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  • Baudrillard, penseur de la disparition du réel

    Jean Baudrillard, qui nous a quittés il y a bientôt dix ans, n’avait rien de « l’intellectuel » enclin à servir son époque : à analyser, à résoudre, à offrir des perspectives… Sa pensée radicale se résume dans cette formule qu’il a employée pour désigner son (non-)rôle : « Puisque le monde nous est donné d’une certaine façon inintelligible, il faut le rendre encore plus inintelligible. » Observateur amusé (mais jamais nostalgique) de la « postmodernité », il a fait de son œuvre un vaste acte de décès du réel. Avec le triomphe de la « relativité totale », une chose a pris un caractère absolu dans la pensée « baudrillardienne » : le Mal.

    Au-delà de la notion de « postmodernité » chère à Jean-François Lyotard, Jean Baudrillard est le grand philosophe de la disparition du réel. Pas le réel en tant que réel (il n’était pas fou), mais le réel en tant que principe. Pour le dire autrement, le principe de réalité n’est plus. L’inflation d’images cache, pour Baudrillard, une élimination de l’absence ; et comme le réel n’existe pas dans une « identité totale », mais dans un rapport à l’absence, c’est le réel qu’on a éliminé. L’exemple de la médiatisation des attentats du 11 septembre 2001 à New York lui faisait remarquer l’extraordinaire renversement du rapport à l’image : ce n’était plus l’image qui venait s’ajouter à la tragédie réelle, mais le caractère réel de la chose qui devenait presque subsidiaire tant l’image dominait. Nous ne disions plus « en plus, quelles images ! », mais « en plus, c’est vrai ! ».

    De la souveraineté à l’identité

    L’œuvre de Baudrillard est un perpétuel amusement devant ce type de renversements. La postmodernité chez Baudrillard n’est pas tant une fin (la fin des grands récits qui caractérisaient la modernité, comme le suggérait Lyotard), mais un renversement, ou plus exactement, des prophéties réalisées pour le pire. DansL’Échange impossible (1999), il met le doigt sur deux de ces prophéties. Celle de la fin de l’aliénation formulée par Marx, réalisée pour le pire : « de l’Autre au Même, de l’aliénation à l’identification. » Celle de Nietzsche, aussi réalisée pour le pire :« le passage non pas au-delà mais en deçà du Bien et du Mal. »

    Dans ce même livre, il revient sur cette notion si présente aujourd’hui, si prisée par ceux qui ont si peu à dire : l’identité. Il en parle dans ces termes : « On rêve d’être soi-même quand on n’a rien de mieux à faire. On rêve de soi et de la reconnaissance de soi quand on a perdu toute singularité. Aujourd’hui, nous ne nous battons plus pour la souveraineté ou pour la gloire, nous nous battons pour l’identité. La souveraineté était une maîtrise, l’identité n’est qu’une référence. La souveraineté était aventureuse, l’identité est liée à la sécurité (y compris aux systèmes de contrôle qui vous identifient). L’identité est cette obsession d’appropriation de l’être libéré, mais libéré sous vide, et qui ne sait plus ce qu’il est. »[1]

    Du Mal relatif au Mal absolu

    Nous avons donc perdu toute maîtrise au profit d’une vague référence incantatoire. Les débats politiques ne cessent de nous le rappeler. Mais un autre concept évoque un « vide » analogue : celui de « Mal absolu ». Le Mal, tel que nous le connaissions, était par définition relatif : il existait dans une relation d’opposition et d’équilibre avec le Bien. Il en va autrement du « Mal absolu ». Celui-ci est engendré par une prolifération effrénée du Bien. Interrogé par le magazine Chronic’art en 2005, il s’explique dans ces termes : « Là, il n’y a plus ni partage ni antagonisme entre le Bien et le Mal. Ce Mal absolu naît de l’excès de Bien, d’une prolifération sans frein du Bien, du développement technologique, d’un progrès infini, d’une morale totalitaire, d’une volonté radicale et sans opposition de bien faire. »[2] Si le Bien permettait d’échapper au Mal, le Mal absolu est sans issue. Baudrillard, et c’est aussi pour cela qu’il suscite encore tant de méfiance, est l’anti-expert par excellence : c’est le penseur de l’échec final.

