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  • L'irréversible processus de crétinisation de la gauche française

    CHRONIQUE - Manuel Valls, Ségolène Royal, Vincent Peillon, Audrey Azoulay ou Benoît Hamon... Gilles-William Goldnadel recense les « fadaises, billevesées et autres coquecigrues » qui ont ces derniers jours alimenté le débat public [Figarovox - 9.01]. Avec son style, sa dialectique percutante, ses idées, ses préoccupations propres, qu'on n'est pas forcé de toutes partager, Goldnadel dit ici les quatre vérités de la gauche d'aujourd'hui. Et il a raison.  LFAR

    Les dernières déclarations de M. Peillon m'autorisent plus que jamais à poser cette question : la gauche française n'est-elle pas entrée dans un processus irréversible de crétinisation ? Cette question est sérieuse, elle ne se veut ni blessante ni offensante, mais elle s'impose plus que jamais.

    Un livre savoureux reste à écrire pour décrire comment un parti d'intellectuels souvent prestigieux aura perdu son crédit et son sérieux par le truchement de ses fadaises, billevesées et autres coquecigrues.

    Ainsi, pour prix des voix LGBT était-il absolument nécessaire de souscrire à la théorie du genre avant que de la nier ?

    Sans parler de son jargon jargonnant pour faire société et vivre ensemble grâce à l'en commun inclusif.

    Je sais bien que les socialistes organisent une primaire qui porte en l'espèce bien son nom. Je sais bien qu'ils sont tenus de complaire, ce verbe est cruel, à leur clientèle des terres neuves, mais tout de même, un Peillon n'est pas un Hamon, pris dans une trappe électorale.

    Par quelle funeste magie un être aussi lettré peut-il se laisser aller à comparer le sort du mahométan d'aujourd'hui à l'israélite d'hier ? Pourquoi faut-il m'obliger à l'exercice ingrat de devoir rappeler que les juifs en 1940 ne massacraient personne en invoquant leur Dieu et que fort heureusement aucun enfant musulman n'a été massacré dans une école ou un supermarché ?

    Ainsi donc , en voulant fustiger niaisement Vichy et la lepenisation, M. Peillon aura contribué à la plénélisation des esprits ou du moins de ce qu'il en restait au parti socialiste.

    En réalité, on pourrait avancer que les gauches européennes sont en train de payer leur goût immodéré de l'étiquette. J'entends par là leur addiction pour l'essentialisme, autre nom du préjugé religieux, racial, sexuel ou social et leur détestation symétrique de la réalité dérangeante.

    Pour la gauche, le musulman doit porter en toutes circonstances et par tous les temps, même contre les évidences météorologiques, l'étiquette de victime.

    Sauf que les temps ayant changé et les étiquettes valsé, la gauche s'est ridiculisée.

    Mais, étrangement, elle continue à ne pas s'en apercevoir et poursuit son étiquetage saugrenu sans en mesurer le prix sur son crédit.

    C'est ainsi que la gauche télévisuelle de service public, dans le cadre de l'Émission Politique sur la deuxième chaîne continue d'échantillonner les téléspectateurs sélectionnés pour poser des questions à leur invité selon un étiquetage idéologique stéréotypé.

    Pour poser une question à M. Valls, il était apparemment indispensable de sélectionner une musulmane voilée qui se plaignait de sa condition victimaire. L'étiquetage devient rituel : c'est ainsi qu'au mois de janvier 2016, la chaîne invitait une certaine Wiam Berhouma pour porter la contradiction la plus offensante à Alain Finkielkraut dans l'émission « des paroles et des actes ».

    Cette femme était, renseignements aisément pris, une proche du Parti des Indigènes de la République, organisation que certains esprits chagrins étiquettent de raciste. Par une coïncidence cosmique la femme voilée questionnant Manuel Valls, Mme Trabelsi, est également proche du Parti précité et admiratrice de M. Ramadan. Le jeune et sympathique étudiant choisi dans l'émission politique également en 2016 pour questionner Nicolas Sarkozy présentait un profil assez voisin.

