Cette question devrait résonner dans toutes les têtes d'un peuple libre et conscient de lui-même.
A qui profite les faillites annoncées des petites entreprises locales et des indépendants ? A qui profite les emprunts, seule solution pour survivre au confinement ? Quand tu seras licencié, vers qui te dirigeras-tu pour trouver du travail, si ce n'est vers les géants de l'industrie et du commerce, qui n'ont que peu souffert du confinement ? Qui a profité de la misère sociale et de la solitude créées par le confinement, si ce n'est Netflix, le porno, les fast-food, les grandes chaînes de distribution, Amazon et compagnie ? La prolétarisation - et donc la servitude - passe par l'anéantissement des métiers, ne l'oublions pas !
Soyons clairs, nous ne remettons aucunement en cause l’épidémie du coronavirus et ses nombreuses victimes; il n'est pas non plus question de faire du complotisme. Nous ne cherchons pas non plus à savoir si le confinement était, oui ou non, la meilleure solution. Nous dressons simplement un constat.
Ce que nous constatons, c'est que cette détention sanitaire a été rendue obligatoire par la manque d'anticipation de l'Etat et les coupes budgétaires de ces dernières décennies. Le gouvernement et ses médias ont alors réussi à faire peur au téléspectateur-consommateur-électeur à coups de « reste chez toi assassin, nous sommes en guerre ! Dénonce plutôt ton voisin et applaudis à 20h. ». Le Français des campagnes et des périphéries, le Gilet Jaune, honteux, coupable, apeuré, s'est alors vu contraint de remplir des petits papiers, de porter un masque qu'il n'a pas, de rester entre quatre petits murs à tourner en rond, de ne plus voir ses proches, d'être constamment surveillé par la police et de devoir payer des amendes pour remplacer celles des radars.
Le Gilet Jaune s'est aussi retroussé les manches, il est monté en première ligne comme les infirmiers, caissiers, éboueurs, camionneurs, petit entrepreneur vivant au jour le jour. Qu’offrera le gouvernement pour nous remercier alors qu'il nous prévoit déjà de la lacrymo mais pas de masques ?
Nous avons sacrifié docilement encore un peu plus de nos libertés pour un petit peu plus d'éventuelle sécurité ! Jusqu'à quand diront nous oui ? Quand appliquerons-nous enfin le refus d'obéissance ?
