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  • Qu’est-ce que le mondialisme ? par Georges FELTIN-TRACOL

    (Conférence prononcée le 17 août 2016 à Sées en Normandie dans le cadre de l’université d’été d’Academia Christiana et mise en ligne sur son site, le 12 septembre dernier, puis reprise par Cercle non conforme, le 5 octobre dernier)

    Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Chers Amis,

    En 1984, le Grand dictionnaire encyclopédique Larousse définissait ainsi le mondialisme : « Doctrine qui vise à réaliser l’unité politique du monde considéré comme une communauté humaine unique. » Une seconde définition précisait qu’il s’agit aussi de l’« approche des problèmes politiques dans une optique mondiale ». Ces deux explications complémentaires insistent sur la portée politique du mot. Le mondialisme est une théorie politique qu’on doit dissocier de la mondialisation dont l’acception est plus économique, géographique et technique, même si en réalité mondialisation et mondialisme se soutiennent mutuellement.

    Concept politique, le mondialisme œuvre sur une échéance plus ou moins longue en faveur d’un État mondial, d’un État planétaire (souvent évoqué dans les récits de science-fiction), voire d’un État universel pour reprendre une expression chère à l’écrivain allemand Ernst Jünger. Dans son honorable biographie Ernst Jünger. Un autre destin européen (Éditions du Rocher, 2009), Dominique Venner ne mentionne pas son bref essai de 1960, L’État universel, qui prolonge ses réflexions de 1945 sur La Paix. Jünger y annonce que « la perspective de l’État universel semble plus vraisemblable, son avènement mieux garanti par les signes des temps et, quant à la paix mondiale, plus souhaitable qu’un nouveau partage du pouvoir (L’État universel, Gallimard, coll. « Tel », 1990) ». Visionnaire, il ajoute plus loin que « l’uniformisation actuelle des sexes est l’un des symptômes de l’aspiration où s’annonce l’avènement de l’État universel (Idem) ». Et si la soi-disant citoyenneté mondiale relevait de l’androgynat, des LGBTIQ ou du transhumanisme ? Prévoyant un État global, Jünger pense aussi à sa fin. L’intrigue de son roman Eumeswil (1977) se déroule après sa disparition

    Le mondialisme est paradoxal, car, si ne subsiste sur le globe qu’un seul et unique État, où se réfugieraient ses éventuels opposants ? S’ils s’installent sur la Lune ou sur Mars, un autre État se créerait de facto. Pour paraphraser le philosophe Marcel Gauchet, le mondialisme est la politique de la fin du politique puisqu’il postule l’effacement (définitif ?) de la distinction schmittienne entre l’ami et l’ennemi quand elle n’évacue pas non plus les deux autres critères fondamentaux vus par Julien Freund dans L’Essence du politique (1965) : le commandement – l’obéissance d’une part, le public – le privé d’autre part.

    Dans le temps qui m’est imparti, je ne puis retracer ici l’histoire de cette idée largement partagée par les oligarchies politiciennes, scientifiques, financières et médiatiques. Hors de tout contexte chronologique, je vais plutôt vous présenter une typologie des mondialismes. Différents mondialismes coexistent qui, selon les lieux, les circonstances et les enjeux, se combinent, se coalisent ou bien s’affrontent.

    Les étudier ne signifie pas sombrer dans le complotisme ou dans le conspirationnisme. Le chef d’orchestre suprême qui tirerait les ficelles de telle ou telle conjuration à travers diverses officines secrètes n’existe pas comme l’indique avec brio Vladimir Volkoff dans son roman Le Complot (2003). En revanche, comme on va le voir, des groupes discrets peuvent tantôt s’entendre, tantôt s’affronter.

