Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Sens commun obtient de Fillon cinq investitures aux législatives dans des circonscription de gauche Retrouvez cet article et l'info alternative sur : http://www.contre-info.com/ |

    Sens commun est une association issue des manif’ pour tous, affiliée à l’UMP puis à LR. Elle s’est fixé pour but de pousser l’UMP/LR à revenir sur la loi Taubira (alors que la majorité de ses principaux ténors n’ont pas pris part aux manifestations ou ont déclaré depuis ne pas vouloir abroger cette loi).

    Elle a soutenu François Fillon lors de la primaire de la droite et du centre dés le premier tour. Pourtant, celui-ci n’a jamais manifesté en 2013 et a toujours dit qu’il n’abrogerait pas cette loi.

    On aurait pu s’attendre à ce que sens commun soutienne au moins Jean-Frédéric Poisson à cette élection : celui-ci n’a pas manqué une manifestation, a toujours dit qu’il abrogerait le prétendu « mariage pour tous » et n’a eu de cesse de rappeler que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme.

    Les convictions oubliées, SC aura donc obtenu cinq investitures dans des circonscriptions, qui aujourd’hui sont toutes à gauche.

    Comme l’aurait dit Salvador Dali : « tant d’arrivisme pour si peu d’arrivage ».

    D’après Europe 1, les cinq candidats sont : ces cinq candidats sont :

    Anne Lorne dans la 1ère circonscription du Rhône, Sébastien Pilard (ancien président de Sens Commun) dans la 2e de Loire-Atlantique, Hayette Hamidi dans la 2e de Seine-Saint-Denis, Charles d’Anjou dans la 10e circonscription de Seine-Maritime et Maxence Henry dans la 2e circonscription du Maine-et-Loire. 
    http://www.contre-info.com/ |

  • Les Réprouvés d’Ernst Von Salomon : Grandeurs et limites de l’activisme

    Bréviaire de plusieurs générations d’aventuriers et de militants (de « gauche » comme de « droite »), « Les Réprouvés » est l’analyse la plus fine des grandeurs et des limites de l’activisme. A travers le récit d’Ernst Von Salomon, on découvre une époque troublée où les explosifs les plus violents étaient les esprits embrasés et où les hommes pouvaient encore jouer à avoir un destin. « Nous croyons aux instants où toute une vie se trouve ramassée, nous croyons au bonheur d’une prompte décision ».

    « Peu importe ce qu’on pense. Ce qui compte c’est la manière de le penser »

    L’épopée romantique, ne doit pas faire oublier que ce récit est surtout un témoignage sur une expérience personnelle à laquelle l’Histoire a donné une dimension tragique. Von Salomon se garde de tomber dans le manichéisme, sachant par expérience que les idéologies ne sont que des masques pudiques pour les passions humaines. Reconnaissant la valeur de l’adversaire, que ce soit les insurgés communistes poursuivant sous d’autres drapeaux un combat comparable au sien ou bien Walter Rathenau, à qui il rend un hommage riche d’enseignement, il tire de son époque une morale de l’action qui transcende les clivages : « Agir, agir n’importe comment, tête baissée, se révolter par principe, tendre ses énergies par tous les moyens, avec toutes les audaces, le sang ne coule jamais en vain ! ». Les seuls être qui ne trouvent nulle grâce à ses yeux sont les bourgeois, leur lâcheté les lui rend à jamais méprisables.

