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  • Quand François Fillon voulait se débarrasser de Sens Commun

    Trouvé dans Valeurs Actuelles :

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    Michel Janva

  • Comment peut-on admirer le Venezuela chaviste ?

    Le Venezuela subit une crise épouvantable et les Vénézuéliens sont entrés dans une phase de rejet irrémédiable du régime : après des manifestations réprimées dans le sang de 43 morts en 2014, les élections de décembre 2015 ont donné 70 % des voix à l'opposition et le 1er septembre ce sont entre 950 000 et 1 100 000 personnes qui ont défilé[1] à Caracas pour demander un référendum révocatoire à l'encontre de Nicolas Maduro dernière réincarnation de Simon Bolivar depuis la mort de Chavez.

    Or, cette crise n'empêche pas, en France, certains cercles de professer encore une admiration éperdue pour Chavez et sa révolution prétendument bolivarienne.

    Pour mesurer cette allégeance on se reportera aux vidéos,[2] de Debray et de Melenchon.

    Si l'on s'en tient à l'éloge fait ce soir-là par Régis Debray, mais aussi aux propos de l'intéressé Melenchon et un fils spirituel de Hugo Chavez. Un poète. Une sorte de prophète nationaliste de gauche. Debray comme Melenchon se montrent bouleversés par la culture française de Chavez. Celui-ci témoigne d'une remarquable connaissance littéraire des "Misérables". Et ceci nous rappelle que Chavez, comme Debray, comme Ramonet, comme Melenchon sont tous des adorateurs de "la Révolution" comme on la pensait au XIXe siècle.

    Ces éloges ont été prononcés au cours de la soirée de présentation du livre : "Hugo Chavez, Ma première vie. Conversations avec Ignacio Ramonet", le 5 mars 2015 à la Maison de l'Amérique Latine. En cette occasion Jean-Luc Melenchon puis Régis Debray évoquaient la mémoire de leur grand homme, nouveau libertador bolivarien.

    Dans le livre publié par Ramonet, Chavez donne une définition qui pourrait mériter réflexion. Quand on lui pose en effet la question: "Quelle est votre conception de la révolution ?", Hugo Chavez répond : "Je pense qu’une révolution doit être quelque chose de très concret. Une des erreurs qui ont été commises par le passé lors des nombreuses tentatives révolutionnaires est qu’elles se sont cantonnées à l’aspect théorique. Elles ont accordé une importance excessive à l’élaboration théorique et très peu à la dimension pratique. Et je crois qu’une révolution requiert, sans aucun doute, un grand effort dialectique de théorisation mais également de praxis."

    Et un peu plus loin il cite Trotski : "Sans changement de l’esprit, disait Trotski, il ne peut y avoir de transformation de l’homme." C’est seulement ainsi, dit-il encore, que peut surgir "l’homme nouveau réclamé par Che Guevara" ; l’homme — et la femme, bien sûr — socialiste du XXIe siècle. On s'éloigne dès lors quelque peu du matérialisme dialectique…

    Y a-t-il d’autres composantes ? lui demande-t-on. Et le déconographe mystico-révolutionnaire continue : "Oui, notre socialisme a aussi une dimension territoriale. Nous parlons d’un « socialisme géographique », car il existe des injustices territoriales, des inégalités selon les espaces. Et nous devons stimuler une vision radicale de la géographie, plus dynamique, transformatrice."

    Dès lors, on est en droit de juger l'arbre à ses fruits. Cette formule évangélique [3]semble d'autant plus appropriée que Hugo Chavez revendiquait son christianisme. Et elle nous permettra de mieux prendre en considération le chavisme, à partir de son bilan.

    Commençons par le plus surprenant, pour un soi-disant changement d'état d'esprit :"Oui, reconnaît Chavez, il y a de la corruption"… Difficile d'en douter quand on découvre que les chavistes ont soigneusement dissimulé leurs rapines dans les paradis fiscaux. Selon Transparency international, le Venezuela est l’un des pays les plus corrompus au monde : il se classe 158e sur un total de 168 États, juste derrière l’Irak et la Libye.

