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  • Les réfugiés : une chance pour l’Allemagne ?

    SELON LA PRESSE FRANÇAISE MAINSTREAM, ET DE MANIÈRE UNANIME, LES « RÉFUGIÉS » AURAIENT BOOSTÉ LA CROISSANCE ALLEMANDE EN 2016. POURTANT, UNE ÉTUDE OFFICIELLE DE L’OFFICE FÉDÉRAL ALLEMAND AUX MIGRATIONS ET AUX RÉFUGIÉS DÉMONTRE QUE LES RÉFUGIÉS REPRÉSENTENT BIEN AU CONTRAIRE UNE CHARGE NETTE NON SEULEMENT LOURDE, MAIS QUI PLUS EST DURABLE POUR L’ÉCONOMIE ALLEMANDE.

     immigrés clandestins en partance pour l’Allemagne, gare de Vienne, septembre 2015.

    immigrés clandestins en partance pour l’Allemagne, gare de Vienne, septembre 2015.

    Qu’il s’agisse du Monde, de RTL, des Échos ou de La Tribune, la presse française de gauche comme de droite est unanime et ne connaît ni nuance ni pluralisme des opinions sur ce sujet : l’arrivée des réfugiés a dopé la croissance allemande, qui a ainsi bénéficié d’un coup de pouce de 0,25% pour atteindre les 1,9%. C’est une information de source sûre, puisque provenant de l’Office Fédéral allemand de la Statistique (Statistisches Bundesamt / Destatis) – l’équivalant de notre INSEE. Hourrah ! La preuve est faite ! Quelle aubaine !

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  • 2017, en toute simplicité #5 : « Marine, c'est la souveraineté ! »

  • 3 mars : conférence de Karim Ouchikh à Angers sur l'identité

    Le 3 mars à 20h30 à Angers, salle du Doyenné (56 boulevard du Doyenné), Conférence débat avec Karim Ouchikh « La France est-elle en proie à une crise d’identité ? ».

    6a00d83451619c69e201b8d261c93d970c-800wi.jpgAvocat de profession, exerçant à Paris, Karim Ouchikh mène également une carrière politique : élu vice-président du Rassemblement pour l’Indépendance de la France en 2008, il participe en 2011 à la fondation du SIEL, parti dont il est le président depuis 2014. Conseiller municipal de Gonesse (Val d’Oise), il est également conseiller régional Île-de-France. En septembre 2016, il fonde par ailleurs l’association SOS Églises de France, qui oeuvre pour la défense du patrimoine chrétien de la France. Karim Ouchikh est né en 1965 dans une famille musulmane peu pratiquante : il se convertit au catholicisme sous le pontificat du pape Jean-Paul II, après avoir été touché par la foi des participants aux Journées mondiales de la jeunesse, en 1997, mais aussi par le rayonnement spirituel de catholique dont il fut proche. Baptisé voici 13 ans par le père Philippe Dorizon, curé de la paroisse d’Arnouville (95), il reçoit ensuite la confirmation de Mgr Jean-Yves Riocreux, alors évêque de Pontoise. Il affirme avoir acquis durant son catéchuménat « un indispensable enseignement spirituel » mais aussi avoir découvert « la spiritualité chrétienne dont [il] ne soupçonnait que très peu auparavant la richesse infinie ». Il emprunta ce chemin de conversion avec confiance, non sans connaître à cette occasion des épreuves personnelles douloureuses.

    Inscription gratuite.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Malika Sorel : « Dans les banlieues, cessons de reculer »

    Un fort intéressant entretien d'Alexis Feertchak du Figaro avec Malika Sorel, qui y déploie sa lucidité et sa fermeté ordinaires. Celles qui manquent justement aux élites politiques ou médiatiques qui structurent le Système, bien plus, d'alleurs, pour ce ui est des premières, qu'elles ne gouvernent la France.  LFAR  

    Après le viol présumé de Théo à Aulnay-sous-Bois, des émeutes urbaines ont éclaté en Seine-Saint-Denis. Dans quelle mesure peut-on dire que cette dégradation du climat sécuritaire est l'illustration d'une crise sociale et politique ? 