    La postmodernité baudrillardienne se caractérise donc par l’impossibilité de l’équilibre et du rapport de force. Sur « l’esprit du terrorisme », il souligne l’impossibilité de l’affrontement dans ces termes : « Ne jamais attaquer le système en termes de rapports de forces […] Mais déplacer la lutte dans la sphère symbolique, où la règle est celle du défi, de la réversion, de la surenchère. »[3]Malgré cet « échange impossible », les grands discours sur la « guerre contre le terrorisme » demeurent pourtant nombreux : dans le meilleur des cas, une manière naïve de conjurer le sort. Il y a bien une cohérence dans les thèses de Baudrillard : le passage du couple souveraineté-maîtrise au couple identité-référence et le passage de l’Autre au Même annoncent bien la fin des rapports de force et de l’opposition-équilibre entre le Bien et le Mal.

    En France, l’un des éléments qui illustrent l’intuition baudrillardienne est la prolifération du vocabulaire républicain : « République », « valeurs républicaines », « ordre républicain », « idéal républicain »… Le mot est partout précisément parce qu’il n’est nulle part. Il ne renvoie à rien et il n’y a rien à lui opposer.

    Notes

    [1] Jean Baudrillard, L’Échange impossible, Paris, Galilée, 1999, p. 72.

    [2] Interview de Jean Baudrillard, « Quand l’excès de bien engendre le mal absolu », Chronic’art, n°20, été 2005, p. 91.

    [3] Jean Baudrillard, « L’esprit du terrorisme », Le Monde, 2 novembre 2001.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Gianluca Iannone (Casapound) : « il faut faire comprendre à nos peuples que la fatalité est un mensonge et que le futur nous appartient.»

