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  • Les grands historiens face au bellicisme US

    Les médias officiels (tous subventionnés, et à coups de milliards encore) se vantent de faire élire Hillary Clinton, jeune candidate du nouvel ordre mondial de facture oligarchique et humanitaire.

    Tout cela promet, mais que ne fera-t-on pas pour doubler une dette US qui se monte à 19 300 milliards de dollars. Ce matin je lis dans la presse espagnole qu’il faudrait empêcher Poutine de détruire la Syrie!

    Avec les Américains nous sommes en guerre contre les russes, contre la Chine, contre les orthodoxes, contre les terroristes, contre le nucléaire; contre la grippe aviaire, contre le racisme, contre le machisme, contre tout le reste.

    Et pourquoi? Comment expliquer ce dynamisme?

    Régime messianique et parfait devant l’éternité, la démocratie impose des devoirs. La démocratie se doit de montrer l’exemple et de châtier le contrevenant. Ce n’est pas moi qui l’écrit, mais Thucydide via l’archange Périclès.

    Dans sa guerre du Péloponnèse, il raconte la Guerre de Trente ans menée par les Athéniens contre le reste de la Grèce et, s’ils l’avaient pu, contre le reste du monde. Thucydide cite au livre II (chapitres XXXV-XL) les grandes lignes du discours du stratège Périclès, qui convainc son peuple de démarrer la guerre. J’en cite les principaux points, où Périclès ne cesse de marteler son message: la supériorité ontologique de la démocratie qui lui fait un devoir d’éliminer tout adversaire.

    En effet, « notre constitution politique n’a rien à envier aux lois qui régissent nos voisins; loin d’imiter les autres, nous donnons l’exemple à suivre. »

    Cette excellence du modèle démocratique suppose une supériorité ontologique citoyenne. La race devient supérieure si elle est démocrate. Le citoyen est exemplaire:

    « Nous obéissons toujours aux magistrats et aux lois et, parmi celles-ci, surtout à celles qui assurent la défense des opprimés et qui, tout en n’étant pas codifiées, impriment à celui qui les viole un mépris universel. »

    Périclès oppose non pas Athènes à Sparte, mais Athènes et sa démocratie à la Grèce entière, à tout le monde en fait. Qu’on en juge:

    « Voici donc en quoi nous nous distinguons: nous savons à la fois apporter de l’audace et de la réflexion dans nos entreprises. Les autres, l’ignorance les rend hardis, la réflexion indécis. »

    Après le bâton, la carotte. Périclès lie déjà la démocratie à la jouissance matérielle, qui frappera tant Tocqueville lors de son voyage en Amérique. La démocratie athénienne a déjà inventé la société des loisirs:

    « En outre pour dissiper tant de fatigues, nous avons ménagé à l’âme des délassements nombreux; nous avons institué des jeux et des fêtes qui se succèdent d’un bout de l’année à l’autre, de merveilleux divertissements particuliers dont l’agrément journalier bannit la tristesse. »

    Les Athéniens se faisaient payer pour aller au théâtre!

    Périclès célèbre, comme plus tard Voltaire, le commerce et la mondialisation:

    « L’importance de la cité y fait affluer toutes les ressources de la terre et nous jouissons aussi bien des productions de l’univers que de celles de notre pays. »

    D’ailleurs, si la richesse est importante, tout le monde doit devenir riche!

    « Chez nous, il n’est pas honteux d’avouer sa pauvreté; il l’est bien davantage de ne pas chercher à l’éviter. »

    Le messianisme démocratique est métaphysique et belliciste, donnant raison au cher Héraclite, pour qui la guerre était la mère de toute chose!

    `Périclès pérore tout joyeux:

    « Nous avons forcé la terre et la mer entières à devenir accessibles à notre audace, partout nous avons laissé des monuments éternels des défaites infligées à nos ennemis et de nos victoires. »

    Ce tableau narcissique, digne de celui du discours d’Obama à West Point, justifie toutes les guerres:

    « Telle est la cité dont, avec raison, ces hommes n’ont pas voulu se laisser dépouiller et pour laquelle ils ont péri courageusement dans le combat; pour sa défense nos descendants consentiront à tout souffrir. »

    Ou comme dit le « penseur néocon » Kagan, les Américains — les démocraties, en fait — viennent de Mars. Les Iraniens, les Russes, les Chinois et les… Vénusiens n’ont qu’à bien se tenir.