    Le bilan chiffré du désastre chaviste au Venezuela peut se faire en dépit de la dissimulation statistique systématique àlaquelle se sont employées depuis 15 ans les autorités de Caracas.

    D’après l’observatoire national de la violence, le pays a enregistré un taux d’homicides de 90 pour 100 000 habitants en 2015, 50 % plus élevé que le chiffre officiel (58 pour 100 000). Selon une étude mexicaine, qui publie chaque année un palmarès des villes les plus dangereuses au monde, Caracas arrive en tête du podium avec 120 homicides pour 100 000 habitants, et près de 4 000 assassinats dans la capitale.

    D’après une étude réalisée par trois universités locales, près de la moitié (48,4 %) des 30 millions d’habitants vivaient sous le seuil de pauvreté en 2015, contre 23,4 % en 2010. Parmi ces quelque 15 millions de pauvres, la moitié n’avaient pas assez pour se nourrir, et un tiers étaient des “nouveaux pauvres”.

    Plus de 60 % des produits de première nécessité font aujourd’hui l’objet de pénurie. Depuis des mois, les rayons des supermarchés sont ainsi désespérément vides, si bien que les familles en sont réduites à attendre des heures pour obtenir une bouteille de lait ou du riz.

    La valeur de la monnaie locale, le bolivar, s'est effondrée de -92 % en deux ans au marché noir.

    Le gouvernement a bloqué le prix de certains produits de première nécessité, mais l’inflation devrait cette année atteindre un taux de 720 %. Le PIB a plongé de 10 % en 2015. Et cette année, selon le Fonds monétaire international (FMI), il devrait encore chuter de 8 %.

    On doit cependant récuser l'explication de la crise du Venezuela par la baisse du prix du pétrole, qui représente 96 % des exportations. On remarque en effet que les autres pays exportateurs, qu'il s'agisse de l'Algérie, de la Russie ou de l'Arabie saoudite ne connaissent rien de comparable.

    Le désastre du Venezuela provient du socialisme vénézuélien. 

    JG Malliarakis

    Apostilles

    [1] cf. Chroniques du Venezuela : 3 septembre Lettre de prison de Leopoldo Lopez entre deux manifestations  2 septembre"Manifestation sans précédent de l'opposition anti-Maduro à Caracas 1er juin Venezuela: urgence internationale  17 mars Venezuela : Tuer le messager de la corruption  14 mars Qui sont les nouveaux autoritaires?  16 février Venezuela : la drogue et les réseaux du pouvoir  25 janvier Venezuela: urgence économique et conflit politique<  5 janvier 2016 Venezuela;: l'opposition désigne Henry Ramos Allup pour présider l'assemblée

    [2] accessibles sur Youtube où Jean-Luc Mélenchon évoque la mémoire de Hugo Chávez et Régis Debray évoque la mémoire de Hugo Chávez

    [3] Évangile selon saint Mathieu chapitre VII verset 16

    http://www.insolent.fr/

  • L’écrivain dissident Hervé Ryssen condamné à 1 an de prison ferme

    La France serait un pays où l’on aurait la chance de s’exprimer, toutes les idées seraient admises, contrairement à d’autres pays, tels, par exemple, la Chine. Ça, c’est pour la version officielle, car tout montre qu’en réalité, la liberté d’expression se réduit comme peau de chagrin, et à défaut d’emprisonner les délinquants et terroristes, on embastille les libre-penseurs. Pour preuve, la condamnation d’Hervé Ryssen à un an de prison ferme pour quelques tweets…

    A notre connaissance, Hervé Ryssen est le premier à être condamné à de la prison ferme pour de simples messages déposés sur les réseaux sociaux, mais la liste pourrait s’allonger dangereusement tant les procédures s’accumulent contre les militants non reniés, notamment sous l’impulsion de la DILCRA. Rappelons que cette DILCRA est une milice gouvernementale créée par Valls chargée de repérer les commentaires déviants sur le net et dotée d’un budget de 100 millions d’euros (ceux qui croient que les impôts servent à lutter contre le terrorisme sont des naïfs, pour la République, il y a plus urgent : les commentaires sur le net !). Du reste, malgré ce budget faramineux, la DILCRA est incapable de repérer les messages par elle-même et sa principale source de renseignement reste la délation, c’est à dire que les messages supposés racistes lui sont signalés par des internautes anonymes. Vraiment pas de quoi être fier, et certains audacieux diront que ça rappelle les heures les plus sombres de notre histoire !