    Ce qui est frappant, c'est le climat d'hystérie qui s'empare de plus en plus souvent de notre société. Chacun, ou presque, a son mot à dire sur ce qui s'est produit et voudrait imposer aux enquêteurs et même à la Justice la qualification des faits ainsi que la sentence. Les juges sont placés sous une pression inacceptable dans une démocratie. 

    Alors sommes-nous dans la traduction d'une crise sociale et politique ? Une crise politique, assurément car c'est bien l'ordre établi et tous ceux qui l'incarnent de près ou de loin qui se trouvent un jour ou l'autre contestés, et parfois placés dans l'incapacité d'exercer leur mission. Des guet-apens sont tendus à des pompiers. Des policiers tombent dans des embuscades ou sont attaqués car leur surveillance dérange. Un nombre croissant d'enseignants refusent d'exercer leur mission en certains lieux. De même en va-t-il pour des médecins et bien d'autres professions. 

    Quant à la crise sociale, tout dépend de ce que vous mettez dans le terme « social. Si vous l'entendez au sens qui a cours depuis le début des années quatre-vingt, alors non, nous ne sommes pas dans la simple traduction d'une crise sociale. Le problème est beaucoup plus profond, et surtout multidimensionnel. L'État, qu'il ait été piloté par la droite ou par la gauche, a consenti de lourdes dépenses dont le contenu n'a pas été suffisamment porté à la connaissance de l'opinion publique. L'État devrait communiquer davantage afin que l'on cesse de l'accuser de n'avoir pas assez investi. Ces accusations répétées - de toutes parts - nourrissent le ressentiment et parfois même la haine à l'égard des institutions et de leurs représentants.  

    N'y a-t-il pas aussi une dimension culturelle voire religieuse à cette crise des banlieues ?

    C'était le cas en 2005. Pourtant les médias ont persisté à répéter que tout ce qui se produisait était lié à la mort effroyable des deux jeunes dans un transformateur. Gilles Kepel a mis en évidence que l'embrasement des banlieues avait eu pour origine le lancement non intentionnel d'une grenade à proximité d'un lieu qui présentait l'aspect extérieur d'un entrepôt. Les policiers ignoraient que ce bâtiment était utilisé comme lieu de culte. Sur place, l'information a été aussitôt propagée que la mosquée avait été visée délibérément, et qu'il s'agissait d'une attaque de l'État contre l'islam et les musulmans. Il convient de s'interroger sur les groupes de pression et d'influence qui trouvent intérêt à diviser la société selon la croyance, l'ethnie ou la « race ». 

    Il est prématuré de tirer des conclusions sur ce qui se produit aujourd'hui et qui se propage à travers un nombre croissant de territoires. Nous sommes en présence d'une population sous le choc de ce qui vient d'arriver et qui se retrouve très vraisemblablement instrumentalisée. Il appartient à nos services de renseignement d'identifier au plus vite quelles sont les forces qui s'activent en sous-main et qui ont intérêt à ce que la police ne puisse plus pénétrer certains quartiers, ou même que la situation échappe à tout contrôle.  

    Peut-on comparer la situation actuelle aux émeutes de banlieue en 2005 ?

    Depuis 2005, la situation s'est fortement dégradée. Le niveau de violence a considérablement augmenté. Cela était prévisible puisque le fond du sujet n'a jamais été véritablement abordé. On a persisté dans le déni du réel et dans la manipulation des masses. Pourtant, comme le montrent ses propos consignés dansUn président ne devrait pas dire ça, François Hollande n'ignore rien de la gravité de la situation. Évoquant la marche pour Charlie, il fait état de « ces trois France qui semblent parfaitement irréconciliables » et s'interroge : « comment on peut éviter la partition ? … Car c'est quand même ça qui est en train de se produire : la partition ». En 2005, il n'aurait pas employé le terme de « partition » qui est extrêmement lourd. Quel est le bilan de François Hollande dans ce registre ? C'est celui de sa tentative de refondation des politiques d'intégration, que j'ai contribué à torpiller car elle menait tout droit à la disparition à terme de l'identité française. Nul n'a le droit de créer les conditions de l'enterrement de l'identité du peuple français. Chaque peuple a droit au respect de son identité, a fortiori sur son propre territoire. J'ai eu l'occasion d'analyser longuement les différents rapports pour Le Figaro

    Malheureusement, les choses n'en sont pas restées là, puisque nous avons eu droit ensuite à un certain nombre de réformes scolaires ainsi qu'à l'adoption de la loi « Égalité et Citoyenneté » qui partent toujours de la même approche et qui recèlent un degré non négligeable de toxicité pour notre avenir à tous. Et l'on en arrive à présent à ce qu'un postulant à la fonction suprême ose asséner qu’ « il n'y a pas de culture française »  !  

