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  • Poe et Baudelaire face à «l'erreur américaine»

    Ex: http://www.dedefensa.org

    Les deux fondateurs de l'anti-américanisme philosophique sont Edgar Poe et Charles Baudelaire ; le premier dans ses contes, le deuxième dans ses préfaces. La France et sa petite sœur Amérique sont les deux pays à avoir fourni les plus belles cohortes d'antimodernes depuis les révolutions. Souvent du reste on retrouve le thème commun de la nostalgie dans les grands films américains (voyez Naissance d'une nation, la Splendeur des Amberson, l'Impasse de De Palma). Et la rage de Baudelaire contre « la barbarie éclairée au gaz » vaut celle d'Henry Miller avec son « cauchemar climatisé ».

    On laisse parler Baudelaire, traducteur et préfacier de Poe. Dans un élan rebelle et réactionnaire, il écrit :

    « De tous les documents que j’ai lus en est résultée pour moi la conviction que les États-Unis ne furent pour Poe qu’une vaste prison qu’il parcourait avec l’agitation fiévreuse d’un être fait pour respirer dans un monde plus aromal, – qu’une grande barbarie éclairée au gaz, – et que sa vie intérieure, spirituelle, de poète ou même d’ivrogne, n’était qu’un effort perpétuel pour échapper à l’influence de cette atmosphère antipathique. »

    D'ou ces myriades de littérateurs qui de Cooper à James en passant par la génération perdue ou Diane Johnson (romancière et scénariste de Shining, une amie) trouvent refuge en France - avant que celle-ci ne fût crucifiée par Hollande et Sarkozy.

    Puis Baudelaire ajoute sur la tyrannie de la majorité :

    « Impitoyable dictature que celle de l’opinion dans les sociétés démocratiques ; n’implorez d’elle ni charité, ni indulgence, ni élasticité quelconque dans l’application de ses lois aux cas multiples et complexes de la vie morale. On dirait que de l’amour impie de la liberté est née une tyrannie nouvelle, la tyrannie des bêtes, ou zoocratie... »

    Baudelaire s'irrite dans une autre préface : racisme, brutalité, sexualité, avortement, tout y passe, avec au passage le nécessaire clin d’œil de sympathie pour les noirs et les indiens :

    « Brûler des nègres enchaînés, coupables d’avoir senti leur joue noire fourmiller du rouge de l’honneur, jouer du revolver dans un parterre de théâtre, établir la polygamie dans les paradis de l’Ouest, que les Sauvages (ce terme a l’air d’une injustice) n’avaient pas encore souillés de ces honteuses utopies, afficher sur les murs, sans doute pour consacrer le principe de la liberté illimitée, la guérison des maladies de neuf mois, tels sont quelques-uns des traits saillants, quelques-unes des illustrations morales du noble pays de Franklin, l’inventeur de la morale de comptoir, le héros d’un siècle voué à la matière. »

    Et notre grand génie de la « modernité » poétique de rajouter que l'américanomanie gagne du terrain, et ce grâce au clergé catholique (toujours lui...) :

    « Il est bon d’appeler sans cesse le regard sur ces merveilles de brutalité, en un temps où l’américanomanie est devenue presque une passion de bon ton, à ce point qu’un archevêque a pu nous promettre sans rire que la Providence nous appellerait bientôt à jouir de cet idéal transatlantique! »

    Venons-en à Edgar Poe. C'est dans son Colloque entre Monos et Una que notre aristocrate virginien élevé en Angleterre se déchaîne :

    « Hélas ! nous étions descendus dans les pires jours de tous nos mauvais jours. Le grand mouvement, – tel était l’argot du temps, – marchait ; perturbation morbide, morale et physique. »

    Il relie très justement et scientifiquement le déclin du monde à la science:

    « Prématurément amenée par des orgies de science, la décrépitude du monde approchait. C’est ce que ne voyait pas la masse de l’humanité, ou ce que, vivant goulûment, quoique sans bonheur, elle affectait de ne pas voir.