    Nous ne savons pas quelle décision va prendre Hervé Ryssen : aller en prison, ou s’exiler à l’étranger comme Vincent Reynouard (condamné à un an de prison ferme pour ses recherches historiques à caractère révisionniste) ou Boris Le Lay, (condamné à 2 ans de prison ferme pour une simple vidéo). Quoiqu’il en soit, la meilleure façon de réagir à cette inique condamnation est de diffuser et de lire les ouvrages d’Hervé Ryssen. Outre le fait de défendre la liberté d’expression, c’est aussi un bon moyen de se cultiver et de mieux comprendre le monde dans lequel on vit.

    ——————————–

    Post scriptum
    : pour ceux qui veulent mieux connaître la DILCRA, nous conseillons le n°418 de la revue Faits et documents qui lui consacre une enquête de 8 pages, et qui commence par cette citation d’Alain Jakubowicz, le président de la LICRA : « Cela fait trente ans que je travaille sur ces sujets. Je peux vous dire que jamais je n’ai vu un plan d’une telle envergure, dotés de tels moyens. »

    http://www.contre-info.com/

  • Chronique de livre: Greg Johnson "Le Nationalisme Blanc, interrogations et définitions"

    4222827529.pngGreg Johnson, Le Nationalisme Blanc, interrogations et définitions

    (Akribéia, 2016)

    Y a-t-il une Amérique que nous pourrions aimer ? La réponse est oui. L’Amérique profonde, héritière de la culture sudiste (dans ce qu’elle a donné de meilleur bien sûr). L’Amérique du deuxième amendement de la Constitution évidemment, celle qui garantit à tout citoyen américain de pouvoir porter des armes. Certains films, certaines séries valent le détour, et que dire du rock n’roll ! Politiquement, les choses se gâtent nettement. Certes le phénomène Trump risque de rabattre les cartes mais qu’en est-il des sphères néo-droitières et identitaires (« ethnonationalistes » dirait-on chez les anglo-saxons) ? Loin des clichés à laAmerican History X, des gens sérieux tel que Greg Johnson travaillent sans relâche à la défense d’une vision du monde que nous partageons de part et d’autre de l’océan atlantique.

    Greg Johnson est le responsable des éditions Counter-currents et du site du même nom. Titulaire d’un doctorat en philosophie, il a à son actif plusieurs ouvrages tels que Confessions of a Reluctant Hater (2010), Truth, Justice & a Nice White Country (2016) ou encore New Right versus Old Right & Other Essays, traduit sous le titre Le Nationalisme Blanc, interrogations et définitions et édité par les éditions Akribeia. Le présent recueil a pour but de : « promouvoir une « nouvelle-droite américaine, que je [l’auteur] conçois comme un mouvement plus particulièrement métapolitique, visant à poser les fondements intellectuels et culturels d’une vraie politique nationaliste blanche en Amérique du Nord, afin que nous puissions finalement établir un foyer ou des foyers blanc(s) sur ce continent». Le terme de « nouvelle-droite » n’est évidemment pas anodin car Johnson est fortement influencé par la Nouvelle Droite française, Alain de Benoist et Guillaume Faye en tête. Viennent s’ajouter des influences plus « classiques » telles Julius Evola, René Guénon, Savitri Devi, Aristote et des compatriotes comme Kevin MacDonald ou William Pierce.

