
Avant cette guerre à laquelle la France et l’Europe n’avaient pas à se mêler, pour laquelle nous avons tout donné alors que l’Ukraine n’est ni dans l’Europe, ni dans l’OTAN et que la menace d’un déferlement russe sur l’Europe est un pur fantasme, Renault réalisait de très belles affaires en Russie et la marque française historique s’y est logiquement fait confisquer tous ses avoirs. Elle se coupe aujourd’hui un peu plus de tout espoir d’un retour en Russie avec un projet de production en Ukraine, de drones de guerre, annonce faite par le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu. La firme française automobile va coopérer avec une petite entreprise française spécialisée dans la défense, dans une ligne de production située à bonne portée du front. Mais, « à ce stade, aucune décision définitive n’a été prise », précise le groupe, alors que Poutine n’a pas totalement fermé la porte à un retour des anciennes entreprises occidentales sur son territoire, après la guerre.