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La fin des voitures thermiques : on n’en veut pas !

Le parlement se rebiffe, ou tente de le faire. L’illusion fera sans doute grand bruit, mais tel un soufflet sorti trop vite, s’écroulera sur lui-même dans le silence qui sied aux indifférences acceptées. En votant contre l’interdiction de vendre des véhicules thermiques en 2035, voilà nos députés qui se révoltent contre la puissante Commission Européens, et osent dire non. Mais l’effet sera-t-il suivi d’un vrai bras de fer, car tous les juristes rappellent la règle de droit qui veut que toute décision Bruxelloise s’impose et se place au-dessus des normes nationales et à présent des avis des parlements nationaux. La fronde est néanmoins intéressante et presque audacieuse, surtout venant de ces européistes convaincus, soit par idéologie, soit pas couardise.

L’État français défendra-t-il la position de l’Assemblée nationale et donc affirmerait contre vents et marées sa suprématie face à Bruxelles ? Nous avons une petite idée au RPF de la suite qui sera donnée à cette révolte. Loin de se rebeller contre les instances européennes, nous aurons le droit dans le meilleur des cas à une mascarade d’explications pour nous affirmer qu’on a bien essayé de refuser cette interdiction, mais que nous sommes contraints de capituler devant l’impératrice Ursula. En quoi le serions-nous en réalité ? Est-elle élue ? Non. Parce qu’elle nous obligerait sous peine de sanctions financières ? Il suffirait de dire qu’elles seraient déduites des sommes que nous versons grassement tous les ans pour la faire vivre et nous verrions bien sa réaction… Mais devant des parlementaires qui se sont empressés d’augmenter la contribution de la France au machin totalitaire qui censure, pardon qui régule, il y a peu de chance d’assister à une telle scène.

Dans une démocratie normale ce coup d’éclat devrait déboucher sur le débat que tous les Français attendent et que tous nos politiques soutenus par des journalistes subventionnés étouffent : l’idée d’appartenance à l’UE, le Frexit, ou au moins les conséquences politiques, juridiques et économiques qu’implique cette soumission. Pour autant la suite que Bruxelles va donner à cette offense est également intéressante. Se pourrait-elle que l’UE renonce à ses prérogatives et laisse la décision de l’hexagone primer, créant un précédent ayant valeur de jurisprudence, dans l’unique but de calmer les montées nationalistes un peu partout, ou restera-t-elle sur sa position, à savoir : imposer. Dans le second cas nos histrions de parlementaires seront bien embarrassés pour venir nous parler de souveraineté, et nous expliquer qu’ils servent encore à quelque chose, si ce n’est se garantir des rentes de situation. En votant ainsi ils ont ouvert non pas la boite de Pandore, du moins pas encore, mais bel et bien un chapitre qui ne pourra pas se refermer avec un simple mot d’excuse.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/02/22/la-fin-des-voitures-thermiques-on-nen-veut-pas/

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