    La défense de la race blanche est au cœur de la démarche de l’auteur dont le leitmotiv tient en une phrase : « Notre nation est notre race ». Greg Johnson croit que la préservation de notre race – ici sur le continent nord-américain – est une cause acceptable car foncièrement morale. C’est un argument, ou plutôt un angle d’approche, assez original pour nous autres européens (de France). On peut retrouver ce genre d’argument dans la critique qu’émet Arthur Kemp, auteur deBâtir le foyer blanc, lorsque ce dernier affirme dans son livre Qu'est ce que l’Ethnonationalisme (chroniqué ici) que le racisme est une faute morale. Un autre sujet au cœur du recueil de Johnson est le développement d’un mouvement métapolitique, cette fameuse « Nouvelle-Droite Américaine », dont le but serait la formation d’une communauté où les meilleurs éléments auraient pour fonction de faire pencher l’opinion du côté du nationalisme blanc. Si Greg Johnson se positionne le plus souvent pour quelque chose, il n’hésite pas à se positionner contre. Ainsi il ne faut pas s’étonner de le voir critiquer une certaine communauté organisée très influente aux Etats-Unis, à l’instar de la France d’ailleurs. Parmi les essais figurant dans ce recueil, certains traitent de l’héritage pesant d’Adolf Hitler et du régime national-socialiste, et bien sûr, de la sacro-sainte Shoa. Sont évoqués également les rapports entre élitisme et populisme, la figure de Carl Schmitt, etc. Mais le plus intéressant reste cette autocritique sans concessions du milieu « ethnonationaliste » blanc américain. Johnson tape là où ça fait mal : « […] les troubles de la personnalité comme le narcissisme et les maladies mentales comme la dépression et la bipolarité sont surreprésentés dans nos rangs. […] je souhaite simplement observer que même si le nationalisme blanc est, en théorie, anti-égalitaire et élitiste, en pratique les nationalistes blancs ont tendance à ménager et même à promouvoir des individus qui sont mentalement et physiquement déficients et malsains ». A bons entendeurs…

    Le Nationalisme Blanc, interrogations et définitions est l’une de ces lectures qui, sans être vraiment révolutionnaire par son contenu, demeure plaisante, tout en ayant le mérite de rappeler certains fondamentaux. Il faut, bien entendu, garder à l’esprit que cet essai s’adresse à la base à un public nord-américain. Néanmoins, les luttes contre l’Europe de Merkel d’un côté et contre les Etats-Unis d’Obama de l’autre sont sensiblement les mêmes. Nous avons donc, nous « ethnonationalistes » nord-américains et européens, à apprendre de nos expériences communes.

    Donatien / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Mais qui sont ces Orléans et comment ont-ils reçu le legs millénaire de la dynastie capétienne ?

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    Les Princes héritiers de la dynastie capétienne depuis le Comte de Chambord jusqu'à nos jours 

    Par Pierre de Meuse 

    Nous avons eu la joie d'apprendre que Madame la duchesse de Vendôme venait de donner naissance, le 2 juin 2016, à un quatrième enfant, un second fils, qui a reçu le prénom de Joseph. Le couple qui porte l'avenir de la Maison de France nous rassure donc sur la postérité de sa race. Mais qui sont ces Orléans et comment ont-ils reçu le legs millénaire de la dynastie capétienne ? Beaucoup l'ignorent ; certains affabulent. Nous proposons de faire un pe­tit retour historique sur leurs antécédents. 

    Les Orléans actuels ne sont pas la première famille capétienne à porter ce nom. Trois autres familles d'Orléans se sont succédées depuis le XIV° siècle jusqu'à Gaston d'Orléans, fils d'Henri IV (1608­1660) qui meurt sans postérité. Son apanage est donc transmis à son neveu, fils cadet de Louis XIII et frère de Louis XIV. C'est de lui que descendent tous les Orléans actuels. Il faut préciser que cette branche des Bourbons est considérée dès les débuts du XVIII° siècle comme placée directement derrière les enfants de Louis XV dans l'ordre de succession. Ni Louis XV, ni Louis XVI, ni Louis XVIII, ni Charles X n'en douteront un instant, même après le vote régi­cide de Philippe Egalité, même aux pires moments de l'usurpation de Louis-Philippe. Cette dernière parenthèse étant balayée par l'émeute comme elle était née de l'émeute, le « roi des français » tira les conclusions de l'expérience, car il ne manquait pas de lucidité et conservait à un haut degré le sens de la famille. « Notre tentative de concilier la ré­volution et la monarchie a échoué », dit-il, « nous n'avons pas d'autre salut que dans le retour à la tradition ». C'est donc avec son accord que l'aîné des Orléans, le pre­mier Comte de Paris, petit-fils de Louis-Philippe et fils de Ferdinand-Philippe d'Orléans, duc d'Orléans et prince royal de France*, mort en 1840, et de la duchesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin, va faire acte d'allégeance dy­nastique auprès du Comte de Chambord, roi de jure sous le nom d'Henri V. Cette visite à Frohsdorf marque la fin de l'orléanisme politique**. 

