Le livre Sale Blanc ! Chroniques d’une haine qui n’existe pas, aux Editions Idées, a démontré l’ampleur du racisme anti-blanc. Après l’avoir nié pendant trois décennies, les journalistes, comme les associations antiracistes ou la justice, tentent désormais de le minimiser.
La plupart des médias ont relayé la sortie, début janvier 2016, d’un rapport, intitulé « Trajectoires et origines. Enquête sur la diversité des populations en France ». Ce rapport écrit par des chercheurs de l’Institut national d’études démographiques (INED) affirme que le « racisme anti-blanc n’est pas une expérience de masse ».
Le racisme à l’encontre des « majoritaires », car c’est le qualificatif donné par les auteurs pour désigner les Français de souche, serait « un phénomène minoritaire ». Ce rapport annonce : « Non seulement le racisme vécu par la population majoritaire est bien moins fréquent, mais il se produit essentiellement dans la rue. » Il serait donc « sans comparaison avec le racisme qui vise les populations issues de l’immigration extra-européenne, envers qui il s’exprime de façon massive, répétée et préjudiciable ».
Pourtant, la réalité montre chaque jour le contraire. Revenons sur l’affaire du viol collectif d’Evry-Courcouronnes. Le 30 mars 2014, quatre adolescents violent et torturent une jeune fille de 18 ans à la sortie de la gare. Le magazine Le Nouveau Détective de juin 2014 a donné le profil des quatre violeurs aux moments des faits : ce sont trois frères turcs nés à Istanbul âgés de 13 à 17 ans, et un « Français » de 13 ans, se nommant Belkacem. Les sévices endurés par cette jeune fille sont innommables : « Fellations forcées, sodomies, coups de bâtons… Les violences s’enchaînent pendant près de deux heures. Ils l’attachent et la bâillonnent, lui urinent dans la bouche et lui crachent au visage. »
Les insultes adressées à la jeune fille ne laissent aucun doute sur les motivations racistes des agresseurs. Selon le quotidien Le Parisien, un des violeurs a demandé ses origines à la victime. Et un troisième a déclaré s’en être pris à cette jeune fille parce qu’elle était française et qu’il n’aime pas les Françaises. En effet, pendant le viol et les tortures, la jeune fille a été plusieurs fois insultée : « T’es qu’une salope de Française. » Le meneur de la bande dira même aux policiers lors de sa garde à vue : « Quand je sortirai, je niquerai la France. »
Des déclarations sans ambiguïté et pourtant, la dimension raciste n’a pas été retenue par la cour d’assises des mineurs d’Evry. Selon une source proche du dossier, rapportée par Le Parisien : « Les juges ont choisi de retenir les qualifications les plus graves de viols et d’actes de tortures et barbarie, qui font encourir la peine la plus forte. Y ajouter l’injure raciale ne change rien à la peine encourue. »
Une justification absolument fausse puisque la loi Lellouche du 3 février 2003, déclare : « Les peines encourues pour un crime ou un délit sont aggravées lorsque l’infraction est commise à raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, de la victime à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »
Ce refus par la justice de qualifier ce viol de raciste va avoir des conséquences du point de vue des médias. Selon Francis Chouat, maire d’Evry et membre du Parti socialiste, il y a eu « des consignes de diète médiatique » données aux journalistes de la part des parents de la victime pour ne pas évoquer ce viol et ses motivations anti-françaises. Résultat ? A part Le Parisien, aucun média national ne va mentionner les motivations des agresseurs. Aucune association ne s’est portée partie civile, la classe politique s’est tue dans son ensemble sauf, il faut le noter, Jacques Bompard et Marion Maréchal-Le Pen.
Ce cas dramatique n’est malheureusement pas isolé puisqu’en mai 2010, l’émission Envoyé spécial avait diffusé les images d’un procès d’un violeur en série expliquant avoir voulu « humilier les Blancs ». Là aussi, malgré les déclarations de ce violeur ayant agressé sexuellement 15 jeunes femmes, le tribunal ne qualifiera pas ces actes de raciste.
En clair, la justice ne prend pratiquement jamais en considération les motivations anti-Blanches des auteurs de viol, de meurtre ou d’agression.
http://fr.novopress.info/202093/racisme-anti-blanc-deni-de-realite/