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  • JULIUS EVOLA : « LES LIMITES DE LA JUSTICE SOCIALE »

    « Tel que Lénine le voyait, le genre humain se trouvait divisé en deux espèces par un plan horizontal : les exploiteurs ou repus et les exploités ou déshérités. Le seul motif de cette séparation résidait dans le ventre et il n’y avait pas de place pour l’esprit, pas plus d’inspiration divine que satanique (…) L’erreur spécifiquement matérialiste et darwiniste de Lénine fut d’avoir ignoré que si le corps humain est le frère des bêtes, l’âme, dont il ne voulait rien savoir, est la sœur des anges bons ou mauvais. A cause de cela, en opposition à ce qui se passe dans le monde animal et conformément à ce que l’Écriture laisse sous-entendre, l’élément spirituel a la primauté, et ce qui divise véritablement la postérité d’Adam depuis Caïn et Abel, ce n’est pas la lutte pour la vie ou la lutte des classes, mais c’est la guerre des bons et des mauvais anges qui se poursuit depuis le commencement et qui se poursuivra inlassablement jusqu’à la consommation des siècles ».

    Ces phrases du comte Emmanuel Malynski, si l’on met à part leur côté mystique, mériteraient d’être méditées, non seulement pour pénétrer l’essence du matérialisme judéo-communiste, mais pour « rectifier » des tendances qui, opportunément masquées, apparaissent souvent dans des théories et mouvements pourtant d’un tout autre type.

    On parle trop, par exemple, de la « justice sociale », et rares sont ceux qui ont le courage de mettre en lumière le contenu disparate et souvent de contrebande, que possède cette formule dans les différents cas. Que la « justice sociale », avec la « liberté », soit un des termes dont abuse le plus le jargon démocratique, à des fins, et à des fins seulement, de subversion et d’instauration de formes de tyrannie nouvelles et pires que les précédentes (comme l’enseigne la « dictature » du prolétariat), tout le monde le sait, et c’est une chose qui déjà devrait faire réfléchir. Qu’on ne s’illusionne pas : depuis longtemps, partout où l’on parle de « justice », ce n’est pas l’aequitas, mais l’aequalitas qu’on entend : non la vraie justice, exprimée par le principe classique et romain suum cuique, à chacun son dû ─ naturellement, selon les différences de nature, de dignité, de fonction, mais l’opposé, la prétention prévaricatrice que tout soit mis dans une mesure égale à la disposition de tous.

    Or, nous l’avons déjà dit, l’égalitarisme n’est qu’une phase transitoire et un instrument de subversion : il sert à aplanir les voies. Une fois détruits au nom de la « justice » les fondements d’un ordre hiérarchique précédent, une fois éliminées les barrières, se forme un autre ordre, qui est la contrefaçon et l’inversion du premier, comme une pyramide dont la pointe serait en bas. Outre ce qu’on a déjà indiqué sur la « dictature du prolétariat », exprimant un pouvoir qui ne s’est en rien « socialisé » mais qui est devenu le monopole des couches les plus basses, le cas du judaïsme est éloquent. Le Juif a demandé et obtenu l’émancipation ─ lui aussi ─ au nom de la « justice » et de l’« égalité ». Une fois devenu libre, loin de s’assimiler et de travailler « d’égal à égal » à côté du non-Juif, il est passé sur son dos et a occupé, dans de nombreux pays, fût-ce sous une forme parfois invisible, les postes de commande sociaux, politiques et culturels les plus importants.

    De toute façon, il est aisé de se convaincre que, même dans les cas les plus favorables, la formule de la « justice sociale » a d’indéniables relations avec les prémisses matérialistes marxistes dénoncées par Malynski dans l’extrait cité plus haut. Naturellement, il est juste ─ juste au sens humain et sous le mode le plus élémentaire ─ que personne ne souffre de la faim, tandis que d’autres seraient nourris et rassasiés par le produit de leur travail. Mais il est difficile que ceux qui visent à la réalisation de telles exigences n’aient pas en propre une autre idéologie, inavouée et d’autant plus importante pour eux : la volonté de la masse de conquérir des positions enviées, de s’emparer des mêmes biens, méprisés dans la personne d’une autre classe, mais convoités, considérés comme tout aussi essentiels et décisifs.

