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La laïcité selon Blanquer

La laïcité selon Blanquer

Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, vient de lancer une campagne de promotion de la laïcité :

 

On ignore combien le contribuable aura payé pour cette géniale trouvaille, mais peut-être peut-on timidement faire remarquer à l’énergumène qui prétend endoctriner, pardon enseigner nos enfants (en commençant naturellement par l’idéologie du genre et, s’il reste un peu de temps, pourquoi pas en profiter pour apprendre à lire…) que la laïcité désigne, dans le français commun, les relations entre Eglise et Etat (je mets Eglise au singulier et non religions au pluriel, comme le voudrait la mode actuelle, car la laïcité n’a de sens qu’en régime chrétien).

On ne voit pas bien le rapport entre cette propagande immigrationniste et la laïcité.

De façon assez amusante, la gauche est tombée sur le poil du ministre en l’accusant de lier couleur de peau, prénom et religion – et donc sans doute d’être, horresco referens, un identitaire! Ledit ministre s’est défendu sur BFM TV en déclarant :

Il y a sans doute une variété de couleurs de peau, je n’y fais même pas attention pour ma part. […]

La laïcité c’est synonyme de liberté, d’égalité, de fraternité. […]

Une campagne sur la laïcité, c’est une campagne qui est faite pour unir.

Ce qui appelle quelques remarques :

  1. Notre excellent ministre n’est guère observateur.
  2. Notre excellent ministre devrait peut-être se faire offrir un dictionnaire.
  3. Notre excellent ministre pourrait en profiter pour acheter un livre d’histoire et constater que la laïcité, sous toutes les républicaines, n’a guère été autre chose qu’un anti-catholicisme plus ou moins fanatique selon les périodes.

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