Censurer ou ne pas censurer, telle est la question qui divise la place publique médiatique depuis le rachat de Twitter par Elon Musk. La guerre entre lui et la bien-pensance progressiste est déclarée : le premier veut « libérer » la parole, la seconde veut continuer à la limiter selon ses diktats. La gauche montre ainsi son vrai visage : liberticide pour empêcher toute pensée dissidente de la sienne de se faire entendre.
Cette bataille n’effraie pas le milliardaire excentrique qui se dit sur « le sentier de la guerre ». Musk devrait désormais « occuper le poste de PDG temporaire de Twitter pendant quelques mois après avoir finalisé son rachat de 44 milliards de dollars de la société de médias sociaux », selon David Faber de CNBC.
Le fondateur et PDG de Tesla a l’établissement Woke dans le collimateur, « faisant même pleurer l’avocat en chef de la plate-forme Big Tech, Vijaya Gadde » écrit le site américain Becker News. On s’attend maintenant à ce qu’elle soit licenciée.
Musk, connu pour ses tweets énigmatiques, a fait allusion au fait de secouer l’équipe de direction ; bien sûr, il l’a fait lui-même dans un tweet moqueur.
Il a par ailleurs de grands projets pour Twitter, l’une des plateformes de médias sociaux les plus influentes. Lors du Met Gala samedi, il a discuté de sa vision avec l’Associated Press. « Eh bien, je veux dire, l’objectif que j’ai, si tout se concrétise avec Twitter, est d’avoir un service qui est largement, aussi largement inclusif que possible et où, idéalement, la plupart des Américains y sont et parlent ! »
« Je pense que généralement, je recherche quelque chose qui est comme je l’ai dit aussi largement inclusif que possible, qui est aussi fiable que possible en tant que système, et j’espère que nous réussirons à cet égard », a-t-il poursuivi.
« J’ai également juré publiquement que nous devons nous débarrasser des robots, des trolls, des escroqueries et de tout ça », a-t-il ajouté. « Cela diminue évidemment l’expérience de l’utilisateur et nous ne voulons pas que les gens se fassent piéger avec leur argent et ce genre de choses »
« Je suis sur le sentier de la guerre ! » a-t-il conclu.
Francesca de Villasmundo