    Notons que dans la même émission, les sélectionneurs, sans doute dans un esprit d'équilibre idéologique, se sont sentis dans l'obligation d'inviter Cédric Herrou, activiste No Border en Provence et renvoyé devant le tribunal correctionnel pour avoir convoyé des sans-papiers. Dans la presse convenue, il est plus convenable d'étiqueter son geste « délit de solidarité » et tant pis s'il revient à s'octroyer le pouvoir souverain de décréter lui-même le droit d'asile au lieu et place des autorités républicaines. Il est vrai que ses amis de la Gisti, dans le cadre de la peillonnisation des esprits, se plaisent à étiqueter semblables individus comme des « Justes ». Au-delà de la comparaison scabreuse, les risques pris par les uns hier et par les autres à présent, ne semblent pas identiques, au regard de la jurisprudence pratiquée aujourd'hui par nos juges bienveillants.

    Notons encore que M. Valls, qui hier encore morigénait Mme Merkel pour l'ouverture des portes et fenêtres de l'Allemagne aux migrants venus d'Orient, était tout d'un coup bien timide devant le sans frontières arrogant. Hier encore, étiqueté Jules Moch sur son képi, qui sait si demain ce n'est pas l'étiquette de Jules Guesde que Manuel portera sur sa casquette.

    Certains - ou certaines - pratiquent un auto étiquetage essentialiste de la même farine désormais étouffante. C'est ainsi que dans Le Monde, Ségolène Royal s'affuble elle-même de l'étiquette sinon de femme battue, au moins d'injustement traitée ès qualités. En avant-première d'une émission sur la chaîne « Toute l'histoire », notre ministre explique sérieusement à un Gérard Miller, psychanalyste cathodique qui l'écoute religieusement, que les critiques qui lui ont été adressées lorsqu'elle a dit la « vérité » sur Cuba étaient de nature sexiste…

    Et d'appeler révolutionnairement à la « transgression féminine ».

    Pas moins.

    Bien entendu, la gauche n'est pas avare d'épithètes pour les étiquettes sur ses adversaires. « Fachos », « populistes », « islamophobes », « extrême droite ». Ce genre d'étiquetage ne déchiquette plus méchamment depuis que les dents des étiqueteurs sont élimées.

    Et depuis que le curseur qui fixe les extrémités du planisphère politique a changé un peu de mains.

    Les islamo-gauchistes de la Seine-Saint-Denis m'ont évidemment étiqueté de raciste et certains de nazi pour avoir moqué l'étiquetage « colonie juive de Jérusalem ». Étrange appellation géographique. La valse des étiquettes fait place aux étiquettes Valls, puisque c'est sous son ministère que l'étrange arrêté qui plaît tant dans le 93 aura été pris. À voir un terroriste, sympathisant de l'État islamique, se déchaîner hier au volant de son camion à Jérusalem, en employant contre les « colons juifs » la même conduite que son compère de Nice, on comprendra qu'il est des petits étiquetages qui grandissent.

    L'appellation sur la Toile connaît aussi la loi de l'étiquette. Ainsi du droit contesté pour les gueux et les fâcheux de contester les aristocrates de la presse convenable. Voilà la bien fâcheuse sphère rageusement étiquetée « fachosphère ». Apparemment nos aristocrates sont moins fâchés par une islamosphère ou une gauchosphère innommées et pourtant peu avares d'étiquetage racial. Rien à sphère. La gauche, c'est bien connu, a l'étiquette sélective.

    Le meilleur - ou le pire - pour la fin et l'illustration du processus de crétinisation. Dans un étrange et dernier hommage à Michel Déon, notre ministre de la Culture, Audrey Azoulay a cru devoir étiqueter politiquement et pour l'éternité le dernier des hussards : « Malgré sa proximité avec les thèses de Charles Maurras, il gardait en littérature une totale liberté dans ses choix » (Le Figaro, Bertrand de Saint-Vincent).

    Imagine-t-on un seul instant, un ministre de la Culture de droite rendant un hommage mérité à la liberté créatrice de Louis Aragon « malgré sa proximité avec les thèses de Joseph Staline » ?

    Tout est là peut-être. La gauche avait Aragon et elle avait Ferrat. Elle avait tort, sans doute, mais elle faisait rêver et chanter. Aujourd'hui, elle a Peillon, Hamon et Azoulay . Elle fait encore pleurer.   

    « "Fachos" , "populistes" , "islamophobes", "extrême-droite". Ce genre d'étiquetage ne déchiquette plus méchamment depuis que les dents des étiqueteurs sont élimées. » 

    Gilles William Goldnadel

    Gilles-William Goldnadel est avocat et écrivain. Toutes les semaines, il décrypte l'actualité pour FigaroVox.    