    Avant de détailler les différents mondialismes politiques ou idéologiques, commençons ce panorama par un mondialisme métapolitique, le « mondialisme scientifique », en particulier à propos des origines anthropologiques et génétiques des hommes. Selon le discours officiel, nous serions tous des arrière-petits-enfants de Lucy et notre berceau serait l’Afrique. Cette théorie monogéniste domine l’Université occidentale et écarte sans discussion les découvertes en faveur des thèses polygénistes ou multirégionales qui infirment la thèse africaine. Parce que nos supposés ancêtres viendraient d’Afrique, nous devrions accepter les immigrés clandestins délinquants et l’invasion migratoire en cours de notre continent. Le mondialisme scientifique offre aux autres mondialismes une argumentation sommaire et efficace qui nie les frontières, les identités et les ensembles politiques souverains.

    Le premier mondialisme politique examiné ici nous concerne en priorité puisqu’il s’agit du mondialisme républicain français largement élaboré par la franc-maçonnerie. Les valeurs de la République sont des valeurs maçonniques. Depuis son célèbre canapé rouge, le dissident persécuté Alain Soral s’affirme « républicain et universaliste ». Qu’est-ce que l’universalisme ? Toujours d’après le Grand dictionnaire encyclopédique Larousse, ce terme désigne l’« opinion de ceux qui ne reconnaissent d’autre autorité que celle du consentement universel ». Sa seconde définition signale un « caractère universel du salut destiné à tous sans exception ». Le registre sémantique n’est paspolitique, mais religieux. Quant à l’adjectif « universel », il comporte six définitions dont une très liée au mondialisme, à savoir : « Se dit de ce qui s’étend sur toute la surface de la terre; mondial, planétaire. »

    La République hexagonale d’essence maçonnique qui occupe et gangrène actuellement la France, se veut universaliste parce que ces textes fondateurs, pensons à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, s’adressent théoriquement à l’ensemble de l’humanité. Les révolutionnaires accordèrent volontiers la nationalité française à des étrangers comme Anacharsis Cloots. Le jus solis ou « droit du sol » partiellement appliqué dans l’Hexagone repose d’ailleurs sur la conception mondialiste – universaliste d’une République une et indivisible dont les frontières devraient correspondre aux limites du globe terrestre.

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  • Une case en moins

    Victime du succès de son émission diffusée dimanche soir surM6, Une ambition intime,  Karine Le Marchand s’est faite étriller par quelques politiciens…  qui lui ont reproché sans le dire  ses 3,1 millions de téléspectateurs…et surtout le pic enregistré  à 4 millions pour l’entretien avec Marine, pourtant programmée après ceux de  MM. Le Maire, Montebourg et Sarkozy. A titre de comparaison, Alain Juppé dans l’Émission politique sur France 2 avait rassemblé jeudi dernier 2,8 millions de téléspectateurs. Certes, le ton intimiste, complice, sans rugosité, ni critiques, qui donne justement sa spécificité à ce rendez-vous, n’en fait pas une émission politique classique. Or, celle de K. Le Marchand  a eu justement le grand tort  aux  yeux de ses détracteurs de montrer la présidente du FN sous un jour aimable, à égalité de traitement avec d‘autres ténors de partis du Système.

    D’où la colère de la très aigrie militante anti FN   Sophia Aram sur France inter. Une  comique qui souffre  apparemment toujours de l’humiliation subie lors de son bref et désastreux  passage sur France 2 pour son émission  de début de soirée (sous la barre des 3% d’audience), et qui a déversé son fiel et sa jalousie sur K. Lemarchand. Même hypocrisie du ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault affirmant, « C’est assez consternant. On se moque de la politique américaine, mais on est en train de vouloir la copier » . C’’est ce même M. Ayrault qui comme une vulgaire Hillary Clinton avait dévoilé des photos familiales  intimes dans Paris-Match…

    Pour le ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, « il faut faire attention (…) de ne pas faire trop de mélange des genres. On est déjà souvent entraîné dans ce type d’exposition parce qu’on est un peu traqué partout », a-t-elle dit sur iTELE. Mme Royal avait posé  également pour Paris-Match  dans sa chambre à  la maternité juste après son accouchement … sans mélange des genres ?

