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  • MACRON MARCHE DE TRAVERS POUR MIEUX ÉTOURDIR LES FRANÇAIS

    2070981649.jpgJean-Yves Métayer cliquez ici

    L’ancien ministre de l’économie se veut être le candidat de l’espérance. Macron l’ultra-libéral veut faire rêver les français. Manifestement, le candidat de la langue de bois ne vit pas dans le même monde que nous. L’ex-banquier ne parle pas de la réalité des français, pas un mot sur les menaces islamistes, sur le terrorisme, pas un mot sur le régalien, pas un mot sur son modèle économique, pas un mot sur la « flexibilité », surtout pas. Macron, c’est l’illusion en action.

    Mais, attention, un Macron peut en cacher un autre. Les apparences sont celles d’un jeune homme plein d’espoir qui veut incarner la France qui gagne. Mais derrière les apparences, nous voyons la raison de sa présence, imposer, avec le sourire, le projet de « l’économisme total ». Celui qui calcule, qui fait des courbes, des statistiques, des bilans et qui n’hésite pas à licencier pour répondre aux attentes des financiers. Voilà le vrai Emmanuel Macron. Avec Macron, ce n’est plus mon ennemi, c’est la finance, c’est le contraire. Avec Macron, nous sommes dans « ma grande amie la finance à laquelle je dois tellement ».

    Oui, Macron est le candidat des grands groupes financiers, de la finance internationale, de " Planète Finance" de Jacques Attali et certainement pas des petits patrons, des artisans et des petits commerçants. Au moment où les élites ont été prises de panique avec l’élection de Donald Trump, le jeune Emmanuel tombe à pic ! Il compte déjà plus de soixante-dix couvertures de journaux. C’est un signe de bonne conduite et le système lui en est très reconnaissant. Macron va donc bénéficier des largesses des médias et d'une bienveillance non-dissimulée de l'ensemble du système.

    Ne vous trompez pas sur le petit banquier, il veut simplement vos voix pour donner satisfaction à la classe mondialiste qui pourra accélérer ses réformes ultra-libérales et faire de la France un champ de ruine, sans racine, sans histoire.

    Il est donc urgent de stopper cette mascarade autour du macronisme, nouvelle version de la stratégie laïcardo-mondialiste et de rassembler toutes les forces de la droite nationale.

    MACRON ATTENTION DANGER !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Udo Ulfkotte avait annoncé l’effondrement prochain de l’euro et la spoliation des épargnants, conduisant à la guerre civile

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    Udo Ulfkotte, journaliste allemand décédé le 13 janvier 2017, avait prédit quelques prochaines catastrophes : 

    « Un jour ou l’autre la situation va exploser ici. Il suffit d’une étincelle. Quand l’euro, cette monnaie qui fait penser à l’argent du Monopoly, va s’effondrer et dévorer les économies des épargnants, tout va partir dans tous les sens ici. Je conseille aux musulmans de faire leur valise très rapidement et de quitter le pays pour toujours quand cela va arriver… »

    « (…) le détonateur principal sera l’effondrement de l’euro, quand les Allemands vont devoir payer avec leurs épargnes les dettes incroyables d’autres Etats membres. Arrivé à ce stade on n’aura plus d’argent pour les retraités et pour les masses de musulmans qui vivent de l’aide sociale. «  

    http://www.medias-presse.info/udo-ulfkotte-avait-annonce-leffondrement-prochain-de-leuro-et-la-spoliation-des-epargnants-conduisant-a-la-guerre-civile/67935/

  • Donald et « le Bon Dieu » ...

    Ne sont pas - encore - prises en compte ici les déclarations révolutionnaires de Donald Trump, le weekend dernier, sur le Brexit, la politique catastrophique d'Angela Merkel en matière de migrants, de surcroit les responsabilités économiques de l'Allemagne dans l'échec prévisible de l'Union Européenne, sur l'OTAN, obsolète et trop coûteux ... Etc.  

    Avez-vous écouté la première Conférence de presse du « président élu » ? Si oui, vous l'avez entendu, si non, on vous le dit ici : au cours de cette longue mais jamais ennuyeuse prestation, celui qui n'est pas encore Président des Etats-Unis a évoqué deux fois Dieu. Et, lors de son installation officielle à la Maison Blanche, le 2O janvier prochain (date de la prise de fonction effective du Président des USA depuis 1937) il lancera son premier - et surement pas dernier - « God bless America » officiel, « Que Dieu bénisse l'Amérique... ». Rituel immuable...

    En 2009, lorsque Barack Obama fut élu, il appela également la bénédiction de Dieu sur lui-même et sur l'Amérique. Il se trouva que, à Moscou, au même moment (le premier février 2009 pour être précis, soit douze jours plus tard), le nouveau Patriarche Kyrill était intronisé. Et, pour l'occasion, Poutine et Medvedev côte à côte, avec leurs épouses et l'ensemble du gouvernement, se signèrent respectueusement, et prièrent eux aussi, à l'unisson de l'assemblée.

    A l'époque, nous n'avions pas manqué de relever ces deux faits, et d'opposer l'orgueilleuse nouvelle religion républicaine de notre Système - avec son laïcisme agressif déguisé en laïcité, qui interdit de parler de Dieu, se prenant lui-même pour Dieu - à ce qui se fait partout, dans le monde. Notre quotidien n'avait que deux ans (il fut fondé en 2007, le 28 février), il en aura dix dans un peu plus d'un mois. On pourra lire la courte note que nous avions consacrée à l'évènement : y-a-t-il quelque chose à changer ? A ajouter ? 

    Note à lire dans Lafautearousseau ...

    Il y a ceux qui se reconnaissent une autorité supérieure, et il y a l'orgueilleuse « République française » ...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Journal du Mardi 17 Janvier 2017 - Société / Bilan de l’IVG à 5 jours de la Marche pour la vie

  • D’une allégeance l’autre

    Hier, la veille de la présentation ce mardi par le Premier ministre britannique Theresa May de sa feuille de route pour quitter l’UE, Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, présentait à Paris ses vœux à la presse. Une occasion de répondre aux propos (souhaits ?) de Donald Trump sur l’avenir de l’Europe de Bruxelles (voir notre  article publié hier), M. Moscovici anticipant des relations « certainement rock and roll » avec le nouveau président des Etats-Unis. « Je ne crois pas », a-t-il dit,  «que des commentaires qui en quelque sorte valorisent la division de l’Union, y compris en prévoyant de futurs départs, soient le meilleur départ dans les relations euro-atlantiques (avec l’administration Trump) ». L’ex-ministre français de l’Economie et des Finances a cependant essayé de faire bonne figure en affirmant ne pas être  « inquiet » sur la solidité  de l’échafaudage bruxellois : « je crois que cette idée qu’il va y avoir une contagion du Brexit est un fantasme, un mauvais fantasme », « le Brexit est regrettable (…) il est problématique et on attendrait de nos amis américains qu’ils ne s’en réjouissent pas ».

