de ses promoteurs ? Rien. Alors comment aurait-on pu le combattre ? Et avec lui ses expressions mortifères ? Parce que les nouvelles menaces battent en brèche le projet multiculturel soutenu par le pouvoir idéologique en place, celui-ci nous livre à un ennemi dont il s’acharne lui-même à confectionner le camouflage.

    Notre ennemi a un nom : l’islamisme ; il a un programme : l’instauration de la Sharia ; il attaque en premier lieu ce qui déroge à cette loi : mode de vie occidental, liberté féminine, liberté d’expression, homosexualité, musique, cafés ; et ceux qui incarnent son ennemi : Juifs, militaires et policiers français. Il a une stratégie claire et efficace parfaitement décrite par Montbrial dans Le Figaro par exemple, lequel n’est pas un garde-chiourme du politiquement correct mais un spécialiste des questions du terrorisme, qui tente d’observer les faits davantage que la doxa. Or, par leur enfumage systématique, les médias dominants se font moralement complices de l’État islamique et des meurtres que ses affiliés multiplient.

    http://fr.novopress.info/201907/tuerie-dorlando-medias-ont-voile-lennemi/#more-201907

  • Syndicalisme et politique, le grand renversement

    Jusqu’à la fin du XXe siècle, d'excellents observateurs sociologiques parvenaient à prévoir les orages sociaux, et la façon dont l'univers syndical de salariés ou patronal allait réagir à telle ou telle initiative du pouvoir en place, ou aux remous économiques. À de rares exceptions près, cette époque est finie. Les derniers interprètes sérieux du climat social se trouvent dans les préfectures, mais leur expertise ne concerne qu'un territoire limité, ou dans des recoins du ministère du Travail, où ils ne sont pas beaucoup consultés, les ministres censés profiter de leurs lumières avec leur entourage immédiat ne comprenant pas grand-chose à leurs interprétations tirées de leur expérience, des précédents de l'Histoire française en la matière, et du bon usage des textes de base. Au patronat, on note une dégénérescence de même type.

    La crise présente le démontre clairement. Parmi la foule de données qui ont échappé aux responsables en charge des prévisions, on peut en dégager certaines de grande importance, qui auraient dû interpeller les "spécialistes", réels ou prétendus tels. Ainsi les rapports entre les partis politiques et les syndicats. Ce n'est pas une question centrée uniquement sur la relation depuis 1921, entre tout ou partie de la CGT et le Parti Communiste. En fait, toutes les formations, non seulement le PS, mais aussi celles de droite, se sont longtemps préoccupées d'avoir des militants bien placés dans les syndicats, d'avoir un contact permanent avec eux et elles ont même, à plusieurs époques, entretenu des liaisons publiques, avec des structures adaptées, avec diverses confédérations ou branches d'industrie. Pour prendre un cas ancien et caractéristique, signalons au début du siècle passé le Cercle Proudhon de l'Action Française. Plus près de nous, souvenons-nous des sections d'entreprise PC, PS ou RPR, dans les décennies 1970/1980 (bien avant pour le PC, et même d'autres, ainsi les groupes de cadres ou d'usines du Parti Social Français du colonel de La Rocque avant 1939, expérience dont devait hériter le mouvement gaulliste).

    Double pirouette

    Cette tactique supposait implicitement la suprématie du politique sur le syndical, et cela apparaissait spectaculairement dans le duo PC/CGT. Comme les passionnés de l'étude du communisme au quotidien ont disparu ainsi que les aficionados du social, il a échappé à l'opinion et aux gouvernements (malgré les « brigades sociales » des RG, aux notes rarement globales) qu'une révolution s'est produite dans la relation syndicats/partis. En particulier à la CGT. Le PC ne commande plus, contrairement aux conditions posées par Lénine autrefois, aux syndicats, c'est le contraire maintenant. Par un double phénomène : d'abord l'appartenance automatique des dirigeants les plus importants de la CGT au PC a disparu en quelques années, afin de faire preuve de l’indépendance du syndicat par rapport à l'organisation communiste. Mais, du coup, la liaison rapide et la bonne coordination entre les deux éléments marxistes se sont étiolées, le PC (surtout quand, à sa tête, il n'y a plus de fortes personnalités à la Marchais) devenant suiviste et non décideur d'actions. Les communistes n'ont pas disparu à la tête de la CGT, mais depuis presque deux décennies, ils agissent, et le PC suit. Un bouleversement copernicien.

