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  • #MPLV2017 : fin du direct de la Marche pour la vie 2017

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    Le cortège n'est pas encore parti de la place Denfert-Rochereau et est déjà en TT France !

    Cette année, la marche pour la vie prend une dimension particulière avec le vote du délit d'entrave, cette loi totalitaire qui interdit toute personne de dire la vérité sur l'avortement, qui punit quiconque avance un argument contraire à ceux qui promeuvent le meurtre de l'enfant à naître.

    Le collectif s'est élargi, la communication s'est portée sur de nouveaux segments et a été particulièrement dynamique!

    Et c'est parti place Denfert-Rochereau : la sono a démarré !

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     Beaucoup de monde donc, malgré les insultes et l'insoutenable appel aux meurtres des vivants des antifas sur le parcours de la #MPLV2017 : 

    Voir l'ensemble des nombreuses photos...

  • Oxygène n°7 : Pesticides, du poison dans vos vies ?

  • La question allemande et l’islam

    Pour la première fois, l’Allemagne a été frappée par un attentat musulman d’envergure revendiqué par Dae’ch, le 19 décembre 2016, dans le symbolique marché de Noël de Berlin, après une série de moindres attaques annonciatrices. Le terme ”musulman” est préférable  à ”islamiste”, car ce dernier vocable suggère qu’il ne s’agit pas de l’islam mais de sa déformation extrémiste. Ce qui est faux : l’islamisme et toutes ses exactions, dont le terrorisme, sont le produit du véritable islam, parfaitement conforme au Coran, livre de chevet de tous les djihadistes. Cet attentat est la conséquence de la politique d’encouragement de l’invasion migratoire de son pays – et des voisins européens– de la très perverse chancelière Angela Merkel, folle vêtue de la robe des sages. Le nouveau Président Trump a parfaitement compris la nocivité de la Chancelière. 

    Face à l’agression, la réponse bisounours

     Et comme toujours, à cet attentat de Berlin, on a réagi avec des larmes, des bougies, des bouquets de fleurs, des pleurs, des pardons. Les Allemands sont aussi affaiblis que les Français, voire plus. On exprime la ”tristesse”, pas la colère. On donne de soi une image de défaite, de déréliction et donc de soumission, catastrophique.

     Les viols et agressions sexuelles de masse commis à Cologne par des Maghrébins (faux réfugies et vrais envahisseurs) pour le nouvel an 2015 contre des Allemandes de souche n’ont pas tellement fait réagir l’opinion allemande (sauf une minorité diabolisée comme politiquement incorrecte), totalement abrutie par la propagande du système. Ces faits participent du début de la guerre civile ethnique qui menace l’Europe.  

    Après l’attentat de Berlin ; Angela Merkel s’est dite « très fière du calme avec lequel un grand nombre de personnes ont réagi à la situation ». Ce ”calme” n’est que de l’apathie et de la soumission. Et Angela Merkel est objectivement complice – organisatrice plutôt – du processus d’invasion migratoire et donc de tous les maux que cela provoque, dont la criminalité et le terrorisme.  Le cynisme froid de cette femme de tête obéit à une logique, non pas  en fait la plus nuisible des dirigeants politiques européens depuis 1945. Et, malheureusement, la plus influente, du fait du rabaissement tragi-comique du partenaire français – entièrement de sa faute, l’Allemagne n’étant pour rien ans les clowneries de François Hollande.

    En Allemagne, 168.000 clandestins déboutés du droit d’asile restent en attente d’expulsion. Ils ne risquent pas grand–chose, tout comme en France et ailleurs en Europe. Les agressions sexuelles massives du nouvel ans 2015 à Cologne par de faux réfugiés maghrébins (voir plus haut) ont été réfutées dans leur réalité par l’idéologie antiraciste du déni, dont Mme Merkel est la gardienne, elle qui a invité et fait entrer plus d’un million d’envahisseurs, appelés ”migrants”, et qui continuera à le faire si elle est réélue. Une partie de l’opinion publique allemande, abrutie et infantilisée, appelle la chancelière Mutti (”maman”), comme si elle était une protectrice du peuple allemand ; alors qu’elle en est une destructrice.