    Quant à Roselyne Bachelot, ministre  sous MM. Chirac et Sarkozy,  habituée de longue date des émissions les plus racoleuses,  elle  s’est pareillement  déclarée « totalement contre » le concept de l’émission. « Ce genre de traitement n’a aucun intérêt pour le débat politique » (sic). Virginie Spies, universitaire spécialiste de la télévision,  collaboratrice régulière de l’Obs  fait mine de s’inquiéter pour de bonnes raisons:  « on est sous le règne de l’émotion et on laisse sous-entendre que celui qui verse sa larme remportera éventuellement plus de suffrages » – Marine n’en a versé aucune, NDLR. « Ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour la démocratie. »

    Démocratie à géométrie variable quand elle concerne le FN.  Sur le site d’Orange, Karine Le Marchand  s’est défendue contre  les attaques dont elle a été l’objet:  « C’est (Marine, NDLR) une femme comme les autres. Moi je fais une émission avec les présidentiables. Elle a toute sa place. » Si je ne l’avais pas faite (cette interview, NDLR), tout le monde me serait tombé dessus, mes agriculteurs en premier »« J’ai l’impression d’être au tribunal parce que j’ai fait Marine Le Pen. Franchement, j’étais obligée de la faire, et de la faire comme tout le monde. Sinon, on interdit le FN et on ne l’invite pas. »

    Interdire le FN ? Ou continuer, sans cesse, sans relâche, indéfiniment  à  regarder dans le rétroviseur, à gratter de vieilles plaies, à  ressasser de vieilles haines, de vieux mensonges ? C’est la méthode choisie  par  le très démonétisé  Jean-François Copé. Il a repris hier sur  le site de Valeurs actuelles  leséléments de langage d’un Manuel Valls ou d’un Jean-Christophe Cambadélis pour dissuader  les électeurs de voter FN : « certains ont la mémoire qui flanche, on a déjà essayé l’extrême droite ! Ils ont laissé un souvenir effroyable. Je me souviens quand même d’une période de l’Histoire où le gouvernement n’était plus à Paris mais à Vichy. On les a vus à l’œuvre. La filiation de l’extrême-droite, c’est Vichy (…) Arrêtons de berner les gens. » Un bon conseil que cet ami très proche  de Ziad Takieddine pourrait  tenter de s’appliquer  à lui-même. Mais à l’impossible nul n’est tenu…

    Interdiction du FN qui ne ferait  pas les affaires de ses adversaires qui vivent grassement à ses crochets. Exemple, la récente bande dessinée (La  présidente, 2015)  consacrée à Marine Le Pen commise par le très clintonien spécialiste des Etats-Unis pour BFM TV  François Durpaire et le dessinateur Farid Boudjellal. Ce fut un gros succès, avec plus de 100 000 exemplaires écoulés, BD plébiscitée  par une clientèle captive et/ou  peu ou pas cultivée:  profs de gauche, éducateurs de MJC,  militants desréseaux associatifs et  citoyens, et autres  bobos conformistes.

    Un filon qui a donné des idées à Riss (directeur-dessinateur  de Charlie Hebdo),  Richard Malka (avocat  de l’hebdomadaire), et Saïd Mahrane (journaliste au Point) qui viennent de sortir une autre BD, La Face crashée de Marine Le Pen, qu’ils espèrent refourguer aussi bien  que « La Face karchée de Sarkozy »  (230.000 exemplaires  vendus selon Grasset). Pour l’éditeur, ce roman graphique compte « un soupçon de perfidie, une légère malice, une pincée d’irrévérence, un constant souci de vérité » (sic).

    Le magazine publicitaire  socialo-progressistes Elle, est entré en pâmoison. Le ton de cette BD, qui déroule son récit sur un jour, celui du 7 mai 2016,  est  «comique, juste, affligeant (…).  On rit jaune d’un parti qui tient plus de l’asile politique, où personne n’est d’accord sur rien, entre Soral, Dieudonné et Gollnisch, les anciens du Gud qu’il faut planquer, les vieux copains nazis de papa, et les conspirateurs de l’ombre, Zemmour, Villiers et Buisson, qui se réunissent, pour déjeuner, une fois par mois. Sans oublier Marion Maréchal qui évoque la France catholique, tandis que le siège de campagne, en plein quartier du Marais, est gardé par des types en cuir et moustache à la façon YMCA.»

