Quand le savoir-faire est remplacé par le faire savoir et que ce dernier reflète non pas la réalité mais le fantasme de celui qui s’en fait le porte-parole, cela transforme la politique en mauvais spectacle. C’est bien ce qui se passe avec Macron et sa dernière sortie avec les 100 Rafale que l’Ukraine aurait « l’intention » de commander. Personne n’est dupe, Zélensky n’a plus un sou en poche. Il quémande régulièrement des dons, à ce niveau il ne s’agit plus d’aides, ce terme est réservé à ceux qui peuvent encore payer, lui ne remboursera jamais rien. C’est donc ce mendiant qui aurait l’intention d’acheter des avions de combat ? C’est du moins ce que l’on voudrait nous faire croire. Dans le meilleur des cas, ces avions lui seront gracieusement offerts, mais il y a peu de chance qu’un seul avion soit livré.
Il fallait que Macron vienne mettre son grain de sel dans un processus de paix qu’il sabote régulièrement avec ses amis allemands et Anglais, encouragé par la folie de l’impératrice Ursula, alors il s’est cru obligé d’exciter les sots avec cette annonce à grand renfort de caméras. Nous n’avons plus en face de nous des dirigeants, mais des enfants capricieux qui s’inventent une vie, un destin. La réalité est une fois de plus effacée. Macron et ses amis européistes rêvent justement d’un démantèlement de la Russie, qui passe par une victoire militaire… ils rêvent. Ils n’ont plus l’outrecuidance de la prétendre imminente, mais ils osent encore l’espérer dans un futur des plus opaque, et d’imaginer que les armes magiques de l’OTAN vont enfin sur le terrain, confirmer ce que les discours ne cessent de clamer, une défaite de la Russie. Oui mais voilà, le front s’écroule, non pas brutalement comme dans l’inconscient collectif de cette génération qui n’a pas connu la guerre, ni même porté une arme, non, il s’écroule patiemment, méthodiquement, rogné par la puissance de feu d’une armée largement supérieure à tout ce qui peut se faire dans le monde aujourd’hui, dotée d’une expérience du combat qu’aucune nation composant l’OTAN ne possède.
Mais Macron doit exister, alors il parade, pas devant son peuple qu’il confine chez lui quand il doit passer dans une rue. Il s’exhibe à l’international, se pavane devant des foules étrangères et là, il revit, retrouve cette gloire qui lui a échappé en France et dont il a tout fait pour qu’elle ne puisse exister. 100 rafales, d’ici 2035 ? Quelle blague, quand bien même ces avions pourraient être fournis illico, qui les livrerait et sur quelles bases ? Les fameux F16 qui devaient faire merveille ont disparu du discours, il se murmure même que bon nombre auraient été anéantis dans les entrepôts par des frappes russes. Les derniers qui seraient en état de voler, sont cloués au sol, faute de pouvoir prendre les airs sans êtres immédiatement repérés et détruits, sauf à de rares exceptions près. Piloter un rafale nécessite une formation autrement plus rigoureuse que celle exigée pour les autres avions de combat communément engagés par les Ukrainiens. Ces pilotes n’existent pour l’instant pas. Mais revenons un instant sur cette commande fabuleuse. La France ne produit pas assez d’avions pour assurer une telle quantité d’appareils dans un laps de temps très court, tout en gardant une partie de sa production pour sa propre aviation. 3 à 4 rafales construits par mois, avec un espoir d’arriver à 5 dans un avenir imprécis ! C’est bien peu pour satisfaire toutes les commandes actuelles et futures en y incluant cette dernière. Toute cette mise en scène n’est que du spectacle, c’est d’ailleurs ce que fait de mieux notre président, monsieur tout juste 11%.
Il parade, fait des annonces à grand renfort de discours impérieux, sentencieux, décidant de ce qui est bon pour le reste du monde, de ce qui est vrai, se posant en maître absolu, alors qu’il n’est que le valet de puissants qui ne paraissent pas avoir pris la mesure du combat qu’ils ont engagé contre la Russie. Dans quelques mois, ils devraient comprendre, et encore, on reste persuadé qu’ils trouveront des excuses pour maquiller cette sanglante défaite en une brillante victoire. En attendant, la France continue d’être ridiculisée par les agissements d’un homme hors contrôle et que les parlementaires s’échinent à garder au pouvoir, comme une sainte relique qu’il serait coupable d’évacuer. L’homme est néfaste et porte en lui tous les germes de ce que ne doit pas être un chef d’État, mais les actuels parlementaires ne valent pas mieux ! Comment peut-on rester sans réaction face à un personnage qui passe son temps à ridiculiser, par ses postures, ses discours, notre pays, qui donne l’argent que nous n’avons plus et suit aveuglément les délires d’Ursula Von-der-Leyen, elle qui vient d’exhorter les Européens à trouver plus de 130 milliards pour l’Ukraine ! Qui doit encore payer pour cela ? Ceux qui sont déjà ruinés, ceux qui sont en passe de le devenir ? Les députés européens ont été incapables de s’unir pour chasser l’impératrice du pouvoir, l’idéologie a remplacé le bon sens et le pragmatisme. Il est temps de cesser d’obéir à Von-Der-Leyen qui, comme le lui a fait remarquer Elon Musk, devrait commencer par aller devant des électeurs pour être légitime quand elle parle de démocratie. Quant à nos parlementaires, ils devraient revoir à la baisse le budget alloué à l’UE, ou mieux, suivre les préconisations du RPF, ne donner qu’en fonction de ce qu’on en reçoit et même sortir de cette Europe mortifère et ruineuse.