    Les patriotes, les souverainistes eux ne pleureront pas le départ du militant antinational et socialiste allemand Martin Schulz de la présidence du Parlement européen. Sur boulevard voltaire, Gabriel Robin souligne justement que  «dans un entretien d’adieu, Martin Schulz ne cache pas sa volonté d’étouffer les nations, voire de les nier. Il y déclare, notamment (…) que le Parlement et la Commission (européenne) devraient s’allier plus étroitement pour faire triompher une vision supranationale, c’est-à-dire une techno-administration post-démocratique mettant en échec les exécutifs élus des États membres. Il est tout de même sidérant de constater qu’un homme puisse à ce point mépriser les peuples souverains. S’il était tout à fait libre d’imposer ses volontés, Martin Schulz interdirait, probablement, les référendums et les partis  populistes  en Europe. »

    Populistes qui  participeront aujourd’hui, comme leurs autres collègues députés, à l’élection du successeur de M. Schulz. Au terme d’une règle non écrite, droite et gauche se partageaient jusqu’alors  tacitement  les présidences mais cette fois, les ententes entre blocs politiques européistes n’ont pas été possibles et six candidats sont en lice.  Ce qui pourrait rendre indispensable le recours aux quatre tours de scrutin  qui avaient été nécessaires en 1982, pour la toute première élection à la présidence du PE, du socialiste  danois Pieter Dankert.

    Le Groupe des Verts/Alliance libre européenne (ALE) présente ainsi  Jean Lambert ; le Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL), Eleonora Forenza; le groupe Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen (S&D) , Gianni Pitella ;  le groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE),  Guy Verhofstadt;  le Parti populaire européen (PPE),  Antonio Tajani;  le groupe des Conservateurs et réformistes européens (ECR),  Helga Stevens;  le groupe Europe des Nations et des Libertés (ENL) coprésidé par Marine Le Pen, le député roumain  et ingénieur  Laurențiu Rebega qui a rejoint ENL en juillet 2015.

    Le blogue les yeux  du monde rappelle que  Martin Schulz,  «conscient de la forte montée des courants eurosceptiques dans les institutions européennes aux élections de 2014, a été l’artisan de la coalition entre la droite et la gauche européennes visant à faire barrage aux partis populistes et conservateurs. Suite à un accord signé entre le PPE et le S&D, Martin Schulz est reconduit à la Présidence du Parlement européen, laissant Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission européenne. Le PPE semble aujourd’hui accepter difficilement le départ de Schulz, élu en 2014 contre un engagement des S&D à soutenir un candidat PPE pour les élections de janvier 2017. Manfred Weber, Président du groupe PPE appelle Schulz à respecter l’accord sur lequel il s’était engagé. Réponse de la gauche, en la personne de Gianni Pitella, Président du groupe S&D au Parlement :  Nous n’accepterons jamais un monopole du PPE, une des trois présidences doit revenir à la famille socialiste . Avec Juncker à la tête de la Commission et Donald Tusk à la tête du Conseil européen, la victoire d’un candidat PPE à la tête du perchoir marquerait un contrôle total de la droite sur les institutions européennes.»

    En l’espèce affirme Bruno Gollnisch, au-delà cette petite tambouille peu appétissante, derrière les  apparences , c’est bien le monopole des pro-bruxellois, de gauche ou de droite, qui est remis en cause par l’émergence des formations nationales ces dernières années. Il est d’ailleurs très éclairant que les représentants de l’oligarchie, politique, économique, médiatique qui œuvrent pour une poursuite de l’intégration-soumission à Bruxelles, militent pareillement pour notre inféodation à d’autres structures supranationales contraignantes. Tout se tient.

    François Hollande, à quelques heures de l’ouverture du très mondialiste Forum économique de Davos, a ainsi lui aussi fait entendre la petite musique progressiste, antisouverainiste habituelle. Le prétexte en a été sa remise de la légion d’honneur à Jane Hartley,  ambassadrice américaine (sur le départ), une non francophone nommée  à ce poste par Barack Obama  en 2014 pour la remercier  notamment de ses très importantes contributions  financières au Parti démocrate.  M. Hollande a ainsi tenu à répliquer hier à Donald Trump: « Je vous l’affirme ici, l’Europe sera toujours prête à poursuivre la coopération transatlantique (…). Elle n’a pas besoin de conseils extérieurs pour lui dire ce qu’elle à a faire ». D’une allégeance l’autre, le plus impopulaire des présidents de la Vème république a également confirmé , comme François Fillon et Emmanuel Macron, son souhait de rester sous la tutelle d’une Alliance atlantique, remise aujourd’hui en question  par  le président élu américain. «(L’OTAN) ne sera obsolète que lorsque les menaces le seront devenues elles aussi » a psalmodié M. Hollande.  Menaces que le bras armé du Nouvel ordre mondial a puissamment contribué à renforcer et à propager. Une manière  aussi de dire que le retour à une France libre et indépendante  sera toujours reporté sine die avec un Président issu du Système.  

    https://gollnisch.com/2017/01/17/dune-allegeance-lautre/

  • Saint-Denis : derniers Français avant liquidation

    8780-20170118.jpgLe reportage d’« Enquête exclusive » de Bernard de la Villardière diffusé dimanche soir sur M6 « Les derniers Français de Saint-Denis », est un instantané d’horreur de ce que nos politiques ont laissé s’installer à force de laxisme, de sympathie idéologique et de clientélisme religieux. 

    Saint-Denis dans le 93 où se trouve la basilique qui abrite les tombeaux des rois de France, est la ville qui compte le plus d’immigrés par habitants. Plus de 130 nationalités différentes. Entre terrorisme (c’est à Saint-Denis que les tueurs du Bataclan ont trouvé refuge) supermarché de la drogue et salafisation des quartiers, les derniers Français vivent dans un territoire occupé.