    On a beaucoup parlé, en relation précisément avec la formule de la « justice sociale », de « déprolétariser » l’ouvrier et le paysan. Mais, dans ce domaine, on fait presque toujours fausse route. La véritable « déprolétarisation » consisterait à reconduire l’ouvrier et le paysan à eux-mêmes, à les désintoxiquer de l’envie, de la soif, des ambitions et des besoins artificiels et antinaturels excités en eux par l’idéologie classiste. Cela reviendrait à les aider à retrouver leurs voies et la dignité de leurs fonctions dans le tout d’un organisme hiérarchique bien différencié. Au contraire, dans de nombreux cas, la justice sociale consiste à accueillir ─ tantôt par peur, tantôt par inconscience, parfois encore par compromis ─ les aspirations antinaturelles et « modernes », inoculées dans les masses par le socialisme et par des idéologies subversives analogues : la « déprolétarisation » signifie alors aider les masses ouvrières à « s’embourgeoiser », à atteindre le plus possible un niveau de vie « bourgeois », avec ses commodités, ses distractions, sa médiocrité ─ pour ne pas dire carrément sa platitude spirituelle. On fait le procès de la bourgeoisie, mais c’est pour que le prolétariat puisse devenir lui-même bourgeoisie, pour qu’il adopte, fatalement, les défauts et les vices mêmes de la bourgeoisie.

    Le facteur spirituel n’entre pas le moins du monde dans tout cela. Salaires, estomacs vides ou estomacs pleins, « droits » ou non droits sur le plan, toujours, de la matière et de l’économie, tels sont les seuls facteurs de la question. Et l’on arrive très difficilement, aujourd’hui, à concevoir ce que l’on considérait comme normal en des temps précédents : à savoir que la richesse et la puissance n’ont rien à voir avec les valeurs et la supériorité ; et puisque les premières ne créent pas les secondes, elles ne les détruisent ou ne les compromettent pas non plus. C’est un fait, d’ailleurs, que l’élément « déprolétarisé », embourgeoisé et urbain de l’Europe centrale, malgré son vernis extérieur « civil », son impertinence envahissante, la conscience de ses « droits » et de sa « fonction sociale », représente un type humain nettement inférieur, du point de vue du caractère et des valeurs intérieures, à l’artisan tyrolien, au paysan calabrais, au berger sarde ou hongrois, quelles que soient l’indigence et les conditions de vie et de culture souvent tristes de ces derniers, quel que soit aussi leur faible désir de « s’élever ». Ceux-là sont encore des hommes et se trompent rarement dans le jugement qu’ils portent sur qui est différent d’eux et vraiment supérieur à eux. Les autres sont de la sciure humaine, un élément informe, tout à la fois impertinent et encombrant.

    Il serait donc opportun de ne pas jouer avec des formules ambiguës et d’appeler chaque chose par son juste nom. Même dans le cadre de la polémique contre la bourgeoisie, on a presque toujours négligé l’essentiel, à savoir la référence aux valeurs et aux motivations qui transcendent le domaine de l’économie et en faveur desquelles le fascisme s’est déclaré explicitement. Le fait d’aller vers le peuple, la justice sociale, l’antibourgeoisie, etc., ne doivent pas servir à une circulation des élites au sens parétien le plus banal, celui d’une classe qui passe sur le dos d’une autre, la remplace, tout en perdant ses qualités originelles et naturelles pour acquérir toutes les caractéristiques et tous les vices de l’autre classe.

    Et il faudrait être encore plus prudent lorsqu’on parle de « justice sociale » sur le plan international, afin que la même équivoque ne se reproduise pas et afin, que une fois, que la motivation matérialiste n’en vienne pas à constituer l’ultima ratio. Le droit des peuples qui « n’ont pas d’espace » est un droit humain. Mais qu’on ne confonde pas les choses, qu’on ne confonde pas un droit avec un autre et qu’on ne ramène pas la dialectique des nations à un échange, mutatis mutandis, de rôles. Ni le fait d’avoir plus, ni a fortiori le fait de ne pas avoir ou d’avoir peu, tant dans l’ordre d’une race particulière que dans l’ordre d’un groupe de races.

    Le seul titre légitime pour le pouvoir et la suprématie, c’est la supériorité.