    Lors de la fête nationale de Casapound « direzione rivoluzione »qui s’est déroulée à Chianciano Terme (Sud-Toscane),nous avons profité de l’occasion pour interviewer Gianluca Iannone, leader charismatique, fondateur et président du mouvement. Surnommé « le capitaine » (voir le livre Nessun Dolore) par ses camarades, il est le chanteur du groupe de rock alternatif Zetazeroalfa, 
    Gianluca Ianonne a commencé très jeune à militer dans les rangs de la droite radicale et sociale italienne, s’engageant d’abord dans le Fronte della Gioventu (Front de la jeunesse) . Depuis 2003 et l’occupation du n°8 de la Via Napoléone III, devenu siège de Casapound mais également immeuble logeant des familles italiennes victimes de la crise économique, Gianluca Iannone a su, avec les militants de la première heure, développer un mouvement comptant des milliers d’adhérents dans toute l’Italie, des dizaines d’associations, et une influence désormais dans toute l’Italie, suscitant l’intérêt croissant des médias, y compris people. Rencontre avec le président de Casapound Italia. 
    Breizh-info.com : Quel bilan tirez vous de cette année militante de Casapound et des structures qui lui sont liées ? 
    Gianluca Iannone : Un bilan très positif. Le nombre d’adhérents a doublé en un an, nous avons eu un boom d’inscriptions en ligne, 15 nouveaux locauxpour un total de 88 espaces ouverts dans toute l’Italie, 6 conseillers communaux et 4 conseillers municipaux élus en 2016 qui se rajoutent aux trois personnes déjà en charge. Nous représentons une réalité politique que personne ne peut plus ignorer. Et nous sommes les seuls en Italie désormais à lutter pour la souveraineté et l’identité. 
    Breizh-info.com : 3000 personnes à Direzione Rivoluzione. Est ce la plus grosse édition ? Qu’est ce que cela signifie pour vous ? 
    Gianluca Iannone : Oui, il s’agit d’un de nos évènements les plus réussis ce qui est le signe d’une croissance exponentielle de notre mouvement et son enracinement dans toutes les régions d’Italie. 
    Breizh-info.com : Parti politique, association caritative, sportive, culturelle; en France, Casapound reste une énigme. Pouvez vous décrypter ce que vous êtes pour les lecteurs français qui nous lisent ? 
    Gianluca Iannone : Notre force a toujours été, justement, d’agir à plusieurs niveaux et de ne pas se limiter à penser seulement en fonction des élections. CasaPound peut être considérée comme une “énigme” car elle a créé un modèle politique et métapolitique nouveau plutôt que de suivre d’autres modèles; par conséquent on ne peut la comparer à aucun autre. 
    Breizh-info.com : Lors de votre fête nationale, vous avez tenu à remercier TV Libertés et Breizh-Info ainsi que les Français qui ont fait des dons pour La Salamandra. En quoi la solidarité européenne est elle importante à vos yeux ? 
    Gianluca Iannone : La solidarité entre les peuples européens est importante pour faire comprendre que l’Europe existe en dehors de la bureaucratie corrompue de Bruxelles. Il y a quelques temps, CasaPound a récolté des dons pour la Grèce étranglée par les banques. Actuellement, TVLibertés et Breizh-Info aident les populations italiennes frappées par le tremblement de terre. Cela signifie que nos peuples sont vraiment frères. Le soutien français est d’autant plus important puisqu’à la même période, Charlie Hebdo a publié sa honteuse caricature sur le tremblement de terre italien, ce qui a poussé beaucoup d’Italiens à polémiquer sur le peuple français en temps que tel. C’était erroné car nous avons eu la confirmation de ce que nous savions déjà, à savoir que Charlie Hebdo ne représente que lui-même. 
    Breizh-info.com : Lors de cette fête nationale, a eu lieu également un débat sur la sortie de l’Italie de l’Union Européenne. Serait-ce vraiment une bonne chose ? Une autre Europe n’est-elle pas à construire ? 
    Gianluca Iannone : Une autre Europe doit absolument être construite. Chaque jour il apparaît plus clairement qu’un tel projet n’est possible qu’en dehors de l’UE et même contre elle. 
    Breizh-info.com : Beaucoup de vos militants admirent, citent et lisent Dominique Venner, dont certains ouvrages ont été traduits en Italien. Pour quelles raisons? 
    Gianluca Iannone : Parce que nous aimons les idées qui se marient avec l’action et que nous respectons celui qui place le bien de la civilisation au-dessus de sa propre vie. Le geste de Venner nous a beaucoup frappés et ce fut aussi l’occasion pour nous de découvrir ou de redécouvrir ses idées. Dominique Venner a lancé un appel aux jeunes Européens et il nous plaît de penser que nous faisons partie de ceux qui l’ont entendu. 
    Breizh-info.com : Quelles sont les actions que vous menez en ce mois de septembre en Italie ? Et que vous comptez mener cette année ? Vous subissez également une forte répression de la part du gouvernement Italien. Pouvez vous nous en parler ? 
    Gianluca Iannone : Nous avons déjà au programme différentes initiatives. En automne, il y a un important référendum sur des modifications de la Constitution, modifications voulues par le gouvernement Renzi. Casapound Italia se mobilise activement pour le NON et va faire connaître son point de vue à tous les Italiens. En outre, nous avons déjà à l’esprit quelques conférences importantes avec des intervenants de premier plan, dont un ex ministre. Quant à la répression, il suffit de savoir que plusieurs militants et dirigeants de Casapound Italia sont toujours soumis à des restrictions (interdiction de quitter le domicile), uniquement pour avoir défendu des citoyens italiens contre l’arrivée dans leurs quartiers de pseudos “réfugiés” dont ils ne voulaient pas. Mais c’est le prix à payer quand on aime son pays et c’est pour nous un honneur d’en payer le prix. 
    Breizh-info.com : Casapound s’investit également à l’international, hors des frontières de l’Europe. Pour quelles raisons? 
    Gianluca Iannone : Aider le peuple Karen en Birmanie ou les Syriens contre les doubles agressions du fondamentalisme islamique et celles de l’Occident signifie avant tout accomplir des actions justes. Et puis, cela signifie aider les peuples à rester souverains, libres et enracinés sur leurs propres terres pour éviter d’en faire des futurs immigrés. Finalement, il faut dire que quand les Karèns se battent contre le narcotrafic ou quand les Syriens se battent contre le terrorisme, ils combattent des maux qui affectent aussi nos peuples. 
    Breizh-info.com : Casapound est il un phénomène exportable dans d’autres pays d’Europe selon vous ? Pour quelles raisons ? 
    Gianluca Iannone : Il nous plait à penser qu’un certain esprit et un certain courage caractérisant le chemin parcouru par CasaPound est exportable. Mais chaque pays doit trouver dans son histoire, dans sa nature propre, les ressources et les modèles qui leur correspondent pour lancer un défi aux étoiles. Nous n’avons en aucun cas dans notre programme l’intention d’exporter hors d’Italie le symbole et le nom de CasaPound. 
    Breizh-info.com : Comment voyez vous l’avenir de l’Italie et de l’Europe dans les prochaines années ? Que faire ? 
    Gianluca Iannone : Notre futur, comme le disait justement Venner, n’est pas encore écrit. En Italie et en Europe règne un sentiment de fatalité qui fait croire que tout doit nécessairement aller dans une certaine direction. Nous devons vivre la plus grande aventure de notre temps ; il faut faire comprendre à nos peuples que la fatalité est un mensonge et que le futur nous appartient.