    Malheureusement cet élan vital ne suffira pas pour faire triompher les valeurs portées par les « réprouvés ». Car le manque d’expérience politique et l’ignorance des forces en jeu amènera les soldats perdus à servir les intérêts de cette classe bourgeoise tant haïe. Qui ne s’enracine pas dans le peuple, se laisse emporter par le vent de l’Histoire. C’est toute l’ambiguïté d’une partie de cette génération de combattants qui s’était sacrifiée pour sa Nation. En réalité, celle-ci les avait cyniquement instrumentalisés alors qu’ils pensaient lutter pour des valeurs héritées, dignes d’êtres défendues. Néanmoins, ils s’étaient plutôt construit une Nation idéale mais, d’une certaine façon, concrètement vécue sur la ligne du front, au coeur de la guerre. Toutefois, que pouvait-elle valoir, lorsque que ces hommes revinrent à la vie civile? Condamner la médiocrité de la vie bourgeoise prosaïque témoigne bien d’une certaine conscience de l’aliénation vécue quotidiennement mais ne suffit pas, pour remettre clairement en question, les fondements du système ayant conduit à la boucherie de la guerre impérialiste.

    « La guerre est finie : les guerriers marchent toujours »

    Elevé pour servir un ordre qui s’écroule avec l’armistice de Novembre 1918, Von Salomon se retrouve orphelin d’un Empire idéalisé. Il va rejoindre les colonnes revenant du front et, qui comme lui se sentent perdues dans cette Allemagne au bord du chaos.

    Seules subsistent encore les valeurs guerrières forgées par les années de tranchées, la communauté fraternelle des camarades servant de refuge face aux bouleversement de leur époque. « La Patrie était en eux, et en eux était la Nation » écrit Von Salomon qui comprit que lorsque la majorité décide de capituler, il ne reste aux hommes libres qu’à rester fidèles à eux-mêmes.

    Ces troupes seront mises à contribution par la République de Weimar afin de liquider la révolution spartakiste dans un Berlin surréaliste, où la luxure des cabarets côtoie les derniers combats de rue. Sale besogne qui entachera les drapeaux des corps-francs. Les guerriers vont comprendre trop tard qu’ils ont sauvé leur pire ennemi, la bourgeoisie, et se condamner. C’est alors que vers l’Est de nouveaux combats éclatèrent. La nouvelle époque, celle du Baltikum, permit d’oublier l’amère « victoire » de Berlin. Voulant garantir les frontières de l’Allemagne à l’Est, ils furent utilisés par le système pour faire barrage à l’avancée communiste de la jeune Union Soviétique.

    Les « desperados de la Nation » traînèrent leurs guêtres de la Lettonie à la Silésie, combattant sans cesse pour finir une nouvelle fois poignardés dans le dos par le régime de Weimar. « Nous avons tendu la victoire comme une coupe précieuse sur nos mains prêtes au sacrifice. Mais ils l’ont laissé tomber par terre, et elle s’est brisée sur leurs pieds ». La marche vers l’Est avait été un moyen de fuir les bassesses de la démocratie, qui finirent pourtant par les rattraper. Leur retour à la vie civile les laissèrent sans repère : « A l’époque, l’Allemagne était pour lui un pays de soixante millions d’hommes qui avaient le sentiment de ne pas être à leur place et de quelques autres qui n’étaient pas du tout à leur vraie place ».

    La Nation Impossible

    Condamnés à revenir vers ce monde qu’ils fuyaient, soldats sans armée, il ne leur restait qu’à devenir des terroristes. Ce plongeon dans la clandestinité donne à l’aventure un tournant individualiste qui fait de Von Salomon plus un aventurier qu’un militant. D’abord, dans la Ruhr occupée par les alliés, puis en menant un activisme débridé contre l’Etat. La violence que ces soldats perdus exerceront contre leur propre gouvernement ne pouvait être comprise par les masses.

    Le choix d’assassiner Walter Rathenau s’éclaire au soleil noir d’un nihilisme refusant totalement une société négatrice de leurs valeurs (dont le ministre social-démocrate était l’incarnation intolérable). Il fut donc leur victime expiatrice, non du fait qu’il était le responsable de l’armistice ou parce qu’il était d’origine israélite, mais parce qu’il incarnait, par sa valeur, l’avenir du système…

    Fournissant la voiture qui servit aux lieutenant de vaisseaux Kerm et Fischer pour abattre leur victime, Von Salomon sera traqué dans sa tentative de retrouver ses camarades encerclés. Ils se suicideront pour éviter la capture, ce destin ne sera pas offert à l’auteur. Arrêté, il passera plusieurs années en prison. Au bout de trois années d’isolement, on l’autorisera à recevoir un livre, Le Rouge et le Noir de Stendhal et à en écrire un, Les Réprouvés. Dès sa publication, il exercera une fascination qui est loin d’être éteinte.