    Julius Evola

    Essais politiques

    Deuxième partie : Économie et critique sociale

    Article IV : Les limites de la « justice sociale » (1940)

    Édition Pardès, 1988, p. 195-199

    Source : Front de la Contre-Subversion

    https://la-dissidence.org/2016/08/12/julius-evola-les-limites-de-la-justice-sociale/

  • Chaque jour qui passe nous rapproche de la parution du n°10 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Pierre Drieu la Rochelle

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    Le commander en ligne cliquez ici

  • Voici la liste des 66 artistes qui ont lancé un appel en faveur des migrants.

    Voici la liste des 66 artistes qui ont lancé un appel en faveur des migrants.
A tous les migrants allez donc loger chez eux ! Ils vous tendent laes mains. Ils vont meme vous donner du pognon !

    Voici la liste des 66 artistes qui ont lancé un appel en faveur des migrants.
    A tous les migrants allez donc loger chez eux ! Ils vous tendent les mains. Ils vont meme vous donner du pognon !

    http://francelibre.tumblr.com/

  • Réserve opérationnelle, garde nationale : pourquoi tout cela n'est pas sérieux

    Le colonel Michel Goya explique en quoi les annonces présidentielles ne sont pas sérieuses et ne relèvent que de la communication électoraliste :

    "Il existe fondamentalement deux approches du rôle des citoyens dans la défense de la nation. La première, reprenant la vieille équivalence tribale entre homme libre et guerrier, considère que la guerre est l’affaire de tous, au moins de ceux qui ont quelque chose à défendre. La seconde estime au contraire qu’il s’agit d’un monopole d’Etat assuré par ses services professionnels. Hormis les volontaires pour intégrer ces services, les citoyens sont démilitarisés et contribuent indirectement à la défense par le biais de l’impôt. La France relève plutôt de cette deuxième tradition (...)

    Et voilà maintenant que l’on se pose quelques questions en constatant les limites opérationnelles, sécuritaires et même sociales de ce modèle alors que nous sommes en guerre contre les organisations djihadistes. On pourrait se demander pourquoi avec un budget annuel de 31 milliards d’euros et 209 000 militaires, nous avons un impact aussi limité sur des organisations de quelques dizaines de milliers de combattants légèrement armés. On préfère s’interroger sur la densité de protection des sites et des personnes en métropole. Pour (...) résoudre ce problème, le Président de la République lance un appel à l’engagement dans les réserves opérationnelles et évoque même le retour à une garde nationale. Tout cela ne paraît pas pour l’instant pas très sérieux, si on appelle sérieux quelque chose à la hauteur de ce que l’on annonce. Cette « levée en masse » est très probablement une levée en masse en plastique.

    Rappelons-le, il y a deux manières de faire la guerre : avec les moyens actuels ou en mobilisant massivement de nouvelles forces. Dans le premier cas, on considère que le rapport de forces est suffisant pour ne pas avoir à changer notre modèle, hors quelques ajustements, et donc par voie de conséquence la société. Dans le second, on considère qu’on ne pourra l’emporter sans monter grandement en puissance et se transformer.Nous sommes actuellement dans le premier cas mais avec un discours qui laisse croire que nous sommes dans le second. On fait semblant de tout changer pour que rien ne change vraiment. Si l’ambition est d’augmenter le budget des réserves de quelques dizaines de millions d’euros (l’opération Sentinelle coûte à elle seule trois fois le budget des réserves militaires) et de faire passer, en 2019, le nombre de réservistes présents chaque jour sur le terrain ou dans les états-majors de 500 à 1000,il ne s’agira que de l’augmentation de la taille de la goutte d’eau.

    Maintenant si l’objectif est d’assurer une capacité de réaction en quelques minutes, voire quelques secondes, sur toute attaque sur le territoire national, alors il faut changer radicalement de regard sur le rôle des citoyens dans la défense de la cité. On peut accélérer les procédures des unités d’intervention et en augmenter le volume, cela restera forcément insuffisant. La seule solution est d’augmenter considérablement le nombre de citoyens armés (et évidemment compétents) et donc, le maître mot est là, de leur faire confiance, ce qui va à l’encontre des habitudes françaises. Cela passe par un meilleur équipement de tous les policiers et gendarmes, sans doute aussi par une meilleure formation au tir. Cela passe forcément par l’emploi d’agents de sécurité armés. Cela passe enfin par l’autorisation du port d’armes à tous ceux qui présentent des garanties de compétence et de fiabilité.