    Des librairies coraniques, des boucheries et des restaurants halal, des dizaines de boutiques islamistes vendant burqua, voile intégral, niqab (le port du niqab est interdit dans l’espace public en France mais sa vente est autorisée), des instituts de beauté avec des salles spécialisées pour les femmes voilées et services conformes aux lois de l’islam : « On ne fait pas l’épilation des sourcils, madame », précise « l’esthéticienne » voilée à la journaliste de M6. C’est « haram » (péché) et « interdit par La Mecque » auprès de laquelle elle s’est renseignée… La majorité des autres commerces ont fermé, remplacés par les coiffeurs afro et les esthéticiennes charia-compatibles. C’est dans ce Molenbeek français, que le « cerveau » du massacre de masse du 13 novembre Abdelhamid Abaaoud, a pu se cacher plusieurs jours.

    L’adjoint au maire communiste, Hakim, « fervent musulman », est « engagé au quotidien pour défendre sa communauté et sa ville cosmopolite dont il est très fier ». « C’est un plus, on apprend beaucoup et c’est festif », clame-t-il au milieu des youyous assourdissants des femmes voilées du dernier mariage qu’il vient de célébrer. Festif, comme peuvent en témoigner les médecins et les infirmières de l’hôpital de Saint-Denis qui n’arrivent pas à faire face ni aux nombreuses victimes des agressions et des règlements de compte de la ville la plus criminogène de France, ni aux revendications communautaristes chaque jour grandissantes : une femme voilée enceinte exige que le médecin qui pratique son échographie soit une femme. La préfecture refuse de donner les chiffres de la délinquance à Saint-Denis. Selon l’hôpital : sept à dix victimes d’agression et de règlement de compte par jour.

    Les derniers Français, minorité invisible au sein de la cité historique, se retrouvent au fond d’une cour d’immeuble, dans un petit bar à vin, dernier bastion de la résistance, pour pouvoir consommer de l’alcool et de la charcuterie entre eux le dimanche. Ils sont contraints de se cacher pour éviter la « police métissée » qui les harcèle.

    Saint-Denis est l’une des dernières villes de France de plus de 100 000 habitants encore dirigée par le Parti communiste. En 2016, Didier Paillard, maire PCF de 2004 à 2016, a laissé sa place à Laurent Russier, communiste. Ces maires pratiquent une politique ouvertement clientéliste à l’égard de la communauté musulmane. Dernier cadeau : une mosquée géante de 7 millions d’euros prochainement édifiée, financée pour 800 000 euros par l’Arabie saoudite.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 18 janvier 2017

    http://fr.novopress.info/202815/saint-denis-derniers-francais-avant-liquidation/

  • Réflexions sur le terrorisme, face hideuse de la mondialisation

    Partons de l'idée qu'un chahid, un fou nihiliste, un illuminé ou un zélote abruptement radicalisé, appelez-le comme vous voudrez, « aime plus la mort que nous autres n'aimons ta vie » ! Parce que combattre le terrorisme c'est d'abord comprendre le phénomène sous tous ses aspects. Dire qui est qui et qui tire les ficelles, grosses, visibles ou invisibles. Lutter contre le mal c'est commencer par savoir le nommer. En désigner et en décrire les rouages et les organes, en identifier les tenants et les aboutissants. L'affaire est complexe et nous en sommes, avec nos faibles forces, réduits à tracer au sein de jungles inextricables, quelques sentes d'abatis, des layons, qui nous permettront peut-être de faire pénétrer un peu de clarté sous la voûte obscure de la selve.

    En vérité - parce que la vérité objective existe, ce que nient les nouveaux épistémologues, ceux qui prétendent que la réalité n'est que le regard, subjectif par définition, que nous portons sur les choses, une manière comme une autre d'abolir le mensonge d'ériger les falsifications médiatiques en science de l’information - les choses ne sont pas si complexes, surtout pour ceux qui, hasard ou curiosité exploratoire, ont ouvert le grand livre de l'Histoire. Livre où s'inscrivent en toutes lettres, narrées au passé, nos épreuves présentes. Tout y est dit, a été dit ou presque. L'homme certes évolue, mais lentement, à nous de repérer les constantes qui délimitent notre champ d'enquête. Ajoutons que sous la surface des mœurs modernes gisent encore tous les archaïsmes des temps anciens. Distinguons les formes actuelles, contingentes, des invariants qui nous habitent et nous charpentent. Il ne s'agit sans doute pas à proprement parler d'instincts, plutôt de superstructures comportementales qui ressurgissent selon les circonstances, situation. Ces résurgences qui nous surprennent le plus souvent ne sont pas en fait aussi inattendues ni profondément enfouies que l'on aurait tort de le croire.

    La destruction pour seul horizon

    Les familles des sacrifiés, ces fous de Dieu, se montrent volontiers, devant les micros et les caméras, incrédules ne voulant pas croire que leur fils, frère ou cousin puisse être le tueur froid qui vient de commettre un carnage... dans le théâtre du Bataclan, sur la Promenade des Anglais à Nice, ou à Berlin au pied de l'église du Souvenir ou plus loin à Orlando le 12 juin 2016, avec ses 49 morts dans un club gay, répétition du dernier carnage en date à Istamboul et ses 39 victimes de la Saint-Sylvestre. Des jeunes gens qui hier avaient pour la plupart épousé les vices de la société consumériste - drogue, alcool, vagabondage sexuel, délits en tous genres, parfois indicateurs des services de police tel Merah - se transforment du jour au lendemain en martyrs d'une croisade à rebours contre l'Occident mécréant. Y a-t-il ici contradiction ? Non, pas vraiment. Pas plus qu'il n'y en avait chez les terroristes de la Narodnaïa Volia - la Volonté du peuple de jeunes bourgeois acoquinés à d'authentiques apaches, qui, pour embrasser la cause des déshérités jetaient des bombes meurtrières sur les fonctionnaires de l'autocratie tsariste.. et s'enorgueillirent en 1881 de l'assassinat d'Alexandre II, le 13 mars du calendrier julien.

    Lequel empereur venait tout juste, par un oukase du 19 février, d'abolir le servage en octroyant aux paysans et à leur communes - mir - la moitié des terres possédés jusque-là par les hobereaux et autres barines. Observons en passant que l'histoire nous apprend que les tyrans que l'on abat au nom de la Liberté ne sont jamais aussi cruels que ceux qui leur succèdent. Les Narodniki s'inspiraient dans leurs actions, et avant Lénine, du Catéchisme révolutionnaire de Serge Netchaïev que Dostoïevski fit passer à la postérité par le biais de son roman Les démons.. Catéchisme dans lequel on peut lire qu'un enragé ne prônant que le terrorisme « ne connaît qu'une science, celle de la destruction »(1). Remplacez science par loi chariatique dévoyée à la mode wahhabite et vous aurez une copié/collé de l'une des idées motrices de nos modernes djihadistes.