    Mais, pour moi, les annales de la Terre m’avaient appris à attendre la ruine la plus complète comme prix de la plus haute civilisation. »

    Poe voit l'horreur monter sur la terre (Lovecraft reprendra cette vision). L'industrie rime avec maladie physique :

    « Cependant d’innombrables cités s’élevèrent, énormes et fumeuses. Les vertes feuilles se recroquevillèrent devant la chaude haleine des fourneaux. Le beau visage de la Nature fut déformé comme par les ravages de quelque dégoûtante maladie. »

    On peut rappeler qu'un grand peintre de l'école de Hudson nommé Thomas Cole a réalisé une suite admirable de tabeaux symboliques nommé the Course of Empire. Intéressez-vous à cette passionnante école de peinture, et à l'artiste allemand Bierstadt qui réalisa les plus géniales toiles de paysages américains. Après ladégoûtante maladie recouvrit tout (Parcs nationaux ! Parcs nationaux !).

    Dans Petite conversation avec une momie, Poe règle d'autres comptes. Il relativise nos progrès médicaux (simple allongement de la durée de vieillesse) et mécaniques :

    « Je lui parlai de nos gigantesques forces mécaniques. Il convint que nous savions faire quelque chose dans ce genre, mais il me demanda comment nous nous y serions pris pour dresser les impostes sur les linteaux du plus petit palais de Carnac. »

    Le comte nommé Allamistakéo, la momie donc, donne sa vision du progrès :

    « Le comte dit simplement que, de son temps, les grands mouvements étaient choses terriblement communes, et que, quant au progrès, il fut à une certaine époque une vraie calamité, mais ne progressa jamais. »

    L'idée que le progrès ne progressera plus, entre embouteillages et obésité, entre baisse du QI et effondrement de la culture, me paraît très bonne. On ne fait pas mieux qu'au temps de Jules Verne (la lune...), et on ne rêve même plus.

    Sur la démocratie US, on se doute que Poe nous réserverait une « cerise » :

    « Nous parlâmes alors de la grande beauté et de l’importance de la Démocratie, et nous eûmes beaucoup de peine à bien faire comprendre au comte la nature positive des avantages dont nous jouissions en vivant dans un pays où le suffrage était ad libitum, et où il n’y avait pas de roi. »

    Il évoque en riant les treize colonies qui vont se libérer du joug de l'Angleterre.

    « La chose néanmoins finit ainsi : les treize États, avec quelque chose comme quinze ou vingt autres, se consolidèrent dans le plus odieux et le plus insupportable despotisme dont on ait jamais ouï parler sur la face du globe.

    Je demandai quel était le nom du tyran usurpateur. Autant que le comte pouvait se le rappeler, ce tyran se nommait : La Canaille. »

    Cela nous rappelle la juste phrase de Mel Gibson dans le Patriote, qui préférait avoir un tyran (le roi d'Angleterre, le brave George en plus à demi-fou) de l'autre côté de l'Atlantique que 400 (sénat, congrès, bureaucratie, en attendant FBI, NSA, CIA et tout ça) ici tout près. On se doute que la critique de la démocratie ici a quelque chose de tocquevillien. Et à une époque où on vous interdit tel maillot de bain et où on vous met en prison (comme récemment en Espagne) pour une simple gifle (la mère emprisonnée, la gamine se retrouva à la rue !), on ne peut que s'émerveiller des performances du pouvoir de la canaille.

    Citons cette phrase méconnue de Tocqueville :

    « Le naturel du pouvoir absolu, dans les siècles démocratiques, n’est ni cruel ni sauvage, mais il est minutieux et tracassier. Un despotisme de cette espèce, bien qu’il ne foule point aux pieds l’humanité, est directement opposé au génie du commerce et aux instincts de l’industrie. »

    Et en effet il devenu impossible de créer des emplois en Europe comme en Amérique. On peut juste rayer bureaucratiquement les chômeurs pour plastronner devant la presse...

    La peur de l'américanisme est donc aussi partagée en France qu'en Amérique au siècle de Comte. On citera aussi Renan qui parle quelques décennies plus tard:

    « Le monde marche vers une sorte d'américanisme, qui blesse nos idées raffinées…

    Une société où la distinction personnelle a peu de prix, où le talent et l'esprit n'ont aucune valeur officielle, où la haute fonction n'ennoblit pas, où la politique devient l'emploi des déclassés et des gens de troisième ordre, où les récompenses de la vie vont de préférence à l'intrigue, à la vulgarité, au charlatanisme qui cultive l'art de la réclame, à la rouerie qui serre habilement les contours du Code pénal, une telle société, dis-je, ne saurait nous plaire. »

    Et on conclura avec Baudelaire qui voit en poète, en visionnaire, le risque que fera peser l'américanisme sur le monde et l'Europe :

    « Les États-Unis sont un pays gigantesque et enfant, naturellement jaloux du vieux continent. Fier de son développement matériel, anormal et presque monstrueux, ce nouveau venu dans l’histoire a une foi naïve dans la toute-puissance de l’industrie ; il est convaincu, comme quelques malheureux parmi nous, qu’elle finira par manger le Diable. »

    Nicolas Bonnal

    Bibliographie

    • Edgar Poe – Histoires extraordinaires.