    Bref on le constate à la lecture de cette brève recension, les auteurs ont coché toutes les cases, oublié aucune des rengaines obligées… Interrogé dans Marianne, qui comme ses confrères y ayant consacré un papier,  tressent des lauriers à cette BD, Richard Malka affirme: « Marine Le Pen va être le personnage de cette présidentielle. Mon intuition de scénariste (sic), est qu’elle sera au second tour, de manière quasi-certaine. Que va-t-il se passer si cette femme arrive au pouvoir ? ». « J’ai livré mon interprétation de Marine Le Pen. Je ne suis pas forcément dans l’objectif (sic) mais c’est comme cela que je l’ai appréhendée ». Pas forcément dans l’objectif ? On s’en doutait et c’est même plutôt, si ce n’est une qualité,  du moins peut-être un devoir quand on a été l’avocat-scénariste de  Marek Halter, DSK, Caroline Fourest ou Fiameta Venner.

    http://gollnisch.com/2016/10/11/une-case-en-moins/

  • Regard sur l'actu #32 : Bienvenue en Absurdie

    Pape à la carte

    Quand le Pape explique qu'il faut accueillir les réfugiés ou qu'il baise les pieds de réfugiés musulmans, c'est un Pape "humaniste" pas comme "l'autre réac de Benoit XVI", par contre quand il s'en prend à la théorie du genre, il redevient soudainement "réac". En fait je préférerais le contraire, un Pape qui ait le courage d'expliquer la violence que représente le déracinement et qu'aucun homme ne devrait être encouragé à fuir son pays mais qui n'accorde pas plus d'importance que cela à 3 pages de manuel scolaire sur le genre. Qu'est-ce qui est le plus problématique pour l'Europe, l'afflux de millions d'immigrés ou que 30 types deviennent cisgenres à cause des cours de SVT ?

    Peu importe de toute façon, tantôt tancé par l'extrême-droite, tantôt par la gauche, certains semblent oublier qu'on ne demande rien d'autre à un Pape que d'être Pape et qu'en vertu des positions de l'Eglise, autant sur la charité que sur la sexualité, la ligne du Pape est tout à fait logique. Il ne peut pas y avoir de Pape à la carte ou d'Eglise à la carte. La religion, et a fortiori la religion catholique structurée par un dogme et un clergé, n'est pas un supermarché. « j'vous prend 300g de Pape oecuménique, 200g d'aide aux réfugiés mais pas ce mauvais produit contre la théorie du genre ».

    Au moins cela nous apprend quelque chose, malgré des églises désertes en France, la parole du chef catholique semble toujours être importante pour nos contemporains.

    Noeuds au réseau

    Anne Hidalgo est sûrement très fière de sa « journée sans voiture » comme Martine Aubry de son nouveau plan de circulation à Lille. Emmerder les automobilistes voilà une priorité dans notre pays. Qu'on se rassure, le CNC ne va pas soudainement devenir anti-écologiste et pro-bagnole, mais regardons simplement la vérité en face. Si des millions d'automobilistes engorgent nos réseaux routiers c'est pour des raisons assez simples à comprendre et qui ne seront pas ici totalement exhaustives : le coût de l'immobilier a repoussé une bonne partie des classes moyennes dans le périurbain voire dans le rurbain. Or les classes moyennes constituent l'essentiel de la population. Avec la mondialisation, les territoires se sont de plus en plus spécialisés, souvent autour d'une seule activité. Fini le quartier où se mêlait emplois, logements et loisirs, aujourd'hui il y a des « zones » dédiées : aux loisirs, à la consommation, à l'emploi. D'une façon générale, plus personne (ou presque) n'habite à côté de son travail. D'après une étude de la Dares (direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) les Français mettent en moyenne 50 minutes aller-retour pour se rendre à leur travail, une augmentation de 10 minutes par rapport aux mêmes études il y a une douzaine d'année. 74% des travailleurs prennent leur voiture contre 11 % les transports en commun. Autant dire que la balance penche très largement du côté de la voiture. Une autre raison peut inviter les automobilistes à ne pas changer leurs habitudes: l'insécurité dans les transports. Pourtant s'il y a bien une mesure écologiste, c'est de rentre incitatif l'usage des transports en commun par une lutte impitoyable contre l'insécurité et les incivilités. Laxisme et écologie ne sont pas compatibles. Dans une vidéo, l'humoriste franco-camerounais Fabrice Eboué lançait le défi suivant à Anne Hidalgo « prendre le RER entre Sarcelles et Saint-Denis après 22h », tout est dit, non ?