    En regardant une plage du Sud-Ouest de la France cet été, je n’ai pas pu m’empêcher de constater qu’il n’y avait strictement rien (ou alors c'était bien dissimulé) qui pourrait couper court à une attaque du type de celle de la plage tunisienne de Sousse en juin 2015 (et là pas d’excuse de la surprise, cela a déjà été fait). Dans le secteur, nous étions sans doute un certain nombre à avoir l’expérience du combat sans avoir le droit de porter une arme (...). Pourquoi donc ne pas accorder cette autorisation de porter et d'utiliser des armes, outre les policiers et gendarmes hors service, aux militaires en activité ou membre de la réserve opérationnelle n°1 et même n°2 (les « rappelables », 98 000 anciens soldats et 28 000 gendarmes) et au-delà. On m’a fait confiance pendant des dizaines d’années avant de me la retirer d’un seul coup. Je suis même prêt, dans l’esprit des citoyens romains, à payer moi-même mon équipement. On évoque le cas d’Israël mais il y a dans ce pays, un civil adulte sur dix qui dispose d’une autorisation de port d’armes.

    Tout cela a bien sûr un coût, pas forcément très important pour l’Etat, l’appel aux citoyens volontaires et motivés étant toujours historiquement la formule du meilleur rapport coût/efficacité. Bien sûr, il y aura sûrement quelques accidents, pertes et vols d’armes, voire des meurtres (dont la plupart aurait eu lieu de toute façon, avec ou sans arme à feu). On tolère bien cela avec les armes de chasse (car paradoxalement du fait de la chasse la France est aussi un des pays au monde où on tolère le plus d’armes à feu par habitant), pourquoi ne le tolère pas pour assurer la sécurité ? Parce que nous sommes prisonniers de la méfiance de l’Etat envers les citoyens. Il ne s'agit pas de laisser s'armer n'importe qui comme aux Etats-Unis avec les résultats que l'on connait mais de faire confiance envers des citoyens à la compétence reconnue et contrôlée. Précisons que cette compétence, qui induit la capacité à tuer au milieu d'une situation complexe, va bien au-delà de la simple technique de tir.  Encore une fois, on peut considérer que la menace est mineure et gérable. La guerre fait finalement moins de morts que la moyenne annuelle de 800 meurtres. Dans ce cas-là, on continue à lentement améliorer les choses sans rien changer fondamentalement. La réduction du déficit budgétaire reste prioritaire sur la guerre. C'est un choix possible, qu'il faut assumer.

    Maintenant, si on souhaite effectivement comme l’a promis le Président de la République « mettre en oeuvre tous les moyens pour détruire l'armée des fanatiques » alors il faut accorder les actes aux paroles, et pas simplement changer les mots lorsqu’on ne veut pas changer les choses."

    par Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/08/r%C3%A9serve-op%C3%A9rationnelle-garde-nationale-pourquoi-cela-nest-pas-du-tout-s%C3%A9rieux.html

  • Patrimoine : 14 des 39 membres du gouvernement sont millionnaires

    Fin juillet, l’autorité chargée de contrôler les déclarations de patrimoine des élus a mis sa base à jour. L’occasion de constater que tous les membres du gouvernement de François Hollande ne disposent pas du même patrimoine.

    La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (Hatvp) a récemment renouvelé sur son site les déclarations de patrimoine des membres du gouvernement. En effet, un remaniement ministériel ayant eu lieu en février, les déclarations des nouveaux membres du gouvernement ont été ajoutées à celles existantes.

    Un classement établi par les Décodeurs du journal Le Monde permet de se rendre compte des disparités de patrimoines suivant les ministres et secrétaires d’Etat. Dans le top 3, on retrouve tout d’abord Jean-Michel Baylet (ministre de l’aménagement du territoire) avec 8,7 millions d’euros de patrimoine, suivi par Jean-Marie Le Guen, (ministre des relations avec le parlement) avec 4,1 millions d’euros puis André Vallini (secrétaire d’Etat chargé du développement et de la francophonie) avec 2,88 millions d’euros.
    Les millionnaires…et les autres

    Au total, sur les 39 membres du gouvernement, 14 ont déclaré un patrimoine supérieur à 1 million d’euros. A l’autre bout du classement, cinq ministres ou secrétaires d’Etat affichent un patrimoine inférieur à 100.000 euros. Le premier Ministre, Manuel Valls, ne possède ainsi « que » 44.000 euros de patrimoine. Emmanuelle Cosse, ministre du logement, ferme la marche avec 27.000 euros de patrimoine.