    • Edgar Poe- Nouvelles histoires extraordinaires.

    • Baudelaire – Préface de ces deux recueils (ebooksgratuits.com).

    • Ernest Renan- Souvenirs.

    • Tocqueville – De la Démocratie, II, Deuxième partie, chapitre XIV.

    • Nicolas Bonnal – Lettre ouverte à la vieille race blanche, ch.IV.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Les étrangers font la loi en France (surtout s'ils sont saoudiens)

    Quand ce n'est pas les diplomates présents en France ou leurs proches qui agissent en toute impunité sur notre sol, ce sont ceux qui ont acheté notre pays et s'y comportent en satrapes. La famille royale saoudienne en a l'habitude. L'année dernière encore, elle avait montré à quel point elle se sentait investie de tous les droits lors de l'affaire de la plage privée de Vallauris, sur la Côte d'Azur...

    Riche et dépravée, cette famille fait vivre le calvaire à ses serviteurs (ses esclaves). Le prince Majed ben Abdulaziz Al-Saoud n'a-t-il pas récemment défrayé la chronique pour des actes de cruauté envers ses employés féminines? Eh bien, maintenant, c'est en France que ça se passe. Une princesse saoudienne a en effet ordonné à ses sbires de frapper et de tuer un artisan parisien venu dans son appartement du 16e afin d'y réaliser des travaux. « Il faut le tuer, ce chien, il ne mérite pas de vivre » a lancé à son encontre la furie. Ses hommes de main n'y sont pas allés de main morte: le malheureux a été frappé, ligoté puis mis en joue car il refusait de s'agenouiller et de baiser les pieds de la princesse. Son calvaire a duré 4 heures... Son matériel de travail a été confisqué et il n'a pas, bien sûr, été payé (la facture est de 20.000 euros). En outre, les saoudiens ont photocopié ses papiers d'identité et lui ont interdit de revenir dans le 16e arrondissement "à jamais". Ils se considèrent chez eux c'est normal...

    Pourquoi l'artisan a-t-il été traité de la sorte? On l'a accusé de prendre des photos afin de les revendre à des journalistes... Il en avait juste besoin pour son travail...

    Quoi qu'il en soit, les problèmes posés par les Saoudiens sont connus: "Les mauvais traitements au personnel sont réguliers parmi les riches familles du Golfe, certaines d'entre elles bénéficiant en plus de l'immunité diplomatique."

    Oui, on sait. La France sait. Mais elle permet tout. On lit également dans le Pointque:

    "Les gorilles étrangers sont en effet autorisés à porter une arme par le ministère de l'Intérieur, alors que cela est interdit aux professionnels de la sécurité privée de nationalité française, sauf rares exceptions."

    L'Etat français est un paillasson que le monde entier crotte dès qu'il pose les pieds chez nous. Ledit Etat accepte tout, ne dit rien, s'abaisse, s'affale devant le moindre étranger puissant. Surtout exotique. Surtout riche. La réalité est là et si notre pays est raillé sur tous les continents, ce n'est pas pour rien. Il n'inspire que faiblesse et dégoût... Quelle honte pour la France qui ne manquera pas une fois encore de courber l'échine devant ses maîtres du Golfe, ses "bons alliés" comme on les désigne dans les hautes sphères... Qu'il est loin le temps où notre pays était respecté.

    Rüdiger / CNC

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Le défi d'Eboué à Hidalgo: "Prendre le RER après 22h entre Saint-Denis et Sarcelles"