    L'autre mutation, non encore achevée, et qui se joue dans le bras de fer sur la fameuse « loi El Khomry » (le ministre en question n'en ayant pas rédigé une seule ligne) concerne l'évolution générale de la société française. Jusqu'à présent, tout texte social s'appliquait sans discrimination à la totalité des salariés et des entreprises du pays. Si la loi s'impose avec son article 2, ce sera fini. Dans chaque lieu de travail, la direction et les syndicats, avec une consultation par référendum du personnel, le cas échéant, pourront s'entendre sur telle ou telle disposition plus ou moins dérogatoire à la législation générale. On constate le triomphe de l'individualisme, obsession des "libéraux" dans ce texte pas si anodin qu'on l'affirme. S'il s'impose, la France sociale deviendra une peau de tigre et dans les mêmes villes, et zones industrielles, la vie de travail sera régie différemment. Alors, n'est-ce pas la liberté, enfin ? Ou la loi de la jungle, selon la conclusion d'épreuves de force incessantes ? Le second terme devrait s'imposer, et une anarchie certaine en résulter. Dans un pays réputé pour l'esprit individualiste de ses habitants (du moins ceux d'origine européenne), l'article 2 donnera à coup sûr des résultats surprenants, qui pourrait bien aller, malgré les craintes de la CGT, à rencontre des espoirs des multinationales et du grand patronat MEDEF.

    Coup de théâtre des cadres

    En tout cas, la CGC, le syndicat des cadres, l'a parfaitement compris. Avec son nouveau président, François Hommeril, elle s'élève catégoriquement contre la « loi Travail » (autre appellation du papier El Khomry). Sa prise de position a été beaucoup moins relevée que celle de la CGT, elle n'en est pas moins importante : « Je ne vois pas ce que la loi Travail apporte de positif pour l'emploi », a jugé son responsable. Qui, sans appeler à des grèves, n'en porte pas moins un coup terrible à l'opération Hollande-Valls. Car, sans la CGC, le pouvoir rose ne dispose plus de la majorité des syndicats pour son texte.

    Par ailleurs, si on veut un aperçu des futurs fruits empoisonnés du texte El Khomry, il suffit de s'intéresser aux tribulations du repos dominical, selon les sites où il se trouve en débat. On dira qu'il s'agit pour l'essentiel de la distribution. On ne se trouve qu'au début d'un long chemin. Quand tout relèvera d'innombrables épreuves de force, coûteuses en temps, donc hautement préjudiciables à l'économie nationale, on ne pourra que mouiller les mouchoirs de pleurs.

    Pour le moment, on doit se préparer à ce que le feuilleton de la prétendue réécriture du Code du Travail dure au moins jusqu'à la mi-juin. À moins que l'inflexible Valls ne se transforme en roseau.

    Nicolas TANDLER. Rivarol du 9 juin 2016

  • Syndicalisme et politique, le grand renversement

    Jusqu’à la fin du XXe siècle, d'excellents observateurs sociologiques parvenaient à prévoir les orages sociaux, et la façon dont l'univers syndical de salariés ou patronal allait réagir à telle ou telle initiative du pouvoir en place, ou aux remous économiques. À de rares exceptions près, cette époque est finie. Les derniers interprètes sérieux du climat social se trouvent dans les préfectures, mais leur expertise ne concerne qu'un territoire limité, ou dans des recoins du ministère du Travail, où ils ne sont pas beaucoup consultés, les ministres censés profiter de leurs lumières avec leur entourage immédiat ne comprenant pas grand-chose à leurs interprétations tirées de leur expérience, des précédents de l'Histoire française en la matière, et du bon usage des textes de base. Au patronat, on note une dégénérescence de même type.