    Comment jugez-vous la réaction des autorités politiques à ce nouvel accès de violence ? 

    Il y a eu de bonnes et de mauvaises réactions. Lorsqu'une enquête est en cours, on ne doit pas tenter d'interférer. Chacun se doit de laisser la Justice suivre son cours. Aussi, la visite du président de la République à l'hôpital n'aurait pas dû se produire car non seulement elle jette du sel sur les plaies, mais elle est de surcroît perçue comme un parti pris. Il avait lui-même reproché au président Nicolas Sarkozy de réagir trop souvent, et lui, que fait-il ? Ensuite, certains politiques de premier plan se sont mis à relayer l'appel au calme lancé par la famille. On croit rêver ! Ce faisant, le politique se démet lui-même de son autorité.

    Autre point : qu'une première manifestation ait été autorisée, car il est naturel que des citoyens éprouvent le besoin de marcher ensemble, on peut le comprendre. Mais nous n'en sommes plus là. D'autant que nous sommes en état d'urgence. Comment expliquer que le pouvoir expose ainsi son incapacité à faire appliquer la loi ? C'est préjudiciable pour tous, car toute faiblesse de l'État peut être interprétée comme une invitation à défier encore davantage les institutions. Or, la population a besoin d'être protégée. La sécurité est le premier des besoins. 

    Le refus réitéré par le gouvernement de la délivrance d'un récépissé de contrôle d'identité est une très bonne décision. Cette demande part du principe que nos policiers sont suspects. Cette mise en cause récurrente de la police nationale est catastrophique. Il ne faut pas venir ensuite s'étonner de la dégradation de la situation de la sécurité en France. 

    Que faire ?

    Cesser de démissionner et de reculer en pensant que c'est la meilleure façon d'acheter la paix. Nous le voyons, c'est l'inverse qui se produit. Il faut retrouver le chemin de la raison. En revenir au traitement des individus, et des individus seuls. Considérer chaque être humain sur la base de ce qu'il est en tant qu'être humain, et donc tourner le dos à l'approche communautaire qui pourrait conduire à terme à la partition évoquée par le Président François Hollande. Travailler à retisser le lien de confiance entre notre société, l'école et le corps enseignant. Le chantier est exigeant, mais il est décisif pour l'avenir de notre société. Beaucoup peut encore être fait dans ce domaine. L'espoir est de mise. Responsabiliser les parents, mais aussi les accompagner dans leur mission car l'éducation n'est pas toujours tâche aisée, loin s'en faut ! Dans mes écrits, j'émets un grand nombre de propositions et recommandations. Simplement, il faut être bien conscient que rien ne sera possible sans prendre en compte le fait que la France n'est plus en capacité d'accueillir de nouveaux flux migratoires. Et ce n'est pas qu'une simple question d'ordre socio-économique.  

    Repris de La Semaine de Magistro du 19.01. Paru sur Figarovoxle 14.02.2017

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • « La foudre médiatique a frappé une famille traditionnelle »

    Entretien avec Christian Vanneste

    Monde-et-Vie-Vanneste-Macron-251x350.jpgChristian Vanneste a été député UMP de la 10e circonscription du Nord à Tourcoing. Il est aujourd'hui président du RPF et animateur d'un think-tank, la droite libre. Il a toujours défendu les valeurs chrétiennes et cela lui a valu un effrayant lynchage médiatique.

    Que pensez-vous de la tentative de lynchage de François Fillon ?