    L’Allemagne, malade et  masochiste

    En pleine forme économique (provisoire), l’Allemagne meurt néanmoins à petit feu, pour d’implacables raisons démographiques. Elle vit son chant du cygne, sa dernière illusion. De moins en moins de jeunes Allemand(e)s de souche naissent et se reproduisent. Le pays doit aller chercher sa main d’œuvre ailleurs. Un peuple qui vieillit est comme un capital qui s’épuise. Si rien ne change, dans deux générations, le peuple allemand aura disparu sous le double choc de la dénatalité et de l’invasion migratoire. C’est plié. Même la langue allemande deviendra doucement une langue morte.  La dégermanisation de l’Allemagne est entamée

    Notons que l’Allemagne (l’oligarchie et non l’opinion populaire, le peuple allemand) qui se croyait à l’abri des frappes terroristes musulmanes parce qu’elle n’a pas de passé colonial, qui a toujours manifesté une islamophilie et une turcophilie, a été frappée par les tueurs musulmans. Ironie de l’histoire : le Troisième Reich soutenait l’islam, et le Deuxième était allié du Sultan ottoman pendant la Première guerre mondiale. Les rapports de l’Allemagne et de l’islam sont troubles ; et ce dernier montre une singulière ingratitude. C’est sa marque de fabrique. La naïveté allemande, marquée par la culpabilité, n’en est que plus tragique. 

     Selon Ivan Rioufol, « la société allemande est dévastée par la culpabilisation. Ainsi meurent les civilisations émasculées et décadentes ». Comme en France, voire pis encore, « les citoyens sont anesthésiés par l’idéologie du grand mélangisme. […] L’Occident évitera la débâcle s’il renoue avec l’autorité, la force, la guerre. L’islamophilie d’Obama a accentué la vulnérabilité du monde libre, que Merkel a trahi en ouvrant les portes à plus d’un million de musulmans au nom de la ”diversité” » (Le Figaro, 0/01/2017).

    L’irresponsabilité allemande menace l’Europe et le peuple allemand

    La naïveté et l’angélisme règnent en Allemagne plus qu’ailleurs et cela frise la perversité. Ce pays a accueilli en un an un million de réfugiés et le flux continue. Mme Merkel est une destructrice de la civilisation européenne. Appels irresponsables à l’accueil de ”migrants” et de ”réfugiés” (à 90 % faux persécutés et envahisseurs) frontières ouvertes, contrôles déficients, laxisme judiciaire, police  molle, la liste est longue des dérapages de l’ État allemand, pires que ceux de ses voisins européens.   

    Le racisme délirant de Hitler doit être mis en parallèle avec l’antiracisme délirant de Mme Merkel. Le résultat est le même : une catastrophe pour l’Europe. De nature criminelle, dans les deux cas, directe dans le premier, indirecte dans le second. Avec la bêtise en prime. Autant il y a, dans la civilisation européenne, une grandeur allemande par ses apports culturels et scientifiques, par ses réussites économiques, autant, sur le plan politique, l’Allemagne, dès qu’elle s’impose, est une catastrophe pour l’Europe. Tout faux, tout le temps, et ce, depuis…1870 !  Exactement comme la politique étrangère américaine depuis les années 60.

    Militariste ou pacifiste, raciste ou antiraciste, militariste orgueilleuse ou masochiste culpabilisée, atlantiste américanolâtre (l’ex RFA), ou stalinienne et néo-hitlérienne (l’ex RDA), la politique allemande a toujours été catastrophique. Mme Merkel, en ouvrant les frontières de l’Europe aux ”migrants” envahisseurs est dans la continuité de cette irresponsabilité allemande. Cette dernière n’est pas seulement nuisible à l’Europe mais aussi au peuple allemand lui–même

    Haine raciste anti-européenne et christianophobie

    Pour Gilles Kepel, « le marché de Noël qui a été visé revêt naturellement une dimension chrétienne mais présente aussi un caractère festif […], une fête de la consommation ». (Le Figaro, 21/12/2016).  Noël, symbole de tout ce qu’ils haïssent. Et la fête est le symbole de tout ce qu’ils désirent mais que, frustrés, ils sont incapables de réaliser et de vivre.

    L’attentat de Berlin contre le marché de Noël, avec camion qui fonce dans la foule, réplique de celui de Nice pendant le 14 juillet, prouve que les agressions terroristes musulmanes, accomplies ou déjouées, visent les lieux festifs – symboles de notre civilisation ”corrompue”– et le christianisme. Le marché de Noël est une synthèse des deux, un symbole ethnique et de civilisation. En Autriche, un demandeur d’asile, faux réfugié, a été arrête juste avant de commettre un attentat à Salzbourg pendant les fêtes de Noël. C’est une obsession.

