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[Dans vos commentaires] Immigration : « le malaise palpable de Valérie Hayer »

valérie hayer
Bon, si vous ne le saviez pas, désormais vous n’avez plus aucune excuse, après avoir lu l’article de Raphaëlle Claisse : vous habitez en « France, pays de racistes dégénérés ». Un point, c’est tout. Vous avez été nombreux à réagir aux propos de la journaliste du site de gauche Arrêt sur images, Nassira El Moaddem. Comme JDGallet : « Donc, si je résume. Si je déclare que l’Algérie est un pays de dégénérés, je suis un raciste d’extrême droite et je dois être blâmé comme tel. En revanche, si je blâme quelqu’un qui dit que la France est un pays de dégénérés, alors, je suis un raciste d’extrême droite ». En gros, on doit pouvoir dire ça. Et notre lecteur d’ironiser : « Même les Shadocks n’avaient pas réussi à inventer un truc pareil ; une sorte de pompe à extrême droite à énergie perpétuelle ». Effectivement. MaryB, elle, estime que « tous ces gens perdent leurs nerfs et c’est bon signe quelque part », ajoutant : « Enfin une qui affirme clairement ce qu’elle pense des Français ». C’est clair.

La France est, certes, un pays de « racistes dégénérés », mais, en même temps, c’est un pays qui accueille largement et, à l’évidence, plus que largement la Terre entière. L’occasion de revenir sur le meurtre de Matisse, âgé de 15 ans, poignardé par un Afghan du même âge. Clémence de LongrayeMarie-Camille Le Conte et Jordan Florentin, qui s’est rendu sur place à Châteauroux, ont couvert ce drame que l’on ne peut réduire à un simple fait divers. Et, là aussi, vous avez été nombreux à réagir. Comme Remycll pour qui « le problème n’est pas le port d’un couteau (de poche, style Opinel ou autre) ». En effet, notre lecteur nous explique : « j’en ai toujours eu gamin, mes enfants aussi, sans parler de la plupart des ruraux, scouts, etc. » « Le problème », selon lui, « est bien culturel, ou le décalage comme vous dites ».

« Que compte faire Macron pour les Français qui dans ce pays sont menacés par l’horreur islamiste ? »

Par ailleurs, beaucoup de lecteurs, tout en témoignant leur compassion pour le père du pauvre Matisse, ont exprimé leurs réserves quant aux propos de ce père qui en a appelé au calme, à ne pas partir dans la haine et la violence et à ce qu’il n’y ait pas de « récupération ». « Bien entendu, comme l’écrit CMP, la détresse de ce père de famille prime sur le regard que nous pouvons tous porter sur cette tragédie, qui en rejoint bien d’autres du même genre », mais n’est-ce pas une « curieuse idée, nous dit Mika Douze, car les Français n’ont jamais fait d’émeute, ni tout brûlé, ni tout cassé pour venger un assassinat commis par une racaille, venue d’ailleurs ». Georges Mousset estime d’ailleurs que « le père de Matisse n’a pas à dire ça car ces massacres concernent tous les Français de souche et de cœur, c’est une affaire publique et non privée ». Berfranda45 estime, lui, que l’on devrait « cesser de tresser des couronnes de louanges à l’adresse des victimes ». Selon notre lecteur, « on n’a pas à savoir si c’était “un vrai gentil”, si tout son entourage adorait son comportement, son sens du devoir, etc… » Et de poursuivre : « imaginons que la victime soit la dernière des ordures, ceci ne justifierait en rien qu’elle soit assassinée en pleine rue ». En effet. Enfin, pour terminer sur cette tragédie, la question de l’accueil de migrants afghans revient souvent dans les commentaires. Ainsi, pour pinomajo, « les seuls que nous avons le devoir de protéger ce sont ceux qui ont travaillé avec nous dans les ambassades, les consulats et avec nos forces armées lorsque nous y étions. Ça ne fait pas 60.000 ou 80.000 personnes ». Réagissant aux propos de Gérald Darmanin (« Comme l’a annoncé Emmanuel Macron, nous continuerons d’ouvrir nos portes à ceux qui sont menacés par l’horreur islamiste »), Yolande Steiner pose cette question : « Que compte faire Macron pour les Français qui dans ce pays sont menacés par l’horreur islamiste ? »

« Défendre l’indéfendable : inconscience ou courage ? »

Un second événement a marqué cette semaine : le débat Valérie Hayer-Jordan Bardella. Pour rester sur la question migratoire, notre lecteur Mooglidit a retenu ceci : « Il y a eu plusieurs moments de vérité dans ce débat, par exemple quand Bardella a demandé à Valérie Hayer : "Est-ce qu’il y a trop d’immigration en France aujourd’hui ?", et qu’elle n’a pas répondu. Il a reposé sa question, et elle n’a toujours pas répondu : son malaise était palpable ». Michon, lui, nous donne son avis sur la prestation de la candidate macroniste : « Récitant une leçon apprise par cœur, agressive par défaut (nous ressortant le hochet traditionnel Jean-Marie Le Pen), totalement déconnectée sur tous les sujets de fond (nucléaire,  pouvoir d’achat, agriculture, immigration et insécurité), Valérie Hayer nous a démontré hier soir l’errance totale de nos gouvernants ! » Et de conclure : « Défendre l’indéfendable : inconscience ou courage ? Vous avez trois heures ! » Laissons à Eschyle le mot de la fin à propos de ce débat. « Valérie Hayer : meilleur espoir féminin et... destinée à le rester. »

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