    La Journée sans voiture, organisée dimanche à Paris, a donné lieu à une petite passe d'armes entre la maire de la capitale et l'humoriste.
    Fabrice Eboué contre Anne Hidalgo, épisode 3. Alors que l'humoriste avait fustigé dimanche, dans une vidéo, la Journée sans voiture organisée par la maire de Paris, cette dernière lui a répondu lundi de manière très ironique.
    "Depuis 24 heures, j'ai mobilisé tous nos experts, scientifiques et innovateurs, afin de concevoir une solution qui vous permette, lors de la prochaine Journée sans voiture, d'effectuer sereinement votre trajet Paris-banlieue. Je suis heureuse de vous annoncer que LA solution a été trouvée. Elle est expérimentée aujourd'hui même par plusieurs millions d'audacieux Parisiens et Franciliens. Je vous invite à la découvrir au lien suivant: http://ratp.fr/", écrit l'édile dans un commentaire sur Facebook.
    La réponse à la réponse
    Ce mardi matin, l'acteur publie sur son compte Facebook une nouvelle vidéo dans laquelle il répond à la maire de la capitale. Fabrice Eboué, mine déconfite, se filme dans un premier temps à l'intérieur du métro, puis adresse un message à Anne Hidalgo à sa sortie. "Ça y est Anne c'est fait! Je viens tout juste de prendre le métro comme tu me l'avais demandé", explique l'humoriste.
    Sourire aux lèvres, il poursuit: "J'ai relevé mon défi, à toi de relever le mien. Je te demande de prendre le RER D après 22 heures entre Saint-Denis et Sarcelles. J'attends ta vidéo Anne".
    "Serait-il possible de trouver une place en crèche pour mon fils?"
    La vidéo de Fabrice Eboué s'accompagne d'un message débutant par un jeu de mots avec le nom de l'élue socialiste. "Ma très chère Annie Dalgo. Veuillez excuser à l'avance mes maladresses littéraires, j'écris mes textes seul... Sachez en tout cas à quel point je suis flatté que la maire d'une des capitales les plus renommées au monde prenne le temps de répondre à un saltimbanque... Je ne suis évidemment pas aussi éco-responsable que vous c'est pourquoi je vous remercie pour vos conseils que j'ai pu immédiatement mettre en application".
    L'acteur conclut son message en faisant, à son tour, preuve d'ironie. "Maintenant que nous sommes réconciliés, serait-il possible de trouver une place en crèche pour mon fils, nous galérons depuis deux ans? Je sais que vous êtes très occupée avec votre nouveau projet de parcs nudistes à Paris, mais comprenez au combien je préférerais que mon enfant croise une puéricultrice avant un pénis".
    En guise d'au revoir, Fabrice Eboué lance une dernière pique à la maire de Paris: "Encore merci pour votre lettre chaleureuse, la bise à vos conseillers et à votre chauffeur qui m'a bien confirmé que vous ne conduisez jamais!".

  • Referendum Hongrie : Zoltán Kovács : "On ne peut décider avec qui nous devons vivre ensemble."

  • Laurence Rossignol veut-elle censurer Simone Veil ?

    Le billet publié par Thibaud Collin sur son blog est intéressant à double titre, par son contenu d'abord mais aussi car il permet de se replonger dans la Loi n° 75-17 du 17 janvier 1975 relative à l'interruption volontaire de la grossesse (dit loi Veil) ainsi que dans le discours prononcé par Simone Veil le 26 novembre 1974. C'est édifiant de voir à quel point la situation a empiré. Il est urgent que le gouvernement censure ce discours et en fasse disparaître les traces sur internet tellement il est en contradiction avec le totalitarisme mortifère des partisans de l'avortement :

    6a00d83451619c69e201bb093c880d970d-320wi.jpg"La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu'en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi" [Article n°1 de la loi]

    Voici quelques extraits du discours de Simone Veil qui ...pourraient presque désormais justifier sa présence à la prochaine Marche pour la Vie :

    "Je le dis avec toute ma conviction :l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ? (...)

    C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame.. C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et,autant que possible, en dissuader la femme (...)

    Le deuxième absent dans ce projet pour beaucoup d’entre vous sans doute, c’est le père. La décision de l’interruption de grossesse ne devrait pas, chacun le ressent, être entreprise par la femme seule, mais aussi par son mari ou son compagnon. Je souhaite, pour ma part, que dans les faits il en soit toujours ainsi (...)

    Enfin, le troisième absent, n’est-ce pas cette promesse de vie que porte en elle la femme ? Je me refuse à entrer dans les discussions scientifiques et philosophiques dont les auditions de la commission ont montré qu’elles posaient un problème insoluble. Plus personne ne contexte maintenant que, sur un plan strictement médical, l’embryon porte en lui définitivement toutes les virtualités de l’être humain qu’il deviendra (...)