    Complicité objective avec les tueurs djihadistes au nom de l’”antiracisme”

    Depuis le début de 2015, plus d’un million de ”migrants” ou ”réfugiés”, en provenance de pays musulmans à 90%, sont arrivés en Allemagne et en Europe occidentale. Parmi eux, des centaines de guerriers et tueurs djihadistes sont infiltrés, comme Amri, l’assassin du marché de Noël de Berlin ; ce Tunisien était entré en Europe comme faux réfugié, par l’Italie, où il a fait 4 ans de prison pour des délits de droit commun. Jamais expulsé, parfaitement repéré comme candidat au djihad terroriste, connu comme voyou violent et repris de justice en situation irrégulière, demandeur d’asile débouté, il n’a été ni inquiété, ni arrêté, ni expulsé par les autorités allemandes. Des centaines d’autres terroristes musulmans potentiels sont dans son cas et actuellement en liberté dans chaque pays d’Europe.

    Un sénateur Vert allemand, Till Steffen, chargé de la Justice dans le Land de Hambourg a refusé la publication de l’avis de recherche de l’assassin tunisien du marché de Noël, afin d’éviter (langue de bois) les « amalgames » avec les musulmans et la « stigmatisation » de ces derniers. Cet ”antiracisme”, qui tient de la pathologie ethnomasochiste et xénophile est la clé de voûte de la démission des élites européennes.

    Le tueur tunisien  était passé au travers des contrôles des services de police allemands, non pas, comme on l’a dit par négligence,  ou par laxisme répressif motivé idéologiquement, mais par complicité. Celle-ci s’exerce au nom de l’”antiracisme”. Anis Amri, porteur de fausses identités, délinquant multirécidiviste, reconnu comme candidat au djihad meurtrier, a été libéré d’un centre de rétention en 2016 par un juge allemand. Cette mansuétude, très répandue en Europe, délivre un message – comme en matière de délinquance – d’impunité aux jeunes musulmans attirés par le djihad. La faiblesse et la lâcheté des autorités européennes excitent leur agressivité.

    Les collabos de  l’invasion migratoire et du terrorisme  

    Figure de l’ethnomasochisme et de la stupidité, le pasteur de Berlin, Markus Dröge a déclaré après l’attentat musulman du marché de Noël : « Le repli sur soi ne sert à rien. Nous devons apprendre à vivre ensemble  avec des gens de religion et de culture différentes ». Il ajoute que « c’est le message de Noël ». Autrement  dit : continuons d’accueillir l’ennemi en répétant que c’est un ami. Mme Merkel  partage exactement la même idéologie. Le ”message de Noël” consiste donc à accueillir et à tolérer ceux qui  massacrent les chrétiens sur les marchés de Noël…En plus de la bêtise et de la naïveté, il y a de la perversité.

     La secrétaire d’État à l’Intégration (vocable de langue de bois synonyme d’Invasion) Mme Aydan Özoguz, a expliqué: « la diversité nous rend plus riche et pas plus pauvres, cela doit être notre devise ». Ironie tragi-comique, cette déclaration, qui rabâche en langue de bois une des contre–vérités de la vulgate idéologique officielle,  a été faite quelques minutes avant l’attentat musulman de Berlin…Ce genre de propos et de comportements mensongers et pervers est constant chez les élites et les gouvernements d’Europe de l’Ouest (surtout en Allemagne, en France et en Belgique) mais aussi dans les hiérarchies des Églises chrétiennes, jusqu’au Pape. (1)

    Ces Allemands lucides qui s’insurgent

    Frauke Petry, la dirigeante de l’AfD (Alternative pour l’Allemagne) a proposé d’identifier les suspects de terrorisme, dans toutes les procédures de contrôle, par leur ”ethnie”, à partir de la pigmentation, de la couleur des cheveux et des yeux, etc.. Procédure de bon sens, pratiquée sans complexe aux USA et en Israël, étant donné que 100% des terroristes depuis quelques années en Europe, en Amérique et en Israël, sont d’origine arabe, d’Asie centrale ou africaine. Il ne sert à rien de perdre son temps à contrôler tout le monde. Mieux vaut se concentrer sur une population à risques précise et bien connue. Horreur ! La proposition a fait scandale en Allemagne car Frauke Petry a été accusée d’être « raciste ». Ce genre de préjugé idéologique revient à une complicité objective avec les tueurs.  