    La crise présente le démontre clairement. Parmi la foule de données qui ont échappé aux responsables en charge des prévisions, on peut en dégager certaines de grande importance, qui auraient dû interpeller les "spécialistes", réels ou prétendus tels. Ainsi les rapports entre les partis politiques et les syndicats. Ce n'est pas une question centrée uniquement sur la relation depuis 1921, entre tout ou partie de la CGT et le Parti Communiste. En fait, toutes les formations, non seulement le PS, mais aussi celles de droite, se sont longtemps préoccupées d'avoir des militants bien placés dans les syndicats, d'avoir un contact permanent avec eux et elles ont même, à plusieurs époques, entretenu des liaisons publiques, avec des structures adaptées, avec diverses confédérations ou branches d'industrie. Pour prendre un cas ancien et caractéristique, signalons au début du siècle passé le Cercle Proudhon de l'Action Française. Plus près de nous, souvenons-nous des sections d'entreprise PC, PS ou RPR, dans les décennies 1970/1980 (bien avant pour le PC, et même d'autres, ainsi les groupes de cadres ou d'usines du Parti Social Français du colonel de La Rocque avant 1939, expérience dont devait hériter le mouvement gaulliste).

    Double pirouette

    Cette tactique supposait implicitement la suprématie du politique sur le syndical, et cela apparaissait spectaculairement dans le duo PC/CGT. Comme les passionnés de l'étude du communisme au quotidien ont disparu ainsi que les aficionados du social, il a échappé à l'opinion et aux gouvernements (malgré les « brigades sociales » des RG, aux notes rarement globales) qu'une révolution s'est produite dans la relation syndicats/partis. En particulier à la CGT. Le PC ne commande plus, contrairement aux conditions posées par Lénine autrefois, aux syndicats, c'est le contraire maintenant. Par un double phénomène : d'abord l'appartenance automatique des dirigeants les plus importants de la CGT au PC a disparu en quelques années, afin de faire preuve de l’indépendance du syndicat par rapport à l'organisation communiste. Mais, du coup, la liaison rapide et la bonne coordination entre les deux éléments marxistes se sont étiolées, le PC (surtout quand, à sa tête, il n'y a plus de fortes personnalités à la Marchais) devenant suiviste et non décideur d'actions. Les communistes n'ont pas disparu à la tête de la CGT, mais depuis presque deux décennies, ils agissent, et le PC suit. Un bouleversement copernicien.

    L'autre mutation, non encore achevée, et qui se joue dans le bras de fer sur la fameuse « loi El Khomry » (le ministre en question n'en ayant pas rédigé une seule ligne) concerne l'évolution générale de la société française. Jusqu'à présent, tout texte social s'appliquait sans discrimination à la totalité des salariés et des entreprises du pays. Si la loi s'impose avec son article 2, ce sera fini. Dans chaque lieu de travail, la direction et les syndicats, avec une consultation par référendum du personnel, le cas échéant, pourront s'entendre sur telle ou telle disposition plus ou moins dérogatoire à la législation générale. On constate le triomphe de l'individualisme, obsession des "libéraux" dans ce texte pas si anodin qu'on l'affirme. S'il s'impose, la France sociale deviendra une peau de tigre et dans les mêmes villes, et zones industrielles, la vie de travail sera régie différemment. Alors, n'est-ce pas la liberté, enfin ? Ou la loi de la jungle, selon la conclusion d'épreuves de force incessantes ? Le second terme devrait s'imposer, et une anarchie certaine en résulter. Dans un pays réputé pour l'esprit individualiste de ses habitants (du moins ceux d'origine européenne), l'article 2 donnera à coup sûr des résultats surprenants, qui pourrait bien aller, malgré les craintes de la CGT, à rencontre des espoirs des multinationales et du grand patronat MEDEF.

    Coup de théâtre des cadres

    En tout cas, la CGC, le syndicat des cadres, l'a parfaitement compris. Avec son nouveau président, François Hommeril, elle s'élève catégoriquement contre la « loi Travail » (autre appellation du papier El Khomry). Sa prise de position a été beaucoup moins relevée que celle de la CGT, elle n'en est pas moins importante : « Je ne vois pas ce que la loi Travail apporte de positif pour l'emploi », a jugé son responsable. Qui, sans appeler à des grèves, n'en porte pas moins un coup terrible à l'opération Hollande-Valls. Car, sans la CGC, le pouvoir rose ne dispose plus de la majorité des syndicats pour son texte.

