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culture et histoire

  • Les Démocrates américains ont souvent trahi leur pays : un livre passionnant et nécessaire : « Plaidoyer pour Joseph McCarthy » de Paul-Louis Beaujour

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    Michel Festivi

    La dernière élection du Républicain Donald Trump, et ses premières décisions anti-immigration, anti-trans et anti-état profond, nous ravissent, nous nationaux français, mais ne doivent pas faire oublier, que souvent, les Présidents Démocrates américains, les élus Démocrates, ont soutenu et défendu ceux-là même qui voulaient abattre le monde libre, ceux-là même qui luttaient contre les communistes et les idéologies perverties et mortifères. De nos jours, les Démocrates sont et ont été les propagandistes du wokisme et de toutes les dérives totalitaires, nous en subissons en Europe les conséquences et singulièrement en France.

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  • Barbarie made in Germany

    par Serge Bilé

    «Connaissez-vous l’histoire des Herero et des Nama ? Ces peuples de Namibie ont été décimés par les Allemands parce qu’ils refusaient de se soumettre à la loi coloniale. Le film «L’homme mesuré» raconte ce génocide oublié, considéré comme le premier du XXème siècle. » AJ+

    Sait-on que l’Allemagne, responsable de l’élimination méthodique de peuples jugés inférieurs, avait jeté les bases de la solution finale bien avant les nazis ?

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  • 19 janvier 1794 : les colonnes de Turreau amènent l’enfer en Vendée

    Massacre des Lucs-sur-Boulogne
    Massacre des Lucs-sur-Boulogne
    Le 19 janvier 1794 est une date qui restera à jamais, pour la Vendée, synonyme d’horreur et de tragédie. Ce jour-là, au cœur de la Terreur, la Révolution comprend qu’elle ne se bat pas, dans cette partie du Bas-Poitou, contre de simples armées. En effet, elle doit affronter une terre et un peuple qui refusent, jusque dans leurs racines les plus profondes, le diktat sanglant des sans-culottes de Paris. Une solution et un outil sont alors choisis pour mettre fin à cette insurrection des brigands de la Vendée : l’extermination par les colonnes infernales.

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  • Otto Rösch, le passé trouble du socialisme autrichien

    La poignée de main entre le ministre de l'Intérieur Rösch et Carlos #otd en 1975 ressemble presque à un high five. Avec le départ des terroristes et des otages, la #OPEC prise d'otages sur le sol autrichien était terminée. Ça ne s'est terminé que le 23 décembre à Alger

    Alors que le président du Parti patriotique autrichien FPÖ Herbert Kickl est chargé, par le président de la République Alexander Van der Bellen, de former un gouvernement réunissant son parti et les sociaux-chrétiens/conservateurs de l’ÖVP, la presse internationale, comme à chaque victoire enregistrée par le FPÖ, tente de renvoyer ce dernier aux lointaines origines nationales-socialistes de ses fondateurs. Or, si le FPÖ a, en effet, intégré d’anciens nationaux-socialistes dans ses rangs, les deux partis du système, les sociaux-chrétiens/conservateurs de l’ÖVP et les socialistes – devenus en 1991 sociaux-démocrates – du SPÖ ont également emprunté cette voie. Lionel Baland nous conte l’incroyable histoire d’Otto Rösch, national-socialiste sous le IIIe Reich, lié à des activités néo-nationales-socialistes clandestines après la guerre et devenu ensuite ministre socialiste de la Deuxième République autrichienne.

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  • La traite oubliée des esclaves blancs en Afrique du Nord

    Dans sa chronique, l’historien Samuel Touron évoque un pan de l’histoire peu étudié : la traite des esclaves blancs en Barbarie qui concerna entre 1,3 millions et 2,5 millions de personnes dont une partie du Sud de la France, l’actuelle Provence et le Languedoc.

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    par Samuel Touron

    Victor Hugo dans Ruy Blas créait le diabolique et manipulateur Don Salluste, odieux personnage qui, afin de retrouver les bonnes grâces de la monarchie espagnole n’hésite pas à faire livrer aux Barbaresques son neveu Don César. Cette pièce, qui entra dans la culture populaire avec le film de Gérard Oury, La Folie des grandeurs, où le génial Louis de Funès incarne l’affreux Don Salluste rendant la réplique à un fringant Ruy Blas joué par Yves Montand, montrait pour la première fois au cinéma un épisode très peu étudié par les historiens et largement méconnu en France : la traite des esclaves blancs en Barbarie.

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  • La France et la Russie : Trois siècles ensemble (troisième partie)

    par Jean de Joinville

    • Première partie – La France et La Russie : Trois siècles ensemble
    • Deuxième partie – La France et la Russie : trois siècles ensemble

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    Entre-deux guerres

    Le 28 juin 1919, le traité de Versailles écarte la Russie des soviets du concert des nations. L’Allemagne vaincue signe la paix imposée par les vainqueurs et endosse la responsabilité de la guerre dans la Galerie des Glaces sur les lieux même où elle avait triomphalement proclamé son unité 48 ans plus tôt. Pour la troisième république née de la défaite de Sedan c’est une consécration. Cependant, l’encre des signatures à peine sèche, déjà l’Angleterre s’empresse de dénoncer les «Conséquence économiques de la Paix» qui laissent la part trop belle à la France en Europe. Pendant l’entre-deux-guerres, Londres ne cesse d’appuyer les requêtes allemandes de la République de Weimar contre les exigences françaises de réparation. En juin 1935, malgré le réarmement du IIIème Reich hitlérien, Londres signe avec Berlin un accord naval dans le dos de Paris qui permet de multiplier par trois le tonnage de la flotte allemande jadis autorisé par feu le traité de Versailles.

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  • La France et la Russie : trois siècles ensemble (deuxième partie)

    Première partie : La France et La Russie : Trois siècles ensemble

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    par Jean de Joinville

    Napoléon et le songe de Tilsitt

    Contre l’Angleterre, le destin de la France et de Napoléon s’est autant joué sur les océans qu’en Russie. L’épopée époustouflante de la grande armée à travers l’Europe de 1805 à 1814 n’est finalement qu’une tentative insensée de «vaincre la puissance de la mer par la puissance de la terre» dans la grande querelle qui opposait depuis le Roi Soleil la France et l’Angleterre sur tous les océans du monde.

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  • Le souffle glacé d’une terreur sans nom…

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    Ce billet d’Henry Montaigu nous semble une judicieuse lecture en ces temps de souvenir royal… qui donne matière à réflexion.

    Par Henry Montaigu

    Place de la Révolution. 21 janvier 1793. Le souffle glacé d’une terreur sans nom et presque sans visage a figé le peuple le plus gai du monde, le plus policé de l’Europe – le plus civilisé, croyait-il encore il y a quatre ans – mais surtout le moins propre à se laisser dominer par la peur, l’illusion, le mensonge préludant aux vastes infamies collectives de notre XXe siècle. Avec les principes inversés, les croyances foulées, les conditions abolies, les biens spoliés, les symboles détruits jusqu’aux propres idéaux qui avaient été à la genèse du phénomène (dont l’abolition de la peine de mort), ce peuple avait lui-même abdiqué son état d’être le plus constant depuis plus de mille ans d’histoire, et qui était, qui demeure encore, on veut le croire, saugrenu, frivole ou salvateur mais toujours nécessaire, l’esprit de contradiction. Hébété par un événement qui le dépasse et qu’il ne pouvait souhaiter, Paris assiste sans broncher, sans même pousser d’atroces clameurs nocturnes de délivrance, à cette grand-messe de la terreur qui va partager en deux l’histoire du monde.

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