Marcel De Corte est un philosophe aristotélicien belge (1905-1994) qui fut professeur titulaire de la chaire de philosophie morale et d’histoire de la philosophie de l’Antiquité à l’Université de Liège où il a enseigné pendant quarante ans, de 1935 à 1975. Sa thèse d’agrégation sur la doctrine de l’intelligence chez Aristote – qui fait encore autorité – fut son premier grand ouvrage préfacé par Etienne Gilson en 1934. L’intelligence en péril de mort est l’un de ses ouvrages les plus connus.
plus ou moins philo
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Philosophie de l’économie (Marcel De Corte)
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La révolution industrielle, prélude à la fin du monde
Il est entendu que notre monde moderne naît au XIXe siècle avec ce qu’il est convenu d’appeler la révolution industrielle. C’est une évidence. D’une évidence au prêt-à-penser il n’y a qu’un pas. Il est donc temps de réexaminer cette évidence, de penser à nouveaux frais la révolution industrielle. Non pas pour prétendre qu’elle n’aurait pas d’importance, mais au contraire pour prendre toute la mesure de cet événement à nul autre pareil.
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Comprendre la pensée de Martin Heidegger
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Nietzsche et le dépassement de la métaphysique
Il n'y a nul doute sur le fait que Nietzsche a voulu penser un monde sans arrière-monde, un monde sans principe extérieur à lui-même, un monde sans dualisme entre un créateur et une création. A bon droit, on a appelé cela une critique radicale de la métaphysique. C’est-à-dire de toutes les métaphysiques précédentes, à commencer par celle de Platon, accusée de préférer l’Idée, le Beau abstrait, au sensible, au réel, au déjà-là. Nietzsche, destructeur « au marteau » de la métaphysique : telle est l’image que l’on en a. Une vision que Pierre Le Vigan interroge au regard des analyses de Martin Heidegger.
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Maurras et Mes idées politiques
Par Pierre Gourinard
La conception de l’État pour Maurras part des mêmes principes que Charles Benoist : « La famille fonde l’État, puisque, d’une part, la population n’existe que par elle, et que, d’autre part, c’est elle qui distingue la société politique des autres… Je suis membre de l’État français à cause de mon père, de ma mère et de leurs parents. Je puis ratifier ou décliner cette condition. Je ne la crée pas et c’est elle qui me crée ».
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Philosophie, science et doctrine
Combat royaliste 35
Par Philippe Germain
À ce point de notre réflexion sur l’avenir de la France, retournons-nous. Le « grand remplacement » démographique à base musulmane constitue le danger majeur pour notre « Héritage » historique. En revanche, son robinet migratoire est activé par l’Empire européen qui est, de fait, l’ennemi prioritaire de notre nation. Parallèlement, l’expansionnisme de l’Empire chinois dans le Pacifique le positionne aussi comme un ennemi extérieur, très manœuvrier.
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De Socrate à Spinoza
Deux figures de la transmission : Socrate, figure du maître de sagesse dans la relation orale entre deux sujets. Spinoza, figure du philosophe refusant le rapport de maître à disciple, faisant circuler ses écrits dans l'anonymat : celui de l'auteur et celui des lecteurs, dans l'ouverture des interprétations.
La philosophie, en Occident, se donne volontiers pour une activité autonome de la raison, libre à l’égard des autorités et ne rendant de compte qu’à elle-même. Chacun serait seul responsable de sa propre pensée, et non pas héritier d’une tradition ou d’une opinion. Le symbole en est Socrate, tel qu’on le voit dans les premiers dialogues de Platon, refusant le rapport de maître à disciple, n’enseignant pas une doctrine préétablie, et se contentant de vérifier la solidité des opinions de son interlocuteur. L’accord de deux personnes, s’il est fondé en vérité, apparaît alors comme supérieur à l’approbation d’une multitude, si elle ne s’appuie que sur le vraisemblable.
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Sur les pas des philosophes et théologiens de l’antiquité gauloise
Dans ce nouveau numéro du « Zoom » de TV Libertés, Martial Bild reçoit Bernard Rio, collaborateur de la revue Éléments, pour évoquer son nouvel ouvrage, paru aux éditions Vagnon, qui présente 50 lieux en France portant encore la trace de la civilisation celtique, de ses traditions et de ses croyances. Sites archéologiques, espaces naturels, monuments, fêtes enracinées... Suivons-le sur les traces des druides !
https://www.revue-elements.com/sur-les-pas-des-philosophes-et-theologiens-de-lantiquite-gauloise/
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Friedrich Nietzsche et les fascismes européens
L'influence du penseur allemand est à l'origine de la naissance du mouvement mussolinien. Le Duce avait déjà reconnu son ascension en 1908
par Sandro Marano
Source: https://www.barbadillo.it/112167-friedrich-nietzsche-e-i-fascismi-europei/
La question de savoir si et dans quelle mesure la philosophie de Nietzsche a influencé le fascisme et le nazisme est l'une des plus débattues, et tant les apologistes que les détracteurs de sa pensée se sont disputés et se disputent encore à ce sujet.
Dans l'un des chapitres d'un essai publié en 1934, Le socialisme fasciste, intitulé "Nietzsche contre Marx", l'écrivain français Pierre Drieu La Rochelle, soulignant l'influence des philosophies de Nietzsche et de Marx sur les mouvements politiques et sociaux de son époque, s'interrogeait: "L'esprit de Nietzsche ne se retrouve-t-il pas au cœur de tous les grands mouvements sociaux qui se sont déroulés depuis vingt ans sous nos yeux ? Il est désormais bien établi que Nietzsche a eu une influence décisive sur Mussolini. Mais n'a-t-il pas aussi influencé Lénine ? Et tout en admettant que l'enseignement de Nietzsche est "multiforme, sibyllin comme celui de tous les artistes. Un enseignement qui échappera toujours à toute tentative de possession définitive par un parti, par une époque", il n'hésite pas à conclure que la philosophie poétique de Nietzsche est "plus efficace et plus irrésistible sur les artistes et les hommes politiques que la pensée d'un philosophe comme Bergson". (1)
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Pouvoir et politique d’après Hannah Arendt
Hannah Arendt appartient au petit nombre de penseurs politiques les plus importants du XXe siècle. Après avoir fait des études philosophiques approfondies en Allemagne auprès de Karl Jaspers et de Martin Heidegger, elle émigre en France en 1933, puis se fixe définitivement aux États-Unis à partir de 1941 où elle enseigne la sociologie dans différentes universités.