    Tout en évitant d’instituer une procédure qui puisse la détourner d’y avoir recours, le projet prévoit donc diverses consultations qui doivent la conduire à mesurer toute la gravité de la décision qu’elle se propose de prendre (...) Cette tâche de dissuasion et de conseil revient au corps médical de façon privilégiée (...)

    Il va sans dire que nous souhaitons que ces consultations soient le plus diversifiées possible et que, notamment, les organismes qui se sont spécialisés pour aider les jeunes femmes en difficulté puissent continuer à les accueillir et à leur apporter l’aide qui les incite à renoncer à leur projet (...)

    Ensuite, l’interruption de grossesse ne peut être pratiquée que par un médecin (...) Mais il va de soi qu’aucun médecin ou auxiliaire médical ne sera jamais tenu d’y participer (...)

    Si l’on s’en tient aux principes généraux de la Sécurité sociale,l’interruption de grossesse, lorsqu’elle n’est pas thérapeutique, n’a pas à être prise en charge. Faut-il faire exception à ce principe ? Nous ne le pensons pas, car il nous a paru nécessaire de souligner la gravité d’un acte qui doit rester exceptionnel (...) Ce qu’il faut aussi, c’est bien marquer la différence entre la contraception qui, lorsque les femmes ne désirent pas un enfant, doit être encouragée par tous les moyens et dont le remboursement par la Sécurité sociale vient d’être décidé, etl’avortement que la société tolère mais qu’elle ne saurait ni prendre en charge ni encourager (...)

    Rares sont les femmes qui ne désirent pas d’enfant ; la maternité fait partie de l’accomplissement de leur vie et celles qui n’ont pas connu ce bonheur en souffrent profondément (...)

    Si la loi est générale et donc abstraite, elle est faite pour s’appliquer à des situations individuelles souvent angoissantes ; que si elle n’interdit plus,elle ne crée aucun droit à l’avortement (...)

    Il est vrai que personne ne peut éprouver une satisfaction profonde à défendre un tel texte (...) : personne n’a jamais contesté, et le ministre de la Santé moins que quiconque, que l’avortement soit un échec quand il n’est pas un drame (...)"

    Philippe Carhon

  • Vers un réveil de la France réelle ?

    Alors que jusqu’à présent les Français semblent atones face aux multiples avanies que les mondialistes leur font subir, on aperçoit des signes d’un possible -et enfin- réveil. Pour preuve, la réunion dans un village de 700 habitants de la Loire auquel on impose d’accueillir quelque 133 clandestins évacués de Calais. La moitié des habitants se sont déplacés et ne se sont pas gênés de dire aux représentants de l’Etat ce qu’ils en pensent, et nous ne pouvons que les soutenir. On regrettera néanmoins que pour obtenir ces saines réactions, il faut que les habitants soient confrontés à la réalité, et que dès que les problèmes sont loin de chez eux, ils s’en désintéressent au lieu de se sentir également concernés.

    http://www.contre-info.com/

  • Enseignement : Elle veut le tuer, et nous nous disons « Vive le Latin ! »

    Najat Vallaud Belkacem veut supprimer de fait le latin, mais tout en disant qu'elle ne le fera pas et qu'elle veut au contraire le sauver, au moyen d'une de ces usines à gaz dont le Système a le secret. En gros, et pour « faire clair », elle annonce :

    1. Un saupoudrage des cours de français avec « les éléments fondamentaux des apports du latin et du grec à la langue française »;

    2. L’intégration du grec et du latin à « Langues et cultures de l’antiquité », l’un des huit enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI)... 

    La véritable motivation - de fond - est de couper les petits Français de leurs racines (« du passé faisons table rase ...», c'est bien cela, le programme révolutionnaire, non ?). Et cette motivation tire argument d'un chiffre censé clore le débat : dénigré, maltraité (cours mal-placés), dévalorisé depuis des lustres, il n'est pas étonnant que le latin ne concerne plus que 18% des élèves : c'est même un exploit ! 
     