    Quant à la morale des peuples démocratiques, on laisse juges nos lecteurs avec la note sur le Discours de la réforme de Démosthène (disponible sur Remacle.org):

    « Après la mort d’Épaminondas, dit Justin, les Athéniens n’employèrent plus, comme autrefois, les revenus de l’État à l’équipement des flottes et à l’entretien des armées: ils les dissipèrent en fêtes et en jeux publics; et, préférant un théâtre à un camp, un faiseur de vers à un général, ils se mêlèrent sur la scène aux poètes et aux acteurs célèbres. Le trésor public, destiné naguère aux troupes de terre et de mer, fut partagé à la populace qui remplissait la ville» Cet usage, fruit pernicieux de la politique de Périclès, avait donc introduit dans une petite république une profusion qui, proportion gardée, ne le cédait pas au faste des cours les plus somptueuses.»

    Tocqueville avait deviné lui l’agressivité américaine: pourtant la géographie avait bien isolé les Etats-Unis!

    « La fortune, qui a fait des choses si particulières en faveur des habitants des États-Unis, les a placés au milieu d’un désert où ils n’ont, pour ainsi dire, pas de voisins. Quelques milliers de soldats leur suffisent, mais ceci est américain et point démocratique. »

    Ce qui est démocratique, c’est d’avoir déclenché 200 guerres et bâti mille bases de par le monde.

    Car gare aux armées démocratiques!

    « Tous les ambitieux que contient une armée démocratique souhaitent donc la guerre avec véhémence, parce que la guerre vide les places et permet enfin de violer ce droit de l’ancienneté, qui est le seul privilège naturel à la démocratie… Nous arrivons ainsi à cette conséquence singulière que, de toutes les armées, celles qui désirent le plus ardemment la guerre sont les armées démocratiques. »

    Enfin notre historien révèle la vraie raison. C’est la même arrogance que celle de Périclès soulignée plus haut (II, troisième partie, chapitre 16):

    « Les Américains, dans leurs rapports avec les étrangers, paraissent impatients de la moindre censure et insatiables de louanges. Le plus mince éloge leur agrée, et le plus grand suffit rarement à les satisfaire; ils vous harcèlent à tout moment pour obtenir de vous d’être loués; et, si vous résistez à leurs instances, ils se louent eux-mêmes. On dirait que, doutant de leur propre mérite, ils veulent à chaque instant en avoir le tableau sous leurs yeux. Leur vanité n’est pas seulement avide, elle est inquiète et envieuse. Elle n’accorde rien en demandant sans cesse. Elle est quêteuse et querelleuse à la fois. »

    Cette agressivité humanitaire se transmettra à un Hollande ou à un Sarkozy. Qu’on trouve un tzar ou un grand khan, et nous sommes prêts pour une énième croisade.

    On sait aussi le rôle que joue la presse en démocratie. Je fournis la guerre, avait dit l’autre (Randolph Hearst, alias Citizen Kane), quand il s’agit de voler Cuba aux espagnols avec le beau résultat que l’on sait (Castro, les missiles et tutta quo). L’historien Joseph Stromberg a montré que le but de cette guerre était la Chine — via les Philippines. Et ils y sont toujours…

    Revenons à notre plus grand esprit.

    Dans le dernier et splendide chapitre de ses Souvenirs, Tocqueville insiste sur le rôle de la presse qui pousse toujours à la guerre en démocratie. On est en 1849 en Angleterre, ce beau pays qui laisse crever ses irlandais tout en continuant d’exporter viandes et blés de la verte Erin. Mais on veut faire la guerre à la Russie et à l’Autriche pour défendre… la sainte Turquie qui défend l’humanité et les droits de l’homme! Et c’est pendant l’été… Tocqueville ajoute au passage que les réfugiés politiques hongrois dévastent la sinistre république helvétique qui leur a donné asile. Les Allemands en riraient aujourd’hui… Mais passons.

