Les États-Unis viennent de frapper trois sites nucléaires en Iran, ou d’enrichissement stratégiques « au mépris des conséquences géopolitiques mondiales », diront certains. Que les Iraniens aient choisi d’enrichir de l’uranium au « mépris des conséquences géopolitiques mondiales », n’entre pas en ligne de compte, selon notre bonne vieille et idiote philosophie qui veut qu’on ait le droit de se défendre quand on est mort. Ce faisant Trump a donné une leçon aux Européens et accessoirement, raison à notre ligne au RPF, qui expliquait que nous ne devions pas nous mêler de ce conflit, pas plus que nous devions nous mêler du conflit en Ukraine.
Trump a des bombardiers furtifs B-2 Spirit équipés de bombes anti-bunker, capables de détruire des structures souterraines profondément enfouies. Nous ne les avons pas. Trump prend trois minutes pour expliquer qu’il va régler un problème et il le règle. Les nôtres pérorent deux heures et il se passe quoi, rien ? Macron met en garde… oui et ? Rien. Macron explique qu’il faut négocier… oui et ? Rien. Macron condamne, oui et ? Rien. Merz a eu l’intelligence de dire qu’Israël faisait le sale boulot que nous n’avions pas voulu faire. Il a raison. Mais c’est un boulot que nous allons avoir à faire, chez nous, très probablement. L’Europe n’a pas lu le Coran et n’a pas l’air de savoir que pour un musulman radical, selon sa loi, tout pacte, tout accord, toute dette, passé avec un mécréant n’a strictement aucune valeur et de fait, le semblant de collaboration avec l’AIEA n’a jamais été suivi par les Mollahs, qui ont continué à travailler à leur bombe. La preuve, ils sont allés se protéger sous trente mètres de roches. On ne se camoufle pas pour faire des choses légales. En résumé, pour les pays européens, soit on a les moyens de son discours et on parle. Soit on n’a pas les moyens et on se tait. L’Europe devait vaincre la Russie, elle n’a pas pu. Elle devait mettre son économie à genoux, elle n’a pas pu non plus. Cela aurait dû, normalement, lui faire comprendre qu’elle devait se taire, mais non.
La puissance et la capacité à parler, viennent de la richesse que l’on produit, des armes que l’on détient, de sa capacité à réaliser un effort de guerre, nous n’avons rien de tout cela. Rien qu’une Europe obèse, croulant sous ses propres normes, privée, pour des raisons « écologiques » de toute forme dynamique de production de richesses et de réactivité face à un événement. Trump, contrairement à nous, a les moyens de son discours, avait expliqué que l’Europe ne serait d’aucune utilité dans le conflit israélo-iranien, elle n’est d’aucune utilité. Pas plus qu’elle n’a été utile dans le conflit russo-ukrainien. Elle est celle qui a permis à la guerre en Ukraine de continuer, elle est celle qui donne l’impression qu’elle veut sauver le régime des Mollahs, dont plus personne ne veut. Elle voulait écraser la Russie, elle veut sauver les Mollahs… à quoi pense-t-elle ?
L’Iran promet des représailles immédiates, faisant planer « le risque d’un embrasement régional », cite la Russie et la Chine comme susceptibles d’intervenir… ben voyons. Qui va bouger pour sauver ce régime islamique radical dont plus personne ne veut ? L’intérêt de tout le monde est de faire des affaires, de vendre du pétrole, des produits manufacturés, de la technologie, pas d’aller s’embourber en Iran pour sauver des lapideurs de femmes et des coupeurs de têtes d’opposants.
Que doit faire l’Europe maintenant ? Se remettre au travail, rattraper les retards technologiques, d’entretien et de renouvellement de l’existant, produire, s’instruire… tout ce que nous préconisons au RPF, avec propositions à l’appui. Trump, que tout le monde croit fou, parce que la presse subventionnée de gauche nous le répète à l’envi, vient d’illustrer cet vieil adage populaire : quand les mecs de 100 kilos causent, ceux de 60 se taisent et les écoutent… nous sommes ceux de 60…