    Nous ne reviendrons pas sur l'idée que la prédication surnuméraire d'Abdelwahhab (1703/1792) - parce qu'elle se surajoute aux quatre grandes Écoles jurisprudentielles de l'Islam postérieurement auxquelles fut close au XIe siècle l'exégèse coranique, l'ijtihad - s'est exorbitée de la foi pour n'être plus qu'une idéologie mortifère(2) Que cette idéologie et la rage normalisatrice et destructrice qui l'accompagne, sont sur le fond l'exact équivalent de cet autre messianisme armé - en principe athée - que fut le bolchévisme. L'islamisme radical est un lit de Procuste tout aussi meurtrier que l'est toujours - au moins potentiellement - la vulgate marxiste lénino-trotskiste et avant elle, les Grands égalisateurs devant l'Éternel que furent les Conventionnels et les Thermidoriens. Que si donc une comparaison s'impose, ne serait-ce qu'au regard de leur prosélytisme révolutionnaire et de leur esprit de conquête à échelle planétaire, ce sera du côté des Jacobins et des Communistes qui se, firent de féroces épurateurs en 1944, qu'il faudra rechercher le code-source, l'archétype du terrorisme moderne. À savoir la volonté de rédimer l'homme, avec pour corollaire une soif illimitée de destruction de tout, humains et monuments, ce qui pourraient porter la trace d'un état antérieur devant être aboli sans retour et de vive force. En Russie, à partir de 1918 et durant la Terreur rouge et comme à Phnom Penh en 1975, la callosité des mains sauvait ou signait l'arrêt de mort. Quant à l'arasement du passé, la cabale lourianique [Issac Louria 1534/1572] ne dit pas autre chose qui prêche la destruction des kellipot, ces urnes maudites enfermant la lumière divine qu'il convient de libérer après les avoir brisées. Or les kellipot ne sont rien d'autre que la gangue de l'histoire et les hommes qui la composent. Soit tout ceux qui interdisent, qui bloquent - tant qu'ils n'ont pas été anéantis ou recadrés - la grande restauration, tikkoun... Cela suppose donc la rédemption des nations par le fer, le feu, la disparition de la propriété privée, la collectivisation des terres, ou plus progressivement, de manière moins douloureuse mais tout autant efficace, la reconfiguration progressiste de nos société par le fisc, l'effacement des frontières, l'accueil volontariste de migrants invasifs, par la négation de la relation de cause à effet, par la théorie du genre... qui, elle non plus, n'existe pas ! Au-delà, par la diffusion à coup de pétrodollars d'une prédication molochienne salafo-wahhabite prônant l'extermination des apostats à commencer par les musulmans non fanatiques - et la conversion (ou la mort) des mécréants par la Terreur. Or quel que soit le loup, les brebis seront bien gardées et se serreront sous la houlette des bons pasteurs qui les conduisent aux abattoirs.

    Fanatisme et déséquilibre mental du métis culturel

    Chacun sait que l'entrée dans la vie s'accompagne d'une ivresse qui, sous sa forme la plus bénigne, se nomme romantisme. Les jeunes gens normaux ont soif d'aventures; d'épouser un idéal qui les grandisse. La rébellion contre les malfaçons du monde peut en être une et pour qui s'est fourvoyé un instant sur les sites de l'islam radical, nous savons combien les appels à la guerre sainte peuvent s'avérer envoûtants, en un mot : convaincants. Il y a une indéniable magie dans ces appels du large, dans ces psalmodies qui font, n'en doutons pas, vibrer certaines cordes ataviques enfouies dans les tréfonds de nos déracinés purs produits de la société ouverte, plurielle, métisse à l'identité incertaine et au déséquilibre prononcé… ersatz de musulmans mais le plus souvent vraies cailleras. Nous ne parlerons pas ici de leurs chefs dont la formation intellectuelle est parfois supérieure comme le montre le récent exemple de ce médecin radicalisé, interne à l'hôpital de la Timone à Marseille. Croyons cependant aux gènes dominants, à la mémoire des corps chargés des empreintes laissées par les aïeux. Gustave Le Bon, ce grand penseur aujourd'hui méconnu, se montrait convaincu que nos ancêtres pesaient plus lourd dans nos vies que tous les vivants réunis. Cela sous l'influence de ces « caractères invariables, legs des ancêtres, constituant l'âme collective d'un peuple ». Autant dire que chacun, d'Orient ou d'Occident, porte en lui, plus ou moins aigu, plus ou moins sauvage suivant son bagage héréditaire, le goût de la violence ou la propension à l'exaltation ou à la faim du sacrifice au service d'une cause transcendante. Appétence différente de l'un à l'autre et plus ou moins marquée selon les moments de sa vie. Qu'elle soit as justice sociale - en tout état de cause ce qui prétend l'incarner - ou de soumission à la loi divine telle que présentée par la dogmatique nihiliste du wahhabisme. En ce domaine peu importe le contenu, seule compte la mystique qui en forme la substance. Le résultat est là, non exhaustif mais terrible en soi... Prenons le cas de la Tunisie vivier et pépinière de djihadistes sur les six dizaines de milliers de combattants étrangers venus en Syrie affronter l'hydre de la mécréance, l'on n'en compte pas moins de cinq mille (sur onze millions de Tunisiens) auxquels l'on doit en 2015 quelques sinistres faits d'armes ! Musée du Bardo (18 mars, 22 morts), Sousse (26 juin, 39 morts), Tunis (24 novembre, 13 morts), en 2016 Ben Gerdane (7 mars, 49 morts) de Nice (14 juillet, 86 morts) et de Berlin (19 décembre, 13 morts). Des Égarés qui somme toute ne sont pas différents, sauf dans la perception qu'en ont les adeptes d'une lecture mythifiée de l'histoire, des 35 000 volontaires des Brigades internationales qui, entre 1936 et 1938, ont durant la guerre civile espagnol, participé à la lutte centre le fascisme. Le Bien centre le Mal et ceci en fonction du camp où l'on se trouve puisque désormais les guerres sont essentiellement idéologiques et même eschatologiques... et non plus directement d'intérêts matériels, dynastiques, territoriaux, commerciaux !