    « Pendant cet intervalle, toute la presse anglaise, sans distinction de parti, prit feu. Elle s’emporta contre les deux empereurs et enflamma l’opinion publique en faveur de la Turquie. Le gouvernement anglais, ainsi chauffé, prit aussitôt son parti. Cette fois il n’hésitait point, car il s’agissait, comme il le disait lui-même, non seulement du sultan, mais de l’influence de l’Angleterre dans le monde. Il décida donc: 1° qu’on ferait des représentations à la Russie et à l’Autriche; 2° que l’escadre anglaise de la Méditerranée se rendrait devant les Dardanelles, pour donner confiance au sultan et défendre, au besoin, Constantinople. On nous invita à faire de même et à agir en commun. Le soir même, l’ordre de faire marcher la flotte anglaise fut expédié. »

    La France républicaine toujours soumise aux Anglo-Saxons était invitée à emboîter le pas. Six ans plus tard le second empire faisait la guerre à la Russie, dix ans plus tard à l’Autriche. On comprend pourquoi le coup d’Etat de Badinguet n’avait pas dérangé Londres et Palmerston, premier grand architecte du nouvel ordre mondial.

    http://www.voxnr.com/3051/grands-historiens-face-bellicisme-us

  • Le burkini, un défi lancé à la France et l’Europe (article paru dans L’Action Française n°2938 du 01 septembre 2016)

    L’affaire des arrêtés municipaux anti-burkini, dans le lourd contexte des attentats de Nice et de Saint-Étienne-du-Rouvray, est révélatrice d’un dérèglement profond de la société française et européenne, comme des institutions censées la structurer. Bien loin d’être anecdotique, cette affaire ne peut évidemment se réduire au simple débat stérile d’un port vestimentaire. Elle est foncièrement politique et, de plus, caractéristique d’un vice rédhibitoire affectant le droit comme la justice.

    Dans un article publié dans Le Figaro (18 août), le sociologue québécois Mathieu Bock-Côté écrivait très justement que « la querelle du burkini [...] ne porte pas que sur un morceau de vêtement » ; de son point de vue, c’est « un des signes visibles d’une forme d’agressivité identitaire à l’endroit des sociétés occidentales » : « La question du burkini, autrement dit, révèle l’impensé culturel de nos sociétés. C’est ce que disait à sa manière Henri Guaino en soutenant qu’elle posait moins un problème à la laïcité au sens strict qu’un problème de civilisation. »

    Pourrir la vie des gens

    Dans un entretien accordé au même quotidien (26 août), la philosophe Catherine Kintzler se montre plus explicite : « Il ne suffit pas de ramener le port du “burkini” à un simple geste communautariste au sens social. Cela va bien plus loin et touche le domaine politique. [...] Une fois de plus, dans un contexte aggravé, on a affaire à une tentative de banalisation du totalitarisme islamiste. Ce burkini est très récent, personne ne s’y trompe – on se demande même ce que les islamo-totalitaires vont encore inventer pour pourrir la vie des gens. » En effet, seuls les aveugles volontaires se refusent obstinément à accepter de voir ce qu’ils voient. Une telle attitude emprunte à la fois au sectarisme idéologique le plus obtus comme à la tentative désespérée de tromper derechef le réel par une rhétorique aussi éculée qu’inefficiente.

    Le Conseil d’État a tranché

    Le Conseil d’État, par son ordonnance du 26 août, dans un juridisme éthéré propre à l’intégrisme normativiste et procédural en cours au Palais-Royal depuis une bonne quinzaine d’années, balaye d’un geste hautain l’argument retenu par les premiers juges fondé sur « l’émotion et les inquiétudes résultant des attentats terroristes, et notamment de celui commis à Nice le 14 juillet dernier » ; celles-ci « ne sauraient suffire à justifier légalement la mesure d’interdiction contestée », laquelle « a ainsi porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle ». Le style direct et assez inhabituel des attendus des juges du tribunal administratif de Nice, particulièrement circonstanciés et motivés , faisait encourir à leur ordonnance le risque avéré de la cassation. Qu’on en juge : « Dans ce contexte, le port d’un vêtement sur les plages pour y afficher, de façon ostentatoire, des convictions religieuses susceptibles d’être interprétées comme relevant de ce fondamentalisme religieux, est d’une part, non seulement de nature à porter atteinte aux convictions ou à l’absence de convictions religieuses des autres usagers de la plage, mais d’être ressenti par certains comme une défiance ou une provocation exacerbant les tensions ressenties par la population à la suite de la succession d’attentats islamistes subis en France. »

