Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Journal du Jeudi 19 Janvier 2017 - Immigration / Clandestins : les expulsions en baisse

  • Hongrie : « Suite à la victoire de Trump », le gouvernement va interdire les organisations pro-immigration financées par George Soros

    BREIZATAO – ETREBROADEL (11/01/2017) Avec l’arrivée imminente de Donald Trump à la Maison Blanche, le gouvernement hongrois a décidé d’anticiper les bouleversements politiques à venir en lançant une procédure d’interdiction des organisations subversives financées par l’un des principaux soutiens de Hillary Clinton : le milliardaire George Soros.

    Alliance Trump – Orban

    Soros, originaire de Hongrie et vivant aux USA, est connu pour financer de très nombreuses organisations subversives dont le but affiché est la destruction des nations et la création d’une gouvernance globale sous influence d’oligarques tel que Soros lui-même.

    Lire la suite

  • Délit d'entrave à l'avortement : point culminant d’un comportement absolument totalitaire

    La proposition de loi relative à l’extension du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse revient à l'Assemblée nationale le 26 janvier

    Jean-Frédéric Poisson vient de déposer un amendement de suppression. Il explique :

    "Cet amendement vise au respect de la liberté d’expression et à la suppression de la possibilité d’extension aux moyens de communication au public par voie électronique ou de communication au public en ligne du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse.

    Ce gouvernement a fait de l’avortement un droit fondamental, a supprimé la notion de détresse comme condition pour y avoir recours, et enfin le délai de réflexion obligatoire avant de poser un acte aussi peu anodin. Il voudrait maintenant faire taire ceux qui tentent d’apporter une voix moins idéologue sur un sujet si difficile, ceux qui rappellent que l’avortement est toujours un drame, ceux qui voudraient aider les femmes à étudier toutes les autres possibilités qui s’offrent à elle.

    Il s’agit du point culminant d’un comportement absolument totalitaire. Ce texte est grave parce que le sujet est grave, mais également parce qu’il est liberticide.

    Il convient de rappeler que la liberté d’expression est reconnue dans le bloc de constitutionalité. A son article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen rappelle que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. » Or, il existe une différence de nature entre le délit d’entrave tel qu’il est formulé dans la loi Neiertz de 1993 et cette proposition d’extension à l’information numérique. On ne peut pas considérer que les sites visés par cette proposition de loi exercent un acte violent contre les internautes qui les consultent tandis que la loi de 1993 s’opposait légitimement à la pratique d’acte violent contre les personnes ayant recours à l’avortement ou le pratiquant.

    Les limites légitimes à la liberté d’expression ne peuvent être invoquées dans le cas des sites visés par cette loi dans la mesure où l’on n’y trouve pas d’appel à la haine ou de déclaration diffamatoires.

    Les auteurs de cette proposition de loi considèrent que la démarche de ces sites ne relève pas de la liberté d’expression car ils présenteraient « des allégations, indications ou présentations faussées et de nature à induire intentionnellement en erreur ». Or, il s’agit là d’un procès d’intention et d’un critère non opérationnel en terme juridique. Cette proposition de loi prétend donner aux pouvoirs publics la possibilité de déterminer ce qui doit être considéré comme vrai ou comme faux.

    Par ailleurs, la fiabilité des informations sur l’avortement souhaitée par les auteurs de la proposition de loi ne peut être garantie sans la pluralité des sources d’information.

    Pour toutes ces raisons, il convient de supprimer cet article unique."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • GRANDE JOURNÉE D’HOMMAGE AU ROI LOUIS XVI

    Comité Louis XVI

    comitelouisxvi@gmail.fr

    Dijon

    Chère Madame, Cher Monsieur,

    Le comité Louis XVI a le plaisir de vous convier, le 21 janvier 2017 à Dijon, à une journée entièrement dédiée à la figure humaine et politique de Louis XVI.