    Le « retour en arrière » en Pologne, c'est à dire ?

    Je ne suis pas favorable au projet Polonais contre l'avortement, mais je constate que chaque fois qu'un gouvernement de droite prend une mesure allant à l'encontre de la post-modernité, on l'accuse de faire « un bond en arrière » ou de « revenir en arrière ». Étrange lieu commun. Que signifie en effet « revenir en arrière » ? Puisque l'histoire n'est pas linéaire mais par exemple une succession d'apogées et de déclins de grands empires structurant le monde. Gustave Thibon écrivait que « aller dans le sens du vent est une ambition de feuille morte ». A-t-on déjà vu un révolutionnaire ou un dissident être en conformité avec son époque ? Ce qui permet de dire de quelqu'un qu'il est en avance sur son temps, c'est lorsque ses idées ont triomphé, sinon on l'oublie. Il serait plus juste de dire que certaines idées sont « dans l'air du temps », au sens où les sociétés sont mues par des idées-forces à un temps t. Qu'on regarde les masses islamiques, se recroquevillant de plus en plus sur le salafisme, les occidentaux, se tournant de plus en plus vers « les populismes » et on comprendra qu'effectivement bien loin d'être linéaire, comme le souhaitent les progressistes, l'histoire est assez complexe. A l'ère des masses, encore plus. On ne revient de toute façon jamais en arrière dans l'histoire, les « restaurations », « réformes », et autres tentatives de faire « comme avant » se sont toutes soldées par des échecs cuisants. C'est ce qui amène Dominique Venner à écrire que « la tradition, ce n'est pas le passé, c'est ce qui ne passe pas ». Le plus amusant avec les progressistes, c'est qu'ils ont récupéré le pire d'un monothéisme qu'ils brocardent, sans en conserver le meilleur. Il ont conservé la vision linéaire de l'histoire, mais en détruisant les éléments de verticalité et d'élévation que comporte la religion. Leur « sens de l'histoire » n'est en réalité qu'une longue agonie de l'Occident vers l’abîme.

    Dossier « Tabou », une victoire de la nouvelle opinion publique ?

    Ayant décroché de la réacosphère/fachosphère depuis quelques semaines, je n'avais absolument pas entendu parlé du dossier tabou sur l'islam en France de Bernard de la Villardière. Je suis « tombé dessus » comme on dit, par un pur hasard, en zappant sur ma télécommande. Une autre façon de « décroître ». Intrigué par ce que je vois, je décide de regarder, on y voit Sevran, la vraie-fausse deuxième mosquée de Paris, etc... et je me dis, tiens étonnant qu'on montre ça à la télé. Le lendemain je constate alors que c'est l'emballement général sur le net. Logique. Un reportage pouvant potentiellement stigmatiser nos chances pour la France et « faire le jeu du Front National », c'est certain que ça ne pouvait que faire réagir. Chacun ayant d'ailleurs parfaitement joué le rôle qu'on attendait de lui. Les censeurs s'offusquant, les partisans des thèses identitaires et souverainistes exultant. Au milieu de tout ça je me dis quand même, que peut en penser quelqu'un de peu politisé ? Entre les attentats, l'affaire du burkini et ce genre de reportage, ça commence à faire beaucoup pour les Français moyens. D'un autre côté si ce reportage a pu être fait, c'est surtout pour ne pas laisser trop de place à la réinformation qui occupe le créneau. Si la réinformation est la seule à traiter l'islamisation, tôt ou tard, ce sont des parts de marchés qui baissent pour la presse mainstream. Avec un tel reportage, c'est l'assurance de faire des audiences. C'est au final une victoire pour la nouvelle opinion publique, comme dans l'affaire Black M, car elle pousse à parler de sujets qu'on ne peut plus mettre sous le tapis. On remarquera quand même qu'au moins Bernard de la Villardière est allé sur le terrain, qu'il s'est fait molesté, et j'en passe. Pas sûr que tous les carriéristes du journalisme ou de la politique en fassent autant. Et si bientôt les journalistes des médias « du système » recommençaient à faire vraiment leur métier ?