    Ordre public contre laïcité

    Surtout, les magistrats n’ont pas hésité à mettre l’accent sur le principal motif retenu par les édiles de Villeneuve-Loubet et de Cannes (et, par extension, bien qu’en dehors du champ de compétence de cette juridiction, de la quelque trentaine de communes ayant édicté le même type d’arrêtés), à savoir la préservation de l’ordre public qui, en droit public français, se conjugue traditionnellement en plusieurs modes : bon ordre, tranquillité, hygiène, sécurité, moralité et même dignité humaine. Il ne s’agit donc pas uniquement de sauvegarder le principe de laïcité qui, quoi qu’on dise aujourd’hui, se définit d’abord et avant tout comme la saine distinction du temporel et du spirituel, de l’État et de l’Église, du politique et du religieux, et non comme une égale coexistence des religions entre elles sous arbitrage prétendument “bienveillant” de l’État. De ce strict point de vue, en République, la laïcité ainsi entendue s’expose constamment au risque d’être immolée sur l’autel de l’opportunisme politique, son relativisme intrinsèque pouvant conduire l’État à privilégier telle ou telle chapelle selon les vents contraires de ses intérêts à court terme ou de ses caprices électoralistes. Le laïcisme républicain repose sur une conception rationaliste du droit naturel que Grotius formulait déjà en ces termes : « etiamsi daremus[...] non esse Deum » – suivre les règles comme si Dieu n’existait pas. Il s’ensuit une application viciée du droit comme un détournement de la justice idéalement arrimée à la satisfaction du bien commun. Le Conseil d’État se déconsidère chaque fois davantage quand il perd de vue, à dessein, ces gouvernails de l’utilité sociale. Comme le percevait le juriste Michel Villey, le but assigné « au droit et à l’État apparaît purement terrestre, purement mondain », sans déférence pour l’héritage ni souci de l’avenir.

    Conserver l’ordre social

    Sans qu’il fût nécessaire de légiférer sur cette question, à l’instar de la prohibition de la burqa dans l’espace public – ainsi que l’exhortait un Florian Philippot –, le traitement politique du burkini devait logiquement passer par une appréhension préalable des faits concrets à l’aune des circonstances locales. Ce que firent les juges niçois, conformément à une jurisprudence des plus classiques, forgée, pour l’essentiel, sous la République, la troisième du nom, la plus irréligieuse qui fût. Interdire le burkini sur la plage n’était pas une fin en soi, mais devait principalement tendre à conserver l’ordre social déjà passablement ébranlé par les attentats.

    Libertés et justice

    Arc-boutés à une vision hémiplégique et racornie du droit naturel, les juges du Conseil d’État se sont bornés à voir dans ces proscriptions municipales des atteintes aux « libertés », sans égard pour la justice proprement dite, laquelle commandait précisément, selon ce qu’écrivait Aristote dans ses Politiques, d’embrasser « l’ordre naturel des choses » et d’accorder à chacun son dû, pour le bien de la cité et non au bénéfice de quelques communautés, le droit n’existant exclusivement que dans les rapports entre citoyens. En exégète averti du Stagirite, Michel Villey expliquait que « l’observation de la nature est donc plus que l’observation des faits de la science moderne » ; « elle n’est pas neutre et passivement descriptive, elle implique le discernement actif des valeurs » (La Formation de la pensée juridique moderne, 2003). Il va de soi que ces “valeurs” sont tirées non d’une quelconque abstraction platonicienne (en terme plus contemporain, elles n’auraient rigoureusement rien de “républicaines”), mais d’une humble et patiente observation de la nature et, en particulier, celle de l’homme, animal politique fait pour vivre dans cet écosystème politique qu’est la cité. Les ferments de division d’icelle sont, dès lors, voués à être bannis ou, a minima, réduits au silence, attendu qu’« il y a des barbares » (au sens antique du terme) « que l’on voit ne pas parvenir au même degré d’épanouissement de la nature humaine, qu’atteignent au contraire les civilisés », observait encore Michel Villey.

    Aristide Leucate

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    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-burkini-un-defi-lance-a-la

  • Les bons apôtres et les imbéciles

    C’est une mode intellectuelle qui existe en Occident depuis une dizaine d’années et qui reprend vigueur en ces années 2015-2016, avec le puissant soutien d’un pape fort curieux et de soi-disant élites culturelles (jamais un homme sensé ne placerait les politiciens dans l’élite, à l’exception de « l’homme d’État », soit un individu rencontré une ou deux fois par siècle et par continent) : l’islam pourrait s’adapter à la vie contemporaine, perdre ses caractéristiques barbares et sanguinaires, abandonner son obscurantisme et sa criminalité… en un mot faire sa Renaissance.