    Von Salomon à sa sortie de prison devra assurer sa survie par de multiple petits boulots, avant de trouver sa voie comme scénariste pour les studios de cinéma. Amoureux de la France, il s’installe un temps au Pays Basque. Toujours en contact avec la mouvance national-révolutionnaire, il observe la montée du nazisme. Après la prise de pouvoir par Hitler, il refuse les honneurs que lui offre le régime et s’enferme dans un «exil intérieur» comparable à celui d’Ernst Jünger. A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il sera inquiété par les Américains . Ceux-ci n’ayant rien à lui reprocher au final, il sera libéré après plusieurs mois d’internement et reprendra son activité cinématographique,avant de mourir en 1972.

    Source

    http://www.voxnr.com/7466/les-reprouves-dernst-von-salomon-grandeurs-et-limites-de-lactivisme

  • Journal du Mercredi 18 Janvier 2017 : UE / Antonio Tajani élu au perchoir de Strasbourg

  • Législatives : LR ne présentera pas de candidats contre Nicolas Dupont-Aignan ni Véronique Besse

    Les Républicains ont validé une majorité des investitures aux élections législatives, bien qu’un accord avec les centristes, ne soit pas encore signé. Minute fait le point :

    "[...] Sens Commun conserve les quatre circonscriptions que lui avait attribuées Nicolas Sarkozy mais n’en obtient pas une de plus : Charles d’Anjou dans la 10e circonscription de Seine-Maritime (Yvetot), An ne Lorne (fille de Patrick Louis, secrétaire général du MPF) dans la 2e circonscription du Rhône (Lyon), Sébastien Pilard dans la 2e circonscription de Loire-Atlantique (Nantes) et Hayette Hamidi dans la 2e circonscription de Seine-Saint-Denis (Saint-Denis). C’est une vraie déception alors que le soutien de Sens Commun à François Fillon a été sincère et productif.

    Concernant le PCD, Jean-Frédéric Poisson est reconduit à Rambouillet (Yvelines) et il a obtenu l’investiture de Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, dans la 12e circonscription de Seine-Saint-Denis.

    Concernant les non-inscrits divers droite, LR a « réservé » les circonscriptions de Nicolas Dupont-Aignan (DLF, Essonne), Véronique Besse (MPF, Vendée) et Gilles Bourdouleix (ex-CNIP, Maine-et-Loire), ce qui signifie qu’aucun candidat ne devrait leur être opposé.

    Jacques Bompard (Ligue du Sud), lui, se voit opposé un candidat, Jean-François Perilhou, maire de Vaison-la-Romaine, tout comme Jean Lassalle (ex- MoDem) dans les Pyrénées-Atlantiques, qui affrontera le conseiller régional Marc Oxibar.

    Certaines figures de la Droite populaire ne se représentent pas ou sont touchées par le cumul des mandats, comme Franck Gilard dans l’Eure ou Patrick Labaune (Président du conseil général de la Drôme). Mais Thierry Mariani (Français de l’étranger), Nicolas Dhuicq (Aube), Valérie Boyer (Marseille), Jean-Paul Garraud (Gironde), Lionnel Luca (Alpes-Maritimes) repartent au combat. Tout comme leur ami Elie Aboud à Béziers où il affrontera le candidat adoubé par Robert Ménard.