    Le parti ”populiste” allemand AfD, scandaleusement présenté comme néo–nazi, a fait une remontée dans les sondages et, surtout, a osé dire que Mme Merkel avait « du sang sur les mains »  après l’attentat de Berlin. « Ce sont les morts de Merkel » a accusé un responsable d’AfD, Marcus Pretzell. Cette image est malheureusement vraie. Angela Merkel, plus encore que les autres dirigeants européens, en favorisant l’invasion migratoire, facilite les attentats terroristes et prépare l’éclatement d’une guerre civile ethnique. Homicide par imprudence, 

    « Nous sommes en état de guerre, même si certaines personnes qui ne veulent toujours voir que le bien refusent de le reconnaître » a déclaré Klaus Bouillon , ministre de l’Intérieur (CDU) de la Sarre. Sa voix est bien isolée. Cependant, Sigmar Gabriel, le vice–chancelier (SPD), candidat à la succession d’Angela Merkel, s’est tout de même prononcé pour l’interdiction des mosquées salafistes, la dissolution de leurs associations et l’expulsion de leurs prédicateurs. Ces mesures – qui ont peu de chance d’être efficaces, voire même réalisées – sont totalement secondaires face au fait menaçant majeur : le déversement migratoire invasif à 90% musulman. 

    Le mouvement Pegida, très courageux, de résistance contre « l’islamisation de l’Occident » a été, bien entendu, assimilé par les médias et la classe politique à un mouvement de type fascisant ! Pour l’idéologie dominante islamophile, qui se légitime systématiquement par l’ ”antiracisme”, résister à l’invasion musulmane organisée est ”fasciste”. Incroyable inversion de la réalité : résister à l’islamo–fascisme serait… fasciste ! Les ennemis de Pegida – dont par ailleurs beaucoup sont d’origine turque, donc musulmans – qui sont Allemands de souche se comportent comme des collabos face à l’envahisseur et ne sont pas exempts d’une certaine fascination pour l’islam, ce qui était aussi curieusement le cas d’un régime passé qu’a connu l’Allemagne. Il est très important de soutenir toutes les forces de la résistance allemande contre l’islamisation et l’invasion migratoire, dont la Chancellerie, laBundeskanzleramt du 1, Willy–Brandt Strasse à Berlin est la planificatrice – osons le mot– criminelle.

    (1) Il faut lire à ce propos, le récent essai de Laurent Dandrieu, Église et immigration, le grand malaise, avec ce sous–titre  pertinent : «  Le Pape et le suicide de la civilisation européenne ».

    http://www.gfaye.com/la-question-allemande-et-lislam/

  • De quoi la « Décadence » d’Onfray est-elle le nom?

    Comme Hegel avant lui , « Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles » affirmait Paul Claudel, au lendemain de l’atroce guerre civile européenne, de l’épouvantable boucherie de 14-18 dont nous ne nous sommes jamais vraiment remis. Cette idée de la disparition programmée de la civilisation européenne, et plus largement « occidentale », est au cœur du nouveau livre de Michel Onfray, Décadence – de Jésus au 11-Septembre, vie et mort de l’Occident. Nous ne l’avons pas lu  mais  les médias et son auteur l’ont largement commenté et dévoilé au fil des articles et des entretiens qui y ont été consacrés. M. Onfray s’y livre (comme souvent)  à des attaques,  peu nuancées et caricaturales,  contre un catholicisme qui  visiblement l’obsède  et se serait imposé avant  tout par la violence,  les persécutions  et  dans  le sang et « (« deux mille ans d’antisémitisme chrétien, et son terrible couronnement par la Shoah »). Il  avance que  «La civilisation judéo-chrétienne européenne se trouve en phase terminale» , constat qu’il veut clinique, « comme un médecin le ferait d’une desquamation ou d’une fracture, d’un infarctus ou d’un cancer»

    Une analyse dont le caractère factuel est parfois difficilement contestable, peut être  recevable ou à tout le moins  légitimement argumentée comme lorsqu’il note que « l ‘effondrement du judéo-christianisme en Europe, la baisse du taux de fécondité de sa population couplée à la Résurgence de l’Islam et à l’augmentation de son taux de fécondité, témoigne en faveur de l’islam» ( « nous avons le passé pour nous, ils ont l’avenir pour eux» prophétise-t-il),  «porteur d’une nouvelle spiritualité européenne capable de disposer de la puissance avec laquelle se constituent les civilisations nouvelles ». Michel Onfray fustige aussi  Vatican II qui « a fait de Dieu un copain à tutoyer » et souligne  aussi que  « les législations postchrétiennes qui libèrent la sexualité et la découplent de la procréation, de l’amour et de la famille contribuent à l’effondrement démographique ». 

