par Dominique Delawarde
Les frappes ukrainiennes dans la profondeur du territoire russe touchent parfois des objectifs militaires avec des drones et provoquent des dommages modérés, mais parfaitement médiatisés. Elles touchent le plus souvent des cibles civiles occasionnant quelques pertes, rarement importantes.
Les frappes russes dans la profondeur se multiplient et touchent principalement les infrastructures militaires et notamment les dépôts d’armes et de munitions mais surtout les bases aériennes.
Les forces russes se préparent donc à accueillir l’arrivée prochaines des premiers F16 aimablement et généreusement procurés par les pays membres de l’OTAN. Comme pour le téléthon, les promesses de dons affluent en soutien du régime de Kiev.
Toujours plein de malice et d’humour, le ministre belge des Affaires étrangères a promis pas moins de 30 F16 qui devraient tous être livrés avant … 2028 ! Que restera-t-il de l’Ukraine à cette date ?
Les promesses n’engagent que ceux qui les croient.1
Il va de soi que la fourniture de F16 belges à l’Ukraine ne se fera qu’au fur et à mesure de l’arrivée des F35 dans les forces aériennes belges car la Belgique ne compte plus aujourd’hui que 53 F16 dans sa flotte de combat.
Le premier F35 belge est sorti d’usine en décembre 2023 au Texas. La Belgique en a commandé 34 qui devraient être livrés au rythme de 4 par an. (deux seulement en 2024), c’est dire que le régime de Kiev devra attendre «un certain temps» avant de recevoir les appareils promis par la Belgique.2