    Cette journée, organisée sous la présidence du prince Alexandre de Kisselev, sera un moment de rencontre entre amis de la cause royale, de nos traditions et de la résistance face au déclin spirituel et politique de notre pays. Cette rencontre autour de la figure du souverain martyr nous permettra d’accomplir l’union de la prière, du souvenir historique et du message d’espoir.

    Nous sommes sûrs que les liens d’amitié et de respect inhérents à nos perspectives communes permettront, le temps de cette journée, de nous rappeler la signification profonde du sacrifice de la famille royale et du prix que le France ne cesse de payer.

    Si le 21 janvier 1793 fut le péché originel de la République, nous ne doutons pas que le 21 janvier 2017 sera pour nous l’occasion de ranimer la concorde d’une France, qui malgré le sang versé, continue à vivifier nos cœurs.

    Le comité Louis XVI aura le plaisir de compter sur la présence du Cercle Bossuet de Dijon, de la Fédération Royaliste de Bourgogne ainsi que de l’association Terre et Famille. Mais c’est avant tout votre soutien et votre présence qui feront de cette journée un moment fort de recueillement autour des valeurs de la France qui sont, ô combien, supérieures à celles de la république.

    Pour que l’espoir demeure et que notre succès soit sans appel, n’hésitez pas à vous joindre à nous tout au long de cette journée qui commencera par un service de Requiem en rite extraordinaire avec chœur et catafalque suivi par un déjeuner (sur réservation). Enfin, le prince Alexandre de Kisselev nous entretiendra de la personnalité et de l’actualité de Louis XVI lors d’une conférence que nous terminerons par un apéritif convivial.

    Vous trouverez, ci-joint, le programme complet de cette journée ainsi que les contacts du comité Louis XVI. Nous espérons vous compter parmi nous. Seule votre présence et celle de vos amis contribuera au succès de cette journée.

    Enfin, nous vous adressons, chère Madame, cher Monsieur, nos meilleurs vœux pour l’année 2017.

    Royales amitiés,

    Le Comité Louis XVI

    GRANDE JOURNÉE D’HOMMAGE AU ROI LOUIS XVI

    21 JANVIER 2017

    PROGRAMME :

    11 H 00 : Service de Requiem au rite extraordinaire avec chœur et catafalque ; lecture du testament de Louis XVI par le Prof. Jean Foyard, président de la Fédération Royaliste de Bourgogne.

    Lieu : Basilique Saint-Bernard

    24 rue Saint-Bernard

    21121 Fontaine-Lès-Dijon

    Accès : covoiturage ou bus Divia n° B13 arrêt Mare Fontaine (départ square Darcy, 10H20)

    13 H 00 : Déjeuner à l’hôtel Kyriad Gare, sur réservation.

    Menu :

    Feuilleté de pétoncles à l’effilochée de poireaux, crème safranée

    Pavé de bœuf sauce forestière, fagots de haricots verts et tomates cerises poilées

    Galette des Rois

    Eau minérale plate et gazeuse, vin et café inclus

    Tarif : 32 € pour les plus de 25 ans, 25 € pour les moins de 25 ans

    Lieu : Hôtel Kyriad Gare

    7-9 rue Docteur Albert Remy

    21000 Dijon

    17 H 00 : Conférence, à l’hôtel Kyriad Gare, par le prince Alexandre de Kisselev sur «  la personnalité et la modernité de Louis XVI », suivie d’un vin d’honneur.

    Prix de l’entrée : participation libre

    INFORMATIONS :

    Nous vous prions d’annoncer le nombre de convives au déjeuner avant le 15 janvier 2017 ; toute rétractation après cette date entraînera le paiement du déjeuner.

    Nous vous invitons chaleureusement à nous signaler par avance votre présence au cours de cette journée afin d’en faciliter l’organisation.

    Pour toutes informations complémentaires, pour profiter du covoiturage depuis le centre-ville ou la gare, ou pour vous annoncer au déjeuner vous pouvez nous joindre :

    Par courriel : comitelouisxvi@gmail.com

    http://terre-et-famille.fr/grande-journee-dhommage-au-roi-louis-xvi/

  • Réformes sociétales : enjeu secondaire ? Non enjeu majeur !