    « Le judéo-christianisme a régné pendant presque deux millénaires. Une durée honorable pour une civilisation. La civilisation qui la remplacera sera elle aussi remplacée. Question de temps. Le bateau coule: il nous reste à sombrer avec élégance.». A cette civilisation islamique prédit-il encore  succédera  le grand tout, le magma mondialiste « une civilisation planétaire,  en réseau (…)  car les nations ont disparu, les territoires  ont disparu (?),  on  est dans le temps réel de l’appel téléphonique, de l’écran vidéo ( ?)». Pour autant, il  prend bien soin de dire « (qu’il n’est)  pas de ceux qui dirait:  attention  il faudra  bien voter la fois  prochaine fois sinon on aura l’islam au pouvoir».    

    L’immigration non européenne est appréhendée par Onfray comme inéluctable, fatalisme duphilosophe nietzschéen bien étranger, soit dit en passant, au génie et au caractère de notre civilisation.  « Le blanc», dit-il,  «va être une vieille chose dépassée et il y  aura  métissage et disparition et je ne suis pas de ceux qui disent oh la la  le grand remplacement, catastrophe, oh la la , le métissage  nos étions  une  race supérieure et il y a des  races inférieures qui sont en train de nous dominer, de nous posséder etc.  Je  dis juste  est-ce qu’on peut,  à la Spinoza , un ni rire ni  pleurer , mais comprendre…». Peut-être peut-on rappeler à M. Onfray que la volonté de défendre son identité qu’elle soit physique, culturelle ou spirituelle n’implique aucun racisme. Et certainement pas la dévalorisation, le mépris, la haine de l’autre mais,  le plus souvent au contraire,  une saine estime de soi, la pleine perception que la beauté de notre monde réside dans sa diversité, sa pluralité, ses différences.  Dévalorisation, mépris et haine qui s’exercent a contrario exclusivement chez les grands prêtres de l’idéologie dominante dans les médias,  contre les Européens qui veulent rester eux mêmes, mais jamais vis-à-vis des autres  peuples,  communautés  ou  ethnies qui à travers le monde manifestent le même souci respectable. 

    De la question  identitaire aux préoccupations souverainistes,  M.  Onfray, toujours sur Europe 1 , énonçait sur le même mode le caractère irréversible  de la  dépossession de la maîtrise de notre destin:  «le prochain président de la République va défendre l’Euro, l’Europe, le marché, le libéralisme. Nous allons continuer dans le même sens. Si ce n’était pas le cas, et que par exemple Marine Le Pen était élue»,  «ce serait le bazar dans la rue», « on aurait le syndrome de Tsipras (le Premier ministre grec eurosceptique d’extrême gauche qui s’est finalement couché devant Bruxelles, NDLR). C’est-à-dire que l’Europe ferait son travail. L’Europe libérale n’est pas méchante, mais elle obéit à une forme de fatalité. C’est comme ça que ça se passe, et ça contribue à une dilution des souverainetés, des souverainismes et des frontières. Ce n’est ni bien ni mal, c’est ainsi »… Ni bien ni mal? Une Europe écrit-il pourtant,  dominée par un   libéralisme qui, selon lui, est  « un facteur d’enrichissement des riches et, la plupart du temps, d’appauvrissement des pauvres ». «L’Europe est à prendre, sinon à vendre».

