
La Constitution de 1958 a veillé à remettre la justice à sa juste et modeste place ; aussi ne lui reconnaît-elle pas la qualification de pouvoir, mais seulement celle d’autorité (titre VIII de la Constitution). Ce nonobstant, nous observons aujourd’hui ses débordements, qui en font ainsi, de façon illégitime, un pouvoir à part entière, en ce que les juges, non élus, entendent en remontrer à nos dirigeants élus. La chronique illustre des abus évidents, par lesquels les juges s’ingénient à décider qui pourra ou non se présenter au suffrage des Français, ou qui ira en prison par provision à titre vexatoire (cf. cas de Marine Le Pen et de Nicolas Sarkozy). Le cas de François Fillon est emblématique, lui dont la campagne des présidentielles de 2012, au-delà de sa culpabilité établie ultérieurement, a été délibérément cassée par le parquet financier, faisant place nette au candidat Macron.
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