    Sous les cailloux, le déclin de la France

    Le monde des pipoles est en émoi depuis le vol à main armé subit par la starlette Kim Kardashian. C'est sans surprise aussi que beaucoup « des nôtres » ont noté qu'on ne parle jamais des anonymes qui subissent chaque jour la France Orange Mécanique. Mais encore une fois j'aurais tendance à prendre le contre-pied des réactions brocardant Kardashian au nom du « petit peuple » victime de la criminalité et de l'insécurité. Car, en admettant que ce ne soit pas une vaste arnaque à l'assurance, la situation dont a été victime Kim Kardashian, et quoi qu'on pense de la diva bling-bling, n'aurait de toute façon jamais dû se produire ! Paris ce n'est pas Soweto ou Rio ! Paris c'est encore Amélie Poulain au cinéma... Les visiteurs étrangers, qu'ils soient du show-biz ou de simples lambdas perçoivent bien la décrépitude de notre pays. La baisse de 53% de la fréquentation des touristes asiatiques en est une preuve cinglante... On se souviendra aussi des déclarations du chanteur des Eagles of Death Metal sur l'absence de réaction des Français face à la brutale attaque de leur pays par des salafistes. Lui qui a été privé de Rock en seine pour ses propos après avoir subi l'horreur du Bataclan... Sauf pour des motifs révolutionnaires, un peu à la Robin des bois, on ne voit pas au nom de quoi quelqu'un devrait se faire braquer et dérober ses cailloux. Le populisme de bas étage doit parfois s'effacer. Le problème ce n'est pas le traitement médiatique de l'affaire Kardashian, le problème c'est que Paris devient une ville de plus en plus dangereuse, comme dans certains pays en développement.

    Jean/C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Renouvellement plutôt qu’avortement

    La dépénalisation de l’avortement reste un débat récurrent… Le nombre d’avortement pratiqué en France depuis quarante ans (soit depuis la promulgation de la Loi Veil) reste d’environ 220 000 par an (soit une grossesse sur cinq, selon les statistiques du ministère de la Santé).

    En France, peu nombreux sont ceux qui réclament, dans l’espace politique le retour de la pénalisation des pratiques abortives, mais ce n’est pas le cas dans la Pologne actuelle. Déjà strictement limité – au cas de viol, d’inceste, de graves pathologies du fœtus ou de risques pour la vie ou la santé de la mère –, une proposition de loi prévoyant une interdiction totale de l’avortement y a été renvoyé en commission parlementaire le 23 septembre dernier.

    Si seulement 600 à 1 000 avortements « légaux » y sont aujourd’hui dénombrés, il faut y ajouter près de 100 000 à 150 000 avortements illégaux, pour la plupart pratiqués hors frontières polonaises (en Slovaquie, Tchéquie, Autriche ou Allemagne, etc.),

    Qu’on limite ou qu’on interdise les possibilités d’avorter, rien n’empêche donc les femmes qui le désirent de ne pas faire vivre leur enfant.