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • L’Impérialisme américain est un ennemi de l’humanité

    L’impérialisme américain est un des plus grands ennemis de l’humanité depuis au moins un siècle. Il est le vecteur principal de la mondialisation ultralibérale à l’échelle planétaire qui entraîne le pillage des ressources des pays du Tiers-Monde par les multinationales ainsi que l’exploitation extrême qui est infligée à leur classe ouvrière dans des ateliers de misère. En alliance étroite et ferme avec le sionisme international, l’impérialisme américain cherche à soumettre sans pitié les peuples qui luttent pour leur indépendance nationale et à détruire progressivement les différentes nations et cultures au profit d’un monde uniformisé et dominé par la civilisation anglo-saxonne.

    Plus récemment cette année il y a eu le 11èmeanniversaire des attentats du 11septembre 2001. Ce fût bien entendu une tragédie qui a coûté la vie à environ 3000 personnes, sans compter les blessés et nous devons de tout coeur compatir à leur sort. Ceci dit le cortège de lamentations dans les médias au service de l’oligarchie mondialiste qui a suivi ces attentats est parfaitement hypocrite et révoltant. La version officielle de ces évènements est loin d’être convaincante et crédible et ne peut que semer le doute dans nos esprits. Il est tout à fait légitime de se demander à qui ce crime a profité. Mais dès que l’on remet en doute la version officielle des attentats du 11 septembre 2001, les défenseurs du système capitaliste apatride et mondialiste s’élèvent en choeur pour nous traiter de conspirationnistes, antisémites, esprits paranoïaques, etc. Leur volonté d’intimidation est plus qu’évidente, car nous risquons de semer des doutes dans la population et ainsi ébranler le pouvoir immense et démesuré qu’ils exercent sur la conscience des gens.

    Ces esprits moralisateurs, qui nous ressassent continuellement le même refrain sur le terrorisme islamiste,  deviennent par contre silencieux devant les actes de terrorisme d’État perpétrés par les puissances occidentales depuis plus d’un siècle. La liste est très longue et nous pourrions commencer par les bombardements intensifs anglo-américains sur l’Allemagne pendant la Deuxième Guerre Mondiale, qui ont entraîné notamment la destruction de la ville de Dresde. Des centaines de milliers de civils allemands périrent dans le but de provoquer la capitulation totale du gouvernement allemand. Mais bien sûr c’étaient des victimes « collatérales » et les Allemands étant du « mauvais côté » lors de ce conflit mondial et représentant le « mal suprême », ont mérité leur sort! Le peuple allemand a été littéralement mis à genoux pour les crimes supposés ou réels qui étaient reprochés au régime national-socialiste, alors que les alliés Américains, Britanniques et Soviétiques en ont perpétrés une panoplie et ont eu les mains couvertes de sang. Il y a eu également les bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki en 1945, le coup d’État de Suharto en Indonésie en 1965 et celui de Pinochet au Chili en 1973, tout deux financés et orchestrés par la CIA, la guerre du Vietnam, l’invasion du Panama en 1989 qui causé la mort de plus de 3000 personnes, etc.  Plus près de nous il y a eu les bombardements israéliens sur les territoires palestiniens et le Liban, l’invasion de l’Afghanistan, de l’Irak et de la Libye l’année dernière. Toutes ces guerres et agressions impérialistes ont causé un nombre de morts infiniment plus grand que les attentats du 11 septembre 2001 sans pour autant suscité l’indignation des médias contrôlés par l’oligarchie mondialiste. Toujours le même deux poids deux mesures! La vie des civils américains et israéliens a plus de valeur que celle des habitants des pays dont les dirigeants s’opposent tant bien que mal à l’hégémonie de l’empire américano-sioniste, que ce soit les Palestiniens, les Irakiens, les Libyens, les Syriens, etc.

    Suite à la destruction des tours du World Trade Center, l’élite dirigeante sioniste américaine a joué la carte de la sympathie auprès de l’opinion publique mondiale et en a profité pour mousser au maximum la fièvre belliciste et militariste en déclenchant la guerre contre l’Afghanistan, soi-disant pour débusquer Oussama Ben Laden et pour renverser le régime des Talibans au nom de la « libération des femmes ». Beaucoup de patriotes américains ont tout de suite reconnu l’influence du lobby pro-Israël dans cette poussée guerrière. Il y avait, et il y a toujours, une réelle volonté de la part des idéologues néoconservateurs de l’administration Bush, et maintenant celle d’Obama, de renforcer la position de l’État sioniste au Moyen-Orient au détriment des régimes arabes, iranien et autres qui veulent conserver leur indépendance nationale face à l’empire américano-sioniste. La convergence de vues entre l’impérialisme américain et le sionisme international a atteint un point extrême et c’est ce qui alarme les patriotes américains qui souhaitent que leur gouvernement se consacrent aux problèmes domestiques plutôt que de jouer au gendarme planétaire.