    Le lynchage médiatique subi par François Fillon est d'une gravité exceptionnelle. Les médias sont parvenus à faire d'un comportement légal qui n'a rien d'exceptionnel un objet d'opprobre comme s'il s'agissait d'une tur-i pitude d'une rare hypocrisie. En fait, François i Fillon qui a derrière lui une longue carrière où les cumuls et la détention de pouvoirs exécutifs locaux et nationaux a été fréquente, a utilisé avec une trop grande souplesse les rémunérations, qui, de toute façon, étaient mises à sa disposition. Il l'a fait au profit de sa famille, sans doute avec le sentiment que l'importance de ses charges, le sérieux de son travail légitimaient une aisance matérielle qui n'est même pas celle d'un grand sportif. D'autres ont avec l'argent public un comportement réellement indélicat. Ils ont cependant été réélus. D'autres encore ont considéré que des maîtresses, des petits amis devaient bénéficier des largesses de la République. Cela a été le cas de Présidents de la République ou encore d'un ministre qui employait dans son cabinet à la fois son épouse et son "amant" comme on dit maintenant. Certains sont poursuivis, comme le Maire de la ville la plus endettée de France,'qui se permet de faire la leçon à François Fillon. D'autres enfin passent à travers les gouttes comme par hasard parce qu'ils sont du bon côté des médias, n est frappant que la foudre médiatique ait frappé une famille traditionnelle. Quel bonheur pour un journal gauchiste de faire couler goutte à goutte l'acide des révélations et du dénigrement sur un élu conservateur. Beaucoup de ses électeurs accordent une grande importance à l'honnêteté et ne se rendent pas compte qu'il n'y a aucun rapport entre le fait que François Fillon ne soit pas insensible à l'aisance de sa famille, qui n'est pas scandaleuse, et sa capacité de redresser le pays. Richelieu, non plus, n'était pas désintéressé, il a été l'un de nos plus grands hommes d'État. La partialité, la hargne, l'absence totale de prise en compte de l'intérêt supérieur du pays sont une signature, celle de l'idéologie qui depuis 1968 mine notre pays en raison de la place démesurée qu'elle occupe dans le microcosme médiatico-politique qui conduit la France à sa perte.

    Quel a été le rôle de la presse dans le lynchage que vous avez subi vous-même ?