    Dans la situation difficile qui est la nôtre, où tant de nos concitoyens peinent pour joindre les deux bouts, où la terreur islamiste vient encore de sévir, à Berlin cette fois-ci, le gouvernement socialiste n’a rien trouvé de plus urgent que d’essayer de faire passer une loi instituant un « délit d’entrave numérique à l’IVG », alors même qu’existe déjà la loi Neiertz de 1993 visant le même but. L’opposition politique à ce projet ubuesque a été faible, tout comme a été peu dénoncé un autre projet de loi, intitulé « Égalité et citoyenneté », qui, après avoir été rejeté en seconde lecture au Sénat le 19 décembre, a dû être adopté à l’Assemblée trois jours plus tard.

    Les socialistes, sachant qu’ils risquent fort d’être évincés du pouvoir en mai prochain, tentent de faire passer des lois « sociétales » en tablant sur le fait que la droite, comme à son habitude, n’y reviendra pas : ces sujets étant loin d’être accessoires, on aimerait l’entendre et connaître ses intentions !

    En effet, le projet « Égalité et citoyenneté » est un véritable fourre-tout où l’on retrouve l’essentiel des revendications du gauchisme culturel : insertion de la notion de genre dans le code de procédure pénale, interdiction des agissements sexistes et de la fessée aux enfants, aggravation de la répression des comportements discriminatoires, pénalisation du négationnisme, etc.

    Inflation de lois répressives

    Ces deux projets sont symptomatiques d’une absurde inflation normative, la loi, de plus en plus complexe, prétendant imposer avec un arsenal répressif sans précédent le comportement « moralement correct », alors même que l’État dispose déjà d’un pouvoir outrancier en la matière, sans parler de la possibilité donnée à certaines associations de se porter partie civile au moindre « dérapage » de pensée non conforme. En matière de liberté d’opinion, le Rubicon a été franchi depuis longtemps et l’on attend d’un candidat de droite l’engagement ferme d’abolir d’un coup l’ensemble de ces lois liberticides, mesure qui aurait un impact symbolique puissant sans coûter un centime à l’État – au contraire, la cessation immédiate du soutien de toutes les associations gauchistes subventionnées permettrait même quelque économie.

    La droite est mal à l’aise sur ces sujets qu’elle juge électoralement peu « porteurs » : là-dessus, les différents candidats, de François Fillon à Marine Le Pen en passant par Nicolas Dupont-Aignan, se rejoignent plus ou moins. Longtemps, la droite au gouvernement a limité son discours politique à l’économie, laissant à la gauche le monopole du pouvoir culturel. Aujourd’hui, tout le monde comprend que l’économie ne suffit plus, que les questions de souveraineté et plus encore d’identité, en lien avec l’immigration massive et la présence d’un islam de plus en plus revendicatif, sont devenues les préoccupations majeures des Français. Penser, dans ce contexte, que les questions dites de « société » sont un enjeu secondaire qui intéresse peu révèle une grave erreur de perspective, et ce pour plusieurs raisons.

    D’abord parce que la déconstruction de l’anthropologie traditionnelle qui s’opère avec la théorie du genre, le « mariage pour tous », la manipulation du vivant, etc., est l’un des aspects de l’anxiété d’une population qui se sent menacée dans son existence et son identité, et que l’on prive ainsi de ses repères les plus ancestraux. Il demeure, enfoui au plus profond de chacun, un bon sens naturel qui peut assez facilement émerger à nouveau et même se traduire rapidement électoralement.

    L’exemple de l’avortement

    En effet – et c’est la seconde raison -, sur ces questions de société, nos politiques pensent que ne sont « populaires » que les revendications qui vont dans le sens de la déconstruction, du recul incessant des limites, de la satisfaction sans discernement de tous les désirs, bref tout ce que la gauche nomme le « Progrès ». Mais, faute de fermes convictions, la droite a abdiqué sur ce terrain avant même de livrer bataille, comme si elle était au fond persuadée de la légitimité des doléances de la gauche. Mais celles-ci ne sont « populaires » qu’en proportion de l’invraisemblable propagande qui s’exerce en leur faveur, qu’en raison du déséquilibre flagrant dans les médias qui militent tous dans le même sens. Ce sont des sujets sur lesquels n’existe aucun débat, seulement et toujours le même son de cloche, ceux qui tiennent un autre discours étant bannis du système ou ridiculisés.

