Soi-disant les ventes de Dacia seraient portées par 4 modèles très réussis soit dit en passant, et c’est un « daciaiste » qui vous le dit ! Les nouvelles générations sont de très bonne facture.
« Dacia a augmenté sa part des ventes européennes aux particuliers atteignant au cours de la période le deuxième rang du classement des constructeurs, une première dans son histoire, avec 8,4%.
Dacia, la marque low cost du groupe Renault, a annoncé mardi une hausse significative de ses ventes, de 24,2% sur les six premiers mois de l’année, portée par le succès de ses quatre principaux modèles.
La gamme Dacia, dont plusieurs véhicules comme la citadine Sandero bénéficient d’une forte popularité, a vendu 345.432 unités entre janvier et juin, contre 277.885 unités sur la même période en 2022, alors même que le marché continue d’être affecté par la pandémie de Covid et les pénuries de composants.
Les quatre principaux modèles de la gamme ont tous enregistré une croissance au cours des six premiers mois de l’année.
+130% pour le Jogger
Les ventes du break familial à motorisation hybride Jogger ont bondi de 130% et représentent plus d’une commande client sur quatre, tandis que les ventes du Spring, fabriqué en Chine, l’un des modèles électriques les plus abordables sur le marché français, ont augmenté de 38% et celles de la citadine Sandero de 24%.
« Nous prévoyons de continuer à prendre notre part du marché des véhicules électriques avec le modèle Spring dans les prochains mois », a déclaré Xavier Martinet, directeur marketing, ventes et opérations de Dacia, lors d’une conférence téléphonique avec des journalistes, ajoutant que la marque n’envisageait pas de baisser ses prix, mais maintiendrait un rapport qualité-prix abordable.
Xavier Martinet a toutefois indiqué que la demande était plus faible dans la plupart des pays, évoquant notamment les inquiétudes concernant les prêts hypothécaires au Royaume-Uni ou les taux de change, qui se traduisent pour de nombreux clients par des interrogations sur les options qui s’offrent à eux.
« C’est là que Dacia peut être une alternative très intéressante », a-t-il déclaré.
Dacia, un constructeur roumain racheté par Renault en 1999, a augmenté sa part des ventes européennes aux particuliers, son principal segment, atteignant au cours de la période le deuxième rang, une première dans son histoire, avec 8,4%. »
En réalité ce succès révèle un double symptôme.
Le succès de la marque n’est pas fondamentalement lié à ses modèles, bien qu’évidemment des voitures réussies ne peuvent que mieux se vendre que de mauvaises voitures, mais le succès est à chercher d’abord dans l’inflation notamment des prix liés à l’automobile.
Les voitures sont devenues hors de prix, et ne parlons pas des voitures électriques qui sont très couteuses, avec une autonomie très faible qui les disqualifient encore pour devebnir de vraies voitures familiales et polyvalentes aussi bien pour les trajets quotidiens que pour les grandes et moins grandes vacances.
La transition énergétique est donc le second facteur de soutien majeur à la marque Dacia.
Les gens sont des agents économiques rationnels.
Un véhicule électrique c’est compliqué et très couteux. Les modèles les plus évolués sont tous en panne de « puces ».
Il ne reste plus qu’à acheter une voiture pas troo couteuse pour les 5 à 10 ans qui viennent, idéalement à essence pour anticiper les ZFE et les crit’air 1.
Les Dacia restent le meilleur choix d’un point de vue rationnel.
Charles SANNAT
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