    A la mort du prétendant lé­gitime, en 1883, Philippe as­sume la succession du comte de Chambord, portant le nom de « Philippe VII » et non Louis-Philippe II comme l'auraient désiré les orléa­nistes et une partie de sa famille. Ce premier prince de la filiation Orléans à briguer le trône de France décède en 1894 et c'est son fils Philippe, duc d'Or­léans (1869-1926) qui lui succède. C'est lui qui rece­vra les signes de fidélité de Maurras et de l'Action Française. C'est sa maxime « tout Ce qui est national est nôtre » qui sera imprimée sous la manchette du journal. Il prend, logiquement, le nom de Philippe VIII. Il meurt en 1926 sans postérité. C'est alors que l'ordre de succession désigne un autre petit-fils du Duc d'Orléans mort en 1840, en l'occurrence Jean d'Orléans (1874-1940), duc de Guise, par ailleurs beau-frère de Philippe par son mariage avec Isabelle d'Orléans. C'est le troisième prétendant Orléans au trône de France et il porte le nom de Jean III. Son fils unique est Henri d'Orléans (1908-1999), deuxième comte de Paris et prétendant au trône de France sous le nom d'Henri VI. D'où le troisième et actuel Comte de Paris, (Henri VII), père du Prince François et du Prince Jean, le dauphin de France par attribu­tion et héritier de la dynastie. Ainsi fonctionne une famille royale, par le sacrifice et la continuité, par le respect des ancêtres et l'espérance sans retour. 

    *Selon la dénomination de 1791, appliquée par Louis-Philippe.

    **Ni le duc d'Aumale, ni la duchesse d'Orléans n'acceptèrent cette décision, pourtant conforme aux désirs de son beau-père.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Marion Maréchal Le Pen devrait intégrer le 21e RIMa de Fréjus

    Marion-M.-Le-Pen-300x300.jpgDans une interview parue aujourd’hui dans Le Parisien, Marion Maréchal-Le Pen reproche à Nicolas Sarkozy son incroyable culot: « il est tout de même invraisemblable qu’un homme dont les comptes de campagne ont été annulés, qui a violé la loi, puisse se présenter en toute conscience devant le suffrage des Français. » dit-elle. « Le voir se draper en chantre de l’identité française, après le bilan qui a été le sien à l’Elysée sur les questions d’immigration et de sécurité, c’est stupéfiant. Il ne doute de rien. »

    La jeune député brocarde les « adversaires [du FN] qui sont actuellement secoués par une guerre des ego terrible, entre une primaire de revenants à droite et une primaire de fantômes à gauche. » et « regrette » que son grand-père présente des candidats aux prochaines législatives. 

    Les combats féministes ? Des logiciels victimaires

    Elle annonce avoir  « rencontré la semaine dernière le colonel du régiment dans lequel [elle veut] entrer, le 21e RIMa de Fréjus » [Régiment d’Infanterie de Marine]: « Je dépose mon dossier vendredi. Puis il sera transmis au ministère de la Défense. Je souhaiterais faire la formation initiale des officiers à Coëtquidan, dans le Morbihan, qui implique trois semaines de formation, plus dix-neuf jours de formation à côté. »