    Pour rappel, la Hatvp a vu le jour en 2013, après le scandale lié à l’affaire Jérôme Cahuzac, qui avait menti sur la détention d’un compte en Suisse. L’autorité indépendante peut demander l’aide du fisc pour vérifier si les déclarations de patrimoine des élus (membres du gouvernement, sénateurs, députés) et responsables publics correspondent bien à la réalité. Selon la Hatvp, plus de 10.000 personnes ont dû remplir une déclaration depuis sa création.

    Concernant les sanctions, l’autorité rappelle sur son site que « le fait pour une personne de ne pas déposer une déclaration de patrimoine, d’omettre de déclarer une partie importante de celui-ci ou d’en fournir une évaluation mensongère est puni d’une peine de 3 ans de prison et de 45 000 euros d’amende ». Plusieurs élus ont déjà été épinglés comme Yamina Benguigui, ex-ministre de la Francophonie, ou plus récemment Henri de Raincourt, sénateur Les Républicains.

     

    La Tribune

    http://www.voxnr.com/447/patrimoine-14-39-membres-gouvernement-millionnaires

  • Sondage : les Belges disent non à l’immigration

    Une personne sur dix : c’est la proportion de Belges observant de façon favorable et bienveillante l’arrivée de migrants dans le pays, selon un sondage Le Soir/Ipsos publié le 11 août. Autant écrire qu’il n’y a pas grand monde, en dehors des cénacles bien-pensants, pour qualifier de positifs les mouvements migratoires ayant transformé l’image de la Belgique depuis plusieurs décennies.

    Par ailleurs, dans ce même sondage, six personnes sur dix estiment que les immigrés sont trop nombreux dans une contrée où le nombre d’étrangers a déjà allègrement dépassé le million sur une population totale avoisinant les 11 millions d’habitants.

    Sur les terres de la bien-pensance, on « relativise » les chiffres qu’il importerait de remettre dans le contexte de l’arrivée de migrants et des 39.000 demandes d’asile parvenues l’an dernier. Les bonnes âmes n’ont pas manqué de tracer un parallèle avec un précédent historique : en 2000, 45.000 personnes avaient remis un dossier et, selon le très politiquement correct François De Smet, directeur de Myria, le centre fédéral chargé des migrations, « une bonne partie de ces gens sont repartis, sont allés ailleurs ou sont restés ou ont été parfaitement intégrés […] Deux demandeurs d’asile pour mille habitants en Europe, ce n’est pas cela qui peut bouleverser notre démographie, notre identité et nos valeurs. »

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  • Nicolas Sarkozy : "Il faut ramener vers nous les électeurs du FN"

    Et c'est reparti pour un tour. Analyse de Caroline Parmentier pour Présent :

    6a00d83451619c69e201b8d20f957c970c-320wi.jpg"Comme toujours, comme il l’a toujours fait, Valeurs Actuelles drague les électeurs du Front national (une Marianne voilée par-ci, un gros clin d’œil à Marion Maréchal par-là) pour les apporter sur un plateau à Sarkozy. Détail rigolo, comme Sarko n’est pas le bon zig et que Valeurs lui fait quand même un peu honte, il refuse de faire grâce de « l’exclu » de sa déclaration officielle de candidature attendue d’un jour à l’autre (il la réserve sans doute au Figaro) que les journalistes sont venus chercher jusqu’au Cap Nègre. Ce qui donne au détour des questions, des tournures assez ridicules comme « si je suis candidat bien sûr » ou bien « ce qui compte, ce n’est pas tant l’annonce de la candidature que ce que je vous dis » etc. Sympa !

    L’objectif pour la campagne présidentielle de 2017 est en revanche clairement annoncé : « Il faut ramener vers nous les électeurs du FN ». Et pour cela, comme s’y emploie le nouveau directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles Geoffroy Lejeune, dans la ligne de Kerdrel : faire passer Marine Le Pen auprès des bons bourgeois et des retraités aisés qui le lisent, pour une candidate de gauche qui va désagréablement changer leur vie, un président qui fait peur. Tandis que Sarkozy, qui s’est renié à peu près sur tout et porte toute sa responsabilité dans le bilan, lui, est l’homme providentiel et sécurisant.

