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Vlad, Ivan et Torquemada, héros européens face à l’invasion musulmane

Citer l’histoire ou plutôt la pseudo-histoire est l’un des principaux moyens utilisés par les apologistes de l’islam pour essayer d’ennoblir la religion de Mahomet et ses partisans. 

À ces «nobles» musulmans, quoi de plus naturel que de leur opposer la quintessence de l’hypocrisie, de l’intolérance, de la cupidité, de la férocité : les chrétiens de l’Europe prémoderne.

Menant le bal des affreux, trois personnages réputés pour leur cruauté sont couramment cités avec délectation par les experts en pseudo-histoire : Vlad l’Empaleur, Ivan le Terrible et Tomas Torquemada, le grand Inquisiteur.

Dans la réalité, toutefois, le comportement certes odieux de ces trois personnages historiques fut fortement influencé par la belle religion d’amour, de tolérance et de paix et par sa culture. Les trois vécurent encerclés par les musulmans et les combattirent durant toute leur vie. Ces « menus détails» échappèrent comme par hasard à l’attention des apologistes de l’islam, préférant insister sur la nature monstrueuse de ces « chrétiens » de l’Europe prémoderne, comparée à la grande noblesse des soldats d’Allah et de leur prophète.

Vlad III l’Empaleur (1430-1476)

La figure historique de Vlad III, qui inspira le personnage de fiction suceur de sang Dracula, est décrite en Occident comme un monstre sadique, qui adorait empaler ses sujets et boire leur sang, souvent au son des hymnes chantés par les moines. CNN affirma même que l’EI emprunta à Vlad l’Empaleur ses méthodes sadiques de torture et d’exécution.

La réalité historique est tout autre. La « petite habitude bestiale » du prince roumain d’empaler ses ennemis fut copiée des Turcs et quasi exclusivement utilisée contre les Turcs et leurs agents. Au cours de sa jeunesse, Vlad fut l’otage de l’un des sultans les plus dépravés de l’histoire : Mehmet II, qui détenait également son jeune frère comme catamite ou esclave sexuel. Le sultan initia Vlad à son « art » favori, celui de l’empalement.

Quelques années plus tard, dans le cadre de sa stratégie visant à s’affranchir de la domination musulmane, Vlad eut à son tour recours à l’empalement comme un prêté pour un rendu afin de montrer aux Ottomans que lui et son peuple pouvaient leur rendre tout le « bien » qu’ils reçurent. D’où l’ironie: si en Occident, Vlad est perçu comme un monstre suceur de sang, il est un héros national en Roumanie pour avoir combattu et résisté à l’islam aussi longtemps.

Tomas Torquemada (1420-1498)

Le grand Inquisiteur catholique espagnol est le visage apparemment incompris de l’Inquisition.

Comme expliqué par l’historien Thomas Madden: « L’Inquisition ne naquit pas de la volonté d’écraser la diversité ou d’opprimer les gens, mais fut avant tout une tentative de mettre fin aux exécutions injustes.» Voilà de quoi surprendre ! Il semblerait que la perception populaire d’un Torquemada diaboliquement fanatique, déterminé à forcer les non chrétiens à se convertir sinon… a toujours été présentée en dehors de tout contexte.

L’une des principales raisons qui incita la couronne espagnole à instituer l’Inquisition et à nommer Torquemada grand Inquisiteur, un personnage qui n’irradie pas la joie, est rarement expliquée par les historiens. À la fin de la Reconquista, le dernier bastion de l’islam à Grenade fut soumis à un gouvernement chrétien. Les musulmans présents dans la ville, soit environ 500 000 personnes, furent traités avec clémence. On leur octroya le droit de voyager à l’étranger et de pratiquer l’islam librement. Ils n’étaient nullement rancuniers, les chrétiens, envers leurs anciens maîtres…

Mais, le serpent change de peau, non de nature… Au lieu d’être reconnaissants, mot inconnu dans l’islam, ils organisèrent des soulèvements en collusion avec des puissances musulmanes étrangères. Les bonne vieilles habitudes islamiques, conformes à la charia, firent à nouveau leur apparition: lapidations, décapitations, empalement, chrétiens brûlés vifs. Belles et enrichissantes traditions islamiques encore respectées de nos jours dans plusieurs pays musulmans à l’égard des chrétiens.