    À deux reprises j'ai été victime du même acharnement. Je n'ai pas été, comme beaucoup, un parlementaire invisible et paresseux. J'ai beaucoup travaillé sur de multiples sujets. J'ai déposé de nombreuses Propositions de Loi, posé des questions au gouvernement, rédigé une quantité d'amendements, participé à des Commissions, des Missions, des groupes de travail, rendu des rapports. Mes sujets de prédilection étaient le Référendum d'Initiative Populaire, la TVA sociale, le Travail d'Intérêt Général. Mes centres d'intérêt étaient l'industrie, textile en particulier, l'identité nationale et l'abrogation du droit du sol comme critère de la nationalité, la justice pénale, la famille, la bioéthique, la liberté de l'enseignement, la suppression départements, la diminution de la dépense publique etc. Tous ces travaux ont été balayés et remplacés par un mot repris systématiquement par la presse et qui prétendait "essentialiser" mon action. Je suis devenu pour la presse idéologique, sectaire et paresseuse, mais pas seulement pour elle, le "député homophobe" Entre parenthèses, cette essentialisation d'une personne est le mécanisme même du racisme. Cela témoigne de l'inconscient chargé de ces militants qui trahissent le métier de journaliste. Ils sont hélas nombreux et sont souvent suivis avec conformisme par les autres. Cette "prouesse" journalistique a été réalisée à partir d'une intervention de quelques minutes, une question "sur l'article" posée de mon banc un soir de décembre 2004. J'ai eu le malheur de répéter mes propos à la presse. Non seulement j'ai subi pendant les mois qui ont suivi un harcèlement de tous les instants, des manifestations évidemment reprises par les médias, des commentaires assassins, des insultes, mais comme l'immunité ne me protégeait plus en dehors de l'hémicycle j'ai dû aller me défendre devant les tribunaux. Que le travail d'un député qui est chargé d'élaborer la Loi puis; donner heu à des poursuites judiciaires où les1 associations, la justice et la presse constituent un triangle infernal est à l'évidence un scandale démocratique. Mon argumentation pour refuser l'inscription de réorientation sexuelle" dans le texte de loi portant création de la Halde s'inspirait de Voltaire et de Kant. Elle a conduit la Cour de cassation à me donner gain de cause. Je n'ai donc pas été condamné et j'ai obtenu récemment la condamnation de Frédéric Mitterrand qui avait prétendu que je l'avais été. Le mal était cependant fait. En 2007 je n'étais plus en odeur de sainteté à l'UMP. En 2012, intervenant comme Président de Famille et Liberté, dans une vidéo de Liberté Politique, dont l'objet était mon action pour interdire l'accès des mineurs à la pornographie sur Internet, j'ai répondu à une question sur l'approbation du mariage unisexe par une majorité de Français. J'ai souligné l'incroyable pouvoir médiatique du lobby "gay" et sa capacité d'accréditer des mensonges en donnant l'exemple de la déportation des homosexuels en France durant la Seconde Guerre mondiale, en dehors des trois départements annexés. Cette fois, le lynchage auquel l'UMP s'associa sans vergogne, fut mortel. Ce fut un concert de vociférations indignées. Les interviews étaient des réquisitoires. Serge Klarsfeld calma la meute en rappelant à cette foule d'ignares paresseux ou d'adversaires malveillants, tout simplement que je disais la vérité. C'était trop tard. J'avais peut-être raison sur ce point, mais j'étais quand même homophobe. Aucun plumitif n'a réfléchi sur l'absurdité de ce terme qui devrait désigner une peur pathologique, un trouble mental et qui, comme en URSS jadis, sert à criminaliser la déviance. Il y a des journalistes pour revendiquer la liberté de la presse les jours pairs et se transformer en commissaires politiques le lendemain. Je ne fus pas exclu de l'UMP car les statuts ne le permettaient pas. On me retira l'investiture pour complaire au groupe de pression si important à la veille des élections présidentielles. On investit à ma place le petit ambitieux que j'avais désigné pour me succéder et qui n'hésita pas à me trahir. Dépossédé de mon mandat, je dus affronter une série de procès. Je les gagnais tous. Je n'ai jamais été condamné et j'ai obtenu la condamnation de mes diffamateurs. La presse n'en parla pas. Elle avait désinformé à 100 %, mais elle avait gagné. Parmi les condamnés à la suite de mes plaintes ne figure pas L'Express. Le dossier avait été perdu le temps de la prescription... et c'est l'État qui a été condamné pour cette faute. La manipulation avait réussi. Ma voix s'était tue. À l'époque, François Fillon ne m'avait pas soutenu. Au contraire. En le soutenant aujourd'hui qu'il est victime d'une manœuvre analogue, je crois simplement privilégier l'intérêt supérieur de mon pays et ne donner aucune place à la rancœur.

    Faudrait-il, selon vous, que François Fillon se retire ?

    La France est une grande malade. C'est un pays dont l'Histoire et la culture sont d'une richesse exceptionnelle. Elle est malheureusement sous la coupe d'une oligarchie politique dont le niveau intellectuel et moral s'est effondré. Un microcosme médiatique nourri d'une idéologie à la fois intellectuellement nulle et terriblement destructrice rend notre nation stupide et moutonnière. Tout élan vers le redressement, le patriotisme, la fierté nationale est inhibé à la source. Dans la situation actuelle, François Fillon incarne en gaulliste l'espérance d'un renouveau. Les gauchistes font tout pour l'étouffer afin que Marine Le Pen soit seule à représenter ce renouveau possible au second tour de l'élection présidentielle et qu'elle soit, comme d'habitude, battue. Il faut donc que. François Fillon poursuive le combat. Il en va de l'intérêt supérieur du pays. François Fillon a formulé un diagnostic pessimiste, mais lucide, sur l'état de notre pays, endetté, écrasé sous la dépense publique et le poids d'un État obèse et impuissant. Ses propositions sont réalistes. Elles demandent des efforts. Ce sont les seules qui peuvent redresser le pays. Sa politique ne se limitera pas à l'économie. Sa volonté de réaffirmer l'identité de la Nation française, de limiter l'immigration, de restaurer la politique familiale, de lutter contre le terrorisme, et de retrouver des relations positives avec la Russie constituent un ensemble cohérent capable de nous arracher à la pente du déclin. Or, comme d'habitude, la pression médiatique, les coups tordus de certains médias en particulier, tentent de briser le sursaut. Le vrai débat est celui du patriotisme et du mondialisme. Je souhaite pour ma part qu'au second tour de l'élection présidentielle, il n'y ait plus que des candidats patriotes dont le plus réaliste et le moins démagogue sorte vainqueur. Le constat de l'échec européen se fera alors dans le consensus. L'hypothèse d'une remise en cause brutale est non seulement utopique, elle est dangereuse économiquement, et suicidaire politiquement car elle fera peur et favorisera la victoire de la gauche si celle-ci est présente au second tour malgré son bilan calamiteux.