    Peut-être seraient-ils temps d’envisager d’autres voies que judiciaires (dans lesquelles semblent se cantonner les uns comme les autres), à ce qui est, quoiqu’on puisse en dire ou en médire, une terrible détresse humaine…

    Favoriser les facilités d’adoption pour les enfants non-désirés par leurs parents biologiques ne serait-elle pas une solution qui permettrait à la fois de sauver des vies innocentes… tout en assurant un meilleur renouvellement des générations des Européens de souche ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/10/10/renouvellement-plutot-qu-avortement-5858738.html

  • Parution fin octobre du second volume de BUDAPEST 1956 de David Irving (le texte intégral inédit traduit en français)

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Attaque de policiers à Viry Châtillon : vers le début de la guérilla ?

    FRANCE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :

    Il semblerait que le scénario de Laurent Obertone décrit dans son dernier roman Guérilla ait commencé à prendre forme samedi dernier. Deux véhicules de police ont été incendiés au cocktail molotov par des assaillants cagoulés dans cette banlieue de l’Essonne. Quatre policiers ont été blessés dont deux sérieusement. Le pronostic vital est engagé pour un adjoint de la sécurité de 28 ans, qui a été plongé dans un coma artificiel. Les forces de l’ordre avaient pour mission de surveiller le matériel de surveillance à un carrefour réputé pour les vols à la tire. A peine installée, la caméra précédente avait été défoncée à la voiture bélier par les mêmes voulant continuer leurs activités criminelles sans être inquiétés.

    Quelle a été la réaction du gouvernement ?

    Comme d’habitude, ton martial et coups de menton étaient de mise. François Hollande a dénoncé comme « inqualifiable et intolérable » l’agression des quatre policiers, appelant à ce que les auteurs soient « condamnés à une peine à la mesure de la gravité de leur acte ». Manuel Valls a lui déclaré que « les auteurs de ces attaques seront poursuivis sans relâche et traduits en justice. Au moment où les forces de l’ordre répondent avec courage aux menaces auxquelles notre pays est confronté, des actes aussi intolérables appellent des sanctions exemplaires ». Quant au ministre de la Justice, Jean Jacques Urvoas, il a assuré qu’« il n’y a pas de zone de non droit en France ».

    Y a t il un risque d’embrasement de la zone urbaine ?

    Peu de risques que la guerre civile éclate cette semaine. Même si de nombreux renforts ont été envoyés sur place, aucune interpellation n’a été opérée pour l’instant. Il est vrai que les forces de l’ordre ont depuis longtemps ordre de ne pas utiliser leur arme de service, la légitime défense étant considérée en France comme une bavure par les prêtres de la religion du vivre ensemble. Tant que la peur ne changera pas de camp, nos policiers envoyés au casse pipe dans ces zones de non droit seront en danger.

    http://fr.novopress.info/

  • Génération contraception : on n'a plus le droit d'éprouver la difficulté d'être mère

    Hélène Bonhomme, créatrice du blog Fabuleuses au foyer, écrit dans le Point :

    6a00d83451619c69e201bb0940eef5970d-200wi.png"Ma génération de mamans est épuisée par le perfectionnisme maternel : plus que jamais, il faut « réussir son enfant », comme le suggère une grande marque de puériculture. La faute au contrôle des naissances : « Cet enfant, tu l'as voulu. Tu ne vas pas te plaindre. Tu te dois d'être une bonne mère, tu te dois d'éduquer ton enfant correctement, sans oublier de le faire manger bio et local. »

    C'est l'héritage des petites-filles de la révolution sexuelle. Génération contraception : aujourd'hui, la grande majorité de celles qui ont un enfant ont désiré l'avoir. Le revers de la médaille, c'est que l'on n'a plus le droit d'éprouver la difficulté d'être mère. Subtilement, au désir maternel se mêle la performance maternelle. Le résultat ? Une génération de mères épuisées.