    Comme Eric Zemmour notamment, Michel Onfray réitère dans son dernier  livre  « son admiration pour le travail de Samuel Huntington et son Choc des civilisations (1996), un livre, écrit Onfray, validé par le réel bien qu’il fut déconsidéré lors de sa parution en France par l’intelligentsia parisienne ». Cet avis,  comme plus largement ses considérations sur notre civilisation et l’assomption de l’islam,  avaient  déjà été  tenus par le philosophe-essayiste lors d’une conférence en août 2013: « Prétendre qu’il n’y a pas un choc des civilisations entre l’occident localisé et moribond et l’Islam déterritorialisé en pleine santé est une sottise qui empêche de penser ce qui est advenu, ce qui est, et ce qui va advenir».  Bruno Gollnisch notait pour sa part,  dans un entretien accordé au magazine  Zur  Zeit en 2015 , que si certaines analyses historiques, objectives  de M. Huntington  peuvent être validées, il  restait  très « circonspect »  sur cette théorie du « choc des civilisations brandi par les neocons ».   « Elle  a contribué à la justification de la catastrophique guerre contre l’Irak de 2003, nous en voyons les effets désastreux aujourd’hui, et à une volonté plus générale de remodelage  du Proche-Orient, toute aussi chaotique dans ses effets ».

    Reste que l’athée Onfray décrit parfaitement la déshérence spirituelle d’un « Occident (qui) ne vit désormais que dans le consumérisme.» Or,« On ne donne pas sa vie pour un iPhone. L’islam est fort, lui, d’une armée planétaire faite d’innombrables croyants prêts à mourir pour leur religion, pour Dieu et son Prophète. Nous avons le nihilisme, ils ont la ferveur ; nous sommes épuisés, ils expérimentent la grande santé,  nous vivons englués dans l’instant pur  ils tutoient l’éternité. ».

    Cette réflexion d’Onfray ne nous est pas bien sûr  pas totalement étrangère. Nous l’avons écrit  sur ce blogue ces dernières années, c’est par la réaffirmation des valeurs qui ont fait la force, le génie, et la grandeur de notre civilisation helléno-chrétienne,  que nous gagnerons le respect  des populations immigrées ; valeurs qui si elles étaient portées fièrement,  seraient   même  un facteur d’assimilation. Mais valeurs  piétinées allègrement le plus souvent par les autoproclamés défenseurs cosmopolites de  la laïcité,  d’une république bien peu romaine, mais  progressiste,  décadente,  affaissée, sans âme…

    Bruno Gollnisch relevait que « la nature a horreur du vide ». « Nos églises se vident, les mosquées sont pleines. C’est aussi sur le vide spirituel de l’occident, de nos nations dites avancées, mais surtout désenchantées, que prospère l’islamisme. Quelles valeurs autres que matérialistes, hédonistes, marchandes, relativistes avons-nous à opposer à l’islam conquérant ? La quête du Beau, du Bien, du Vrai qui, dés la Grèce antique, a façonné l’esprit, le génie de notre civilisation, est battue en brèche, moquée, vilipendée. En refusant de reconnaître les racines chrétiennes de l’Europe, les instances Bruxelloises ont fait aussi, à leur niveau, le jeu de l’islam radical. En désarmant les âmes, on affaiblit aussi les cœurs et les esprits ».  L’Islam -dans sa composante fondamentaliste mais pas que–  prospère  en réponse au matérialisme et à ce vide spirituel occidental qui ne peut être comblé uniquement  à l’évidence par la déclaration des droits de l’homme,  les centres commerciaux et le mariage pour tous.

    Enfin, et nous le rappelions  pareillement, cette immigration massive  qui découle aussi de l’explosion démographique des pays du sud, « n’est pas l’œuvre d’un complot fomenté par les mollahs, les docteurs de la foi de l’université al azhar du Caire ou le Grand Mufti de Jérusalem. Elle est plus simplement de la responsabilité directe des politiques criminelles menées par la gauche et la droite depuis quarante ans, par soumission au grand capital apatride, lâcheté, aveuglement, bêtise ou cosmopolitisme. Il ne faut pas l’oublier.»

    https://gollnisch.com/2017/01/20/de-quoi-decadence-donfray-nom/

  • Pourquoi Richelieu ?, par Marine Le Pen

    Rien n’échappe aux journalistes et c’est heureux, c’est un peu leur métier. Beaucoup ont remarqué un élément du décor de mon intervention des vœux filmée dans mon bureau de l’Escale. C’est vrai, le choix de présenter mes vœux devant un tableau de Richelieu – en l’occurrence celui de Henri-Paul Motte – n’est pas le fruit du hasard, comme le détail le présentant en armure devant le siège de La Rochelle. C’est une image du récit national à laquelle la situation de désordre du pays nous renvoie.