    Propos recueillis par Alain Hasso monde&vie 23 février 2017

  • 2017, en toute simplicité #6 : « Avec Marine, construisons l'Europe des Nations ! »

  • La monarchie contre l’esclavage

    Relevé sur le site du Salon Beige ces quelques éléments d’Histoire utiles à connaître et à faire connaître.

    Le 4 février 1776 : abolition de l'esclavage en France.

    L'esclavage en France métropolitaine n'a jamais existé ! Dans Institutions coutumières, (éd. Loysel, livre I, art. 6), il est rappelé qu'un édit du 3 juillet 1315, de Louis X le Hutin, stipule que : 

    « Le sol de France affranchit l'homme qui le touche ». 

    Encore un mensonge de l'histoire officielle, car ce n'est pas la Convention, qui en 1792 abolit l'esclavage en décidant d'accorder la citoyenneté aux hommes libres de couleur, mais bien le roi Louis XVI qui promulgue, dès 1776, un édit condamnant fermement la possession d'esclaves sur le territoire français. Et la République se garde bien de nous rappeler que trois ans plus tard, le roi va plus loin, puisque le 8 mai 1779, Louis XVI abolit par ordonnance, le servage, le droit de suite et affranchit tous les « mains mortables » [les serfs] des domaines royaux, ainsi que les hommes de corps, les « mortaillables » et les « taillables ».  

    Encore un mythe mensonger destiné à draper la république d'habits respectables qu'elle ne mérite pas. Où sont la liberté, l'égalité et la fraternité quand on justifie l'esclavage ? 

    En effet, l'Assemblée Nationale de 1790 réaffirme par deux décrets, du 8 mars et du 12 octobre 1790, que l'esclavage est légal ; abolissant une liberté de plus en supprimant ainsi la réforme royale. L'Assemblée rejette ainsi la publication de Brissot Adresse à l'Assemblée Nationale pour l'abolition de la traite des Noirs

    Ce n'est que devant son impuissance face aux révoltes des esclaves des colonies qu'elle finit par abolir l'esclavage en 1794 et, comme par hasard, le 4 février ! La France est par l'action réformatrice de son roi l'une des premières nations du monde à abolir l'esclavage et le servage. 

    Mais qui sait encore qu'à l'époque un esclave qui met le pied sur le sol du royaume devient automatiquement libre, ou « ranc» ? Le serf dépend du seigneur, qui en échange de son travail, lui doit protection ; il est attaché à sa terre, mais on ne peut la lui retirer. Avec le temps, le servage disparaît, ne subsistant que sous des aspects secondaires, variant selon les endroits. Quant aux corvées, elles sont un impôt en nature et n'ont rien à voir avec l'esclavage. L'esclave est une « chose », un « bien meuble » (conception du droit romain reprise à la Renaissance), tandis que le serf n'a jamais cessé d'être une « personne », possédant la personnalité juridique. Tempéré par le Code noir de 1685, qui est un progrès pour l'époque, l'esclavage demeure aux colonies, et est effectivement confirmé en 1790. Ce qui est moins connu, c'est l'esclavage des Blancs aux Antilles, par d'autres Blancs, sous la forme de « l'engagement ». Il existe tout au long du XVIIe siècle.  

    Merci à Michel Franceschetti de sa transmission

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Marine Le Pen a eu raison de ne pas répondre à la convocation de la police

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    Face aux deux impératifs que constituent le libre fonctionnement de notre démocratie et l’exercice de la justice, il était important de choisir.