    A propos du combat de NKM qui redoute l’absence d’une femme à la primaire de la droite: « Je n’ai jamais compris les combats qui enferment dans des communautés, des catégories. J’ai toujours le sentiment qu’à travers ces combats féministes on s’enferme dans une espèce de logiciel victimaire qui me dérange beaucoup. Il fut un temps où on s’enorgueillissait d’être des héros. Aujourd’hui, on s’enorgueillit d’être des victimes. »

    http://www.medias-presse.info/marion-m-le-pen-devrait-integrer-le-21e-rima-de-frejus/60666

  • Aujourd’hui en Europe une contre-révolution culturelle est possible

    D'Olivier Bault dans Présent :

    "[...] Organisé depuis 1990, le Forum de Krynica [en Pologne] réunit des dirigeants du monde politique et économique de la région et pas seulement. Cette année, ce sont plus de 3 000 participants de plus de 50 pays différents qui discutent ensemble de la situation politique, économique et sociale en Europe et dans le monde, avec six sessions plénières et 150 débats et conférences. Un des thèmes du 26e Forum économique de Krynica, c’est l’avenir de l’Union européenne après le Brexit.

    Lors d’un débat organisé mardi, Jaroslaw Kaczynski et Viktor Orban n’ont pas caché que Pologne et Hongrie s’inspirent mutuellement des réformes entreprises par chacun des deux pays, et le Premier ministre hongrois a ironisé sur le fait que l’hostilité de la presse internationale à l’égard des deux pays est plutôt une preuve de reconnaissance des efforts engagés. Et si les deux pays militaient pour que le Royaume-Uni reste dans l’UE, afin de préserver la liberté de mouvement des travailleurs mais aussi parce que Londres était jusqu’ici le meilleur rempart contre les excès de Bruxelles, Viktor Orban, soutenu en cela par Jaroslaw Kaczynski, a parlé des opportunités créées par la décision du peuple britannique.

    « Je vais régulièrement à Bruxelles depuis onze ans », a expliqué Orban, « les élites européennes, les décideurs politiques, les personnes qui dirigent les médias s’imaginent que le développement de l’humanité passe par la liquidation de nos identités, qu’il n’est pas moderne d’être Polonais, Tchèque ou Hongrois, qu’il n’est pas moderne d’être chrétien. Une nouvelle identité est apparue à la place, celle d’Européen. On a voulu presser les choses. Et que nous dit le Brexit ? Les Britanniques ont dit “non”. Ils ont voulu rester Britanniques. […] L’identité européenne n’existe pas, il y a des Polonais et des Hongrois. […] La crise renforce notre argumentation. Tous ces phénomènes observés aujourd’hui en Europe montrent qu’une contre-révolution culturelle est possible. Nous, en Europe centrale, nous pouvons initier cette renaissance. »

    Michel Janva

  • Les « hérétiques » de Riposte Laïque au 50e anniversaire des journées chouannes de Chiré !

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    Caroline Alamachère Riposte laïque cliquez ici

    Ce week-end se tenait à Chiré-en-Montreuil le 50e anniversaire des éditions de Chiré durant ces 46e Journées Chouannes.

    Tandis qu’un coq ponctuait les différentes interventions de son chant retentissant et que les enfants s’inventaient des jeux simples à base de bouts de bois et d’un nécessaire sens de l’imagination dangereusement absent de la masse enfantine, les sessions s’égrenaient entre critiques de la République, des francs-maçons, de l’islam, des destructeurs de la société, de la cellule familiale, de l’identité, de la France.

    La première journée a débuté par le thème de la République, avec notamment la présence de Jean-Pax Méfret.

    La session suivante évoquait « l’homme dénaturé ». L’écrivain Yvan Blot y a dénoncé les droits de l’Homme, redoutable invention révolutionnaire dont il a expliqué qu’ils « sont une imposture majeure et qui conduit souvent au crime ».

