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Le Baron Ungern, Khan des Steppes (Leonid Youzefovitch)

Roman Fedorovitch von Ungern-Sternberg, baron allemand, général russe de l’armée blanche à trente-cinq ans, prince mongol marié à une princesse chinoise, fait prisonnier et fusillé par les rouges en 1921, est un personnage stupéfiant dont le parcours bien réel dépasse la fiction des aventuriers romanesques les plus extraordinaires.

Dans les steppes mongoles et transbaïkaliennes, son nom n’a jamais été oublié. Et pour cause. Celui qui fut considéré comme le dernier combattant à résister militairement contre la marée révolutionnaire rouge qui submergeait la Russie, se convertit au bouddhisme, devint le propagateur du panmongolisme et dressa des plans visant à restaurer l’empire de Gengis Khan. Mais sa tentative de mise en pratique de ces aspirations muta en une chimère faite d’un lamaïsme mêlé de théosophie et d’idées nietzschéennes. Et le chevalier errant se métamorphosa en bandit de grands chemins, le rêveur en bourreau et le mystique en doctrinaire, justifiant sa cruauté par son désir de “faire régner l’ordre et la discipline”.

Le public francophone avait jusqu’ici pu découvrir le Baron Ungern par l’intermédiaire d’une biographie rédigée par l’écrivain français Jean Mabire ou encore par l’entremise d’une des aventures de Corto Maltese, la bande dessinée d’Hugo Pratt. Cette fois, c’est un auteur russe traduit en français qui dresse le portrait d’Ungern. Leonid Youzefovitch, docteur en histoire, professeur d’université à Moscou, avait remporté un vif succès en Russie avec cette biographie du Baron Ungern.

Le Baron Ungern, Leonid Youzefovitch, éditions des Syrtes, collection Syrtes Poche, 288 pages, 9 euros

A commander en ligne sur le site de l’éditeur

https://www.medias-presse.info/le-baron-ungern-khan-des-steppes-leonid-youzefovitch/106323/

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