    Aussitôt après la guerre en Afghanistan, les néconservateurs sionistes se lancèrent à l’assaut de l’Irak baathiste et socialiste de Saddam Hussein sous de faux prétextes et qui précipitèrent ce pays dans le plus grand chaos et dans une guerre civile atroce. Ils conclurent même des alliances avec les islamistes qu’ils prétendaient combattre! Saddam Hussein malgré tout ce qu’on peut lui reprocher était un dirigeant laïc, patriotique et socialiste et son gouvernement comprenait des femmes et des chrétiens. Le mouvement d’opposition à cette guerre fût extrêmement large avec des millions de personnes dans les rues, dont une manifestation de 200 000 personnes en mars 2003 dans les rues de Montréal, l’une des plus grande manifestation politique de l’histoire du Québec et du Canada! Mais ceci n’empêcha pas la destruction de la souveraineté irakienne et le pillage éhonté des ressources naturelles de ce pays par l’oligarchie mondialiste. La guerre en Libye en 2011 a été menée sous le prétexte de renverser un dictateur, Mouammar Khadafi, et a mené encore une fois au chaos et au pillage des ressources naturelles dont regorge ce pays.

    Cependant il existe des lueurs d’espoir qui sont loin d’être négligeables. Cuba socialiste résiste toujours fièrement à la volonté américaine de renverser son gouvernement pour y restaurer le règne des exploiteurs et des bandits et le Vénézuéla d’Hugo Chavez représente une épine dans le pied des États-Unis qui ont toujours considéré l’Amérique Latine comme leur chasse gardée. En ce moment la Syrie baathiste et socialiste de Bachar El-Assad est au centre de l’actualité depuis plus d’un an à cause de la guerre civile encouragée et entretenue par l’OTAN dans le but de renverser son gouvernement et de le remplacer par une clique entièrement dévouée et soumise à l’hégémonie américano-israélienne sur le Moyen-Orient. L’existence du mouvement indépendantiste québécois inquiète l’impérialisme américain qui le voit comme un facteur de déstabilisation en Amérique du Nord. Dans les années 70, l’oligarchie yankee brandissait le spectre de l’avènement d’un Cuba du Nord si le Québec se séparait. C’est ce qui explique la volonté constante du Parti Québécois de rassurer les investisseurs américains sur les conséquences de l’indépendance du Québec, mais ce souci est loin d’être partagé par l’ensemble des patriotes québécois qui voient plutôt l’impérialisme américain comme un adversaire de leur lutte d’émancipation nationale et sociale. En bref il y a beaucoup de résistances face aux agressions et aux diktats impérialistes du Nouvel Ordre Mondial et les socialistes nationaux ont le devoir de les soutenir dans le but de favoriser la chute du capitalime mondialisé et apatride. C’est ainsi que l’on pourra construire un système politique, économique et social basé sur le socialisme national, seule alternative au chaos mondialiste et à la destruction progressive des nations et des identités nationales.

    Richard Chartrand

    http://www.voxnr.com/7634/limperialisme-americain-est-un-ennemi-de-lhumanite

  • Civitas recrute des candidats pour les élections législatives de juin 2017

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    L’année 2017 sera rythmée par les élections. Bien sûr, en ce moment, beaucoup ont les yeux rivés sur les élections présidentielles. Mais les élections législatives suivront rapidement. Avec la présence d’un nouveau venu dans le camp national : Civitas devenu parti politique. 

    Petit entretien avec Alain Escada, président de Civitas.

    MPI : C’est décidé, vous présenterez des candidats aux élections législatives de juin 2017 ?

    Alain Escada : Oui, en effet, nous recrutons en ce moment nos candidats pour les élections législatives et lançons un appel aux volontaires. Nous demandons aux nouveaux venus une lettre de motivation et un CV puis un contact est pris pour vérifier que chaque candidat partage bien nos valeurs.