    Leçons d’histoire : balayer devant sa porte

    Des tueurs rouges, baptisés Républicains, dont les méthodes ne seraient certainement pas désavouées pas nos takfiristes contemporains. Car mis à part les islamistes les plus durs (ceux de l'ÉI que nul n'encense ouvertement), les démocraties occidentales considèrent que les terroristes modérés, en guerre contre le régime laïc de Damas - autrement appelés "rebelles" parce que le mots de résistants n'est hélas pas ici utilisable - sont tout aussi admirables et fréquentables que les marxistes révolutionnaires qui n'eurent de cesse de massacrer en Espagne le clergé catholique... À l'instar en Syrie de nos brigadistes sunnites radicaux avec les minorités hétérodoxes, alaouite, chrétiennes, yézidie, druze, Ismaélienne, et caetera. Ce parallèle - qui pourtant s'impose fera hurler les bien-pensants voulant ignorer que la barbarie s'invite dès que la morale naturelle ainsi que les lois et coutumes de guerre sont mises de côté. Ce que fit Washington lorsqu'il refusa à l'automne 2001 le statut de prisonniers de guerre aux Talibans vaincus déclarés prisonniers du champ de bataille... Comme Eisenhower l'avait déjà fait en 1945 pour les prisonniers allemands(3) Si le terrorisme vient aujourd'hui frapper à nos portes, admettons qu'en la matière nous nous sommes montrés d'excellents professeurs. S'il est coutumier que l'élève dépasse le maître, il serait cependant bon que la dive démocratie balayât un peu devant sa porte.

    Bref, que les takifiristes nihilistes et suicidaires soient la plupart du temps de la graine de mauvais garçons, rien n'est plus sûr. Nous assistons avec une naïve stupeur à la conversion mystique d'une violence sui generis, laquelle se coule dans la matrice théologique que leur imposent les oulémas wahhabites et leurs épigones des Frères musulmans. Les terroristes du social-démocrate Lénine, avant 1917, furent bien entendu et avant tout des scellerais pensons à la fascination morbide des progressistes pour le crime et les criminels - qui saisirent la formidable occasion d'exercer leur férocité, de donner libre cours à leur haine de la société et des hommes, cela sous couvert un idéal d'apparence grandiose. Oui nous sommes en guerre et cette guerre aujourd'hui larvée ne pourra que se développer, insidieusement, prenant des formes inédites et sournoises telles ses attaques de passants frappés au hasard dans la rue « pour le fun ». Une mode arrivée d'Amérique - mais dont l'un des précurseurs fut le pédomane philomarxiste André Gide, théoricien de l'acte gratuit et du meurtre par désœuvrement dans son roman fameux Les Caves du Vatican. Cela pour dire que la guerre qui nous est et qui nous sera livrée, nous en avons déjà exploré et décrit toutes les tribulations. Hélas, nous sommes appelés à payer maintenant le prix de nos inconséquences, de notre permissivité et de notre déshérence spirituelle. Et parce que haine et destruction sont contagieuses, nul ne sait où s'arrêtera l'incendie. Maintenant, afin de ne pas prolonger indûment ce soliloque, il serait urgent de savoir qui instrumente réellement ces fiancés de la mort ? Qui sème la dévastation au nom d'une quête de salut poursuivie à rebours ? En croyant suivre la Voie droite la Charia - loi divine, mais en se fourvoyant sans le comprendre sur les sombres et tortueux chemins de la Rédemption par le péché négatrice de la Loi... Sont-ce uniquement les djihadistes adossés à nos modernistes et prébendiers sociaux-libéraux ? Tous les naïfs et madrés qui escomptent qu'après le chaos ils verront l'aurore d'un nouvel Eden(4) ?

    Théorie du complot et théologie de la conscience

    Pour aller au cœur de cible posons tout de suite avec le Corriere délla Sera une seconde question qui éclaire la première. lors du « massacre de Berlin, pourquoi le terroriste a-t-il laissé ses papiers ? ». La police et les services antiterroristes en fouillant le camion ne découvrent pas immédiatement sous le siège du chauffeur la demande d'asile rejetée en juin 2016 que le Tunisien Anis Arnri a oubliée. Raison pour laquelle un Pakistanais de 23 ans est appréhendé puis relâché avec de plates excuses. Entre-temps, presque par hasard, un enquêteur découvre les papiers du terroriste dont on connaît le parcours européen exemplaire depuis son entrée par l'île de Lampedusa, son incarcération pendant quatre ans en Italie pour un incendie criminel et ses vagabondages couverts par l'immunité de l'hyper laxisme bruxellois. Il est intercepté fortuitement à Milan, en pleine nuit, et abattu par une patrouille dans le voisinage de la gare de Sesto San Giovanni à quelques encablures de l'endroit d'où était parti le camion polonais utilisé pour le massacre [ilmanifesto.info27déc16]. Or ça, si vous n'êtes pas tenant de la théorie du complot, vous devez l'être assurément devenu de la théorie de la coïncidence.

    Rappelons que les documents miraculeux deviennent sur les scènes de crime une sorte de routine : le passeport volage de Satam Al-Suqami qui, dans l'effondrement à la vitesse de la chute libre des Tours jumelles, réchappe aux poutrelles d'acier en fusion, pour venir se déposer sagement au pied d'un passant (celui d'Aziz Al-Omari - autre membre du commando pirate de New York - sera retrouvé dans un bagage ayant manqué la correspondance pour le vol détourné). Ou encore la carte d'identité de l'un des frères Kouachi, Saïd, retrouvée dans la voiture volée et abandonnée Porte de la Chapelle après le crime de la rue Nicolas Appert. Idem, à nouveau en France, après l'attentat du 14 juillet à Nice, un permis de séjour au nom du Tunisien Lahouaiej Bouhlel, connu des services de police pour des faits de violence et d'usage d'armes, est retrouvé dans le camion ayant servi au carnage de la Promenade des Anglais. Aucun de ces terroristes ne parlera ni ne passera en jugement, tous seront très vite liquidés.