    L’historienne Marion Sigaut, laquelle a eu un échange virulent avec le fondateur de RL venu la saluer un peu plus tard alors qu’elle dédicaçait ses ouvrages, a parlé de ce nouveau droit à la santé par la sexualité. En effet, d’après un rapport de l’ONU disant que tout individu doit avoir le droit à jouir dans la sexualité sans reproduction, Ban Ki Moon lui-même y étant favorable, il ressort que ce droit vaudrait également pour les enfants dès l’âge de… 10 ans ! Najat Vallaud-Belkacem serait d’ailleurs sur le coup pour la mise en œuvre de ce texte. Si un tel projet est appliqué, il sera dès lors interdit à des parents de s’opposer à toute forme de sexualité de leurs petits, avec toutes les dérives monstrueuses que cela implique. Ce qui fait aujourd’hui le fondement de la moralité publique, sociétale, se transformera alors en délit de discrimination en cas de contestation des parents, avec la disparition, de fait, de l’autorité parentale.

    On repensera à cette funeste phrase de Vincent Peillon disant qu’il fallait « arracher l’enfant au déterminisme familial ».

    Marion Sigaut a rappelé l’histoire récente de cet enfant violé dans une piscine municipale par un « migrant », lequel, une fois appréhendé par la police, avait justifié son acte par l’urgence de son désir… Avec une telle loi, le viol, au sens large, sera donc dorénavant un droit légal. Elle a ensuite évoqué le cas du sexologue Alfred Kinsey, celui qui s’enfonçait plein d’objets hétéroclites dans l’urètre, et dont les travaux ont été très suivis jusqu’à mener à de telles dérives.

    La pause déjeuner a été l’occasion de rencontrer nombre d’auteurs et d’échanger avec eux dans une ambiance bon enfant et conviviale. Dans les allées au milieu des livres déambulaient des abbés en soutane, des Dominicaines, des vieilles dames, des jeunes parents avec leur bébé, des gens venus de toute la France, à en juger par les plaques minéralogiques des voitures.

    Chaque journée a compté 900 personnes, avec une logistique remarquable. Nombre de jeunes étaient au service des visiteurs, sourire aux lèvres et bienveillance au cœur. Et nulle part de détritus par terre. On est bien éduqués chez les cathos, on apprend à respecter les autres, à respecter la terre. On est naturellement écologique et on rend service. Quand on vient, comme moi, de la banlieue parisienne où chaque mètre carré se transforme en poubelle naturelle, le contraste n’en est que plus saisissant.

    Tout au long de ces journées, l’identité et le fléau islamique ont été des sujets centraux, récurrents, revenant tant dans les conversations des uns et des autres et sans le moindre complexe, que chez les intervenants aux sessions. L’islam, l’un des sujets de l’après-midi, a d’ailleurs été un thème fortement apprécié de l’auditoire parfaitement et unanimement conscient de sa dangerosité pour notre civilisation, d’autant plus que nombre de personnes dans ce milieu connaît l’Histoire de France et de l’Europe et sait donc parfaitement quels méfaits au cours des siècles a pu produire cette idéologie, à commencer les des siècles d’esclavage des chrétiens par les Arabo-musulmans.

    Le début de l’après-midi a été consacré au Droit, avec notamment le rappel des iniques lois mémorielles Pleven et Gayssot, la première votée en 1972 à l’unanimité dans un hémicycle aux trois-quarts vides, ces lois qui jugent non pas des faits mais des sentiments. La loi Pleven a supprimé la primauté du droit national, aujourd’hui déclassé, pour lui substituer la primauté du droit des étrangers, une notion qui prend naissance dans la Révolution pour laquelle tous les êtres humains se valent sans distinction. Les « droits de l’Homme » ont été transformés en droits positifs en devenant « les droits humains ». Une nouvelle religion est née. Avec ces nouveaux droits pour tous sauf pour l’individu de souche, la destruction de notre peuple n’a plus qu’à se faire de l’intérieur.

    Sont intervenus ensuite Jean-Yves Le Gallou et Hubert Lemaire sur le thème de l’immigration et de l’islam. Jean-Yves Le Gallou a fait remarquer que l’islam refusait la notion de vivre ensemble : si j’invite un musulman chez moi, je ne pourrai pas lui servir du vin et du porc, mais si je suis invité chez un musulman, je devrais manger du halal. Il n’y a pas de réciprocité, donc il n’y a pas de vivre ensemble. Si une musulmane ou un musulman épouse un non musulman, le compagnon non musulman aura l’obligation de se convertir à l’islam, alors qu’un chrétien n’a rien à exiger de tel. Il n’y a pas de réciprocité, donc il n’y a pas de vivre ensemble.

