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Charles de Courson, mardi, était formel : supprimer l’AME ne serait « pas raisonnable », cette suppression coûterait finalement plus cher, à long terme, car l’AME, explique-t-il, évite les épidémies que pourraient propager les migrants arrivant chez nous.
Catherine Vautrin fait sensation avec son annonce tonitruante de l’arrêt des cigarettes aux abords des écoles, dans les parcs publics et sur les plages. L’ennui c’est que des annonces comme celle là, bien martiale, on peut en faire treize à la douzaine, histoire de faire le buzz et de passer pour des gens qui se retroussent les manches et font « quelque chose ». Ce n’est pas tant l’annonce qui compte mais ce qui sera fait derrière et les professionnels de la sécurité sont déjà dubitatifs. On oserait rappeler à Madame la Ministre que dernièrement, faute de pouvoir empêcher de nuire une bande de dealers à proximité d’une école, on a songé à déplacer l’école. Dans la même veine, on n’arrive pas à juguler le port du couteau, la conduite sans permis et sans assurance, les rodéos urbains, le deal de drogue…
Les vieux ? A dégager ! Pas assez performants. Trop coûteux pour la société. Mais c’est pourtant au nom de l’humanisme que les députés ont voté hier (305 voix pour, 199 contre) le « droit à l’aide à mourir », euphémisme pour ne pas désigner l’euthanasie et le suicide assisté. Même le délit d’entrave à ce processus de mise à mort médicale sera sanctionné (jusqu’à deux ans de prison, 30.000 euros d’amende). Olivier Falorni (MoDem) s’est immédiatement félicité sur X d’avoir emporté cette première manche : « L’Assemblée nationale a adopté ! Un moment historique pour une très grande avancée républicaine car elle porte en son cœur la liberté, l’égalité et la fraternité. Il est des jours dont on sait qu’on ne les oubliera jamais. » En 1882, Friedrich Nietzsche écrivait : « Encore un siècle de journalisme et les mots pueront ».
Ce reportage semble surprendre autant ce Youtubeur que sa communauté ou encore que BFM qui s’étonne d’une telle fermeture.
C’est effectivement étrange de voir cette clinique fantôme équipée de tout le matériel dernier cri et qui pourtant reste totalement fermée uniquement pour une histoire d’incendie!
Du dégoût vers la colère, il n’y avait qu’un pas et nous l’avons franchi, plus exactement les députés nous ont permis de le faire, par leur attitude. La loi sur l’euthanasie si chère aux progressistes, entendez les enfants spirituels du III Reich, vient de consacrer le délit pour celui qui tenterait de convaincre un patient, un proche que sa décision de mourir, obtenue sans formalisme précis ni obligation de témoins, est absurde et que vivre est plus précieux que tout. Cet acte est qualifié de « délit d’entrave au droit de disposer de son corps ». Quid du désespéré qui du haut d’un immeuble, crie au monde entier sa détresse et sa volonté de se jeter dans le vide ? Les pompiers n’auront plus la légitimité pour déployer un matelas afin que le malheureux ne s’écrase pas sur le trottoir ? Mieux auront-ils l’obligation de l’inciter à accomplir son geste le plus vite possible, en ayant pris soin de dégager la chaussée des véhicules qui pourraient être endommagés par la chute ? Penser que raisonner une personne qui se trouve en détresse psychologique est un crime est déjà une aberration, une honte, un recul civilisationnel, le renvoi vers les sociétés tribales, dont on a tenté de s’éloigner et qu’une poignée de fanatiques dégénérés, recréé avec sourire et fausse compassion.
«C’est “open bar”» : ces milliards dépensés dans le transport de patients par taxi qui font polémiques titre le Figaro (source ici) qui nous explique dans cet article que le transport sanitaire coûte 4.71 milliards d’euros chaque année à l’assurance maladie en hausse de 45 % entre 2019 et 2024.
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) vient de publier sa fiche n°23, consacrée à la situation économique et financière des hôpitaux publics pour l’année 2023. Les chiffres sont alarmants : jamais depuis 2005 les comptes hospitaliers n’avaient affiché un déficit aussi lourd. Au-delà des bilans comptables, c’est la capacité même du service public hospitalier à maintenir son niveau de service qui est interrogée.