    Geoffroy Lejeune a avalé sans sourciller le retournement complet de Sarkozy sur le Mariage pour Tous sur lequel Marine Le Pen n’a jamais bougé d’un iota (seule de tous les candidats à l’élection présidentielle qui déclare qu’elle abrogera la loi Taubira). Si La France c’est pour la vie (titre du chef-d’œuvre de Sarko) ses convictions en revanche, c’est toujours du provisoire. Il est devenu ces derniers mois plus identitaire que Renaud Camus, plus chrétien que Christine Boutin, plus patriote que Florian Philippot, plus attaché aux racines chrétiennes de la France que de Villiers et plus anti-immigrationniste que Le Pen (à la fois pour se démarquer de son concurrent Juppé et pour siphonner les voix du Front national). Alors que tout ce qu’il a fait quand il était aux manettes va directement à l’inverse de ce discours.

    Lui président entre 2007 et 2012, la France a vu le nombre de ses immigrés légaux augmenter de plus de 200 000 par an. Multiculturaliste, immigrationniste, instigateur du Conseil français du culte musulman, il a favorisé les salafistes de l’UOIF au cœur même de ce Conseil, multiplié les rapprochements avec le Qatar dont on sait les liens avec le djihadisme mondial, c’est aussi lui qui a sabré de manière drastique les effectifs des forces de l’ordre, supprimé la double peine, inventé la « discrimination positive ». C’est lui encore qui porte en partie la responsabilité de la guerre en Libye et des Printemps arabes, cause directe de la submersion migratoire actuelle et indirecte de l’émergence de Daesh.

    « Comme si de rien n’était », chante Carla Bruni. Comme si sa responsabilité n’était pas écrasante dans ce que nous subissons aujourd’hui."

    Philippe Carhon  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Radio Brigandes V - La politique mondialiste des Jésuites et du Pape François (Août 2016)

  • Anthropologie politique. Une société anti-humaine. La nécessité de l’État royal

    Le roi vient, pour ainsi dire, couronner la société, en plaçant l’État au-dessus des querelles politiques inhérentes à la vie humaine. Dans une société atomisée comme la nôtre comme dans une société plus organique comportant une dose égale de démocratie et d'aristocratie, l’État républicain étant composé uniquement des citoyens membres de ces corps, il en vient, même lorsqu'il est de tendance libérale, à s'immiscer partout, avec un esprit partisan qui est celui de ses agents et de ses maîtres. S'occupant d'un nombre sans cesse croissant de tâches, sans jamais abandonner de terrain d'action, au nom du compromis entre les partis qui nécessite de contenter toujours un minimum les groupes minoritaires pour faire tenir ensemble les parts du corps social, l’État croule sur lui-même et, ne parvenant plus à assumer ses missions, entraîne à sa suite la société qu'il irrigue complètement. En outre, les partis se battant pour la tête de l’État et s'en emparant à tour de rôle, leur légitimité pour gouverner la nation est réduite d'autant plus qu'ils n'en représentent qu'une fraction et que leur pouvoir est amoindri dans toutes les portions de l’État qui obéissent à leurs opposants. On le voit bien dans les administrations modernes où, souvent, les agents publics du camp opposé au pouvoir en place obéissent toujours, certes, mais de mauvais gré en accomplissant leurs tâches avec lenteur, parfois en faisant la sourde oreille aux ordres de leurs chefs dans certaines administrations. La tête de l’État, incroyablement affaiblie et sujet des querelles publiques, compense cette faiblesse par une administration de plus en plus tatillonne à la base de la société, sans laquelle l'édifice entier s'effondrerait. La faiblesse est toujours compensée quelque part.

    L'incarnation de l’État par le roi ne permet pas de tout à fait annuler ces querelles, propres à la conscience même des agents publics, et naturellement présentes dans le mécanisme électoral, mais elle en atténue considérablement les effets et rend leur indépendance aux corps qui ont besoin de l'être pour le bien commun, comme la justice, la sécurité intérieure, la diplomatie, etc.