    Par ailleurs, si on veut un aperçu des futurs fruits empoisonnés du texte El Khomry, il suffit de s'intéresser aux tribulations du repos dominical, selon les sites où il se trouve en débat. On dira qu'il s'agit pour l'essentiel de la distribution. On ne se trouve qu'au début d'un long chemin. Quand tout relèvera d'innombrables épreuves de force, coûteuses en temps, donc hautement préjudiciables à l'économie nationale, on ne pourra que mouiller les mouchoirs de pleurs.

    Pour le moment, on doit se préparer à ce que le feuilleton de la prétendue réécriture du Code du Travail dure au moins jusqu'à la mi-juin. À moins que l'inflexible Valls ne se transforme en roseau.

    Nicolas TANDLER. Rivarol du 9 juin 2016

  • La France s’enfonce dans la barbarie

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    Dr Bernard Plouvier 

    La nuit de la Saint-Sylvestre 2015, tandis que des hordes d’immigrés presque tous musulmans s’attaquaient à des centaines d’Allemandes et en violaient des dizaines à Cologne, Hambourg et autres lieux, une crapule sabotait l’installation électrique de l’hôpital de Millau (dans l’Aveyron), risquant de bouter le feu à un centre de soins hébergeant une quarantaine de personnes.

    Au mois de juin 2016, d’autres crapules, des gauchistes ameutés par des slogans de syndicalistes, ont brisé les fenêtres de l’hôpital Necker à Paris. Appelons les êtres et les choses correctement : une crapule est un être pervers – soit un individu qui est dangereux pour la santé d’autrui, éventuellement pour la sienne. S’attaquer à un centre de soins ou à un soignant, c’est volontairement ôter une chance d’être secouru à qui est malade, blessé ou en détresse.

    On ne cesse de nous tympaniser lorsqu’une synagogue ou une mosquée sont vandalisées (en se moquant des dizaines d’églises et de cimetières chrétiens profanés chaque année depuis plus de dix ans). Il est infiniment plus grave de s’en prendre à l’organisation des soins. Tout le monde ne croit pas en une quelconque divinité… et les musulmans font tout pour que l’on haïsse le nom d’allah. Mais tout le monde a, un jour ou l’autre, besoin de se faire soigner.

    En 1914-15 – ça n’a plus été le cas ensuite -, les médecins et brancardiers capturés par une armée ennemie lors d’opérations militaires étaient renvoyés dans leur pays d’origine, via la Suisse. Durant la guerre suivante où un degré de plus dans l’horreur fut escaladé, l’on filma des aviateurs alliés qui tiraient sur des ambulances, notamment lors du bombardement de terreur de Dresde, en février 1945… mais les esprits étaient chamboulés par l’état de guerre.

    De nos jours, on n’hésite plus à s’attaquer aux vieillards et aux enfants, on saccage et on incendie par simple ivresse de puissance (toute temporaire soit-elle) et l’on s’en prend aux soignants ou aux malades.

    Certes, depuis les années 1980, de nombreuses cités sont périodiquement mises à feu et à sang par les fruits pourris de l’immigration exotique. Certes, les crapules djihadistes assassinent à tout-va et d’autres crapules violent de façon pluriquotidienne en France.

    Mais faut-il que des Blancs se jettent eux aussi dans la plus immonde barbarie ? Si des syndicalistes, des activistes trotskistes, des crétins désœuvrés ont un surcroît d’énergie à dépenser, qu’ils le fassent en organisant des milices d’autoprotection contre les trafiquants d’armes et de drogue, contre les racketteurs, contre les centres de prêche du Djihâd.

    Si les Français de souche européenne se jettent aussi dans la bagarre, qu’au moins ils le fassent dans l’intérêt de la Nation et non pour le plus éculé des slogans, celui qui a provoqué directement 100 à 120 millions de morts au XXIe siècle : la sordide lutte des classes.

    La France est en péril de destruction par l’islam djihadiste et par l’effet d’une immigration-invasion. C’est infiniment plus grave qu’un texte de loi mal torché, issu d’un pseudo-pouvoir qui a peu de chances d’être reconduit, l’an prochain, dans son exceptionnelle faculté de nuisance.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/