Gènéthique rappelle que, bien souvent, la femme avorte sous la pression :
Les pressions qu’elles subissent pour avorter sont réelles : celles du compagnon, du mari, celles de la famille proche, des « amis », mais aussi celles de l’employeur, de la société, voire des médecins eux-mêmes. Pourtant, elles sont occultées. Leur situation économique précaire, les aides étant trop rares, les conduit directement à la case IVG.
Dans les faits, les femmes sont muselées : parce qu’elles ont « choisi », « mon corps, mon choix » comme leur rabâchent les slogans, soit d’avorter, soit d’être mères, elles sont sommées d’assumer et… de se taire. La souffrance liée à l’avortement, les difficultés des mères dans l’éducation de leurs enfants deviennent des impensables. Pourtant élever l’enfant désiré ne relève pas de l’évidence et renoncer à l’enfant dont on ne voulait pas est un processus douloureux dont certaines peinent à se relever.
Quand 75% des femmes qui ont avorté l’ont fait sous la pression de circonstances sociales ou financières, peut-on encore parler d’un droit ?
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