    L’exemple de l’avortement est significatif. Alors qu’aucune parole contradictoire n’est audible, que la liberté d’expression n’existe pas dans les grands médias pour les défenseurs de la vie, on en arrive au stade où dire la vérité sur l’IVG devient un délit passible des tribunaux ! Pourtant, si les Français étaient honnêtement informés (*), beaucoup réviseraient leur position et l’opinion pourrait basculer, c’est bien ce qui inquiète tant ses partisans et c’est pourquoi leur seul recours est de verrouiller le débat.
    Il y a un mouvement de fond qui se dessine marqué par un réveil des peuples et le retour à des fondamentaux plus classiques trop longtemps proscrits : ce serait une erreur stratégique de penser que les questions de société sont étrangères à ce mouvement.

    Enfin, il y a une troisième raison qui est celle de l’honneur de tout responsable politique : sa vocation fondamentale est le service du bien commun, ses préoccupations ne sauraient être qu’électorales et faire fi de la vérité, même lorsque celle-ci n’est pas facile à expliquer. Et n’est-ce pas son rôle que de le faire, même à contre-courant ?

    Christophe Geffroy 14/01/2017

    (*) Droit et prévention de l’avortement en Europe, sous la direction de Grégor Puppinck (LEH Édition, 2016, 270 pages, 20 €) est une mine remarquable qui apporte de forts arguments contre l’avortement. À lire.
    Paru dans www.lanef.net, éditorial janvier 2017

    Christophe Geffroy, né le 14 janvier 1959, Marié – enfants. Directeur fondateur de la revue La Nef, mensuel catholique (1990). Ecole Centrale de Nantes, Institut de Sciences-Politiques (Paris), cadre dans l’industrie automobile.

    Source : Magistro.fr

    http://www.polemia.com/reformes-societales-enjeu-secondaire-non-enjeu-majeur/

  • OTAN, Merkel, Brexit : les boulets rouges de Donald ...

    Il n'est pas encore entré en fonction que Donald Trump a déjà fait donner l'artillerie lourde. Et, devant un journaliste anglais et un allemand (aucun français, merci le Système qui nous rend si absents, parce que inconsistants, sur la scène internationale !), on peut dire qu'il a flingué dur, le Donald, et tous azimuts ! Un vrai régal ...

    1. L'OTAN « obsolète » : propos qu'il avait déjà tenu, et que nous avions salué, mais qu'il redit, avec plus de force encore ; elle a été conçue il y a très longtemps, pour une menace qui n'existe plus (la toujours redoutée invasion soviétique de l'Europe de l'Ouest par les chars du Pacte de Varsovie) alors qu'elle est totalement inadaptée au terrorisme islamiste actuel.
    2. La politique Merkel « absolument catastrophique » : « Je pense qu'elle a commis une erreur absolument catastrophique, à savoir accepter tous ces illégaux... Et personne ne sait même d'où ils viennent. Aussi, je pense qu'elle a fait une erreur catastrophique, une très grave erreur »

    Mais Donald Trump a aussi accusé l'Allemagne - à juste titre - de dominer l'Union européenne : « Vous regardez l'Union européenne... c'est en gros un instrument pour l'Allemagne. C'est la raison pour laquelle je pense que le Royaume-Uni a eu bien raison d'en sortir... »

    3. Le Brexit : un succès : car les peuples, dit le nouveau président, ont besoin de protection, d'identité, de frontières. Si la Grande-Bretagne n'avait pas été tenue d'accueillir tant d'étrangers, explique-t-il, le rejet de l'immigration massive n'aurait pas fait « passer » le Brexit. Et d'autres pays suivront, annonce-t-il...