    Parmi les battus de 2012 appartenant à cette sensibilité très à droite, citons encore Bernard Carayon (Tarn) et Brigitte Barèges (Tarn-et-Garonne), qui pourraient retrouver leur siège en juin. [...]"

    Par ailleurs, François Fillon a tranché : entre Dati et NKM, il choisit la seconde et lui donne sa 2e circonscription parisienne, un véritable fauteuil pour la candidate qui ne voulait pas de la 11e circo qui lui avait été attribuée, trop difficilement gagnable. Elle est ainsi quasiment assurée d'être réélue députée.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le Bilderberg Fillon explique comment il veut enfumer les Français en 2017 façon Blitzkrieg

  • Sortie très prochainement d’un livre d’Alban d’Arguin dénonçant le scandale d’état des éoliennes !

    1225097535.8.jpg

  • Samedi dernier : c'était la journée de la fierté parisienne et la marche en honneur à Sainte Geneviève

    Samedi 14 janvier, l’association Paris Fierté invitait une nouvelle fois les Parisiens à venir célébrer la culture et l’histoire de leur ville.

    A 15 h, le public était accueilli sur une péniche pour se retrouver dans un bistrot guinguette à la parisienne. La péniche a vite été pleine à craqué, et la bonne humeur était de rigueur !

    fiertc3a9-parisienne-2017-7.jpg

    A l’issue de la journée, mille Parisiens se sont rendus aux flambeaux en l’honneur de Sainte-Geneviève. Les musiques populaires ont succédé aux slogans à la gloire de Paris, dans un spectacle son et lumière qui a ravi les passants.

    Le formidable succès de cette journée prouve, une fois de plus, que les parisiens ne sont pas prêts d’abandonner leur ville : demain comme aujourd’hui, ils défendront Paris !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Fini le FN? Pas vraiment!

    FNNiDroiteNiGauche-768x1024.jpgPar 351 voix contre 282 à son concurrent  direct, le candidat social-démocrate Gianni Pittella, c’est  le « champion » des 217 députés du Parti populaire européen (PPE), l’Italien  Antonio Tajani, ex  porte-parole de Silvio Berlusconi et membre de Forza italia, qui a été élu hier en remplacement de Martin Schulz à la présidence du Parlement européen. Et ce grâce au soutien du groupe libéral-européiste ADLE présidé par Guy Verhofstadt  mais aussi à l’appui implicite des eurosceptiques britanniques, polonais et tchèques du groupe (ECR)… Mardi toujours, le Premier ministre britannique Theresa May a annoncé un Brexit assez radical dans ses effets (« Le Royaume-Uni ne peut pas continuer à faire partie du marché unique »), son refus de la tutelle de Cour européenne de justice,  son voue d’une limitation drastique de l’immigration en provenance d’Europe, tout en formulant le souhait que puisse être négocié des accords de libre-échange avec l’Union européenne.

    Le site des Echos commente aujourd’hui le huitième baromètre de la ­confiance politique réalisé par OpinionWay pour le Cevipof (Sciences po) qui note que si  «l’appartenance à l’Union européenne est encore vue comme une bonne chose par 42 % des Français (1 point gagné en un an), quand 24 % la voient comme une mauvaise chose il y a un mouvement (…)  de Français réclamant plus de liberté pour les entreprises, tout en affichant un scepticisme de plus en plus grand face à la globalisation et à l’ouverture, qu’elle soit sociale ou ­culturelle , analyse Pascal Perrineau, responsable du programme  Vie politique  de Sciences po.» L’ « adhésion plus franche à l’économie de marché »  de nos compatriotes est  modérée  par  une « réticence ancienne des Français vis-à-vis de la mondialisation (qui) va croissante. Ainsi 43 % des Français appellent à plus de protection face au monde d’aujourd’hui (13 points de gagné depuis 2009), quand l’appel à davantage s’ouvrir ne recueille plus que 24 % d’opinions favorables (33 % il y a sept ans).»

