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Pour diminuer le déficit budgétaire, d’abord réduire le nombre des immigrés

Chronique de Paysan Savoyard (n° 327 – Septembre 2024)

Le vote du budget de l’Etat sera la première échéance importante à laquelle va être confronté le gouvernement de M. Barnier. Comme il l’a lui-même déclaré, la situation des finances publiques françaises est grave. Or il est à craindre que les solutions qui vont être adoptées pour confectionner et voter le budget ne soient mauvaises : il sera probablement décidé d’augmenter les impôts et les taxes alors qu’il faudrait évidemment réduire les dépenses abusives, à commencer par les dépenses provoquées par l’immigration. Parmi ses nombreuses conséquences catastrophiques, l’invasion migratoire est en effet le premier responsable de l’état dégradé des finances publiques (voir cette chronique).  

  • La situation des finances publiques est fortement dégradée

L’ampleur du déficit public est depuis des années l’un des thèmes importants du débat public. S’élevant à 154 milliards en 2023, il a atteint 5,5 % du PIB et devrait rester à ce niveau en 2024, dépassant largement le maximum (3 % du PIB) fixé par les critères retenus au moment de l’adoption du traité de Maastricht (voir ici).

La situation est même plus dégradée encore que ne le laisse entendre cette façon de présenter les choses. Le fait de rapporter le déficit au PIB n’a en effet pas grand sens, le lien entre les deux valeurs étant plutôt vague. Comparer le déficit aux dépenses effectuées apparaît plus pertinent car les deux valeurs ont au contraire entre elles un lien direct. Le ratio fait alors apparaître une situation encore plus dégradée que ne l’indique le ratio du déficit rapporté au PIB. Pour 2023, le déficit des administrations publiques (c’est-à-dire l’Etat, les collectivités territoriales et la sécurité sociale) a été, comme indiqué plus avant, de 154 milliards, tandis que les dépenses publiques se sont élevées à 1608 milliards (voir ici). Autrement dit le déficit a représenté près de 10 % des dépenses. Autrement dit encore, les administrations publiques n’ont financé leurs dépenses par des recettes qu’à hauteur de 90 %, le reste correspondant à du déficit, financé par l’emprunt.

La situation est encore plus sérieuse si l’on considère le seul budget de l’Etat. Les deux autres catégories d’administrations publiques sont pour 2023 soit en situation d’excédent, c’est le cas de la sécurité sociale, soit en déficit croissant mais encore limité, c’est le cas des collectivités territoriales (il faut ici signaler que la situation de ces différentes catégories d’acteurs publics est quelque peu faussée, l’Etat effectuant des transferts substantiels, qui viennent augmenter ses dépenses, au profit de la sécurité sociale et des collectivités ; c’est ainsi que les transferts de l’Etat représente près de 30 % des recettes des collectivités locales).

La situation budgétaire de l’Etat est quoi qu’il en soit fortement dégradée. Pour 2023, les recettes du budget général ont été de 286 milliards et les dépenses de 454 milliards : le déficit s’est donc élevé à 168 milliards, soit 37 % des dépenses. Autrement dit, l’Etat n’a financé ses dépenses par des recettes qu’à hauteur de 63 % (voir ici, le PLRG pour 2023, tableau de la p. 56)

Cette situation existe depuis cinquante ans : aucun budget de l’Etat n’a été en équilibre sur cette période. Les déficits étant financés par l’emprunt, la dette publique, de ce fait, n’a pas cessé de croître. Elle atteint désormais 110 % du PIB. Pour 83 %, la dette publique est une dette de l’Etat (voir ici, figure 5). Dans ces conditions, la charge des intérêts de la dette ne cesse de croître elle aussi : pour la seule dette de l’Etat, elle atteint 50 milliards (soit presque le montant du produit de l’impôt sur les bénéfices des sociétés).

L’accroissement constant de la dette introduit ainsi un double cercle vicieux. La charge croissante des intérêts augmente d’autant les dépenses budgétaires et rend chaque année plus difficile la maîtrise du déficit. L’alourdissement continu de l’endettement public peut également faire naître un sentiment de défiance de la part des prêteurs, qui conduit à une hausse des taux d’intérêts appliqués à la dette française. On apprend ainsi ces jours-ci que la France se finance désormais à des conditions moins favorables que… la Grèce ! (voir ici et ici).

  • Et pourtant la France est l’un des pays les plus taxés du monde

La situation est donc incontestablement mauvaise : l’Etat se trouve dans la situation d’un ménage en déficit dès le 19 du mois. Certes la situation de l’Etat et celle des ménages et des entreprises n’est pas comparable puisque l’Etat dispose, lui, de la possibilité de prélever des impôts, taxes et cotisations et de faire varier le taux de prélèvement en fonction de ses besoins.

Là se situe le second facteur qui rend la situation particulièrement grave : alors que les recettes des administrations publiques ne couvrent, comme on l’a vu plus haut, que 90 % de leurs dépenses, ces recettes sont pourtant très élevées et correspondent à un prélèvement colossal sur les entreprises et sur les ménages. 