    Il est exact que la charî’a (la Loi coranique), dans certaines de ses applications pratiques (rapports avec la richesse, partage des biens entre héritiers, peines au pénal etc.), peut devenir plastique voire accommodante, surtout si les chefs du Pouvoir temporel l’exigent. Les ulémas, souvent gras et repus de faveurs, ne sont guère plus courageux que nos magistrats, quand ils affrontent les desiderata ou les ukases de l’exécutif.

    En revanche, les stipulations coraniques sont, pour tout musulman, des impératifs catégoriques jugéssine varietur. Le Coran est, pour le muslim, la parole d’Allah, dictée par l’archange Gabriel à Mahomet. C’est dire que chacun de ses mots, chacune de ses courbures graphiques et de ses ponctuations sont sacrés.

    Rien ne peut être remis en cause du contenu des sourates haineuses 2, 3, 8, 9, 10, 22, 47, 58, 59, 60 et 61 qui recommandent le djihâd – la guerre sainte –, avec appropriation des biens des infidèles vaincus, à exterminer s’ils refusent de se convertir, tandis que leurs femmes et enfants deviennent automatiquement des esclaves. Rien ne peut être changé à la sourate 4 qui exige la mise à mort, par égorgement, des apostats de l’islam.

    Idem, rien ne peut être fondamentalement différent des ordres du « saint Coran », à propos des relations entre musulmans et infidèles en zones du Dâr al-Harb. Il s’agit toujours d’un domaine de la guerre, où il est sage de faire semblant de se soumettre aux usages locaux tant que les fidèles ne sont pas en force (ce sont les hadîths qui le recommandent… Et c’est déjà un comportement qui paraît discutable aux rigoureux observantins du coran).

    Dès qu’ils sont suffisamment nombreux et bien armés, surtout s’ils sont aidés par des collaborateurs infidèles vénaux ou abrutis, les musulmans doivent lutter pour transformer la zone occupée en Dâr al-Islam. C’est le principe même du rapport de forces prôné par le Coran : tout ce qui n’est pas terre d’islam doit le devenir.

    Les bons apôtres signalés plus haut ne sont que des ignares ou des traîtres. Ceux qui acceptent leurs mensonges ne sont que des imbéciles.

    La lecture du coran doit être imposée à tout électeur européen et d’urgence. Que ce livre, épouvantablement mal rédigé, soit absolument indigeste pour un Européen féru de belle littérature, c’est une absolue évidence… Et ce texte, contrairement à ce qu’ont pu écrire des collaborateurs ou des gens qui ne l’ont pas lu, n’a rien de poétique.

    Mais ce pensum doit être infligé aux Européens, d’abord comme pénitence pour avoir admis une immigration musulmane massive sur leur continent, ensuite pour comprendre qu’il est nécessaire d’organiser – au plus vite – le grand retour des musulmans dans leurs domaines ancestraux et que l’islam, religion de haine et de conquête par tueries de masse, doit être prohibé sur le continent européen.

    Nous n’avons qu’un unique devoir : préserver notre continent pour nos descendants européens.

    http://eurolibertes.com/societe/bons-apotres-imbeciles/

  • « Et nous ne disons rien. » La grande leçon politique de Mère Teresa

    Mère Teresa ne se contentait pas de regretter un désordre moral, car la complaisance et la responsabilité était bien pour elle politique.

    Déjà béatifiée en 2003 par le pape Jean-Paul II, Mère Teresa sera canonisée par le pape François ce dimanche 4 septembre. Le témoignage de sa charité fut aussi un message de vérité.

    La petite sainte de Calcutta, fondatrice des Missionnaires de la Charité, fut admirée par le monde entier pour son dévouement radical en faveur des plus pauvres. Son message d’amour et de paix n’avait pourtant rien de complaisant, et sa vérité fit grincer bien des dents, en particulier chez les faiseurs d’opinion ayant si souvent le mot « solidarité » à la bouche.

    Le 10 décembre 1979, la religieuse recevait le prix Nobel de la paix. Son discours s’ouvrit sur la prière de saint François :« Seigneur, faites de moi un instrument de ta paix : là où il y a de la haine, que je puisse apporter l’amour… » Mais après la prière, l’humble petite sœur en sari blanc et bleu adressa aux grands de ce monde son analyse des causes de la guerre et de la violence :« Le plus grand destructeur de la paix aujourd’hui, dit-elle, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. »

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  • LA DISSIDENCE FRANÇAISE MOBILISÉE POUR LES SDF !