    Alors qui se cache derrière les terroristes ? En première ligne des individus qui, comme le patron de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, nous assènent que « nos valeurs, notre façon de vivre ensemble en liberté et notre ouverture sont nos meilleurs moyens de lutter contre le terrorisme ». Un homme qui préconise mezzo voce d'ouvrir en grand les frontières de l'Union afin que cesse le terrorisme islamiste. Ce pourquoi M. Junker, en lutte contre la « rhétorique de l'exclusion », prône de barrer la route aux dangereux populismes… parce qu'il est vital que « l'Europe continue à offrir un abri aux personnes fuyant les zones de guerre ». La Tunisie n'est pas une zone de guerre et pourtant…

    Le terrorisme, face hideuse de la mondialisation

    En mai 2014, Mehdi Nemmouche, binational franco-algérien, après avoir combattu une année en Syrie dans les rangs de l'État islamique, ouvrait le feu sur le Musée juif de Bruxelles. Le 13 novembre 2015, le Bataclan et le Stade de France étaient attaqués par dix islamistes dont sept revenaient de Syrie, deux autres d'Irak. À Bruxelles, en mars 2016, cinq djihadistes "européens" attaquent l'aéroport de la capitale de l'Union européenne. Tous avaient fait leurs classes en Syrie. Tous en effet fuyaient une zone de guerre... mais pour mieux allumer l'incendie en Europe. Les trois derniers attentats en Allemagne ont également été perpétrés par des escrocs à la demande d'accueil. À Wurtz-bourg, l'assaillant du train était un faux réfugié afghan de 17 ans. Pareil à Ansbach où un Syrien fait sauter sa ceinture d'explosifs dans un festival de musique après avoir demandé l'asile en Bulgarie, en Autriche et en Allemagne...

    Stupidité et/ou complicité de la part des dirigeants européens ? Une stratégie de contrôle des populations autochtones par la peur et le dévoiement de l'attention publique ? Au demeurant les véritables marionnettistes ne sont-ils pas ceux qui ont entrepris de redessiner la carte du Proche-Orient, quel qu'en soit le prix ? Ceux qui se sont engagés dans la voie d'une politique volontariste, à marche forcée, en faveur du brassage et du métissage des populations européennes dans le but de détruire à jamais le spectre d'identités nationales fondées sur une homogénéité ethnique, confessionnelle et historique ?

    Ceux-là sont les vrais donneurs d'ordre et pas seulement ceux qui payent, qui financent les voyages périlleux et les passeurs des faux réfugiés et vrais migrants à hauteur de dix mille euros par tête de pipe. Un nom vient immédiatement à l'esprit George Soros et ses richissimes Fondations. Mais ce serait oublier qu'il n'est que le prête-nom d'intérêts autrement plus puissants. Ceux de groupes qui se font les promoteurs d'idéologies véhiculant un messianisme révolutionnaire et dont les centres sont à Riyad pour le wahhabisme (lequel se diffuse grâce à un océan de pétrodollars et tend à s'imposer comme la nouvelle orthodoxie de l'islam), Londres et New York, Zurich et Francfort pour le mondialisme transgenre prêchant l'hédonisme consumériste hors-sol dans la fusion des races, des sexes, des cultures et l'amnésie générale. Un monde sans histoire, sans passé et sans avenir autre que celui de la termitière à échelle planétaire.

    La guerre sempiternelle

    Finalement que penser a posteriori de nos brillants causeurs qui, voici vingt ans, annonçaient l'échec de l'islam politique et la marginalisation du terrorisme condamné à devenir un épiphénomène ? Surtout sachant que le mal ne sera pas éradiqué par la reconquête des bastions de l'ÉI au Levant même si les rebellions armées déposent les armes et concluent un armistice durable avec l'État syrien ! L'idéologie virale wahhabite à n'en pas douter perdurera au Sahel, dans la Corne de l'Afrique, dans le Golfe de Guinée ou dans les grands réservoirs islamistes d'Asie. La signature le 29 décembre d'un accord de cessez-le-feu en Syrie sous le parrainage de la Russie et de la Turquie et validé par le Conseil de Sécurité unanime, ne règle rien sur le fond. Cela parce qu'il s'agit plus largement d'une guerre véritablement eschatologique du Bien contre le Mal faisant écho à la Guerre sans limites que l'Amérique lançait en défi aux Nations au lendemain du 11 Septembre. Autrement dit, la Croisade (le mot fut vite abandonné) que GW Bush annonçait le 16 septembre 2001(5).

    En retour les sites de Daech incitent et avec une éloquence certaine à la migration vers une Union européenne pour s'y livrer au djihad contre les "Croisés ». L'Europe, cet espace géographique sans visage qui fait tomber ses frontières pour mieux inviter sur son sol toute la misère du monde et l'écume corrosive du sous-développement, au prétexte d'accueillir les réfugiés des guerres qu'elle a elle-même allumées au service de l'Otan. Ce que confirmait encore, une fois de plus il y a quelques jours, ce 27 décembre à Ankara, l'ex-grand ami de Washington, le président Erdogan en déclarant « Ils [les États-Unis] apportent leur soutien aux groupes terroristes, y compris l'EI… Nous avons des preuves confirmées, avec des photos, des photos et des vidéos ». Inutile d'épiloguer.
    Or si Daech, scission/émanation d'Al-Qaïda, se mêle à la masse des migrants, c'est avec l'idée bien arrêtée de faire de l'Europe démographiquement agonisante, la Maison de la guerre, le Dar alharb. Il va de soi, qu'en accord avec le précepte maoïste, les égorgeurs se meuvent comme des poissons dans l'eau au sein des foules affluant vers un sous-continent atteint de sida mental, c'est-à-dire dont les défenses immunitaires, spirituelles et intellectuelles, se sont effondrées. L'Union n'étant qu'un conglomérat de peuples perclus de mauvaises bonnes intentions, de culpabilité pour tous les crimes réels ou imaginaires qu'ils auraient commis dans un proche ou lointain passé... croisades, traite négrière, colonisation, décolonisation et tutti quanti ! Autant dire que la guerre civile larvée en Europe est appelée à durer si une paix syrienne ne parvient pas à éteindre durablement l'incendie, le Qatar comme la Turquie s'étant ralliés à Moscou devraient cesser de l'alimenter. Reste toutefois l'Arabie et d'autres États voyous, du Golfe entre autres, mais pas seulement, pour armer les armées djihadistes avec des matériels achetés aux grands marchands d'armes, étatiques ou non. Une guerre intestine plus ou moins larvée, épisodique, mais inéluctablement destinée à s'étendre pour déboucher peut-être - à moyenne échéance, sur une guerre civile européenne ouverte. L'hypothèse, aussi désagréable soit-elle, ne peut cependant pas être totalement exclue…

    Le cancer terroriste

    Retenons de ce qui précède que le cancer chirurgicalement excisé a déjà métastasé au sein du milliard et demi d'hommes qui composent l’Oumma islamique, la « Communauté des croyants ». L'incendie n'est par conséquent pas près de s'éteindre puisque ceux qui prétendent l'éteindre sont également ceux qui l'ont allumé... Al Qaïda, la Base, officiellement fondée en 1987, est née en réalité au Pakistan à l'initiative de la CIA dès 1977, soit deux ans avant l'entrée des troupes soviétiques sur le sol afghan. Elle servira dé prétexte et de repoussoir sur plusieurs fronts de guerre. Ainsi en Bosnie, en avril 1992, puis en Yougoslavie en 1999 dans la guerre du Kossovo. En mars 2011, l'Otan ouvre les hostilités en Libye par le truchement de chefs d'Al-Qaïda tel Abdel-hakim Belhadj qui, après la chute de la Jamahiriya, ira porter la dévastation et la mort en Syrie(6).