Les chiffres concernant l’ampleur de ces « prélèvements obligatoires » (impôts, taxes et cotisations sociales) varient. Selon l’organisme statistiques de l’UE, Eurostat, le taux de prélèvement rapporté au PIB a été de 48 % en 2022 et se situe à ce niveau, entre 47 et 48 %, depuis 10 ans (voir ici et ici ; la donnée 2023 n’étant pas encore publiée) : ce chiffre fait de la France… le pays le plus taxé d’Europe et du monde ! L’INSEE pour sa part donne des chiffres inférieurs concernant la France (mais on peut émettre quelques doutes sur les données fournies dans ce domaine par un organisme gouvernemental qui a intérêt à minorer ces chiffres hallucinants). Une chose est, quoi qu’il en soit, certaine : qu’elle se situe en première, en deuxième ou en troisième position, selon les années et selon qu’on se base sur les chiffres INSEE ou sur ceux d’Eurostat, la France est de toute façon l’un des trois ou quatre pays les plus taxés du monde, avec les pays d’Europe du nord. Les Etats-Unis, le Japon, la Grande Bretagne ou encore la Suisse ont un taux de taxation nettement plus faible, entre 25 et 35 % : la chose est logique s’agissant de pays libéraux où la protection sociale est nettement moins généreuse qu’en France. Mais il faut souligner la situation de l’Allemagne, qui dispose elle d’une protection sociale développée et comparable à la France et où pourtant le taux de prélèvement, selon Eurostat, n’est de 41 ou 42 % selon les années (voir cette chronique).

  • Le gouffre de l’immigration, cause première de l’état catastrophique des finances publiques

Pourquoi une telle situation qui place la France dans une position aussi singulière et particulièrement délicate : un déficit public élevé et permanent malgré des prélèvements records ? La réponse nous paraît évidente, même si les pouvoirs publics cherchent à la cacher : le gouffre de l’immigration explique pour l’essentiel l’état catastrophique des finances publiques françaises.

Les dépenses de santé et de protection sociale (santé, arrêts de travail, retraites, allocations pour les familles, minima sociaux…) représentent en effet la majorité (56 %) des dépenses publiques : 40,6 % pour la protection sociale, 15,6 % pour la santé. Cette protection sociale considérable se traduit par une distribution de nombreux types d’allocations et par la gratuité ou quasi gratuité de prestations multiples (santé, logement, éducation, loisirs et vacances des enfants…).

Or les personnes originaires de l’immigration bénéficient de toute évidence d’une part considérable de ces allocations et prestations gratuites et ce pour quatre raisons. Premièrement parce que ces populations sont très nombreuses (entre 18 et 20 millions selon nous) : elles bénéficient donc d’une part considérable des budgets consacré à la santé et à l’éducation. Deuxièmement parce qu’elles ont davantage d’enfants que la population autochtone, ce qui renforce leurs poids dans les dépenses liées à la famille. Troisièmement parce qu’une partie de cette population immigrée ne travaille pas, ou pas de façon déclarée, ce qui lui ouvre droit à différentes allocations, minima sociaux et gratuités. Quatrièmement parce que lorsqu’elle travaille, la population d’origine immigrée a des revenus plus faibles que la moyenne en raison de sa qualification plus faible, ce qui lui donne un accès privilégié aux allocations et prestations sous condition de ressources.

Il y a d’autres causes à la situation catastrophique des finances publiques en France, en particulier deux. L’assistanat, d’une part, qui ne concerne pas que les immigrés. L’hypertrophie de la sphère politico administrative, d’autre part (trop de niveaux d’administrations, trop d’agents publics, trop de députés et de sénateurs, trop de machins, de hautes autorités, d’agences et de hauts comités, trop d’associations subventionnées, trop de dépenses des collectivités territoriales, assises sur un système de décentralisation intrinsèquement dépensier et clientéliste…).

Mais le gouffre majeur, le responsable premier de la situation catastrophique des finances publiques et du niveau confiscatoire des impôts et cotisations est l’immigration. Les pouvoirs publics et les responsables politiques cherchent à le cacher. Même le RN, qui a adopté la stratégie de la dédiabolisation, ne le dit pas ou pas très fort. En un mot, si l’immigration n’existait pas, il n’y aurait pas de déficit, les impôts seraient beaucoup moins élevés et les Français seraient riches.

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Du point de vue de ses finances publiques, la France est dans une situation bien pire que celle de ses voisins européens. Le Royaume-Unis, la Belgique et les Pays-Bas sont aussi envahis par l’immigration que l’est la France mais leurs finances publiques sont en moins mauvais état parce que leur système social est moins protecteur et donc moins coûteux. A l’inverse, l’Europe du Nord et l’Allemagne ont, comme la France, un système social très développé mais ils sont pour l’instant moins envahis : lorsque l’invasion de ces pays atteindra le niveau que connaît la France, ils seront à leur tour en grande difficulté financière.

Dans le débat budgétaire qui s’annonce, la seule position pertinente et légitime découle des développements ci-dessus. Il faut évidemment s’opposer à toute augmentation du niveau déjà confiscatoire des prélèvements. Il faut réduire les dépenses et, pour ce faire, réduire le financement de l’assistanat et le volume de la sphère politico-administrative. Et surtout, surtout, arrêter toute immigration, et mettre en œuvre une politique de remigration massive. C’est ça ou la ruine…

https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2024/09/24/pour-reduire-le-deficit-budgetaire-dabord-reduire-le-nombre-des-immigres/

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