    Ces propos, d'une fermeté nouvelle et bienvenue, appelleront seulement deux commentaires de notre part :

    • La seule pauvre, très pauvre réponse d'Angela Merkel et de François Hollande - l'un et l'autre terriblement vexés... - a été d'en appeler à « l’union » à l’unité » des Européens ! Mais, justement, ils ne sont d'accord sur quasiment rien, les Européens, ils sont même plus divisés que jamais, et empêtrés dans des institutions paralysantes qui les empêchent de toute façon d’avancer ; et puis, d'avancer vers où ? vers quoi ?... Vers l'adhésion de la Turquie, par exemple ?
    • Mais, surtout, et en ce qui concerne la France, Donald a d'un seul coup fait de nombreux orphelins : que vont devenir nos atlantistes et américanolâtres ? Ils ont bonne mine, maintenant, eux qui aimaient tant se cacher derrière « le parapluie américain » pour oublier le devoir qui est le leur d'assumer et de prolonger l'héritage reçu des siècles ! Aussi douillettement que lâchement - c'est si confortable le renoncement... - ils avaient délégué aux USA leur avenir collectif et, pensaient-ils, sa protection. Plus besoin de vrai budget militaire, on pouvait dépenser l'argent ailleurs !... Dans leurs têtes, ils n'étaient plus Français, ils ne « pensaient plus Français ». Que vont-ils faire, que vont-ils dire, maintenant ? Au moins, cette inconscience-là, elle est morte, et bien morte : qui s'en plaindra ? Certainement pas nous !...
    Atlantistes de tous les pays, américanolâtres de partout, faites provisions de mouchoirs en papier et sortez-les, il ne vous reste que vos yeux pour pleurer... ! 
  • Vladimir Poutine - Ceux qui ont commandité le dossier contre Trump sont «pire que des prostituées»

  • Fuir la visibilité. Tourner l'anonymat en position offensive

    Dans une manifestation, une syndicaliste arrache le masque d'un anonyme, qui vient de casser une vitrine : "Assume ce que tu fais, plutôt que de te cacher". Etre visible, c'est être à découvert, c'est-à-dire avant tout vulnérable. Quand les gauchistes de tous pays ne cessent de "visibiliser" leur cause - qui celle des clochards, qui celle des femmes, qui celle des sans-papiers - dans l'espoir qu'elle soit prise en charge, ils font l'exact contraire de ce qu'il faudrait faire. Non pas se rendre visible, mais tourner à notre avantage l'anonymat où nous avons été relégués et, par la conspiration, l'action nocturne ou cagoulée, en faire une inattaquable position d'attaque. L'incendie de novembre 2005 en offre le modèle. Pas de leader, pas de revendication, pas d'organisation, mais des paroles, des gestes, des complicités. N'être socialement rien n'est pas une condition humiliante, la source d'un tragique manque de reconnaissance - être reconnu : par qui ? -, mais au contraire la condition d'une liberté d'action maximale. Ne pas signer ses méfaits, n'afficher que des sigles fantoches - on se souvient encore de l'éphémère BAFT (Brigade Anti-Flic des Tarterêts) - est une façon de préserver cette liberté. De toute évidence, constituer un sujet "banlieue" qui serait l'auteur des "émeutes de novembre 2005" aura été l'une des premières manœuvres défensives du régime. Voir la gueule de ceux qui sont quelqu'un dans cette société peut aider à comprendre la joie de n'y être personne. 
         La visibilité est à fuir. Mais une force qui s'agrège dans l'ombre ne peut l'esquiver à jamais. Il s'agit de repousser notre apparition en tant que force jusqu'au moment opportun. Car plus tard la visibilité nous trouve, plus forts elle nous trouve. Et une fois entré dans la visibilité, notre temps est compté. Soit nous sommes en état de pulvériser son règne à brève échéance, soit c'est lui qui sans tarder nous écrase.
    comité invisible, L'insurrection qui vient