    Les nôtres avant les autres ! Ce mot d’ordre, nous entendons le défendre et le mettre en pratique. Nos militants parisiens ont ainsi organisé une nouvelle tournée de solidarité pour les Français de la rue dans leur secteur, distribuant bouteilles d’eau, fruits, vivres et réconfort.

    Avec constance et détermination, nous continuerons à aider les nôtres, comme nous le faisons plusieurs fois par mois depuis plusieurs années maintenant. Aidez-nous à poursuivre nos actions de solidarité : adhérez ou faites un don !

     

  • Compte-rendu: Conférence de Gabriele Adinolfi à Québec

    C’est dans le quartier Limoilou, quartier « à risque » pour les immigrants selon nos bonnes et consciencieuses autorités, qu’une assistance nombreuse eut le privilège d’entendre l’auteur et militant italien Gabriele Adinolfi sur le thème le plus brûlant de notre époque, celui de la terreur comme stratégie de domination. Une conférence présentée par notre organisation en collaboration avec Atalante Québec, un groupe militant qui sut se faire remarquer par la jeunesse et la vigueur de ses rangs.

    Il transparut que M. Adinolfi fut bien vite insatisfait de la direction que prenaient la politique et le destin de sa nation et des autres patries d’Occident. Il s’engagea à combattre ce pouvoir oligarchique qui prenait contrôle et migra politiquement de la gauche vers la droite à mesure que les tendances antinationales s’affirmaient de plus en plus. Impliqué d’abord très jeune au MSI et dans différents autres groupements politiques tels que Terza Positionne, par la suite recherché par la police et exilé en France, M. Adinolfi continua son combat jusqu’à aujourd’hui et il dirige maintenant la revue « Orion », le centre Polaris ainsi que le site No Reporter. Depuis peu, il gère également le centre EurHope qui offre une vision alternative à l’Europe de Bruxelles.

    Commençant d’abord par un survol des principales filiations qui engendrèrent ce pouvoir ainsi que ses moyens, il présenta ensuite les stratégies qui doivent être nôtres pour le combattre.

    C’est une bien triste époque que la nôtre et, comme le prédisait un officiel allemand en 1942 lors d’un dîner, si les alliés gagnent la guerre, ce sera la victoire des gangsters. Ces gangsters travaillent de longue haleine, puisque déjà en 1905, Andrew Carnegie créa la Commission X pour assurer la paix et la prospérité dans le monde. Elle enfantera la première révolution communiste ratée de 1905 à l’occasion de la guerre russo-japonaise, financée par Wall Street.

    Financée par ces mêmes éléments « cosmopolites », la seconde et victorieuse Révolution russe suivra en 1917. Trotski lui-même recevra des millions de dollars et un passeport émis par Woodrow Wilson pour entrer en Russie. La dualité communiste-capitaliste est donc largement une tromperie.

    Le but de ces élites est d’en arriver à une humanité globalisée dans laquelle les peuples auront perdu leur identité propre. Les masses devront être angoissées et malheureuses, comme cela est littéralement écrit dans un document officiel de l’une de ces officines du globalisme. Il n’y a pas que les identités ethniques qui sont à éliminer, l’identité sexuelle aussi, car d’être mâle aujourd’hui, « il faut presque s’excuser ».

    L’auteur invité, sur ce sujet, expliqua comment le principe masculin est comme celui du soleil, un principe aristocratique de distinction et d’élévation, au prix de luttes et de combats bien entendu. Le principe féminin est plutôt attaché à la satisfaction des besoins de base, la nourriture, le bien-être et la sécurité. Notre époque tend à nier le principe masculin au nom de l’égalité et de la redistribution des richesses, jusqu’aux arts contemporains qui nient le principe de beauté et de dignité.

    Le modèle emprunté par le conférencier est celui de Léonidas, spartiate qui fit face aux Perses et perdit la vie aux Thermopyles. Il faut faire preuve de ce même courage, mais il est permis cette fois-ci de vaincre.