    Des faits accablants pour les Euratlantistes, mais bien connus dé tous les observateurs avertis, et que viennent, une fois de plus, faire ressortir l'affaire des courriels de Madame Clinton divulgués par Wikileaks... des révélations si gênantes que la Maison-Blanche a tenté d'en minimiser l'impact en accusant les Services de guerre électronique russes d'en avoir été les initiateurs. Cela dans le but de peser dans la balance des élections présidentielles américaines au détriment du camp Démocrate. Une façon peu élégante de chercher à délégitimer (ou de jeter une ombre de suspicion), le nouveau président trois semaines avant sa prestation de serment, le 20 janvier 2017. Ajoutons que les signes négatifs se multiplient quant à un regain de tension Est/ Ouest, à commencer par l'expulsion des Etats-Unis de trente-cinq membres du personnel diplomatique russe. Mesure vexatoire à laquelle le Kremlin beau joueur ne répondra pas. Ayons en mémoire que le prix Nobel de la paix fut attribué en 2009 au président Obama « pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationales entre les peuples ». In fine, avec l'affaire Wikileaks, nous avons là une fort intéressante illustration de ces « efforts extraordinaires en faveur de la diplomatie et de la coopération » !

    Pour ceux qui n'auraient pas tout à fait saisi, l'Administration américaine n'aura jamais cessé ces trois dernières décennies de financer, d'organiser, de superviser et d'armer des groupes islamistes pour déstabiliser et détruire les Etats nations qui ne s'alignaient pas. Cette politique du « régime change » a montré ses limites. Les échecs se succèdent et finissent par se ressembler. Même l'État hébreu qui eût dû bénéficier de l'effondrement ou de l'affaiblissement des ses voisins, se révèle aujourd'hui, à la fin du mandat présidentiel de l'Américain Obama, particulièrement affaibli nonobstant les chasseurs-bombardiers de dernière génération F35 que les États-Unis lui livrent actuellement. Guérillas islamistes au sein desquelles se formeront et se recruteront les noyaux durs de l'ÉI et de ses succursales au Maghreb islamique, dans la Péninsule arabique, la Corne de l'Afrique, au Nigeria, en Asie. En mars 2013, le New York Times évoquera à plusieurs reprises le transfert au printemps 2011 d'éléments combattants, notamment en Syrie pour y renverser le régime baasiste de Bachar el-Assad. Un rapport du Pentagone du 12 août 2012 (déclassifié le 18 mai 2015), précisera que « les pays occidentaux, les États du Golfe et la Turquie soutiennent en Syrie les forces qui tentent de contrôler les zones orientales », cela devant permettre « la possibilité d'établir un émirat salafiste en Syrie orientale » [cf ilmanifesto27déc16]. La messe est dite, Manhattan et Riyad, deux idéologies différentes, apparemment en guerre mais en apparence seulement, au final, un unique catéchisme subversif, un seul et même combat.

    Léon Camus Rivarol du 5 janvier 2017

    1) Le Catéchisme révolutionnaire dispose que le militant « au fond de lui-même, non seulement en paroles mais en pratique, a rompu tout lien avec l'ordre public et avec le monde civilisé, avec toute loi, toute convention et condition acceptée, ainsi qu'avec toute moralité. En ce qui concerne ce monde civilisé, il en est un ennemi implacable, et s'il continue à y vivre, ce n'est qu’afin de le détruire plus complètement » Règle n°2. Il « ne connaît qu'une science - celle de la destruction... » Règle n°3. « Il méprise l'opinion publique. Il méprise et hait dans tous ses motifs et toutes ses manifestations la moralité sociale actuelle. À ses yeux il n'y a de moral que ce qui contribue au triomphe de la Révolution ; tout ce qui l'empêche est immoral » Règle n° 4. « Jour et nuit, il ne doit avoir qu 'une pensée, qu'un but - la destruction la plus implacable. Travaillant froidement et sans répit à ce but, il doit être prêt à périr lui-même, et à faire périr de sa main tout ce qui empêche cet accomplissement ». Règle n°6.

    2) Voir Jean-Michel. Vernochet, Les Égarés - Le wahhabisme est-il un contre-islam ? Sigest 2013. Notons qu'en Tunisie dont il est beaucoup question ces temps-ci - dans les années quatre-vingts, la diffusion de l'islamisme radical s'est faite par le haut, dans les Universités, avec la conversion des militants trotskistes. Lesquels sont passés sans difficulté d'un messianisme révolutionnaire à un autre mieux adapté à leur culture et tout aussi porteur d'apocalypse. Un phénomène passé inaperçu de nos soi-disant islamologues parisianistes. Le djihadisme combat au premier chef ce qu'il considère comme l'apostasie, puis en second l'idolâtrie identifiée avec l'Europe croisée, mais en réalité postchrétienne. Nous sommes ainsi meurtris « non pas pour ce que nous sommes, mais pour ce que nous ne sommes plus, des chrétiens ». Peu après le 13 novembre 2015, l'ÉI s'était félicité d'avoir frappé Paris, cette capitale « qui porte la bannière de la croix en Europe ». Erreur d'appréciation, c'est un vieillard hors d'âge qui est égorgé dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray à la fin de la synaxe de Paul VI et les marché de Noël n'ont plus de Noël que le nom. « Il s’agit avant tout d'un marché dans une civilisation du Marché planétaire ». De fait les takfiristes ne s'attaquent pas à des symboles chrétiens mais à ceux de la société mercantile, ceux dévoués au culte de Mammon qui fait marchandise et commerce du reliquat de nos fêtes et traditions religieuses.

    3) Le 4 mai 1945 le commandant en chef des forces américaines en Europe, le Général Eisenhower, donnait l'ordre de traiter tous les vaincus de guerre allemands comme des « Disarmed Enemy Forces » (DEF), ce qui exonérait les vainqueurs de l'obligation d'appliquer les Conventions de Genève et conduisit l'hiver suivant à une politique délibérée d'extermination par « la faim et le froid » de plusieurs centaines de milliers de soldats, cela avec l'aval des plus hautes autorités des États-Unis. Par un même tour de passe-passe du Secrétaire à la Défense, les vaincus d'Afghanistan furent étiquetés « prisonniers du champ de bataille », soit en « illégal enemies combatant », ce qui permit notamment de recourir à un usage extensif de la toiture et autres traitements dégradants. De la base de Bagram à la prison d'Abou Graïb en Irak, l'Amérique démocratique a su administrer à l'humanité ébahie d'admirables leçons de civilisation.