  • L’annulation du référendum d’Allex : le vrai visage de la dictature socialiste

    A Budapest, on pourra voter, à Allex, cela est interdit. La véritable dictature est en France, pas en Hongrie !

    Plus le temps passe, plus les masques tombent. Ce qui se passe autour de la petite ville de la Drôme, Allex, illustre, mieux que de longs discours, les méthodes du ministre de l’Intérieur et de son préfet Spitz, dans ce département, mais aussi dans toute la France.

    Bernard Cazeneuve, après sa huitième visite à Calais, a donné l’ordre à ses préfets, qu’il transforme en commissaires politiques socialistes, d’installer par tous les moyens possibles, en contournant les maires, les 12.000 clandestins de « la jungle » et de la région parisienne, qui ne sont présents sur le territoire français que par la soumission complice de ce régime.

    Le 5 septembre, très arrogant, Bernard Spitz explique à la population que cette petite ville de 2.500 habitants devra accueillir, dans le château de Pargaud, pas moins de 90 clandestins, venus de la jungle de Calais. Il explique qu’il n’y a rien à discuter, et que c’est comme cela.

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  • Il faut une "politique de civilisation" pour redresser la France

    Bruno Larebière commente pour Atlantico le livre de Patrick Buisson, La Cause du peuple. Extrait :

    6a00d83451619c69e201b8d223ee07970c-200wi.jpg"[...] C’est un livre d’idées politiques. C’est un livre de refondation de la droite française sur des idées, dans l’optique d’une refondation de la France. C’est un livre où l’anecdote, dont on se repait ces jours-ci, a pour but principal si ce n’est unique d’éclairer une pensée générale sur l’état de la classe politique française – et tout particulièrement sur ceux qui se réclament de la droite ou y sont classés –, et, au-delà, sur l’état de la France.

    C’est aussi un livre en totale rupture avec ce qui tient actuellement lieu de pensée : là, on passe enfin aux choses sérieuses ! On sera d’accord ou pas, mais au moins on pourra, si on accepte d’en faire l’effort, engager le débat sur les questions fondamentales, en constatant que pour l’heure, elles ne sont jamais débattues.