    Brezinsky est une autre figure du globalisme et considère que le monde bipolaire est passé, et maintenant les États-Unis seuls doivent régner, mais ne peuvent le faire de manière hégémonique. Il doit donc y avoir une multipolarité marquée par des conflits et des guerres, avec les États-Unis qui au bout du compte dominent tous les autres. Le concept du choc des civilisations sert cet agenda.

    La terreur s’inscrit dans ce contexte. M. Adinolfi, qui vécut ses années turbulentes de jeunesse dans l’Italie des années 70, connut ce que l’on appelle les années de plomb, faites de violences terroristes et de répression. Il raconta comment des groupes terroristes se faisaient approcher par le Mossad et offrir des armes et des listes d’infiltrés. Il s’agissait de déstabiliser la Méditerranée et favoriser ainsi l’aide américaine vers Israël, le seul « élément sûr de la région » pour les États-Unis.

    Que faire dans ce contexte ? Il faut être libre, et seul l’homme indépendant et autonome peut être libre. Pour ce faire, il faut revendiquer nos identités et cela inclut nos identités biologiques. Mais le « bon raciste » ne méprise pas les autres races. Mépriser est justement un signe de faiblesse. La recette serait alors d’aborder l’avenir avec une attitude « martiale et joyeuse ».

    Être révolutionnaire immédiatement relève d’une grande présomption, alors qu’au contraire il faut être d’une très grande humilité pour un jour espérer le devenir.

    Il faut se sortir du bipartisme, la trinité étant un concept fondamental. Dans le bipartisme, il y a querelles sur des questions sélectionnées par le jeu politique. Il y a débat, puis le peuple est amené à choisir le moins menaçant, celui qui garantit le plus de sécurité. Il faut revenir à un mode politique fondé sur l’organique où une personne vote non pas sur des questions éparses, mais adhère à un principe plus général. Des hommes politiques transcendants doivent entraîner à leur suite les masses. Ainsi les valeurs viriles doivent reprendre l’avant-plan.

    Gabriele Adinolfi est un auteur dont la pensée est à découvrir, tant pour ses analyses géopolitiques et métapolitiques que pour l’enthousiasme guerrier qu’il oppose à l’hégémonie mondialiste qui nous fait face. Pour cela, nous ne pouvons qu’encourager la lecture de ses nombreux ouvrages.

    FQS
    Pour la reconquête de notre peuple

    Source : http://quebecoisdesouche.info/compte-rendu-conference-gabriele-adinolfi-quebec/

    http://fr.gabrieleadinolfi.eu/article/compte-rendu-conference-de-gabriele-adinolfi-a-quebec/

  • NORD-PICARDIE : Samedi 24 septembre, journée d’Action française

    Samedi 24 septembre 2016 

    NORD-PICARDIE

    Journée d’Action française

    entre Doullens (Somme) et Arras (Pas-de-Calais) 

    La désinformation :

    des armes du faux aux instruments de la riposte

       par

    Aristide Leucate

    Journaliste à L’ACTION FRANÇAISE et BOULEVARD VOLTAIRE 

    L’actualité politique

       par

    Hilaire de Crémiers

    Délégué général de LA RESTAURATION NATIONALE

    Directeur de Politique Magazine et de la Nouvelle Revue Universelle. 

    Renseignements et inscriptions

    af.picardie@free.fr   06 65 53 63 93

  • Poisson et Sens commun, chronique d’une trahison annoncée

    Sens Commun, c’était dès le début la chronique d’une trahison annoncée.
    Ils sont beaux, nos amis de Sens commun, issus de la Manif pour tous qui avait rassemblé près d’un million de Français dans la rue contre la loi Taubira. Après la bonne dynamique de la manifestation, ces chrétiens ont décidé de s’introduire dans l’UMP de l’époque afin de changer les mentalités du parti en profondeur et y apporter une contribution de droite. Est pris qui croyait prendre, quand on entre dans la magouille politicienne et que l’on commence avec les compromis, on ne s’arrête plus…

    Et c’est exactement ce qui s’est passé avec Sens commun. Une petite place leur a été aménagée au sein de l’UMP pour qu’ils l’ouvrent, mais pas trop : « N’oubliez pas d’enlever le mariage pour tous », clameront-ils régulièrement. Les vautours de l’UMP n’y voyaient qu’un moyen de faire revenir la droite catholique dans leur giron, surpris et étonnés de les avoir vus exploser sur ce sujet-là (ce qui explique la faiblesse de leur réaction et, surtout, le retournement des vestes au fur et à mesure des années)…

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