Pour définir le « Grand Remplacement », il faut se replonger en 2010, lorsque Renaud Camus utilise pour la première fois cette formule. Selon lui, c’est un phénomène qui tend à faire des « minorités ethniques » la majorité future, notamment à cause de l’immigration massive et du taux de fécondité beaucoup plus important chez les populations immigrées extra-européennes.
Autrement dit, le Grand Remplacement, c’est le remplacement progressif de la population autochtone française, et a fortiori européenne, par une population étrangère. Plus précisément, il s’agit de la substitution de notre peuple par des vagues toujours plus croissantes d’immigrés dont il entre légalement un nombre équivalent à des villes comme Lille ou Bordeaux chaque année. Aujourd’hui, la population d’origine extra-européenne est estimée à 12 millions de personnes, soit à peu près 18% de la population de notre pays.
Généralement résumé à des suites de pourcentages, le Grand Remplacement est pourtant, et avant tout, une réalité sensible que les Français subissent au quotidien. Le Grand Remplacement, c’est ouvrir la petite brochure contenant l’état-civil de sa commune et réaliser que le paragraphe des naissances ne contient plus que des prénoms et noms à consonance africaine et maghrébine, alors que le paragraphe des décès nous est plus familier. Comment pourrait-il en être autrement alors que 27% des naissances en 2011 étaient d’origine extra-européenne ?
Le Grand Remplacement, c’est se retrouver dans une rame de tramway et se sentir étrangère dans une masse de personnes d’origine immigrée, qui ne nous ressemble plus. C’est se retrouver perdue, isolée, au milieu d’une foule qui parle toutes les langues sauf le français.
Le Grand Remplacement, c’est prendre le métro ou le RER un beau matin, et se rendre compte, les arrêts filant, que l’on est la seule « Blanche », la dernière « babtou » sur le chemin ; c’est se dire qu’il n’y a décidément plus de place pour le blanc dans cette France « Black-Blanc-Beur » que les politiciens, de gauche comme de droite, nous ont vendue, nous faisant croire, inlassablement, que le multiculturalisme était un modèle de société où il ferait bon vivre.
Le Grand Remplacement, c’est aussi voir l’ancienne église qui trônait autrefois au bout de la rue n’être désormais que le vaste terrain de construction…d’une nouvelle mosquée. Faut-il rappeler qu’en 1965, il y avait 5 mosquées…et qu’elles sont désormais 2400 sur le territoire français ?
Le Grand Remplacement, c’est se promener dans sa ville natale et observer le changement substantiel qui s’est produit en quelques années. En effet, difficile de retrouver sa librairie antique préférée puisqu’elle est devenue une échoppe de vêtements orientaux traditionnels ; difficile de déguster – et de trouver – une tranche de jambon, pour laquelle l’on risque désormais l’agression, comme à Reims l’an dernier, ou quand sa boucherie favorite s’est transformée en restaurant à kebab ; difficile de reconnaître ses voisins d’enfance quand hijab et niqab sont dès lors de rigueur ; difficile de se sentir chez soi quand les murs ont été défigurés par des « Nik la France » ou encore « Chasse aux blancs » à la peinture noire. Difficile de se sentir français quand la France disparaît.
Les Français qui osent voir le Grand Remplacement en face ne sont pas victimes d’hallucinations. Ce sont des Français pour qui l’immigration ne se résume pas à de longs tableaux de chiffres, mais à une dure réalité. Ce sont des Français qui ont leur pays, la France, à cœur, et qui refusent de voir leurs identité et civilisation se fragmenter, se dissoudre au profit de cultures qui ne sont pas les leurs. Ce sont des Français qui souhaitent vivre sur leur terre, selon leurs coutumes et refusent de devenir une minorité. Ce sont des Français qui ne désirent plus reculer et qui ont fait leur le slogan que les Identitaires crient depuis plus de 10 ans: « ICI, C’EST CHEZ NOUS ! »
Stella Costanzo, militante à Génération Identitaire, @JeuneAthena