Vuitton, Hermès, Orange, BNP, Michelin, ou Renault, ce sont nos meilleurs ambassadeurs à l’étranger – et pourtant, ces mastodontes, des multinationales dont les performances boursières sont saluées par tous les investisseurs sont loin, très loin de représenter l’économie française.
L’essentiel de notre tissu économique est en réalité composé de centaines de milliers de PME et de TPE.
99.9 % de nos entreprises soit comptent moins de 250 salariés, soit réalisent un chiffre d’affaires annuel de moins de 50 millions d’euros.
Parmi elles, 96 % sont des TPE, qui emploient de zéro jusqu’à 19 salariés.
Leur petite taille permet plus de souplesse dans leur gestion, mais les rend aussi plus vulnérables aux aléas économiques, mais depuis la crise sanitaire, les PME françaises peinent à reprendre le rythme.
Alors que les choses ne sont toujours pas rentrées dans l’ordre et que le virus continue de circuler sous la forme de nouveaux variants, tous plus inquiétants les uns que les autres, elles doivent affronter une succession inédite de difficultés que personne n’attendait, entre pénuries de matières premières, de main d’œuvre, hausse des taux d’intérêts et surtout : l’inflation.
Cette année, les patrons et les travailleurs indépendants, artisans, commerçants, et professions libérales vont devoir jongler avec les blocages en tout genre pour espérer être encore là à Noël prochain, et pouvoir le fêter avec leurs salariés.