    Bien entendu, Civitas ne déposera pas des listes dans les 577 circonscriptions. Nous voulons concentrer nos efforts sur un nombre limité de circonscriptions de façon à y assurer un authentique travail de terrain durant les prochains mois.

    Par ailleurs, nous voulons le faire en bonne entente avec nos amis de la Ligue du Sud, du Parti de la France et des Comités Jeanne.

    MPI : En quoi Civitas se distinguera-t-il des autres partis, y compris du Front National ?

    Alain Escada : Civitas est un parti catholique, patriote, pro-vie et pro-famille. C’est un choix que nous assumons. Et ce n’est pas négociable. Nous avons déjà dit que notre action politique se veut sans concession, loin de la prostitution électoraliste qui pousse certains à renier leurs idéaux pour mendier quelques voix supplémentaires et espérer se voir accorder un tampon de respectabilité par un système aux mains de nos adversaires.

    Si des Français recherchent une organisation politique qui défendra bec et ongles la France chrétienne, qui œuvrera à l’arrêt de l’immigration et à l’organisation de la remigration, qui mettra en place une politique de préférence nationale, qui bataillera contre l’avortement, l’euthanasie, la dénaturation du mariage et la théorie du genre, c’est Civitas qu’il faut choisir.

    Si des Français veulent une organisation politique qui libérera la parole du pays réel et s’opposera aux forces occultes, aux loges et aux lobbies interlopes, c’est Civitas qu’il faut choisir.

    Si des Français veulent une France affranchie du mondialisme, c’est Civitas qu’il faut choisir. 

    Si des Français cherchent une troisième voie entre le capitalisme sauvage et le socialo-communisme, c’est avec Civitas qu’ils connaîtront une politique de justice sociale, radicalement insoumise aux puissances d’argent et aux usuriers de tout poil.

    Ce discours-là nous distingue complètement des autres partis politiques, y compris du Front National d’aujourd’hui.

    Les personnes qui voudraient contacter Civitas peuvent le faire en écrivant à secretariat@civitas-institut.com ou en téléphonant au 01.34.11.16.94

    http://www.medias-presse.info/civitas-recrute-des-candidats-pour-les-elections-legislatives-de-juin-2017/67440/

  • Le journal du mercredi 11 janvier 2017 - International / Syrie, le réel face aux médias

  • Elections : que le spectacle médiatique commence !

    Jean-Yves Le Gallou décrypte :

    "L’élection présidentielle française est scénarisée, séquencée, rythmée avec ce qu’il faut de suspense et de rebondissements. Il y a d’abord eu le duel annoncé Juppé/Le Pen. Puis la séquence des primaires de la droite et du centre : avec la victoire surprise de Fillon terrassant « Ali » Juppé. Avec l’abandon de Hollande on s’acheminait alors vers un duel Fillon/Le Pen. Fillon/Le Pen ? Une hypothèse médiatiquement insoutenable !

    Un duel Fillon/Le Pen est une hypothèse médiatiquement insoutenable

    Pour deux raisons :

    *L’absence de suspense sur le résultat final : sauf événement majeur interprété avec hauteur historique par Marine Le Pen, Fillon l’emporterait avec 30 points d’avance ;

    *L’aspect insupportable pour la bien-pensance d’avoir à arbitrer un duel entre le candidat de la « droite catholique réactionnaire » Fillon et la « candidate de l’extrême droite ».

    Il est donc urgent de trouver un « troisième homme ». Le troisième homme est un marronnier de l’élection présidentielle : ce fut Chirac en 1981 ; Barre en 1988 ; Chirac à nouveau en 1995 ; Chevènement (qui finit à 5%) puis Jean-Marie Le Pen en 2002 ; Bayrou en 2007 ; Marine Le Pen en 2012. Il arrive que le troisième homme se hisse en finale (Le Pen en 2002), voire la gagne (Chirac en 1995).

    Macron endosse les habits du troisième homme

    Les médias ont trouvé le « troisième homme » de 2017 : Emmanuel Macron, le candidat des banques et des puissances étrangères (sauf la Russie) et donc… le candidat des médias. Il suffit d’attendre l’échec de la primaire socialiste – c’est-à-dire une faible participation au scrutin – pour voir le scénario se mettre en place.

    Certes Macron – en provenance directe de la banque Rothschild et du secrétariat général de l’Elysée – paraît un peu hors sol. Mais il peut néanmoins coaguler un électorat non moins… hors sol :

    *Les bobos des centres villes, bénéficiaires de la mondialisation ;

    *Les minorités sexuelles et les immigrés dans la foulée de la stratégie de Terra nova.