    4) Suivant Sabbataï Tsevi (1626/1676), la Loi est la conséquence du péché originel. La rédemption, le retour à l'Eden primordial, la rend donc inutile et vide de sens. La faute, une fois rachetée, les actes au paravant interdits ou offensants deviennent de facto normaux. Plus avant, pour son disciple Nathan de Gaza, la loi est ce par quoi le péché se maintient en ce monde, puisqu'elle repose sur la connaissance du bien et du mal, fruit défendu goûté par Eve, source du mal. Chaque fois que nous observons la loi, que nous distinguons le bien du mal, nous répétons le geste du péché originel. Que faire ? Au paradis se dresse un aube arbre, l'arbre de Vie qui ignare les distinctions, les limitations, qui ignore la loi et sa contemplation marque l'achèvement de la rédemption, par-delà le bien et le mal. Il s'agit donc de détruire la loi. Aux yeux de Nathan, la Torah édifie un mur entre Dieu et l'humanité rachetée... « l'accomplissement de la Torah sera par conséquent sa transgression ».

    Pour retrouver la présence divine en sa plénitude, il sera nécessaire de s'aventurer là où la Torah perçue comme la Loi ultime nous interdit d'aller. Il est dès lors question de transgression et de descente dans les profondeurs de l'abîme afin d'y recueillir les étincelles de lumière divine qui s'y trouvent dispersées. Pour s'élever, nous devons donc ignorer et subvertir la loi afin de ne plus entendre dans la parole divine la menace sourde du jugement, mais la promesse d'un monde de félicité à venir [cf.lundimatin#27-13sep15]. Qui ne saurait voir dans cette vision eschatologique le fil rouge courant à travers les doctrines messianistes de libération de l'homme et de dépénalisation tous azimuts ? Un monde où celui qui dénonce le mal est coupable et celui qui commet le crime est une victime.

    5) « Le temps est maintenant venu de gagner de manière décisive la première guerre du XXI siècle. Cette croisade, cette guerre contre le terrorisme demandera du temps ». Conférence de presse du 16 septembre 2001.

    6) Ce qu'en dit le très désinformatif Wïkipédia. Belhadj a guerroyé en Afghanistan dans les années 1980. Il deviendra plus tard par la suite l'émir du Groupe islamique combattant en Libye. On le retrouvera successivement au Pakistan, en Turquie et au Soudan. En Irak, il combat aux côtés d'Abou Moussab Al-Zarqaoui, chef d'Al-Qaïda mort en juin 2006. Arrêté en Malaisie par la CIA en 2003, interrogé à Bangkok, il est livré aux moukhabarats (SR) libyens en 2004. Il restera emprisonné jusqu'en 2009 jusqu'à ce qu'il soit gracié par Saïf ai-Islam Kadhafi qui a renégocié une trêve avec le Groupe islamique combattant. Aux dires de l'ancien Premier ministre espagnol, José Maria Aznar, Belhadj aurait été impliqué dans les attentats du 11 mars 2004 à Madrid. En mai 2011, il est au premier rang de l'insurrection contre Mouammar Kadhafi. Il se rend au Qatar et prend le commandement de la Brigade du 17 février, formée et armée par la France et les Émirats arabes unis. De retour en Tripolitaine, il participe à l'Opération française Sirène de l'aube, s'empare d'importantes réserves d'armes. Le 22 août 2011 il se proclame commandant militaire de Tripoli. L'Encyclopédie en ligne se garde bien d'évoquer le moins du monde le rôle joué ensuite par Belhadj en Syrie. Cf. Jean-Michel Vemochet, Retour de flamme - Les banlieues de Damas matrice du terrorisme, Sigest 2016.

  • 8e cérémonie des Bobards d’Or 2017 – Médias de propagande vs Réinfosphère

    Source : Polemia – « Les Bobards d’Or – 2017 »

    L’année qui vient de s’écouler a été mouvementée pour l’oligarchie médiatique ! Afin de récompenser les efforts de désinformation des journalistes de propagande les plus consciencieux, la Fondation Polémia est heureuse de vous convier à la cérémonie des Bobards d’Or. La prochaine édition se tiendra le 6 février à 19h30 au Théâtre du Gymnase Marie Bell. Inscrivez-vous en ligne dès maintenant à ce rendez-vous incontournable de la réinformation !

    « Décodeurs », plateformes anti « fake news » (informations faussées) : face aux outils de propagande des médias subventionnés, la Réinfosphère vous informe sur les mensonges de ces journalistes qui trompent ! Car les médias de propagande se trompent et nous trompent sur tout : sur l’échec du oui au Brexit, sur la victoire de Clinton, sur celle de Juppé, sur l’annonce de la candidature probable d’Hollande. Seule la Réinfosphère permet aux citoyens de recevoir une information plurielle.

    Les victoires sont au rendez-vous : mobilisation des réseaux sociaux contre l’intervention du chanteur de rap Black M à Verdun ; déroute d’Ali Juppé aux primaires de la droite, suite aux révélations insistantes sur ses liens avec l’imam de Bordeaux, proche des Frères musulmans et de l’UOIF ; défaite d’Hillary Clinton aux présidentielles américaines sous les regards médusés des journalistes des plateaux télé…

    Afin de couronner au mieux les serviteurs de la bien-pensance médiatique, les Bobards d’Or ont désigné un jury de choix. Gabrielle Cluzel, Charlotte d’Ornellas, Vivien Hoch, Benjamin Dormann, Yann Vallerie, Martial Bild : de nombreux réinformateurs de talent présenteront les meilleurs professeurs de bobards de cette édition !

    Avec dix candidats en lice – dont six sélectionnés par les internautes (ouverture des votes en ligne le dimanche 22 janvier à 18h00), le public présent le 6 février désignera parmi eux le bobard d’or, le bobard d’argent et le bobard de bronze.

    Rendez-vous le 6 février à 19h30, Théâtre du Gymnase Marie Bell, 38 boulevard de Bonne Nouvelle, Paris Xe !

    Pour s’inscrire : https://www.weezevent.com/les-bobards-d-or