    « C’est surtout sur le plan ­culturel ou sociétal que l’ouverture au monde suscite le plus de crispations. On peut le voir à travers l‘affirmation qu’il y a trop d’immigrés en France , désormais reprise par 64 % des Français quand ils n’étaient que 49 % à le dire en 2009 (…), 62 % des Français jugent que l’islam représente une menace pour la République (56 % il y a deux ans) et ils sont même 43 % à affirmer que les enfants d’immigrés nés en France ne sont pas vraiment français. »

    Pareillement, ce même baromètre du Cevipof, constate Bruno Cautrès, chercheur CNRS au Cevipof et enseignant à Sciences po,  confirme que « le lien entre les citoyens et leurs représentants (est)  très profondément altéré, voire rompu. (…). Pour 89 % des sondés, les responsables politiques  ne se préoccupent pas de ce que pensent les gens comme nous ; pour 75 %, ils sont  plutôt corrompus ; 40 % des personnes interrogées éprouvent de la méfiance  en pensant à la politique et 28 % du dégoût ; seules 11 % d’entre elles ont confiance  dans les partis et près des trois quarts (70 %) estiment que  la démocratie ne fonctionne pas bien en France  (…).  Les Français sont attachés à la démocratie représentative, mais ne sont satisfaits ni de son fonctionnement ni de son efficacité, relève le politologue. Ce sont des citoyens critiques.  Ce qui conduit même 17 % et 49 % d’entre eux à souhaiter respectivement que  l’armée dirige le pays ou que celui-ci ait à sa tête un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du Parlement ni des élections ».

    Et l’article des Echos d’en tirer la conclusion que face à cette classe politicienne démonétisée,  « de ce point de vue », deux candidats immigrationnistes, respectivement euromondialiste et altermondialiste comme  «Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, qui se présentent à l’élection présidentielle en dehors des partis et de la primaire organisée par le PS , à la tête de deux mouvements citoyens, La France insoumise et En Marche, ont bien saisi l’air du temps »!

    Bruno Bernard  ancien conseiller politique à l’ambassade de Grande-Bretagne, directeur-adjoint du cabinet du maire (LR) Delphine Bürkli du IXème arrondissement de Paris,  soulignait  en avril dernier sur le site  atlantico  que M. Macron « espère » «  la mise en place d’un grand mouvement central, pivot de la politique française, avec du centre-droit et du centre-gauche. Tous ceux qui ont essayé n’y sont pas parvenus, de Jean Lecanuet à Jacques Delors, en passant par François Bayrou. Les Français aiment bien savoir à qui ils ont affaire : un homme de gauche ou un homme de droite, même s’il est possible, par la suite, de tendre des mains. Par conséquent, je ne pense pas que la tentative d’Emmanuel Macron soit vouée à une quelconque réussite sous son angle de tentative personnelle. De même, je ne vois pas En Marche! devenir un parti politique ; ou alors, ce sera un supplétif qui rentrera dans la nébuleuse du centre, comme il en existe déjà quelques-uns. La seule chose qui pourrait être bénéfique à Emmanuel Macron serait la recomposition complète du paysage politique français.»

    Patrick Buisson expliquait ces derniers mois que la montée du FN  dans les urnes  ne tenait pas à sa dédiabolisation mais à une radicalisation des électeurs français, principalement  autour des thématiques identitaires.  M. Bernard qui était aussi invité en fin de semaine dernière à s’exprimer  dans Le Figaro sur la campagne de Marine Le Pen s’inquiétait (?)  pour sa part  d’une dédiabolisation initiée  par la direction du FN et qui selon lui « remet en cause le socle électoral traditionnel du FN ». Elle pourrait rendre crédible assure-t-il, l’hypothèse (validée par un seul petit sondage) d’une qualification de M. Macron en lieu et place de Marine au second tour de la présidentielle face à François Fillon.

