Combat royaliste 80
Par Philippe Germain
La fièvre planétaire est marquée par le brutal retour DU Politique dans quatre zones géopolitiques : l’Ukraine, le Moyen-Orient, l’Antarctique et l’Indopacifique où l’impérialisme chinois fait peser le risque de perte d’intégrité territoriale de la France. Pour contrer ce risque, l’école d’Action française offre de solides connaissances, ordonnables dans une ligne politique nationaliste. Celle de « l’atout géopolitique d’Outre-mer », éveillant les métropolitains à ce qui reste de grandeur de la France. Ensuite, « l’eurocriticisme » évitant d’espérer dans la fausse bonne solution d’un rassemblement des patriotes au parlement européen. Dans la conclusion de son ouvrage de référence, Comment dissoudre la France dans l’Europe, Axel Tisserand renvoie vers une autre connaissance. Celle de « l’union latine », formalisée par Charles Maurras en 1952 dans Le soliloque du prisonnier. Celle de la rencontre d’une civilisation catholique idéalement et moralement organisée et d’un esprit latin, autour de la cause de « l’archie », la cause de l’ordre.