    Pour Patrick Buisson, la question des questions, la seule qui vaille, c’est l’avenir de la civilisation. Il l’a dit mercredi soir sur France 2, et ce fut son propos majeur : il faut une "politique de civilisation" pour redresser la France, politique qui n’est selon lui proposée par aucun des prétendants à la présidence de la République, et c’est cela qu’il propose. Voilà à quel "projet plus global" ce livre entend répondre. [...]

    Dans la vieille classification de René Rémond, Patrick Buisson relève assurément de la "droite légitimiste". Ses références sont effectivement, et entre autres, Charles Maurras, Charles Péguy, Léon Bloy ou Georges Bernanos. Patrick Buisson vomit cette droite libérale, cette droite bourgeoise qui s’est accaparée la France, au détriment de son peuple, au détour de la Révolution française. Une phrase de Bernanos lui convient assez bien et donne une clé de compréhension du personnage : "Je ne voudrais pas mourir sans faire ronfler ma fronde aux naseaux morveux du bœuf gras de la droite".

    La France de Patrick Buisson, c’est une France qui aurait renoué avec son âme, une France qui aurait renoué avec elle-même donc, et qui se serait délivrée – dans la perspective qui est la sienne, le mot de "délivrance" ne me paraît pas trop fort – de ce qu’on appelle les "valeurs républicaines", considérées comme un corset artificiel et incapacitant dans lequel la France a été enfermée. [...]"

    Michel Janva

  • Vivre ensemble ? Oui, mais sans eux ! – par Fabrice Robert

    Source : Les Identitaires – « Vivre ensemble ? Oui, mais sans eux ! « 

    Vivre ensemble… Et de force si nécessaire ! Tel est le discours porté par la plupart des responsables politiques en France à l’exception de ceux issus du camp patriote.
    Vivre ensemble ? pourquoi pas. Mais encore faudrait-il s’entendre sur ce que recouvre cet « ensemble » ? Vivre aux côtés d’Italiens, d’Allemands, de Suisses, de Flamands ou de Suédois ne pose aucun problème. Ils sont Européens et – à ce titre – font partie de la même communauté de destin. Car contrairement à ceux qui la perçoivent comme une simple « idée », l’Europe représente bien une réalité charnelle, une famille de peuples unis par la même histoire et la même civilisation.

    S’il parait impératif de renforcer les liens entre Européens, le vivre ensemble renvoie malheureusement aujourd’hui à une coexistence forcée avec des populations étrangères présentes sur notre sol. Cette société multiculturelle et multiethnique, nous ne l’avons pas voulu. Cette société multiconflictuelle et multiraciste nous a été imposée par la force. Le peuple n’a jamais été consulté par référendum. Mais comment s’en étonner quand François Hollande déclare que la démocratie ne progresse pas par « le recours au peuple » ?

    Aujourd’hui, le vivre ensemble s’est transformé en cauchemar. Nous sommes alors confrontés quotidiennement au subir ensemble voire au mourir ensemble. Plus possible d’aller à un concert ou à un feu d’artifice sans risquer de devenir la cible aveugle de terroristes islamistes, certains étant considérés comme « Français ». Plus possible de se promener tranquillement dans la rue ou de prendre les transports en commun sans s’exposer à la violence de la racaille des cités. Chaque jour nous offre son lot d’agressions physiques, verbales ou visuelles en tout genre : écoles incendiées, pompiers et policiers caillassés, barbus en djellaba et femmes voilées…

    Dans certains cas, le vivre ensemble a permis le développement de zones entières du territoire où les Français de souche sont devenus minoritaires et ont même parfois totalement disparu, remplacés par des populations extra-européennes.

    Le vivre ensemble est – avant tout – une idéologie, dernier avatar de du gauchisme multiculturel qui a prolongé Mai 68. Et comme toute idéologie, elle se heurte au réel. Oui, la réalité est bien l’ennemi de l’idéologie.