    «Le Front National sans le souffre »(sic) écrit-il  -le FN sans (sent) le soufre? NDLR-,  « est-il encore le Front National? » s’interroge gravement  Bruno Bernard.  «A l’heure où les peuples occidentaux semblent avoir soif de radicalité, le FN normal n’est-il pas à contre-courant? (…).  Le vin est coupé et pourtant elle continue à ajouter de l’eau : si (Marine)  élue, elle promet, non pas de dénoncer purement et simplement les accords de Schengen mais de les renégocier (…). Désormais il y a une feuille de papier à cigarette entre le programme de Marine et celui du candidat des Républicains qui lui aussi propose de réformer Schengen et la Commission Européenne. Le FN survivra-t-il à cette normalisation de trop? (…) L’avenir dira si le parti de Marine le Pen parvient à maintenir sa capacité d’attraction sans sa capacité de subversion.»

    FN jugé pourtant toujours aussi subversif, radical  dans ses propos et dans ses propositions par ses adversaires constate Bruno Gollnisch,  à commencer par MM.  Fillon,  Valls,  Mélenchon ou Macron.  Et dernièrement encore par le réalisateur subventionné du film anti FN  Chez nousLucas Belvaux, qui affirme même que le FN est «un parti totalitaire » dont le  «style»  consiste à  «identifier l’ennemi et le diaboliser pour l’anéantir» (sic).

    Alors totalitaire ou trop aseptisé le FN? Ce qui est certain c’est que Bruno Bernard se trompe lourdement, comme bien d’autres  politologues  et  observateurs avant lui, quand il affirme que «ce processus de respectabilisation (du FN est)  inspiré de celui mené par Gianfranco Fini en Italie » et qui  consisterait  en  «un bazardage en règle du fond de commerce paternel qui a permis au Front National de vivre confortablement grâce à une rente électorale comprise entre 15 et 20%? Les dirigeants actuels du parti ne sont-ils pas trop présomptueux en croyant pouvoir s’affranchir, d’un coup, du patronyme Le Pen, du nom du parti et de la flamme tricolore?».

     Alors que M.  Bernard se rassure (?), les dirigeants du  FN ne se satisfont  pas d’une quelconque rente électorale mais se battent pour accéder aux plus hautes responsabilités, certainement pas pour faire de la figuration.  Frontistes qui  ne veulent assurément pas  suivre le chemin de M. Fini. Bruno Gollnisch le rappelait encore dans un entretien  accordé au Figaro en août 2015, «Fini est l’exemple d’une impasse. Dauphin de Giorgio Almirante, il en a renié l’héritage. Malgré ces contorsions déshonorantes, il n’a jamais été président du Conseil. Aujourd’hui, son parti, naguère de 120 députés, ne pèse plus rien. Fini, c’est fini. Et Alessandra Mussolini, la petite-fille du Duce, siège à Strasbourg avec les députés français UMP-Républicains !».

    Nous l’avions aussi écrit sur ce blogue «la stratégie Fini, qui a commencé  par un changement de nom et du sigle du MSI,  a été un échec retentissant.  Fini est devenu atlantiste, s’est rallié au Nouvel ordre mondial, aux oukases de  Bruxelles,  a demandé pardon pour des crimes qu’il n’a pas commis, accepté  l’immigration-invasion, prôné la régularisation des clandestins,  s’est prononcé pour le droit de vote des immigrés et vanté, comme il l’a déclaré en mars 2009, les vertus de  la société multiethnique et multi-religieuse! Toutes choses  qui ne figureront jamais dans le projet présidentiel de Marine!

    https://gollnisch.com/2017/01/18/fini-fn-vraiment/

  • Airbnb : 20 000 logements perdus selon la mairie de Paris

    Paris Vox – Mauvais temps pour le site de location entre particuliers  « Airbnb » attaqué et critiqué de toutes parts, notamment les hôteliers et la mairie de la Capitale qui dénonce une perte de près de 20 000 logements.

    Lire la suite