    En effet, le roi ne doit son pouvoir à aucun clan, aucun parti, il est non pas au-dessus mais à part des querelles. Étant la tête de l’État, il la fait échapper à la bataille politicienne et cet esprit irrigue le reste de l'administration. Entendons-nous bien, le roi n'est que la tête d'une société extrêmement composite. Mais justement, il rend possible la conservation de cet organisme complexe, car s'il a autorité pour assurer son gouvernement général, il est à part d'elle et n'a pas de pouvoir pour s'occuper de toutes ses affaires. Le pouvoir étatique étant parfaitement distinct des pouvoirs des corps constitués de la nation, les uns ne se mêlent pas inconsidérément des affaires des autres. Si le roi est le garant de l'unité de la nation, nul autre que lui et son administration ne sont légitimes pour assurer cette mission, mais eux-mêmes ne sont pas légitimes pour se mêler des maints détails de la vie des Français.

    Dans la société présentée lors des articles précédents, il n'était question nulle part d'hérédité. Or, voici justement que celle-ci fait son apparition. En l'occurrence, elle est la condition nécessaire de l'indépendance de l’État. Un roi élu, même pour la durée de son existence, devrait toujours son pouvoir à un groupe, qui exercerait, d'une manière ou d'une autre, son influence sur l’État, ce dont il faut bien se garder. Certes, les partis sont toujours à l'œuvre partout, jusqu'au sommet des structures politiques. Cela fut toujours et on ne voit pas pourquoi cela disparaîtrait. C'est le jeu normal des influences. Mais une chose est de devoir faire avec les comportements inévitables des hommes, une autre est d'institutionnaliser ces comportements et tout ce qu'ils contiennent de luttes, de haines, d'énervement du pays contre lui-même. Le roi héréditaire n'appartient à personne, pas même à lui puisqu'il n'a pas choisi sa place. Il est l'unique personnage exerçant une fonction héréditaire dans le pays, il est cette dose de royauté qui permet une respiration entre la démocratie et l'aristocratie, qui couronne la nation.

    Bien sûr, ses pouvoirs doivent faire l'objet d'une réflexion, car si la royauté est tout à fait à part de la société, alors son pouvoir sera appelé à devenir purement théorique, et le vide créé sera remplacé par l'irruption des partis politiques jusqu'au sommet d'un nouvel État, parallèle à l’État royal, aristocratique d'abord sans doute, puis de plus en démocratique, provoquant en royauté les déboires des républiques démocratiques, comme le montrent fort bien les couronnes actuelles.

    Il convient donc que la royauté dispose d'un véritable pouvoir d'action politique légitime, c'est-à-dire limité à sa sphère, et que cependant le dialogue demeure toujours entre les autres composantes de la nation, pour éviter qu'une séparation trop stricte ne provoque un affrontement entre les trois pouvoirs démocratiques, aristocratiques et royaux, avec à l'issue la disparition de l'un ou de deux sur les trois.

    Le dialogue doit donc toujours demeurer dans l’État, ce qui implique une participation des autres composantes de la société à son fonctionnement, mais en distinguant, sans séparer, ce qui relève de la participation légitime du peuple à l’État, et ce qui, au nom du bien commun, doit rester purement et uniquement royal.

    A suivre…

    Gabriel Privat

    Du même auteur :

    -          Publié le jeudi 17 septembre 2015 : Anthropologie politique. Une société anti humaine. La Famille

    -          Publié le vendredi 16 octobre 2015 : Anthropologie politique. Une société anti humaine. L'enracinement territorial

    -          Publié le 18 novembre 2015 : Anthropologie politique. Une société anti humaine. Le lien professionnel

    -         Publié le 28 décembre 2015 : Anthropologie politique. Une-société anti humaine. Promouvoir une famille humaine

    -          Publié le 27 janvier 2016 : Anthropologie politique. Une société anti humaine. Promouvoir un enracinement territorial.

    -          Publié le 20 février 2016 : Anthropologie politique. Une société anti humaine. Créer un monde du travail.

    -          Publié le 15 mars 2016 : Anthropologie politique. Une société anti-humaine. Faut-il une aristocratie à la société humaine.

    -           Publié le 14 avril 2016 : Anthropologie politique. Une société anti-humaine. Comment rétablir le prestige social et visible de l'aristocratie ?

    -           Publié le 11 mai 2016 : Anthropologie politique. Une société anti-humaine. Vers des corps civils aristocratiques.

    -          Publié le 16 juin 2016 : Anthropologie politique. Une société anti-humaine. Le pouvoir naturel de l'Etat

    http://www.vexilla-galliae.fr/royaute/idees/2057-anthropologie-politique-une-societe-anti-humaine-la-necessite-de-l-etat-royal