    Il n’est pas possible pour des peuples aux mœurs, aux traditions et à la religion différentes de cohabiter sur un seul et unique territoire. L’histoire a toujours démontré que ces situations se soldaient systématiquement par la haine, la violence, la guerre, la volonté de domination des uns sur les autres.

    Lorsque le premier prénom donné en Seine-Saint-Denis est Mohamed, où est l’intégration ?
    Lorsque des rames complètes transportent uniquement des Africains, où est l’assimilation ?
    Lorsque certains « Français » partent faire le djihad en Syrie avant de revenir frapper des innocents en France, quel constat faut-il faire ?

    Pour construire et se projeter dans l’avenir, un peuple doit vouloir partager un destin commun. Or, lorsque je croise des bandes ethniques dans la rue, que j’aperçois un regroupement de femmes en niqab devant l’école de mes enfants ou que je subis la propagande médiatique en faveur de la diversité, je n’ai pas le sentiment – et l’envie – de partager un destin commun avec toute cette population qui ne respecte pas le mode de vie du pays qui les accueille.

    Ce que nous acceptons depuis très longtemps sur le territoire national – la multiplication des revendications communautaires, l’arrogance et la violence des allogènes – les Corses ne l’acceptent pas et le font savoir. À Sisco, ils ont expulsé la famille maghrébine qui pensait pouvoir avoir le droit de privatiser une plage corse. À Bonifacio, des parents d’élèves ont bloqué l’entrée de l’école à des islamistes portant une djellaba et un voile islamique sur les cheveux. À Ajaccio, lorsque des pompiers ont été caillassés, des centaines de Corses se sont rassemblés pour mettre la main sur les agresseurs.

    Et quand Bernard Cazeneuve décide de disséminer les migrants de Calais sur tout le territoire national, l’on apprend que la Corse n’en recevra étrangement aucun… Comme quoi, la résistance paie. En guise d’aveu, un responsable explique que « le plus urgent est d’attendre. C’est trop tendu, les gens ne sont pas capables d’écouter ». Les Corses ne sont surtout pas prêts de tout accepter y compris de se faire dicter leur loi par des étrangers qui ont pris l’habitude, en France, de se considérer en terrain conquis. Le slogan « On est chez nous ! » revêt là une saveur toute particulière. Les Corses prouvent surtout qu’il est possible de défendre son territoire et son identité face au colonisateur.

    Comme les autres peuples du monde, nous revendiquons simplement un droit fondamental : celui de vivre en paix, chez nous, selon notre identité et avec ceux qui nous ressemblent.

    Nous sommes bien d’accord pour vivre ensemble… mais avec les nôtres !

    Fabrice Robert
    Directeur national – Les Identitaires

    http://fr.novopress.info/200834/vivre-ensemble-oui-mais-sans-eux-par-fabrice-robert/#more-200834

  • Requiem pour un Empire défunt de François Fetjö par Franck ABED

    Alors que l’Europe civilisationnelle meurt jour après jour devant nous, sous les coups de boutoir conjugués du modernisme, du mondialisme et du consumérisme, il demeure fondamental de comprendre l’histoire de notre continent, si nous voulons encore croire à un avenir digne de ce nom… À ce titre j’ai récemment découvert, au gré de mes recherches, une petite merveille intellectuelle qui décrypte avec faits, objectifs et arguments circonstanciés, la mort programmée de l’Autriche-Hongrie. Cette dernière reste couramment mais improprement appelée Empire austro-hongrois, alors que son nom exact devrait être Double Monarchie austro-hongroise.