    Les responsables des éditions de Chiré ont montré leur absence de sectarisme en invitant des orateurs tels qu’Hubert Lemaire dont l’ouvrage «Musulmans, vous nous mentez » est publié par RL connu pourtant pour ses penchants laïques et généralement républicains, bien que toutes les tendances y soient représentées. Certains propos d’ailleurs ont parfois fait tiquer, notamment lorsqu’ils invoquaient l’intervention divine pour sauver la France, mais cependant, chacun avait conscience qu’il y aurait sans doute lieu d’aider un peu à la chose avec des méthodes plus terrestres.

    Il était évident pour tous que nous ne pouvons combattre l’islamisme qu’au prix d’une union patriote, quelles que soient les divergences, car nous sommes tous français et nous avons tous la volonté de garder nos valeurs, notre identité, notre pays, notre civilisation.

    Hubert Lemaire a remporté un franc succès lorsqu’il a débuté par ces mots « il n’y a pas d’islam modéré ! » et « l’islam n’est pas une religion ». L’évocation d’un islam qui serait « paix, amour et tolérance » a soulevé des rires narquois. Il était clair que le public était averti sur le sujet. D’ailleurs, lorsqu’il a évoqué le chiffre habituel de 6 ou 7 millions de musulmans, des grognements désapprobateurs se sont fait entendre. Bien sûr, ils sont au moins le double et tout le monde ici le savait.

    Puis Benjamin Blanchard, le directeur de SOS Chrétiens d’Orient, a ensuite parlé de son association. Un stand leur était d’ailleurs dédié avec divers objets fabriqués par des Syriens.

    La session suivante encourageait à être contrerévolutionnaire. Après tout, nous étions en pays chouan, comme le rappelaient les nombreuses fleurs de lys visibles partout.

    En fin de journée, un curé a fait une allocution dans laquelle il a copieusement fustigé l’islam mortifère, ajoutant toutefois que la riposte ne saurait être laïque mais catholique… Il a également condamné la République « judéo-maçonnique » sans que personne n’émette la moindre protestation.

    Au cours du dîner, les intervenants de la journée se sont joints aux diverses tables pour échanger. C’est ainsi que j’ai clôturé cette riche journée aux côtés d’un abbé en soutane fort sympathique, qui n’a pas hésité à réclamer du vin. Je lui ai parlé de Riposte Laïque et il ne s’est même pas sauvé, allant même jusqu’à me faire une petite dédicace ! A notre table se trouvait également un Dominicain, tandis qu’à d’autres se trouvaient Roland Hélie, Marion Sigaut ou encore Reynald Secher.

    Un hommage vibrant a bien sûr été rendu au fondateur Jean Auguy par son gendre François-Xavier d’Hautefeuille, lequel a pris sa suite dans la direction des éditions.

    Le dimanche matin a été consacré à la famille avec notamment Gabrielle Cluzel, puis l’après-midi à l’histoire des éditions de Chiré. Mais le clou du spectacle a bien évidemment été Philippe de Villiers venu parler du Puy-du-Fou avec sa verve habituelle, réjouissant la foule qui buvait ses paroles, riait de ses imitations, ou essuyait une larme à ses démonstrations d’amour pour la Vendée, d’amour pour la France.

    Il a été fortement applaudi, debout. Avec simplicité et gentillesse, il a serré quelques mains, remercié pour les témoignages de sympathie.

    Ces deux journées ont été fort revigorantes, tant par l’énergie positive du lieu que par la bienveillance et la belle éducation des personnes présentes. Les enfants étaient charmants, souriants, joyeux, frais, beaux. Les adolescents serviables et respectueux. Les plus âgés enfin étaient tout simplement heureux de se retrouver, l’espace d’un moment enfin, en France.

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