Le nouveau chancelier fédéral Friedrich Merz, élu le 6 mai, a prononcé sa première déclaration de politique générale au Bundestag, le 14 mai 2025. « La politique migratoire doit être claire, juste et axée sur le bien de l'Allemagne. » Les mesures ont été prises sans tarder.
Protestations des ONG
Les réactions qui ont suivi cette annonce sont diverses. D'un côté, les ONG protestent. Gorden Isler, président de Sea-Eye, s'exprime par exemple sur X. Il parle d'un « signal politique fatal » et demande au ministre fédéral des Affaires étrangères : « J'aimerais savoir maintenant pourquoi moins de personnes devraient être sauvées de la noyade à l'avenir ? » Certains politiques allemands déplorent également la situation. Selon le Spiegel, Jamila Schäfer, membre des Verts, a déclaré que « le sauvetage en mer n'est pas un luxe mais un devoir humanitaire ». Vu la somme déboursée par le gouvernement fédéral allemand, il est tout de même question d'un certain luxe ! Et sur la question du « devoir humanitaire », le journal Junge Freiheit apporte des précisions. D'après leur source, ces « "sauveteurs en mer" d'extrême gauche » ne seraient pas aussi héroïques qu'ils n'en ont l'air. « En 2020, un tribunal italien avait condamné à vingt ans de prison trois clandestins de Guinée et d'Égypte qui sont entrés dans le pays à bord du navire allemand Sea-Watch 3. Les juges l'ont reconnu coupable de trafic d'êtres humains, de torture, de violence sexuelle et de meurtre. »
Sur les 21 ONG actives dans la zone de sauvetage en Méditerranée centrale, 10 sont allemandes. Sans le soutien de la Confédération, l'impact pourra être d'une grande ampleur à l'échelle mondiale.