    Convoquée par la police dans le cadre de la procédure diligentée par la justice au sujet des assistants du Front national au Parlement européen, Marine Le Pen a refusé de déférer. La candidate à l’élection présidentielle a, en effet, considéré que « cette période [la campagne électorale] ne permettait ni la neutralité ni la sérénité nécessaires au fonctionnement correct de la justice ».

    Cette décision, courageuse, ne peut qu’être approuvée. En effet, l’immixtion de l’appareil judiciaire dans le processus démocratique que connaît actuellement notre pays, notamment du fait de l’affaire Fillon, démontre l’incompatibilité évidente qui existe entre les déroulements simultanés de ces deux processus. D’abord parce que, au nom du principe de la séparation des pouvoirs, il apparaît comme extrêmement choquant que le juge puisse devenir l’arbitre d’une consultation électorale majeure comme l’est une élection présidentielle.

    En effet, la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et de l’autorité judiciaire est un des marqueurs fondamentaux de notre démocratie représentative. Elle est, en théorie au moins, l’assurance qu’aucun d’entre eux ne prendra le pas sur l’autre, et que l’exercice de la démocratie sera ainsi protégé d’un retour à l’absolutisme sous quelque forme que ce soit. Force est, cependant, d’admettre que l’actuelle organisation de notre système judiciaire, qui voit le rattachement des magistrats du parquet au ministre de la Justice – donc à l’exécutif -, n’est pas sans poser de sérieuses questions.

    De ce fait les procédures qui sont à ce jour conduites contre Marine Le Pen et François Fillon peuvent-elles faire l’objet de suspicions légitimes, puisque aucune forme de connivence entre le pouvoir en place et la justice ne peut être formellement écartée.

    Par ailleurs, cette confusion des genres, qui jusque-là ne porte préjudice qu’à une partie bien ciblée de la classe politique – par ailleurs longtemps considérée comme favorite dans la course à l’Élysée -, est largement entretenue par des médias qui sont tout sauf indépendants. Idéologiquement et financièrement inféodés au pouvoir en place, la presse, à quelques exceptions près, a fait le choix d’intervenir systématiquement comme témoin à charge. Usant de la faculté qui est la leur, au nom d’une information qui fait souvent fi de la présomption d’innocence, les médias, par la fréquence de leurs interventions et les orientations délibérées de leurs communications, portent intentionnellement préjudice à des acteurs politiques soigneusement choisis.

    Le temps de l’élection n’est donc pas le temps du procès pénal. Si la justice avait voulu faire son travail, elle n’avait qu’à le faire plus tôt. En effet, les affaires qui sont aujourd’hui dévoilées sont connues depuis longtemps et auraient pu faire l’objet d’investigations bien en amont de la campagne présidentielle. Par ailleurs, la nature des affaires soulevées, qui relèvent de la pratique politique, ne requiert en rien des actes d’enquête urgents. Ainsi, la précipitation judiciaire observée dans le cas de l’affaire Penelope, ainsi que les convocations policières à grand spectacle organisées à l’attention de la présidente du Front national, ne peuvent que susciter des interrogations quant aux buts réellement poursuivis.

    Face aux deux impératifs que constituent le libre fonctionnement de notre démocratie et l’exercice de la justice, il était donc important de choisir. Marine Le Pen s’est déterminée. François Fillon aurait été bien inspiré d’en faire autant.

    http://www.bvoltaire.fr/olivierdamien/marine-pen-a-raison-de-ne-repondre-a-convocation-de-police,316086

  • 2017, en toute simplicité #8 : « Les idées de Marine sont Majoritaires ! » | Marine Le Pen

  • Effet bénéfique du Brexit : baisse de l’immigration au Royaume-Uni

    C’est Valeurs Actuelles qui nous l’apprend : de septembre 2015 à septembre 2016, le solde migratoire net du Royaume Uni est tombé à 273 000, soit une chute de près de 50 000 unités par rapport à la période précédente, atteignant ainsi son plus bas niveau depuis juin 2014.

    Le Premier ministre Theresa May s’est félicitée de ce résultat, tout en souhaitant « en faire davantage pour atteindre l’objectif d’un solde migratoire de seulement quelques dizaines de milliers de personnes ».

    Brexit : baisse drastique de l'immigration au Royaume-Uni >>