    Nous sommes en 1628. Devant une mer déchaînée, dans le tumulte de la bataille, le grand ministre de Louis XIII est là impassible, d’une hauteur qui intimide et d’un charme qui séduit. La digue qu’il a fait construire comme les fortifications marines qu’il a fait édifier pour empêcher les renforts d’une puissance étrangère marquent sa résolution et au-delà de sa personne, la détermination du pouvoir qu’il incarne. On y voit l’intelligence qui sait unir la décision et l’action pour servir une vue d’ensemble. A ses pieds, un boulet enfoncé dans le sol témoigne d’un danger que la raison d’Etat, une rectitude de pensée et les sens du devoir lui font ignorer.

    Celui qui, dans l’exercice de ses fonctions d’Etat, n’avait en réalité, pour religion que de servir l’intérêt français, cette âme qui n’était remplie que de la seule passion de la grandeur de la France fait triompher à La Rochelle le principe de l’unité face aux factions religieuses. C’est là qu’il soumet le parti protestant qui aspirait à se constituer en force politique. Parallèlement, il élimine du haut clergé catholique l’esprit mondain qui légitimait la réforme et le dépouille d’antiques franchises et anachroniques privilèges. Plus tard, il s’opposera aux féodalités héritées des temps anciens et, inflexible avec Montmorency, il mettra au pas une noblesse infatuée et séditieuse. Louis XIV continuera son œuvre et finira de la domestiquer à la cour de Versailles.

    Cet homme de santé si fragile porta une pensée de flamme dans un corps consumé par la maladie ; esprit synthétique et constructeur, il dirigea son génie au triomphe d’une idée : soumettre les forces éparses à l’impulsion d’une pensée fondatrice. Symbole de la volonté politique, il se professe que « la politique consiste à rendre possible ce qui est nécessaire » ; sa vision du service de l’Etat préfigure ce que sera notre fonction publique et, dans le métier des armes, le devoir patriotique de l’armée. Son attachement indéfectible au Roi – et en réalité à l’incarnation de la souveraineté du pouvoir – marque son rejet pour l’individualisme et le morcèlement des situations juridiques qui dominent dans le système féodal ; il inspire ainsi l’apparition du sentiment national pilier affectif de notre nation française. Il se montre fidèle à son adage célèbre : « les plus nobles conquêtes sont celles du cœur et des affections ». Avec la création de l’Académie française, il affirme sa volonté d’unité linguistique du pays et s’attache, par une politique maritime audacieuse, au rayonnement de la France sur tous les continents.

    Sans lui, sans sa conception de l’unité fondamentale de la France et sans sa vision de l’Etat au service de la Nation, il n’y aurait pas eu le Grand siècle, il n’y aurait peut-être pas la France moderne.

    Marine Le Pen

    Texte repris des Carnets d’espérance de Marine Le Pen publiés sur le site Marine2017
    (les passages en gras ont été soulignés par nos soins)

    http://fr.novopress.info/202926/pourquoi-richelieu-par-marine-le-pen/

  • Ingérence russe dans l'élection présidentielle US: la paille et la poutre

    Selon cette analyse parue initialement sur un site espagnol. Le reste de l'article présente un panorama intéressant des vulnérabilités russes inventoriées par l'auteur.

    L’histoire drôle de l’ingérence dans Hillarystán

    Dans les années quatre-vingt-dix, l’ingérence de Washington en Russie a été déterminante pour la ruine et la criminalisation de l’économie russe. Beaucoup de décrets de privatisation et d’autres aspects essentiels ont été rédigés directement à Washington. Des gens comme le vice-secrétaire du trésor US Lawrence Summers, donnait directement des instructions en matière de code fiscal, TVA et des concessions d’exploitation de ressources naturelles et les plombiers de l’Harvard Institute for International Development, sous le parrainage de l’USAID, Jeffrey Sachs, Stanley Fisher et Anders Aslund, avaient autant d’influence que les ministres.