    En 2016, il faut réussir son enfant tout comme il faut réussir sa carrière et son couple. « J'avais fait miens tous les problèmes de la famille, raconte Adeline. Je voulais tellement que tout se passe bien que je m'occupais de tout, du goûter à mettre dans le cartable au brossage des dents. Et comme je me débrouillais bien, c'est moi qu'on venait solliciter en cas de souci : un bouton à coudre, une queue de cheval à refaire, un sac de sport perdu, l'aide aux devoirs, les insomnies et les cauchemars des enfants, les problèmes de mon mari, les repas, le ménage, les vêtements adaptés aux activités et à la météo, les résultats scolaires..., il fallait que tout se passe bien, alors je mettais tout dans mon sac à dos émotionnel, et je portais tout sur mes épaules. » Et petit à petit, à force de se faire passer après les autres, on oublie que ce dont nos enfants ont besoin, ce n'est pas d'une maman qui gère tout. C'est d'une maman qui va bien ! « Je m'étais enfermée dans une prison que j'avais pris beaucoup de soin à construire. J'ai envisagé de divorcer pour échapper à tout ça. Je pleurais les nuits, je me sentais coincée. Le pire, c'est que personne ne m'avait demandé de faire tout ça. »

    La maternité est une grande leçon de pagaille. On peut planifier l'arrivée d'un nouvel être sur terre, mais on ne peut pas contrôler chaque détail de cette nouvelle relation qui se crée entre lui et nous. Les enfants sont les premiers concernés par cette pression perfectionniste. Mamans, prenez soin de vous ! Donnez-vous le droit d'être imparfaite... Et laissez vos enfants être imparfaits."

    Michel Janva

  • Leipzig, la bataille des Nations (Bruno Colson)

    leipzig.jpgBruno Colson, professeur à l’université de Namur, est un spécialiste d’histoire militaire et l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la stratégie et l’art de la guerre.

    La bataille de Leipzig fut la plus gigantesque des batailles napoléoniennes par le nombre d’hommes engagés (près de 500.000), par sa durée (quatre jours) et par son étendue géographique (à peu près quinze kilomètres carrés). Jamais de tels effectifs n’avaient été rassemblés pour un affrontement en rase campagne. L’Europe n’en verra pas de plus grands avant août 1914.

    Après sa désastreuse campagne de Russie, Napoléon a réussi à reconstituer une armée considérable. Le 2 mai 1813, il bouscule les Russes et les Prussiens près de Leipzig, à Lützen. Les 20 et 21 mai, les Alliés sont de nouveau battus à Bautzen. Le ministre autrichien des Affaires étrangères, le comte de Metternich, propose un armistice aux belligérants. Signé le 4 juin, il prévoit la réunion d’un congrès à Prague, sous l’égide de l’Autriche, pour trouver une formule de paix. En réalité, chaque camp profite de ce répit pour resserrer ses liens diplomatiques et affûter ses armes. L’Autriche entre en guerre aux côtés des Alliés, ce qui donne naissance  à la sixième coalition contre la France. Trois armées sont constituées. Celle de Bohême est la principale, avec les Autrichiens et la plus grande partie des forces franco-prussiennes. Elle compte en tout plus de 200.000 hommes. Les monarques de Russie, de Prusse et d’Autriche y sont tous les trois présents. Une armée du nord, sous Bernadotte, est forte d’environ 127.000 Russes, Prussiens et Suédois. Enfin, l’armée russo-prussienne de Silésie, dirigée par le septuagénaire Blücher, compte 100.000 hommes. Un concept stratégique commun est élaboré, le plan de Trachenberg.

    Les trois armées convergeront en un vaste demi-cercle autour des forces de Napoléon, attaqueront les corps détachés mais se retireront devant les masses emmenées par l’empereur des Français lui-même. Les conseils de Bernadotte rejoignent l’expérience russe de 1812 pour empêcher Napoléon de frapper un coup décisif et éroder ses forces petit à petit.

    Napoléon a environ 400.000 hommes à opposer aux 500.000 Alliés.

    La bataille de Leipzig est le point de départ de l’invention de la guerre totale. Elle deviendra un modèle pour des générations d’officiers allemands, avec le concept de l’action combinée d’armées séparées réutilisé dans les conditions « modernes  » de 1939 en tant que modèle de bataille d’encerclement.

    Leipzig, Bruno Colson, éditions Perrin, collection Tempus, 672 pages, 12 euros

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