    François Fetjö fut un journaliste et historien français d’origine hongroise, spécialiste de l’Europe de l’Est et de l’histoire du communisme. Dans cet ouvrage solidement documenté, il présente sa thèse à rebrousse poil de l’histoire officielle : la Double Monarchie n’implosa pas suites aux attaques des minorités ethniques qui la composaient, pas plus qu’elle ne mourut à cause de ses contradictions internes dues à un système politique archaïque et décadent. Non ! Elle fut littéralement assassinée par la volonté politique des pays de l’Entente, animés par le désir de républicaniser l’Europe. Même si François Fetjö évoque, parfois avec une nostalgie certaine, que nous pouvons comprendre et partager le passé des Habsbourg, il ne tombe jamais dans l’hagiographie et le prosélytisme. Ainsi, avant d’entrer dans les considérations stratégiques et politiques du début du XXe siècle, l’écrivain rappelle comment cette famille de petite noblesse a su, par une lucide stratégie matrimoniale et une sagesse diplomatique, s’imposer comme l’une des dynasties les plus illustres d’Europe. Evoquant sa lutte contre la Maison de France, les Turcs musulmans, les Russes, l’auteur analyse également, point par point, les réussites et les échecs des descendants de Rodolphe de Habsbourg.

    Précisons que l’histoire telle qu’elle est actuellement enseignée, reste malheureusement sous contrôle de la plus virulente extrême gauche. Les communistes et autres marxistes-léninistes dépeignent donc la chute de la Double Monarchie comme une fatalité qui relèverait en quelque sorte d’un sens de l’histoire cher à Hegel. Pourtant ce meurtre fut voulu et encouragé par les dominants d’alors. En effet, tout en évoquant le destin particulier de cette lignée habsbourgeoise, François Fejtö, à partir d’archives inédites ou trop peu connues, démontre que la monarchie austro-hongroise aurait pu continuer à exister après guerre, si les Alliés n’avaient pris la décision de la rayer de la carte. Nous pouvons lire cette analyse brillante : « Il est indéniable que le fait de démolir l’Autriche correspondait aux idées des maçons, en France et aux États-Unis (1). Leur vision de l’Europe républicaine et démocratique, dans le cadre de la Société des Nations qu’ils lui avaient prévue, ne s‘est point accomplie. En fin de compte, des dirigeants nationalistes, diplomates et militaires, se sont servis de leur appoint psychologique et moral pour établir l’hégémonie, encore précaire, de la France sur les petits États successeurs de la monarchie détruite, et qui étaient beaucoup moins viables et beaucoup plus dangereux pour l’équilibre de l’Europe, beaucoup moins utiles comme barrière à l’expansionnisme allemand que n’aurait été une monarchie réorganisée. »
     
    Effectivement avant la Grande Guerre, l’Empire jouait un rôle stabilisateur en Europe centrale, comme nous l’avons malheureusement appris à nos dépends depuis son homicide : Deuxième Guerre mondiale, agitations et instabilités politiques chroniques dans cette zone géographique, guerres ethnico-religieuses dans les années 90, etc. Nous citons également le texte introductif de Joseph Roth qui figure dans l’avant-propos, démontrant la cohésion des peuples derrière leur souverain légitime : « Dans cette Europe insensée des États-nations et des nationalismes, les choses les plus naturelles apparaissent comme extravagantes. Par exemple, le fait que des Slovaques, des Polonais et des Ruthènes de Galicie, des juifs encafetanés de Boryslaw, des maquignons de la Bácska, des musulmans de Sarajevo, des vendeurs de marrons grillés de Mostar se mettent à chanter à l’unisson le Gott erhalte (2) le 18 août, jour anniversaire de François-Joseph, à cela, pour nous, il n’y a rien de singulier (3). » Il n’est guère étonnant que les babéliens d’hier et d’aujourd’hui, pourfendeurs des frontières et des identités, ne comprennent pas la nature réelle et profonde de ce cosmopolitisme chrétien et monarchique qui heurte leurs convictions maçonniques…

