Michael Hesemann est historien, écrivain et journaliste. Spécialiste d’histoire ecclésiastique, il a aussi étudié l’anthropologie culturelle, la littérature et le journalisme.
Une poignée d’auteurs opportunistes se bouscule pour nous présenter les Evangiles comme un tissu de mensonges, les papes comme des criminels avides de pouvoir, l’Eglise comme un instrument d’oppression, et Rome comme le sommet de l’intolérance. De vieilles légendes urbaines, inventées soit par ceux qui persécutaient les chrétiens dans l’Antiquité, soit plus tard par les réformés, les philosophes des Lumières ou encore les idéologues des dictatures modernes, ont brusquement refait surface.
De nouveaux reproches s’ajoutent, des histoires terribles autour de conspirations vieilles de plusieurs siècles émergent, construites sur la base de maigres indices et au prix de distorsions massives de la vérité, mais enrichies de tellement d’action, de sexe et de crimes qu’elles en deviennent irrésistibles pour un grand nombre de lecteurs; en réunissant ces trois ingrédients, il est très facile d’écrire un best-seller, tant il est vrai que les présumés obscurantistes de l’Eglise deviennent des personnages vendeurs.
Les légendes noires de l’Eglise catholique sont donc un filon qu’il est rentable de continuer à exploiter. Ce livre traite de ces légendes noires, nouvelles ou anciennes, qui entourent l’histoire de l’Eglise. Les affabulations d’auteurs populaires et racoleurs, mais aussi les lieux communs et les préjugés courants font, dans ce livre, l’objet d’une confrontation avec les faits et l’histoire. Michael Hesemann examine ce qui se cache réellement derrière toutes ces affaires et histoires scandaleuses et répond avec des faits historiques aux spéculations les plus extravagantes.
Les points noirs de l’histoire de l’Eglise, Michael Hesemann, éditions Artège, 420 pages, 19,50 euros
A commander en ligne sur le site de l’éditeur