Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Une loi d’amnistie préventive…

Les élus se protègent avant même de se soucier du peuple. Toujours prêts à imposer l’exemplarité, ils s’en exonèrent dès qu’ils le peuvent. Il y a d’abord les augmentations indécentes qu’ils s’octroient, arguant que l’indépendance de leur fonction le réclame. En quoi l’exigerait-elle plus chez un politicien que chez un artisan, une profession libérale, un fonctionnaire ? Là où le don de sa personne commanderait un ascétisme pour servir et non se servir, où la rigueur et la probité devraient se dresser comme une vertu obligatoire, c’est au contraire tout l’inverse qui est cultivé. Sénateurs et députés, main dans la main, viennent d’approuver une modification de la loi sur les conflits d’intérêts et la prise illégale d’intérêts. Ainsi dans les ajustements demandés nous y trouvons l’annulation du délit s’il s’agit de deux intérêts publics. En quoi la position de favoritisme qui précéderait la forfaiture serait dispensée de cette qualification dès lors que les deux intérêts sont de nature publique ? L’enrichissement serait donc possible dans ce cas ? Quel est le message que nos chers parlementaires veulent envoyer ? Que la loi vise d’abord à protéger l’élite et à punir la plèbe ?

Que l’on peut taper dans la caisse sans vergogne dès qu’il s’agit de l’argent des contribuables ? Ou plus prosaïquement que l’intérêt public efface de fait les petits arrangements qu’ils seront susceptibles de réaliser pour des affaires juteuses pour eux-mêmes ? C’est donc de ces facilités à profiter d’une position avantageuse qu’il s’agit, et pour leur permettre de vivre plus tranquillement à l’abri du regard inquisiteur du peuple et de la justice, qu’ils modifient sans tambour ni trompette un texte de loi important mais gênant pour toute cette classe politique qui sans honte ni vergogne nous fait les poches pour mieux se les remplir personnellement. Mais comme ils ont un sens aigu de la moralité, ils se devaient de ripoliner le texte afin de les rendre vertueux, blancs comme neige, intouchables. L’honnêteté eux, ils la construisent, la façonnent, pour qu’elle devienne acceptable en fonction de leurs exigences. Là où le commun des mortels se doit de la rencontrer naturellement, instinctivement eux la composent, l’aménagent, l’arrangent à leur sauce. Charité bien ordonnée commençant par soi-même ils s’en préservent l’exclusivité pour mieux tancer les gueux du haut de leurs privilèges.

Ce n’était pas assez qu’ils se sentent fatigués par des nuits de bavardages inutiles, ou pire, en votant des textes absurdes remplis de normes, de contraintes, épuisant la volonté des futurs entrepreneurs, vidant l’espérance des ménages, ponctionnant jusqu’à l’extinction les ressources de ceux qui ont encore le courage ou la folie de créer de la richesse dans ce pays. Non, il fallait qu’ils se placent au-dessus de la loi, et quoi de mieux que de la réécrire à son profit ? La pudeur les aurait retenus ? Pensez-donc… L’exemple ne vient plus d’en haut, le sommet l’impose, mais s’en exempte. Une récente enquête, plus exactement un micro-trottoir, a révélé que la colère qui a lancé les gilets jaunes n’est pas retombée. Elle est là, sournoise, latente, que nos caciques représentants s’en inquiètent au lieu de se penser intouchables. Un député LR vient de les mettre en garde, rappelant à tous qu’il y avait une arrogance insupportable à ne cesser de donner des leçons d’économie sans n’avoir jamais créé la moindre richesse, sans rien comprendre à l’économie, et qu’un jour, sans doute proche, ils devraient bien répondre de leurs actes et de l’inconséquence avec laquelle ils ont frappé les petits et grands patrons, détruisant la confiance et l’envie de produire en France. De Villiers disait récemment que pas un de nos parlementaires ne savait ce qu’était un compte d’exploitation. Que tous ignoraient comment fonctionne une entreprise, et qu’il faudrait les envoyer en stage avant de les voir siéger. Il est évident qu’aujourd’hui nos parlementaires sont majoritairement incompétents, sans courage, préoccupés seulement par leur avenir, tentant de profiter au maximum des institutions, sans jamais se soucier du sort réel des citoyens de ce pays. Tout le contraire du gaullisme que nous prônons et qui passait, chez le général, par une forme d’exemplarité, que ce fut à la tête de ses hommes pendant la première guerre Mondiale, ou en tant que président de la cinquième République.

On se prend à rêver d’un retour de bâton qui emporterait toute cette classe politique corrompue, rincée par tant de compromissions, de lâcheté. Et l’avènement de personnes honnêtes et valeureuses soucieuses de nation, de justice et d’équité.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/11/19/une-loi-damnistie-preventive/

Écrire un commentaire

Optionnel