    Mais, si elle supprime une langue ancienneancienne », et non pas « morte », la nuance est capitale...) au motif qu'elle ne concerne que 18% des élèves, que Mme le Ministre aille au bout de sa logique, et qu'elle demande, par exemple, la suppression du PS, qui ne concerne lui aussi - et en comptant large... - que 18% des électeurs ! 
  • La croix et la bannière

    Selon RTL, alors que « le vote FN ne cesse de progresser au sein de l’électorat catholique (32% aux dernières régionales) »,  le journal La Croix entend diffuser  prochainement auprès de ses 74 000 abonnés un petit opuscule afin de les dissuader de voter Marine et FN en 2017. De manière plus jésuitique diraient certains, Guillaume Goubert, patron du quotidien catholique,  ne formule  pas les choses aussi frontalement, mais le but visé est le même: « Il n’est pas question de partir en croisade contre le FN », « mais ces scores créent pour nous l’obligation de donner de la matière à nos lecteurs pour réfléchir avant l’élection. » Le rédacteur en chef de la revue, Jean Merckaert, rapporte encore RTL, a apparemment du mal (?) à appréhender le monde dans lequel vivent les  catholiques  se revendiquant comme tels: « On ne comprend pas nous-mêmes pourquoi le phénomène touche aujourd’hui autant de chrétiens. Alors, on a cherché à comprendre plutôt que de dénoncer ».  

    Ce ce qui est en tout cas certain affirme Bruno Gollnisch c’est que le FN , avec toutes les imperfections qui  sont celles de toute  entreprise humaine,  est de très loin le seul  mouvement politique de tout  premier plan dont le programme, même si il peut apparaître trop timide et timoré  à certains catholiques  sur ces questions,  défend résolument une politique  d’accueil de la vie, la loi naturelle, la famille, et de manière générale les valeurs helléno-chrétiennes. A contrario, il faut être aveugle ou de mauvaise foi pour ne pas le voir,  les projets et surtout le bilan du PS et de la droite au pouvoir  sont (également) dans ces domaines très condamnables. La Croix compte-t-il le rappeler et  en informer ses lecteurs plus avant ?

    Paris-Match nous affirme aujourd’hui que Nicolas Dupont-Aignan, à la tête de son petit parti souverainiste Debout la France, lui aussi  ne comprend pas, si ce n’est la montée du FN, du moins qu’il puisse être assimilé ou défini comme une sorte de « FN light ». Il dit par ailleurs en avoir marre  d’être dragué par le Front National.  Au vu de son programme qui, quoi qu’il en  dise, est assez largement un copier-coller de celui du Front National, et au regard de la gravité des périls qui pèsent sur la France, et que M. Dupont-Aignan analyse souvent de manière très lucide, un soutien (ne parlons pas de ralliement)  au candidat patriote le mieux placé, susceptible   de l’emporter,  serait un geste patriotique très légitime.  Cela n’en prend pas le chemin.  M. Dupont-Aignan explique que lui défend une « rupture raisonnable, » ne veut pas  « casser la vaisselle »… comprendre par là que le FN veut déchaîner le chaos ? Marine a fait justice dernièrement sur les plateaux  de cette accusation   grotesque. Faire peur… voila tout  ce qui reste  à nos adversaires…

    M. Dupont-Aignan en revanche  avait aussi prévenu comme nous l’avons fait que la primaire à droite serait sanglante. Elle l’est et la sortie du livre  « La cause du peuple » ‘(sic)  de Patrick Buisson,  un ex conseiller de Nicolas Sarkozy qui témoigne de l’intérieur,  n’arrange pas son image. Les deux hommes sont fâchés  depuis  les révélations sur les enregistrements de conversations privés de M. Sarkozy par M. Buisson, à l’insu de celui-ci.

    Homme très  cultivé, intelligent, issu d’une famille maurrassienne, pro Algérie Française, Patrick Buisson, milita dans sa jeunesse à la FNEF , syndicat étudiant anti-gauchiste, et étudiait à la faculté de Nanterre en  1968 comme Bruno Gollnisch qui se souvient : « Nous faisions partis d’un groupe qui assistait avec désolation au saccage des universités françaises ce qui forcément créé un lien quand vous êtes menacés physiquement par les militants d’extrême gauche,  que l’on vous empêche de passer vos examens… » Directeur de Minute en 1986, Patrick Buisson  y travailla en compagnie des regrettés  François Brigneau, Emmanuel Ratier, mais aussi de son  ami  Alain Renault (Secrétaire général du FN jusqu’en 1980, avant de rejoindre quelques années plus tardPhilippe de Villiers). Il fut aussi   le maître d’œuvre  au milieu des années 80 du  « L’album Le Pen »  ouvrage retraçant la vie du président du FN.

