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François Bayrou aurait été bien inspiré de lire la note que l’Observatoire de l’immigration et de la démographie a consacré à ce sujet. Note après note, l’OID s’impose en effet comme une précieuse source d’informations. Ce fait a trouvé une nouvelle illustration avec la dernière publication de l’Observatoire, L’impact de l’immigration sur l’économie française, réalisée à partir de données de l’OCDE et de l’Insee.
Les constats qu’on y trouve méritent qu’on s’y arrête. Ils sont sans appel.
Photo de Marta Branco: https://www.pexels.com/fr-fr/
Nous connaissons donc les orientations du prochain budget que le Premier ministre a présenté mardi 15 juillet et qui sera examiné à l’automne avec le projet de loi de finances pour 2026. Baisse des dépenses de l’Etat famélique, suppression de deux jours fériés, économies de bouts de chandelle, réduction du nombre de fonctionnaires dérisoire : un budget frappé du sceau de l’immobilisme.
« La France, mauvais élève dans le paysage de la dette en Europe » vient de titrer récemment l’AFP et pour cause… les taux à 5 ans français sont désormais supérieurs aux taux italiens à 5 ans. En clair, la France emprunte plus cher que l’Italie. En encore plus clair, la prime de risque pour la France est plus élevée que pour l’Italie !
Après la vente, le service après-vente. Éric Woerth, député Ensemble pour la République, de l’Oise, s’est collé au sale boulot en venant au micro d’Europe 1, non sans courage, compte tenu de la difficulté de la mission, pour défendre François Bayrou et ses mesures censées redresser nos finances publiques. « Il faut soutenir le Premier ministre », a déclaré l’ancien ministre du Budget de Nicolas Sarkozy, pour ne pas dire : « Il faut sauver le soldat Bayrou ! »
Ce rendez-vous du 15 juillet à 16 heures était attendu de longue date. Il était supposé marquer le commencement du début de l'esquisse, sans doute en trompe l’œil, d’un programme, probablement factice, destiné à rassurer les marchés financiers.
Si la doctrine et le discours, du moins la première partie dénonçant le danger du déficit annuel et de la dette qu’il engendre, peuvent être repris presque intégralement on ne peut que regretter le flou et le mou des remèdes envisagés. À très juste titre, l’économiste Jean-Philippe Feldman ironise : « l’Himalaya accouche d’une souris ».(1)⇓
Lorsque le gouvernement évoque a suppression de la 5ème semaine de congés payés, je ne sais pas si c’est pour aller jusqu’au bout de la logique ou si c’est pour tellement effrayer les mères Michu que la suppression de deux jours fériés semblera nettement plus « douce » ou acceptable, de même qu’une année blanche. Est-ce juste de la manipulation politique ou une vraie volonté de réduire les congés ?
Charles de Courson, mardi, était formel : supprimer l’AME ne serait « pas raisonnable », cette suppression coûterait finalement plus cher, à long terme, car l’AME, explique-t-il, évite les épidémies que pourraient propager les migrants arrivant chez nous.
La préparation du budget 2026 promet d’être chaotique, voire pathétique, pour un résultat que l’on peut parier désastreux et très loin des réalités des Français qui souhaitent à 90 % que le gouvernement cesse de gaspiller leur argent. Mais tout cela nous ne le découvrons pas au RPF, nous l’avions même annoncé lors du vote du budget 2025. Obtenu aux forceps avec force intimidation et procès d’intention, accusant ceux qui voulaient une censure, d’attiser le désordre, de provoquer l’instabilité politique : il fallait sortir de l’impasse et voter ! Donc toute la classe politique, RN en tête, s’est couchée devant cette injonction sous peine de vindicte médiatique. Les tenants du budget à tout prix pouvaient se réjouir, l’illusion d’une continuité et d’une sérénité politique pouvait continuer à s’étaler, l’important était que le fantasme de l’équilibre et de la stabilité soient assurés. Bien entendu, le budget étant largement en deçà des attentes et besoins que réclame la situation, nous arrivons au terme de la duperie et voilà Bayrou qui cherche de l’argent partout.
Le réchauffement climatique est un sujet dont on nous parle depuis les années 1980. En 1988, le GIEC fut fondé. En 2025, nous sommes légitimement en droit de nous interroger : A-t-il rempli ses objectifs ?
Le GIEC multiplie les rapports et ceux-ci sont, selon les comptes rendus des médias, toujours plus catastrophiques. On pourrait le résumer ainsi : Nous allons tous mourir et personne n’en a rien à faire. Cette situation est bien évidemment paradoxale : Comment un organisme qui bénéficie de tant d’échos peut-il avoir si peu d’influence réelle ?
À l’inverse, car nous aimons les paradoxes, nous constaterons que les impôts justifiés par l’écologie sont désormais élevés et donc, le GIEC a un impact : Sur les factures.
Tout, ou presque, a déjà été dit et écrit. Aussi la consultation de publications anciennes est-elle toujours instructive et révélatrice ; ne serait-ce que pour prendre la mesure des alertes lancées en pure perte et du temps perdu. L’histoire des cinquante dernières années, en effet, est celle d’une longue suite d’erreurs de jugement, d’aveuglements volontaires, de démissions, de rendez-vous manqués, de décisions remises à plus tard ou à jamais dont la France de 2025 est le résultat…