    A cela il faut ajouter la capacité des médias à mobiliser le marais de la bien-pensance et du centrisme mou (pardon du pléonasme !). Lors des dernières élections régionales, la campagne médiatique de diabolisation du FN a mobilisé contre ses candidat(e)s entre 5% à 7% d’abstentionnistes entre les deux tours. L’un des enjeux pour Macron et les médias de propagande qui le soutiennent est de mobiliser ces électeurs dès le premier tour. Pour cela il suffira de leur seriner qu’il faut à tout prix éviter d’avoir un choix limité, selon leur vocabulaire, entre « la droite et l’extrême droite ». Dès 2016 Jacques-Henri d’Avirac avait soupesé les chances de Macron sur Polémia : http://www.polemia.com/pourquoi-macron-peut-gagner/

    Ce match à trois sera meurtrier pour les autres candidats qui risquent de pâtir du « vote utile » : Nicolas Dupont-Aignan à droite, l’écolo et Mélenchon à gauche.

    Ce match à trois sera aussi complexe ! Les enjeux en sont les suivants : pour Macron se hisser au deuxième tour ; pour Fillon arbitrer entre les centristes, les conservateurs et la France périphérique ; pour Le Pen écarter le péril du « vote utile ». [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • LA SPIRITUALITÉ ORIGINELLE DES EUROPÉENS

    « La vérité appartient à ceux qui la cherchent et non à ceux qui prétendent la détenir » Nicolas de Condorcet.

    Ces dernières années, les progrès techniques de l’archéologie ont fait progresser notre connaissance des peuples « barbares » réunis sous le vocable de « Celtes » (les populations dites celtiques connaissaient peu l’écriture, étaient répartis en différentes tribus et tout en partageant une culture et une langue communes n’avaient aucun qualificatif pour se distinguer des autres civilisations : celtes ou « kèltoï » est un mot exogène d’origine grecque). Ces populations sises au-delà des Alpes et dans les îles britanniques ont fait l’objet d’observations directes par des auteurs antiques, tels les Grecs Pythéas de Massilia (Ive siècle av. JC) et Posidonius (IIe siècle av. JC), puis par les conquérants romains à partir du IIe siècle avant notre ère, et en particulier César (Ier siècle av. JC).

    Les écrits de ces hommes qui ont côtoyé les « Celtes », et pas toujours objectifs en ce qui concerne les auteurs romains, ont été ensuite exploités par d’autres historiens antiques qui ont repris ces témoignages et se sont copiés les uns sur les autres. La culture celtique a été en partie conservée par les auteurs chrétiens qui ont fossilisé une riche tradition et se sont appropriés (faute de pouvoir éradiquer intégralement le paganisme) les divinités païennes en les canonisant. L’archéologie nous donne une image plus objective de cette culture, riche et ouverte aux échanges culturels et commerciaux, même si au Ive et IIIe siècle av. JC les Celtes (en particulier les Sénons conduits par leur chef Brennos qui s’emparent de Rome en 390 av. JC) interviennent au sud des Alpes et dans le bassin méditerranéen ou s’enrôlent dans les armées grecques ou romaines comme mercenaires, on ne peut réduire les populations celtiques à des tribus guerrières avides de sang et de conquête.

    L’élite intellectuelle de ces peuples appartenait à un groupe d’individus : les druides. Les druides étaient honnis des Romains, en raison de leur capacité à mobiliser les tribus contre l’envahisseur (en particulier sur les îles britanniques). Il est avéré que les druides étaient en activité en Europe de l’Ouest à partir du IVe siècle av. JC, mais il est également certain que ceux-ci sont les héritiers d’une tradition religieuse européenne plus ancienne, issue des croyances préhistoriques. Il est probable également qu’avec le développement des sociétés complexes de chasseurs cueilleurs, puis la sédentarisation, les fonctions originelles du druide ont été dévolues à d’autres agents de la communauté, appartenant probablement tous à la classe sacerdotale : les bardes (poètes véhiculant les traditions et dont la fonction politique et sociale était de faire ou de défaire les réputations), les vates (devins) et les druides (philosophes et intermédiaires entre le monde des hommes et des dieux).

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    http://suavelos.eu/la-spiritualite-originelle-des-europeens