
Ce qu’il faut bien mesurer c’est à quel point les «dirigeants» qui se lancent dans de telles provocations sans même les moyens de leurs défis, et dans une totale impopularité avec leur peuple et même leur majorité, sont irresponsables. À quel point il y a de leur part viol du droit international. Il peut y avoir débat sur le principe évoqué pour l’intervention russe, la défense de la population russe en Ukraine et le droit à l’autodétermination pour cette population comme cela a été évoqué et accepté pour le Kosovo. Au point que si la majorité de l’ONU soit s’est abstenue, soit a condamné l’intervention, elle a également refusé les sanctions et toute implication en faveur de l’un ou l’autre des belligérants. Il n’y a aucune légitimité internationale qui puisse être évoquée pour ce que prétend faire le chancelier allemand avec ses complices comme Macron ou Starmer. L’analyste bolivien de géopolitique et de sécurité Jose Hugo Moldiz Mercado a résumé un tel acte de cette manière : «L’autorisation du chancelier allemand de frapper le territoire russe depuis l’Ukraine est une ingérence allemande indirecte d’un point de vue militaire et une ingérence directe d’un point de vue politique, qui vise à élargir le conflit à l’ensemble du continent. Et c’est, évidemment, un grand risque non seulement pour l’Europe ou l’Eurasie, mais pour le monde entier, car il ne reste qu’un pas vers une éventuelle troisième guerre mondiale».
Lire la suite