    Dans se recension du livre consacré en 2014 par Ariane Chemin et Vanessa Schneider à M. Buisson, « Le Mauvais Génie », Le Monde rapportait qu’il fut « l’un des conseillers les plus influents de la Ve République. De 2006 à2012, Patrick Buisson a travaillé main dans la main avec Nicolas Sarkozy, pour la campagne de 2007 d’abord, sans que personne alors ne le sache, puis durant tout le quinquennat ». Cet « ancien prof d’histoire » - qui a aussi  noué des relations  amicales avec Jean-Luc Mélenchon est-il indiqué –,  « a bénéficié d’une mansuétude fascinante au sein de la  Sarkozie. Patrick Buisson ne s’est pas contenté d’insuffler ses thèses identitaires au président de la République, il a irrigué toute la droite, fabriquant de nombreux  bébés Buisson . « 

    Thèses identitaires, irrigation que les Français n’ont pas vraiment vu à l’œuvre lors du quinquennat  Sarkozy qui battit notamment des records en matière  d’immigration de peuplement et de soumission à Bruxelles et à l’Otan.

    M. Sarkozy ne tarissait pas d’éloges sur M. Buisson est-il rapporté par Ariane Chemin et Vanessa Schneider :  « Il est mon hommema boussole, mon hémisphère droit, dit-il. Un génie, plaide-t-il devant Roselyne Bachelot. Un homme unique »,lâche-t-il à Bruno Le Maire. (…). M. Sarkozy le récompensera de ses bons et loyaux services en lui donnant, via Martin Bouygues, la direction de (l’excellente) chaîne Histoire.

    Désormais, l’ex conseiller explique son exécution par le fait que « Sarkozy sait que la présence de Marine Le Pen au second tour de la prochaine présidentielle est acquise, on jette donc la ligne Buisson aux poubelles de l’histoire. Mon utilité devient nulle. »

    En attendant, il balance sec en rapportant les propos de l’ex chef de l’Etat qui peuvent le gêner (?) auprès des militants et sympathisants LR qui voteront aux primaires de la droite. Ainsi en 2006, M. Sarkozy, alors  ministre de l’Intérieur a ne serait pas intervenu sciemment lors des émeutes anti-CPE pour déstabiliser le Premier ministre Dominique de Villepin : « Nous avions pris la décision de laisser les bandes de blacks et de beurs agresser les jeunes Blancs aux Invalides tout en informant les photographes de Paris Match «, écrit l’ancien conseiller. « L’émotion fut en effet à son comble après la publication des photos […] dont l’opinion ne retiendrait qu’une chose : des hordes sauvages étaient entrées dans Paris. »

    Nicolas Sarkozy aurait aussi déclaré : » Les valeurs du Front National sont celles de tous les Français ; c’est la manière dont le FN les exprime qui est choquante. Les Français n’aiment pas les plats trop pimentés qui emportent la gueule »; « Bien sûr que nous avons des valeurs communes avec le FN ». Un avis partagé en tout cas par la très grande majorité de la base de son parti.

     M. Buisson rapporte pareillement les jugements de M Sarkozy sur ses « amis » politiques. Jacques Chirac ? « Le plus détestable de tous les présidents de la Ve République. Je n’ai jamais vu un type aussi corrompu ». Un jour, il a voulu me faire signer un contrat avec l’Arabie saoudite. Je me demande encore comment il a osé me mettre ça sous le nez. Il en a tant fait qu’il était fatal que ça lui pète à la gueule. J’ai rarement rencontré quelqu’un d’aussi méchant et avide. »

    François Fillon ? Un  « pauvre type, minable… » François Baroin aujourd’hui présenté comme Premier ministre en cas de victoire en 2017 ? « Je l’ai acheté à la baisse. Trop cher, je te le concède, pour un second rôle. » Xavier Bertrand ? « C’est un méchant. Dix ans à essayer de placer des assurances en Picardie, dix ans à taper aux portes et à se prendre des râteaux, ça a de quoi vous rendre méchant pour le restant de vos jours. C’est d’ailleurs pour ça que je l’avais choisi. » Christian Estrosi ? « Une noisette dans la tête ».

    Autant  de révélations  et de commentaires qui a priori ne devraient pas faire de peine à Alain Juppé.

    http://gollnisch.com/2016/09/29/36695/

  • Le FN crée son collectif Famille

    Le colloque annulé en juin dernier aura bien lieu. Ce "Cercle Fraternité" est dirigé par Agnès Marion, conseillère régionale Rhône-Alpes Auvergne, que nous avons vu récemment à l'oeuvre à l'Université d'été du FN.

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    Michel Janva