La riposte des chrétiens ne se fit pas attendre. Dès lors, afin d’éloigner les soupçons et ainsi échapper aux représailles, les musulmans feignirent de se convertir au christianisme, assistèrent régulièrement à la messe, firent baptiser leurs enfants et s’initièrent à la culture chrétienne, tout en travaillant clandestinement à la reconquête de Grenade.

« Avec l’autorisation de leur secte maudite, fit remarquer un Espagnol frustré, se référant à la doctrine islamique de la taqîya, ils pouvaient feindre en apparence d’appartenir à n’importe quelle religion sans commettre un péché, aussi longtemps qu’ils gardaient dans leur cœur leur dévotion envers leur imposteur de prophète.»

 L’Inquisition, dirigée par Torquemada, devint le seul moyen de déterminer non pas tant s’ils étaient de « bons » catholiques, mais surtout de prouver qu’ils étaient des musulmans clandestins et subversifs déguisés en chrétiens. Malheureusement, les Juifs, convertis au catholicisme, furent aussi soupçonnés d’imposture et soumis à la « sainte Inquisition », qui n’avait rien de saint.

Tout comme les voisins musulmans influencèrent le penchant de Vlad pour l’empalement, les voisins musulmans influencèrent le penchant espagnol pour l’inquisition et les déportations.

Lors des siècles précédents, les musulmans, et en particulier les dynasties Almoravides et Almohades, torturèrent d’innombrables convertis espagnols à l’islam, les déportèrent comme esclaves en Afrique ou les massacrèrent tout simplement, persuadés qu’ils appartenaient en fait à la cinquième colonne agissant dans l’ombre pour aider leur coreligionnaires chrétiens du nord de l’Espagne à reconquérir leur pays.

 Ivan IV le Terrible (1530-1584)

Ce personnage historique est aussi souvent cité comme un exemple de chrétien médiéval cruel, un orthodoxe pratiquant, un monstre assoiffé de sang, la quintessence de la tyrannie. Toutefois, on ne précise jamais que deux siècles auparavant, vers 1300, la Russie sous le joug des musulmans Tatars subit fortement leur influence. Ces derniers, au nom du djihad, les traitèrent avec férocité et les réduisirent en esclavage. Même après 1480, une fois libérés du joug tatar et tout au long du règne d’Ivan, le Khanat tatar de Crimée lança de nombreux raids dévastateurs contre la Russie. Rien qu’au cours du règne d’Ivan, des centaines de milliers de Slaves furent enlevés et vendus comme esclaves par les musulmans.

« Des siècles de tyrannie et de brutalité entre les mains des Mongols musulmans et de leurs agents turcs firent de la Russie un pays où le despotisme devint normal et la vie humaine sans aucune valeur. » observa un historien. « Ce n’est sans doute pas une coïncidence si tous ces facteurs s’insinuèrent dans le caractère russe et le façonnèrent, y compris celui d’Ivan dit le Terrible.»

Telle est la toile de fond rarement mentionnée qui fit d’Ivan le Terrible, de Vlad III, de Torquemada et beaucoup d’autres des monstres, dont le comportement est souvent présenté en dehors de tout contexte et vise seulement à mettre en évidence l’hypocrisie, la cruauté et l’intolérance supposées innées chez les chrétiens de l’Europe prémoderne, opposées aux nobles et pieux musulmans, débordant d’amour, de sincérité, d’humanité, de fraternité, de tolérance envers leur prochain non musulman. Ou comment peindre en rose une réalité rouge sang.

Soit dit en passant, si les Européens de l’Est – les Russes, les Roumains, les Polonais, les Hongrois, etc. – demeurent méfiants, craignent l’islam et s’opposent à l’immigration musulmane, cela est dû à leur longue histoire intime avec l’islam : ils comprennent mieux le danger de cette idéologie politique pseudo-religieuse que leurs cousins d’Occident anesthésiés par des discours islamophiles mielleux, trompeurs, bien éloignés de la réalité sanguinaire, suprémaciste et belliqueuse de l’idéologie islamo-nazie.

Non seulement l’islam influença de manière dévastatrice le comportement personnel d’individus européens, mais il eut un impact sur des cultures entières, y compris celle de la mafia. Les similitudes entre l’islam et la mafia sont incontestables. 

https://ripostelaique.com/vlad-ivan-et-torquemada-heros-europeens-face-a-linvasion-musulmane.html

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