Selon Harari, l’avènement de la révolution de l’IA déclenche la création de ce qu’il appelle « la classe inutile » au sein de l’humanité, un phénomène qui, selon lui, doit être combattu et, en substance, éliminé.
Interrogé sur les solutions potentielles, il a évoqué son best-seller Homo Deus de 2015, affirmant que la meilleure estimation actuelle implique de maintenir en laisse cette « classe inutile » grâce à l’usage de drogues et de jeux informatiques [aujourd'hui, je me suis attablé à un café pour me reposer. Dans la TOTALITÉ des tables, les personnes avaient chacune son téléphone moderne -genre Ipad- et y étaient profondément plongées].
Réfléchissant à l’influence de Harari dans les cercles d’élite, le Dr. John Lennox, éminent mathématicien d’Oxford et auteur de 2084 : L’intelligence artificielle et l’avenir de l’humanité, a exprimé son inquiétude quant à l’impact généralisé des idées dystopiques de Harari.
Au sein d’Homo Deus, Lennox a souligné l’identification par Harari de deux points à l’ordre du jour mondialiste pour le 21e siècle. Le premier consiste à résoudre les défis technologiques associés à la mortalité humaine, considéré par Harari comme rien de plus qu’un problème technique avec des solutions techniques correspondantes. Le deuxième point de l’ordre du jour se concentre sur l’amélioration du bonheur humain, dans le but ultime de transformer l’Homo sapiens en ce que Harari appelle Homo Deus, aspirant essentiellement à élever les humains au rang de Dieu.
Harari a souligné la nature spéculative de ses observations, présentant deux résultats potentiels. L’un des scénarios implique la création d’une classe massive de « personnes inutiles », tandis que l’autre implique la division de l’humanité en castes biologiques distinctes, les riches étant élevés au rang de quasi-dieu et les pauvres étant relégués au statut de « personnes inutiles ». »
Harari a averti que ces « humains inutiles » représentent un fardeau considérable pour l’élite mondiale et qu’il faut s’en occuper de manière préventive pour éviter les dangers potentiels.
Dans une interview ultérieure accordée à l'émission The Newsmakers de la chaîne turque TRT, Harari a identifié les trois principaux défis auxquels l'humanité est confrontée au 21e siècle : la menace de guerre nucléaire, le changement climatique et les risques associés aux technologies de rupture, en particulier la bio-ingénierie et l'intelligence artificielle.
Soulignant le pouvoir transformateur de ces technologies, Harari a affirmé que l’élite acquiert des pouvoirs divins de création et de destruction semblables aux anciennes représentations religieuses de la capacité d’un dieu à façonner la vie.
Dans le contexte de l’économie du XXIe siècle, il a proposé que les produits prédominants ne soient pas les biens traditionnels mais plutôt les corps, les cerveaux et les esprits. Harari a souligné l’évolution en cours vers la conception et l’amélioration de la vie, positionnant ainsi l’élite comme des créateurs semblables à des dieux.
Par Baxter Dmitry – The People’s Voice
18 décembre 2023 Source
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