    Sur la dépouille de la vieille et auguste monarchie naquirent de nombreux États libres et indépendants qui ne purent guère profiter longtemps de cette chimère révolutionnaire du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ». Des historiens sérieux comme Jacques Bainville (4) avait vu dans le traité de paix de Versailles la trame historique des prochaines décennies et les désastres qu’il engendrerait. François Fetjö conclut de manière admirable : « La victoire totale de 1918 et les traités de paix qui en découlèrent engendrèrent le néo-impérialisme monstrueux de l’Allemagne, incarné par Hitler, puis l’expansionnisme de l’Union soviétique, qui a pu prendre en charge comme prix de sa contribution à la victoire sur Hitler, la quasi-totalité de l’Europe centrale.  » Concrètement nous pouvons dire que les grands principes démocratiques sont la mère de tous les totalitarismes. Malheureusement, au mépris de l’histoire nos adversaires enseignent que la Double Monarchie a implosé, alors qu’elle fut suicidée à l’insu de son plein gré…

    Franck Abed

    Notes

    1: Il est notoire que Wilson et Clémenceau furent membres de la maçonnerie.

    2 « Que Dieu garde notre Empereur et Roi », hymne de l’Empire, composé par Joseph Hayden.

    3 : La Crypte des Capucins.

    4 : Les conséquences politiques de la paix, ouvrage dans lequel est dénoncé le traité de Versailles de 1919 en ces termes célèbres : « Une paix trop douce pour ce qu’elle a de dur, et trop dure pour ce qu’elle a de doux. »

    • D’abord mis en ligne sur AgoraVox, le 29 septembre 2016.

    http://www.europemaxima.com/

  • Ces villages qui grondent contre la répartition des migrants de Calais

    Allex, Saint-Denis-de Cabanne, Saint Brévin... Un peu partout dans le pays, des habitants protestent contre la répartition des migrants de Calais dans leurs communes et demandent à être consultés. Samedi, la justice a jugé « illégal » le référendum local proposé par le maire d’Allex dans la Drôme.

    Manifestations, demandes de référendum et parfois passage à l’acte violent : la répartition programmée des migrants de Calais dans le pays suscite de vives réactions, et la grogne monte contre un plan jugé arbitraire et imposé sans le consentement des habitants.

    Samedi, le maire d’Allex, un village de 2500 habitants de la Drôme, a dû annuler le référendum local qu’il comptait mettre en œuvre au sujet de l’accueil des migrants dans sa commune. Le tribunal administratif de Grenoble, saisi par les représentants de l’État, a en effet jugé cette consultation « illégale ». Motif ? L’hébergement d’urgence n’est pas une prérogative de la commune mais de l’État, et la mairie ne peut donc s’arroger le droit d’une consultation populaire sur ce sujet. Pourtant, depuis la rentrée, les habitants du village grondent contre l’accueil prochain de 50 personnes venues de Calais qui seraient installées dans un centre d’accueil et d’orientation (CAO) implanté dans le château Pergaud, situé à l’écart du village.

    A l’image d’Allex, de plus en plus de villages s’opposent à la répartition imposée des migrants de Calais.

    Samedi, 250 personnes ont manifesté à l’appel du FN devant l’église de Saint-Denis-de-Cabanne, un petit village de 1284 âmes situé dans la Loire. En novembre prochain, le village de vacances EDF accueillera plusieurs dizaines de migrants venus du bidonville calaisien. Présent, le secrétaire général du Front national Nicolas Bay, a dénoncé « ces accueils forcés au frais du contribuable ». [...]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Ces-villages-qui-grondent-contre

  • La stratégie du préfet pour imposer les immigrés

    Dans la Loire, le préfet a publié le 22 septembre 2016 l'arrêté portant création d'un centre d'accueil pour demandeurs d'asile. Or ces demandeurs sont présents depuis au moins le mois de novembre 2015 ! Pour FDesouche, c'est un calcul cynique :

    "l’obligation humanitaire et la trêve hivernale rendront les migrants inexpulsables si jamais on attaque les arrêtés au tribunal administratif."

    Michel Janva

  • Foi de dissidente (Marion Sigaut)

    Marion Sigaut présente le livre des entretiens avec Alain Escada qu’elle a eus pour les éditions CIVITAS
    http://www.altermedia.info/france-belgique/