    Sous la baguette d’Andrei Kózyriev (1992-1996), la politique extérieure russe était aux mains d’une marionnette de Washington qui a été mise comme récompense à la tête de l’entreprise pharmaceutique étasunienne ICN après être révoqué. Le grand projet géopolitique pour la Russie des stratèges de Washington comme de Zbigniew Brzezinski était de dissoudre le pays dans quatre ou cinq républiques géopolitiquement insignifiantes - un scénario que la Russie n’a jamais envisagé pour les Etats-Unis, ni dans les moments les plus forts du pouvoir soviétique et dont le précédent historique le plus proche est le projet de dissolution de l’URSS du Reichsministerium für die besetzten Ostgebiete sous la conduite du nazi Alfred Rosenberg. Lors des présidentielles de juin/juillet 1996, la complicité des États-Unis a été la clef pour faciliter le financement illégal de la campagne de Eltsine et la manipulation de renseignements qui l’a accompagnée, ce qui a empêché une probable victoire communiste …

    Que beaucoup de tout cela eut été consenti et même favorisé par la classe politique russe dont le principal souci à cette époque était de se remplir les poches, ne change pas grande chose au sujet : Après, quand avec Poutine la priorité a été la stabilisation de l’acquis et la récupération de la Russie, Washington a promu les révolutions de couleurs dans divers pays de l’environnement russe et a toujours appuyé ce scénario en Russie même, en soutenant d’un point de vue économique et informatif les organisations non gouvernementales et les défenseurs de droits de l’homme - plusieurs d’eux plus qu’honorables - dont l’action était favorable à ses intérêts.

    La clé de la récupération russe au début du XXIe siècle a été la soumission du complexe énergétique aux intérêts de l’État. Ce fut alors, qu’on s’est aperçu que Poutine mettait fin la « bananisation » de la Russie, quand Washington avait parié sur le magnat Mijail Jodorkovski.

    Propriétaire de Yukos, la plus grande compagnie pétrolière russe, et principal bénéficiaire de la privatisation énergétique des années quatre-vingt-dix, Jodorkovski se préparait à défier électoralement Poutine. En 2003, il se disposait à tracer pour cela des liens économiques stratégiques avec l’Occident comme la vente d’un tiers des actions de Yukos à l’Exxon-Mobil (22.000 millions de dollars), la construction d’un oléoduc vers la Chine et d’un terminal pour l’exportation vers l’occident à Mourmansk avec lequel il cherchait à déterminer l’exportation de brut. Tout cela non seulement cassait le pacte que Poutine avait établi avec les magnats (pour les acquisitions des privatisations en échange de la non ingérence politique et la soumission à l’État), mais privait le Kremlin du principal atout géopolitique pour la récupération de la Russie : l’usage de sa puissance énergétique.

    Jodorkovski, « a adopté des décisions qui affectaient le destin et la souveraineté de l’État et qu’on ne pouvait pas laisser dans les mains d’un seul homme guidé par ses propres intérêts », a expliqué Poutine en son temps. Jodorkovski a été emprisonné et immédiatement soutenu par l’Occident jusqu’à sa remise en liberté…

    Ce type d’ingérence dans les affaires de la Russie fut une constante - tout russe le sait - et remet à sa place le présumé scandale des hackers russes dans la campagne électorale étasunienne. La réalité simple est que, dans l’hypothèse la plus extrême et indémontrable - avec Poutine pilotant personnellement l’opération - toute cette affaire est assez innocente. Plus encore : à côté de ce que le valeureux dissident Eduard Snowden a révélé après avoir démontré sur pièces, l’existence du Big Brother et son contrôle mondial total des communications par les États-Unis à travers la NSA, cet épisode des courriels de Madame Hillary ressemble beaucoup à une mascarade

    Paula Corbulon

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  • Trump président : À Davos, des milieux d’affaires craignent le retour du protectionnisme

    Le tout premier discours de Donald Trump, vendredi à Washington, a été suivi en direct par la communauté internationale. Au Forum de Davos, qui se termine en Suisse, certains milieux d’affaires expriment leur craintes face au retour d’un certain protectionnisme.

    Pour Jean-Marie Guéhenno, PDG de l’ONG International Crisis Group : « Si vous vous focalisez uniquement sur les Etats-Unis, sans apporter de soutien aux institutions internationales qui permettent au monde de tourner, alors forcément vous rentrez dans une période difficile. »

    Cornelis Van Zazelhoff, courtier et investisseur néerlandais: « J’espère qu’il ne va pas diriger le pays comme une entreprise parce que dans son domaine, l’immobilier, il a fait faillite sur faillite. »

    C’était sans compter sur l’inénarrable Jacques Attali qui voit tout simplement Trump comme « un nouveau Madoff » (sic).