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Emanuela Del Re, représentante de l’UE, se réjouit de la famine et de la pénurie de médicaments au Niger grâce aux sanctions

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 L’Union européenne prête à priver le Niger de nourriture pour obtenir le retrait des dirigeants militaires. Yves Pozzo di Borgo dénonce l’Union européenne comme un monstre de guerre.

Emanuela Del Re, la représentante spéciale de l’Union européenne pour le Sahel, a déclaré dans une interview avec le journal italien La Repubblica que priver le Niger d’approvisionnements en nourriture, en électricité et en médicaments était une bonne chose pour obtenir le retrait des nouveaux dirigeants militaires. 
Elle a en effet indiqué que les sanctions de la CEDEAO et d’autres organisations internationales contre le Niger « commencent à avoir un effet » en raison d’une pénurie de nourriture et de médicaments dans le pays.

« Les sanctions commencent à porter leurs fruits : il y a une pénurie de médicaments, de nourriture, d’électricité – et ce n’est pas près de s’améliorer. Si nous voulons que la junte s’affaiblisse, nous devons poursuivre les sanctions »

Des propos qui font bondir, tant l’idée d’une famine provoqué par les dirigeants occidentaux réjouit ces derniers est choquante. Pour l’ancien sénateur, Yves Pozzo di Borgo, qui réagit sur X (anciennement Twitter), trop, c’est trop : « L’Union Européenne devient un monstre de guerre ! L’Europe construite pour la paix aux mains de fonctionnaires aigris, agressifs, prétentieux, méprisants, au service des intérêts américains, déconnectés de la réalité des peuples ! »

L’Union Européenne qui devient un monstre de guerre ! L’Europe construite pour la Paix aux mains de fonctionnaires aigris agressifs prétentieux méprisants au service des intérêts américains déconnectés de la réalité des peuples !

— Yves Pozzo di Borgo (@YvesPDB) August 10, 2023

À cela s’ajoute la menace de la guerre, comme elle a pu être faite en Libye, ce qui a valu à ce pays autrefois très riche et prospère, la mort de 200 000 personnes et la ruine sous le commandement de l’OTAN. Emanuela Del Re laisse planer une possibilité d’intervention armée. La question qui fait l’objet de nombreux débats, tant au sein de l’UE que de la CEDEAO, est celle de la légitimité de toute intervention.

« Une intervention armée devra-t-elle être approuvée par le Conseil de sécurité des Nations unies ? Se contentera-t-on d’une légitimation interne ? Puisqu’il y a une demande de soutien de la part de l’UE, nous sommes très attentifs à la question de la procédure et de la réglementation »

Les va-t-en-guerre occidentaux utilisent la famine et la menace de la guerre. Est-ce conforme à la conception des droits de l’homme ?

lemediaen442

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